[RP] Les remparts de Rennes

La petite blonde s'arrache au bras de sa sœur avec peine. A peine retrouvé, elles doivent déjà se quitté.
Les boucles blondes entremêlée retombe lourdement dans le dos de Marie et la porte de la taverne ou se tenait la réunion de famille se referme.
Marie occupait une nouvelles fonctions qui impliquait des sacrifices. Les bras de sa sœur notamment, sa voix douce, ses rires, les récits de son voyage.
C'est douloureux et pourtant Maï sourit alors qu'elle arpente les rues de la capitale de Breizh. Ce soir est un grand soir.
Les rondes sur les remparts vont reprendre pour les soldats. Enfin. Voilà quelques jour que Marie avait reçue les galons de Capitaine des mains de Cassius.
Étrange nomination que les jaloux et les aigris ne s'étaient pas gênée de critiquer.
Mais la blondine avait l'habitude et à chacune de ses fonctions cela avait été le même manège, elle n'en avait cure.
Elle faisait simplement se qu'on lui demandait sans se soucier du reste. Après un bon quart d'heure de marche elle poussa la porte de la caserne
ou les soldats l'attendaient tous aussi ravis qu'elle de la rénovation de l'armée.

Nozvat à tous. Comment allez vous?
Prêt pour votre première nuit de ronde?

La Kem leur sourit largement tout en défaisant sa cape. Sans plus attendre elle fila dans son bureau chercher un grand rouleau de vélin
qu'elle déroula d'un largement mouvement sur la grande table de garnison. Les soldats s'approchèrent peu à peu, une lueur de curiosité dans les yeux.
Sur le parchemin l'on pouvait voir le plan de la ville qu'il protégeait. Rennes la grande. Avec une patience, infinie Marie leur définie à chacun un poste.
La capitale n’était pas sous la menace d'un danger imminent mais il fallait que l'Ost puisse réagir vite, et de manière efficace.
Et pour ça rien de mieux que la répétition pour ancré dans la chair et les esprits les bons réflexes que doivent avoir un soldat.

A. Porte Mordelaise – B. Porte St Michel – C. Porte Jacquet – D. Porte Baudrière – E. Porte Arrivière – F. Porte aux Foulons
G. Portes St Georges – H. Porte St Germain – I. Porte de Vilaine – J. Porte de Villeblanche – K. Porte de Toussaints – L. Porte du Champ-Dolent.
1. Tour St Denis – 2. Tour de la Monnaie – 3. Tour St Moran – 4. Tour Le Bart – 5. Tour du Colombier – 6. Tour des Nonnes – 7. Tour des Gués St Georges
8. Tour Morin – 9. Tour sans Nom – 10. Tour d'Apigné – 11. Tour de Luxembourg – 12. Tour Gaye– 13. Tour de Plaisance – 14. Tour des Carmes – 15. Tour des Chicognée – 16. Tour St Yves.

Les ordres donnés, celle qui n’était il y a peu qu'une simple soldat de Rieux regarda la garnison partir vers les remparts. Tout n’était pas encore parfait.
Les uniformes n'était pas de première jeunesses, et les armes montraient quelques signe de fatigue. Elle devrait en parler avec le Kastellan pour changer tout ça.
Mais pour ce soir cela ferait l'affaire. Doucement la futur mère replaça sa cape sur ses épaules et entama son tour des remparts, son ventre rond comme seule bouclier.
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Cyrielle qui s'était engagé peu de temps auparavant, était assise dans la salle de réunion de la caserne, se chauffant les main devant la cheminée, tout en buvant un verre pour se réchauffer. La porte s'ouvrit et la Capitaine fit son entrée.... Cyrielle se leva pour la saluer et s'approcha de la grande table quand elle la vit dérouler une grande carte sur laquelle elle pouvait y voir le plan de la ville de Rennes.
Elle écouta attentivement les postes qu'elle leur distribuait..... Il fallait être prêt....
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La brune bouquinnait devant le feu les derniers chapitres qu'on avait mis à leur disposition dans la bibliothèque de la caserne, lorsque le Capitaine entra. Lena la salua et lui sourit.

