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[RP] Ferrerro, Ambassadeur de la République

--Ferrero




Un homme s'avançait d'un pas décidé vers le groupe de soldats qui gardait la herse du château de Dole. Il portait l'étendard rouge de l'armée républicaine du Salut. Il se campa face aux gardes et s'annonça d'une voix de stentor.


Gardes!

Faites savoir à qui de droit, qu'à l'occasion de la trêve dominicale, les forces républicaines, dans leur immense mansuétude, ont dépêché un émissaire auprès de votre Franc-Comte afin de ramener la paix sur ces terres.



Il attendit stoïquement qu'on veuille bien accéder à sa requête.
--Ferrero
L'homme attendait toujours mais il commençait à s'impatienter. Personne n'avait daigné lui prêter la moindre attention, l'un des gardes s'était dirigé vers le château lorsqu'il avait demandé à ce qu'on l'annonce. Cependant, l'ambassadeur en était à se demander si le soldat n'était pas simplement allé satisfaire un besoin naturel ou se servir un bol de soupe car il revint seul.

La noblesse doloise était-elle couarde à ce point pour refuser une entrevue avec un républicain?
Ou alors il n'avait pas été pris au sérieux... Il sortit donc un parchemin qu'il présenta aux gardes.


Citation:
Au Franc-Comte,

Le porteur de la présente missive est mandaté par les forces de la République Réformée pour mener les tractations diplomatiques en son nom auprès de la noblesse doloise.




--Ferrero
Le parchemin n'avait eu aucun effet sur les gardes, ils s'étaient marrés même! L'un d'eux, hilare, avait beuglé "hé si t'as des écus, bah j'te porte toutes les lettres qu'tu veux!"
Un autre avait alors répondu "Ta gueule Olivier!"
L'ambassadeur était donc reparti bredouille mais avec une idée en tête.




[Le lendemain...]


En ce jour, la trêve dominicale était passée. On allait pouvoir passer à la diplomatie telle que l'affectionnait Ferrero.
Il se présenta au sus-nommé Olivier, une bourse dodue dans une main et une douzaine de lettres dans l'autre.

Le garde loucha sur la bourse mais l'ambassadeur ne lui remit que le courrier.


Le reste quand tu auras finis ta tournée soldat... veille bien à ce que le Comte ainsi que chaque membre du conseil l'ait en mains propres.


Citation:
Messires, Mesdames,


votre obstination à refuser ainsi le dialogue proposé par le biais de notre émissaire a couté cette nuit la vie à un malheureux comtois.

Aussi longtemps que vous feindrez l'ignorance par votre silence, il en sera de même. Et ceci chaque jour que l'Unique fera.
Quiconque aura l'imprudence de vouloir passer les portes de la ville alors qu'elles sont closes à la République Réformée sera impitoyablement mis à mort.

Sachez que ce n'est point là ce que nous souhaitons. Nous espérons, au contraire, que vous voudrez bien revenir à la raison et au dialogue.
Nous vous tendons la main, si vous ne la saisissez point vous allez la prendre dans la gueule...



Fait au nom de la République Réformée, le 23 mars 1457
Ferrero, Ambassadeur.




Sanctus
Sanctus avait cheminé depuis de nombreux jours à travers la Comté, sans rencontrer âme qui vive. Il avait pour mission de se rendre sous les murs du château de Dôle retrouver Ferrero, afin de l'épauler si besoin dans sa mission.
Il lui tendit un parchemin.


Tiens mon frère. Regarde. Voici le premier bulletin de l'armée du Salut. Il a déjà quatre jours. Mais il est toujours d'actualité. D'autres suivront.

Citation:
20 mars 1457.
Premier Bulletin de l'Armée du Salut.