Nozvat Capitaine !

Puis referma son gros bouquin et s'approcha de la table où était déroulée une carte de Rennes. Fichtre, ça faisait revoir sa géographie ! Elle prit le temps d'examiner tous les noms, de se repérer plus ou moins à laquelle est est au nord, au sud, à l'est, à l'ouest ... Elle tenta d'en retenir quelques unes, parce que si les ordres fusent, on a pas le temps d'aller lorgner sur la carte comme un vieux couple en voyage.
On lui donna son poste. Les remparts, que ce soit la nuit ou le jour (plus particulierement la nuit), c'était un lieu que Lena adorait. Elle se retrouvait seule avec elle même, la ville qui l'avait vu grandir derrière elle, et la brune pour la protéger.
On sortit, et Lena s'installa à son poste. Il faisait frais, la nuit tombait, le crépuscule naissant donnait des couleurs de feu au firmament. Ses sens aux aguets, Lena balaya la forêt et les alentours du regard. C'était beau. La terre de Breizh sur laquelle elle avait grandi était on ne peut plus belle. Insensible aux déluges politiques, aux guerres civiles, aux attaques de brigands, Breizh avait en elle quelque chose de poétique, et tant de peuples qui l'avaient déjà habité, cultivé, chéri, y avaient laissé leurs empreintes.
Tout était calme, ce soir.
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Assis aux coté de Cyrielle, partageant un vin chaud, hélas, pas de première qualité, Marcus se réchauffait également.

Pour preuve de sa nouvelle qualité de soldat de l'Ost de Rennes, il venait de finir d'enfiler fièrement son nouvel uniforme.
Inexplicablement, équipé de ces nouveaux atours militaires, il était devenu un tout autre homme. Certain avait l'air déguisé… mais pour lui, c'était comme avoir revêtu une troisième peau. Le vieux gambison qu'on venait de lui prêter au couleur noir et blanche de la cité, lui allait comme un gant. Une épée ébréchée par de nombreux entrainements dormait dans le fourreau de sa ceinture. Celle-ci ne se doutait pas encore que son nouveau propriétaire allait bientôt s'en servir sans hésiter avec force et volonté…

Nozvat 'pitaine !

La toute jeune capitaine, fraichement galonnée, venait de terminer son briefing.
Le Luxembourgeois ne pouvait masquer le léger sourire sur son visage lorsqu'il observait avec quel sérieux Dame Marie s'exécutait de sa nouvelle tâche. Il s'était un peu renseigné sur la blonde. Déjà une forte expérience mais plus administrative que pratique.
Pouvais-t-on alors lui faire confiance ? Dans le feu d'une bataille, aura-t-elle le cran et surtout l'autorité suffisante pour s'exécuter, pour assumer les sacrifices que ce grade élevé allait lui imposer ? L'avenir nous le dira. Ce qu'il en avait vu pour l’heure, lui suffisait. Il lui concédait le bénéfice du doute. Jusqu'à maintenant, cette jeune femme pleine de vie… c'est moins qu'on puisse dire… témoignait d'une disponibilité sans faille.

Et puis, n'avait-il pas la chance d'être, une fois encore, entouré de jolies femmes, avantage masculin, qui de surcroît concernant la capitaine était enceinte jusqu'au bout des seins... Une délectation visuelle, à défaut de tactile…

Tous les soldats et dizainiers présents reçurent leurs premières affectations.

Comparé à de nombreux Rennois de souche, le Luxembourgeois connaissait mieux la ville. En effet, depuis son arrivée, il y a deux mois maintenant, en dehors de ses tâches fermières, il travaillait presque tous les jours à la milice de la Ville. Les rues lui sont fort bien connues. Les remparts restaient néanmoins le secteur qu'il avait eu moins d’occasion de « prospecter ». Réservé à l'armée, à l'Ost de Rennes, il n'en connaissait réellement que les contours et les noms des différentes portes. Les points les plus stratégiques de la cité.

Celle-ci était divisée en trois zones plus ou moins concentriques autour de la kastellerie au nord ouest, la partie la plus haute des remparts.
Des éventuels assaillants devraient en principe franchir plus de trois portes bien gardées avant d'atteindre le cœur du pouvoir en place.
Il se sentait petit face à cette immensité de pierre mais grand face à la charge qu'on venait de lui assigner avec confiance…

Devançant la capitaine…
Allez les filles, tous à nos post’s !
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"A cuers vaillant, riens impossible !"

Une voix qu'elle commençait à bien connaître résonna à ses oreilles..... C'est ainsi que Cyrielle, uniformisée, prit sa place..... Elle avait déjà parcouru les remparts de Rennes il y avait bien longtemps... Mais son passé devait rester à sa place, bien au fond de sa mémoire. Après tout elle avait décidé de vivre une nouvelle vie.....

Elle regardait la ville s'étendre à ses pieds..... La main constamment sur la garde de son épée, comme un vieux réflexe qui lui était revenu avec l'uniforme, elle gardait l'oreille et les yeux bien ouverts.....

Elle jeta un regard à Marcus et sourit....
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Déambulant seul sur le chemin de ronde réservé à la soldatesque, Marcus chantonne...
Quant à ribaude au joli con
J'espère au moins que sans histoires
Elle cède à tout mon vouloir
Sans querelle ni tension
Pour ôter chemise et gonelle
Et danser sur l'air que lui vièle
Et qu'avec grand soin l'on essaie
Des jeux d'amour tous les attraits
Et si elle en sait plus que moi
Qu'elle me montre alors la voie
...

Il n'arrivait pas à se concentrer... Des pensées l'obsèdent...
Des décolletés pigeonnant, des sourires innocents, un baiser même merdeux et voilà que leurs images ne vous quittaient plus. Arf, ces foutues femelles !
Je l'ai toujours dit, travailler avec des femmes, c'est risquer des ennuis. Leurs places est dans un lit à faire des enfants ou de préférence à essayer de ne pas en faire... Parce qu'après l'accouchement c'est des bouches en plus à nourrir. Il est vrai que dès l'âge de 7-8 ans on pouvait toujours les faire travailler mais... mais ?
Eyh mais t'es con ou quoi ? Qu'est ce qui t'arrive gros nul ? A quoi tu penses ?
Où sont tes rêves de liberté, de voyage, de gloire, de renommée et de richesse ?
Une fois riche, tu auras à tes pieds toutes les donzelles que tu veux, des plus « équipées » aux plus coquines, voire les deux, même...!

N'empêche qu'il lui aurait bien fait sa fête à la Bohémienne, je suis sûr qu'elle te fait une « danse du ventre » comme personne...

Soudain un bruit sec et résonnant fit s'envoler un couple de pigeon somnolant. Une claque venait de briser le silence de fin de soirée. Dans le crépuscule tombant, Marcus venait de s'auto-gifler pour chasser les visions fantasmatiques qui l'habitaient...

Mais que fait Maxcoif ? Une présence masculine commençait à lui manquer. Si cela continue, entouré de toutes ces poules, il allait devenir encore plus fou !
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"A cuers vaillant, riens impossible !"

Elle était toujours dans le même état d'esprit, la brune, regardant aux alentours, son regard tournant à 360 degrés, elle regardait les maisons endormies dessous eux, puis la lande calme en apparence de l'autre côté des remparts.

Son compagnon de garde, à quelques dix mètres de là, semblait en proie à un conflit plus exterieur qu'interieur ... Il chantonnait elle ne savait quoi, puis il se mit à se crier dessus tout seul. Elle écouta ses mots avec une part d'amusement et une part d'étonnement.

Eyh mais t'es con ou quoi ? Qu'est ce qui t'arrive gros nul ? A quoi tu penses ?
Où sont tes rêves de liberté, de voyage, de gloire, de renommée et de richesse ?
Une fois riche, tu auras à tes pieds toutes les donzelles que tu veux, des plus « équipées » aux plus coquines, voire les deux, même...!

Ah, et bah lui au moins il sait ce qu'il veut ... Elle s'apprête à détourner le regard, désintéressée, lorsque le gueux se met à se gifler tout seul. Aïe. Elle était violente, celle là ...