Depuis plusieurs jours déjà, les combattants réformés se concentrent dans la confédération, en un lieu tenu secret. Les hommes et les femmes présents sont tous animés du même désir de répandre chez le voisin comtois les idées de liberté et de réforme qui animent déjà la majorité des Helvètes, à l’exception de quelques cul-terreux de nobliaux dits « noirs » qui rêvent eux de rétablir un pouvoir centralisé et despotique.
Le 20 mars 1457, l’armée du Salut a quitté son cantonnement au nord de Grandson pour traverser la frontière comtoise et se porter à la rencontre des forces de Dôle.
Notre divine armée, quoique nombreuse et belle, est moins forte que celle des Dolois. Malgré cette infériorité, les Républicains réformés ont décidé de marcher hardiment sur Pontarlier afin de prendre la ville et d’y rétablir pleinement et entièrement la République.
Cependant, les remparts sont solides et les défenseurs, des mercenaires recrutés dans les bas-fonds des villes germaniques de la frontière orientale, les tiennent sans faillir. On entend dans la ville martyr, les cris des femmes, des enfants et des chèvres. Mais que peuvent la vaillance et le courage face aux écus volés aux peuples par les nobles de Dôle et les curés de Rome et déversés sans compter dans les poches avides de soudards teutons.
Les Républicains tiennent la campagne alentour. La population locale a fraternisé. Gloire à la République ! Gloire à Deos !

L’Etat-Major de l’Armée du Salut, pour le Sénat et le peuple réformé.



_________________
Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Imladris
Imladris était las... Les dossiers s'entassaient sans qu'il n'ai l'impression que cela avancé. Lorsque son homme de main Aramil arriva.

Qu'y a-t-il encore ?

Messire vous avez reçu une missive d'un homme qui se dit émissaire des forces réformées.


Aramil lui tendit la missive qu'il prit immédiatement pour la lire. Il haussa les épaules et brula la missive dans le feu. Il retourna s'assoir et écrivit le texte suivant pour les gardes à l'entrée.

Citation:

Au capitaine de la garde,

Laissez entrer l'émissaire sans lui donner aucun titre de courtoisie ni aucune boisson ou nourriture. Emmenez-le dans mon bureau et surtout retirez lui ses éventuelles armes. Je le recevrez personnellement pour savoir ce qu'il veut.

Considérez cela comme un ordre du Vice-Chancelier

Imladris Van Ansel
Juge ad interim et Vice-Chancelier



Imladris rangea son bureau. Le sicaire risquerait d'être surpris car son bureau était assez simple. Il avait beau être noble, Imladris avait toujours vécu dans la simplicité quoi qu'on en dise.

Il prépara une chaise et s'installa sur le fauteuil de son bureau. Il regarda Aramil et lui dit.


Tu resteras dans la pièce au cas où...

Il n'avait pas besoin d'en dire plus.
_________________
--Ferrero
L'ambassadeur salua le Préfet Sanctus et parcouru le bulletin, un léger sourire sur les lèvres. C'était exagéré, manipulateur, de mauvaise foi... un mensonge fort honnête! Tout comme le malheureux comtois victime des foudres de l'armée du Salut, Ferrero avait seulement omis de préciser qu'il avait été aperçu plus tard, rampant le long du mur d'enceinte de Pontarlier.
Un homme blessé, cela n'avait aucune valeur diplomatique! Des morts, voilà ce qui faisait avancer les pourparlers!

Lorsqu'il eut fini de lire, le garde revint et lui demanda s'il portait des armes. L'ambassadeur se tourna alors vers Sanctus et répondit en riant:



Seulement lui, mais il se porte tout seul.


Sans attendre l'approbation du soldat, il s'engouffra dans la herse. D'un geste, il invita Sanctus à le suivre.
Ferrero croyait à cet instant qu'on l'escortait tout droit jusqu'au Franc-Comte et il pensait que l'aide du Préfet serait la bienvenue pour la pilule qu'il s'apprêtait à faire passer.
Artmaniak
artmaniak prenant son courage a deux mains

j'accuse messire Ferrerro ou Ferrero ...l'ecriture je vous la laisse a votre bon vouloir... de n'etre qu'un homme de paille et qu'un homme lache se cache derriere son visage impie

et il brandit sa croix comme pour expier ce corps sans ame...
_________________
FAMILLE
Ferrero, incarné par Lingus
Ferrero prit le temps de répondre à l'hurluberlu qui avait surgi sur son chemin en brandissant une croix.


Je me nomme Ferrero... c'est un nom propre, je vous laisse donc l'orthographier comme bon vous semble.
Seulement, je m'étonne que vous connaissiez mon nom car personne ici ne l'a prononcé... à moins que vous ne soyez membre du conseil. Auquel cas, vous avez dû recevoir une lettre signée de ma main... Autrement, je ne comprends pas comment vous pouvez connaitre mon nom, et encore moins l'épeler!