Mmh, Messire Marcus, tout va bien ?
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Cyrielle était en rogne contre tous ces hommes qui se croient supérieurs et qui portent des titres et qui par évidence deviennent intouchables....

Son ventre était noué, elle avait envie de quitté ces remparts, de prendre sa roulotte et de partir au loin, reprendre sa liberté et aller rapiner sur les routes comme sa mère et son père l'avaient fait autre fois... Et qu'elle avait fait également en Angleterre, mais grand bien lui prenne, elle ne voulait plus goûter aux cachots Anglois, ha ça non.....

elle se tordait les mains, n'arrivait pas à se concentré. elle s'était faite voler, alors qu'elle avait travaillé.... elle n'avait pas reçu un écu, sous prétexte qu'elle n'avait pas fait son travail, et pourtant elle l'avait fait et bien fait.... Il avait beau être le père de Mary, n'empêche qu'elle l'aurait bien attrapé et fait passer un mauvais quart d'heure, quelque soit son titre....
Elle fulminait, rageait... elle se retourna et commença à faire les cent pas.

D'un coup elle se laissa glisser assise sur le sol et se mit à pleurer de rage. Non seulement elle n'avait pas eu un sous, mais en plus elle avait faim....
Des voleurs c'est tout ce qu'ils étaient, et le pire c'est qu'ils ne gouteraient pas aux geôle, ha ça non.....
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[Irish Whisky]

Une taverne sombre, bien loin des remparts, de Rennes et de la Bretagne...
Le doigt rugueux de l'aviné dessine des fallus dans les flaques de whisky renversé qui jonchent sa table quand un gamin lui tend un lettre parfumé au coquelicot.
Le sceaux ne lui dit rien, un truc jamais vu auparavant. Ses mains tremblantes d'un trop plein d'éthylène dans le sang ouvrent brutalement le pli, déchirant en parti le vélin.
Son esprit embrumé par les vapeur de Whisky avait eu du mal a remettre un visage et une silhouette sur ce nom.

Kermorial... Kermorial... *Tilt*

La petite banquière malade comme pas deux qui était venu pour du commerce il y a de ça 3 mois. Un beau brin de fille.
Le nain se souvient vaguement l'avoir demandé en mariage apres une ou quatre choppes de trop. Rah! Marie...
Une voix interrompe ses pensées. Le porteur de missive...

Sir...?
Il tend la main le gredin, afin de touché son du pour service rendu.
Tiens! Mais c'est bien parce que c'est la lettre d'une femme et qu'elle me réclame près d'elle!

Ni une, ni deux, l'irlandais était rentré faire ses valises et avait embarqués sur un rafiot moisie en direction de Brest, pour venir armée la belle.
En matière de jolie fille, il n'y a pas de patriotisme qui tienne. Le FitzPatrick file ou les décolletés sont le mieux fournis.



[Breizh Lambig]

La traversée avait durée une semaine, plus encore trois jours pour rallier Brest à Rennes.
C'est à la tombée de la nuit que le nain passa la porte mordelaise avec son baluchon sous le regard moqueur des gardes présent.
Regard moqueur qui disparu bien vite lorsque le Fitz' brandit sa lettre signée de la main de la capitaine.
On lui indiqua de suivre le chemin de ronde par le nord et qu'il devrait la repérée facilement.
Sans doute grâce à son immense beauté se dit l'irlandais. Sûrement à cause de l'énorme ventre qu'elle se trimballait, pensaient les soldat.
Le voyageur passablement fatigué suivit les instruction et finit par accosté un soldat qui montait la garde en se donnant des claques auprès d'une ravissante brune.

Scuse me Sir. Je cherche Miss de Kermorial, please.
L'accent était immanquable et son langage approximatif. Le nain leva la tête vers le soldat en espérant avoir été compréhensible.

Surpris par une voix inattendue derrière lui, Marcus sursauta. Il se croyait seul. Le Vacher se retourne pour faire face à sa nouvelle collègue. Qui soit dit en passant portait déjà les galons de dizainier. Réflexe hiérarchique, se raidi... Niant l'évidence. Ce qui est toujours très agréable...

Heu ? Chef ! Rien, Chef !

Le regard de Lena était dubitatif. Les épaules du soldat se lâchent. Se sentant alors obligé de justifier...
Oh ça ?
Se caresse la joue rouge...
C'est pour m'empêcher de m'endormir. Cela marche bien. Vous voulez essayer ?
Marcus arme son bras et se préparait à gifler la belle Lena... Lorsque...

De nouveau une voix inconnue dans son dos. Interrompu dans sa démonstration, Marcus se retourne mais ne voit rien ?

Il baisse alors les yeux sur une sorte de « courte patte » aussi large que haut avec un très étrange accent ! Probablement une sorte de Breton du fond des campagnes ? Que fait-il là, celui-là ?
Répondant avec moins de politesse voire agressivement même... La main sur le pommeau de son épée pour se donner de l'importance. On ne sait jamais...

Quoi ? Qui êt's vous pour mander ainsi nostre capitaine ?

L'étranger était roux et de surcroit fort poilu . Il n'avait vraiment rien pour lui, ce type. Un point commun de par lequel le Luxembourgeois lui prête finalement quelque sympathie. Ce type ? Oh enfin un mâle ! Décidément Aristote avait de l'humour...
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"A cuers vaillant, riens impossible !"

[Ailleurs sur les remparts...]

La blondinette mettait un pied devant l'autre depuis une heure, ainsi se faisait son tour de rempart nocturne.
Un flambeau à la main, scrutant la ville endormie et la campagne... endormie aussi.
Elle se tient le ventre afin de ne pas fatiguée trop vite, afin que son dos survive jusqu'a l'accouchement.
Au niveaux de la Tour des nonnes des sanglots lui parviennent, étouffés, murmurer, enfouis.
Une silhouette repliée dans un coin attire son regard. Cyrielle.
La capitaine s'approche en douceur et s’accroupit t'en bien que mal aux cotés de sa soldate.

Cyrielle... Qui y a t il?
Les sourcils de la blondine se fronce alors qu'elle s'agenouille carrément quitte a ne pas pouvoir se relever.

C'est cette histoire de maréchaussée?
Marie fouille dans sa besace une seconde et en ressort une miche de pain.
Prend ça comme début de dédommagement. Je m'arrangerai avec Arzhel.
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Nan mais il se croyait tout permis ou quoi ? Elle le vit armer son bras, elle le vit prendre son élan, mais elle resta de marbre, lui lançant un regard noir comme avertissement.

Marcus, si j'étais vous, je ne ...

Lena détourna le regard et chercha d'où venait la voix de la personne qui évidement n'était pas d'ici. Elle avait cherché quelques secondes au niveau de ses yeux lorsqu'elle eut la brillnte idée de baisser la tête et là ...

Et voilà que l'autre pervers faisait des siennes avec agressivité. La brune poussa doucement Marcus sans lui jetter un regard, afin de mieux voir le petit homme roux.
Lena eut un éclair de clairevoyance : le forgeron ! Elle essaya de baragouiner son anglois légèrement foireux afin de s'assurer de la personne.

Oh, euh, Hello Sir ! You are John Fitz.. euh ... Fitzpi ... Fitza ... Fitzpo ... You are John ? Le nouveau forgeron ? The new euh ... the new forgeron ?
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Cyrielle n'a pas entendu arriver son capitaine. elle s'essuie très vite les joues ne voulant pas montrer sa faiblesse.... elle va pour se mettre debout, quand Mai s'agenouille près d'elle....

Cyrielle hausse les épaules et hoche la tête en signe d'assentiment. elle a du mal à parler la gueuse, son ventre crie famine et elle se sent humiliée... C'est alors que Mai lui donne une miche de pain qu'elle sort de sa besace.

Grand Merci Capitaine !!!

Cyrielle l'aide à se relever et mord à pleines dents dans le morceau de pain frais. C'est alors qu'elle voit non loin d'elles, Marcus et Lena parler avec un inconnu, de petite taille, tout de vert vêtu et roux de surcroit.

Capitaine, regardez.... Un étrange petit homme !!!

Elle montre du doigt l'homme tout en mangeant....
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