Et pour vous répondre, je suis bel et bien un homme de paille... mais c'est le lot de tous les diplomates n'est-ce pas?
Et sachez qu'il n'y a pas derrière moi qu'un seul homme mais tous les républicains... et vous pourrez juger de leur courage bien assez tôt.



L'ambassadeur se remit en route sur les talons du garde, ce dernier le mena jusqu'à la porte d'un bureau. Il entra, la pièce était petite et sobrement décorée, sûrement pas les quartiers du Comte donc...
Ferrero en fut contrarié, il allait devoir traiter avec un sous-fifre.



Bonjour Messire,
je suis Ferrero, ambassadeur de la République Réformée.
J'espère que nous trouverons ensemble une issue pacifique aux tensions qui agitent la Franche-Comté.



Il accompagna ces paroles d'un sourire que n'aurait pas renié un marchand de carrosses d'occasion.



Le choix d'utiliser un pnj était indépendant de ma volonté (Lingus étant en prison le 22/03), mais après tout c'est plus cohérent ainsi.
Lingus ne peut pas être dans l'armée du Salut à Pontarlier et mener les relations diplomatiques à Dole en même temps.
Et puis boudiou, qu'est-ce que vous avez après les pnj d'abord?!?
Imladris
Imladris regarda la personne qui venait d'entrer. Il ne se leva pas et fixa l'émissaire. Il le regarda de haut en bas et lâcha :

Messire, je suis Imladris Van Ansel, Vice Chancelier et Juge ad interim, je suis le second du chancelier de Franche-Comté et un conseiller du Franc-Comte. Nous avons décidé que vous ne seriez pas reçu directement par Sa Grandeur. Nous verrons si vous en serez digne.

Deuxièmement, Messire, je ne vous accorde pas le statut d'ambassadeur. Vous êtes simplement l'émissaire d'une armée illégale en Franche-Comté. Il n'existe pas de "République Réformée" en Franche-Comté!

Dernièrement, vu que vous êtes l'envoyé d'une armée, le seul geste violent icelieu sera puni de mort. Me suis-je bien fait comprendre ?

Maintenant, je vous invite à me dire quelles sont vos exigences.


Le républicain n'avait point de chances... Il ne savait pas sur qui il était tombé... Il attendait la réaction de l'émissaire face aux préliminaires de négociation mais il était sûr que cela ne se passerai pas comme il le voulait... Ca ne se passe jamais ainsi.

Je demande à tout un chacun de respecter le minimum de RP donc pas de villageois dans le bureau de mon perso merci ^^
Sinon désolé pour la légère incohérence car je me trouve à eux endroits différents mais c'était pour faire avancer ce RP ici ^^
Toutes mes excuses encore

_________________
Ferrero, incarné par Lingus
Ferrero conserva son sourire mielleux pendant que le Vice Chancelier parlait, il balaya d'un geste négligent de la main les remarques sur son statut, comme on chasse une mouche. Il s'inclina avant de répondre.


Je suis honoré de vous rencontrer Vice Chancelier Van Ansel.
Je ne compte point lever la main sur vous, seul le sot tue le messager.



Il songea au nombre de messagers qu'il avait lui-même abattu pour la sécurité de certaines informations.
Cette pensée l'amusa et son sourire n'en fut que plus amical. Il s'avança vers le juge qui demeurait assis derrière son bureau.



Et puis, on ne tue pas les gens dans les bureaux, voyons! Il existe des champs pour cela.
Mais peut-être l'ignorez-vous car vos armées ne pratiquent pas ce type de manoeuvres. Vos troupes se cantonnent derrière les murs de Pontarlier... à l'extérieur, lorsque nous avons soutenu la République instaurée par le maire élu, et à l'intérieur, maintenant que nous venons la reprendre par les armes.



L'émissaire républicain ne se défit pas de son rictus servile, mais ses yeux s'étrécirent et son regard se fit plus dur.
Une lueur sadique éclaira ses prunelles tandis qu'il reprit la parole, de son ton obséquieux.



Nous avons respecté l'engagement que j'évoquais dans ma lettre.
La maréchaussée de Pontarlier a certainement trouvé un nouveau corps lors de sa ronde matinale.
Un soldat cette fois... Un homme portant chemise bleue, mantel mauve et chapeau brun... Hum? Cela vous dit quelque chose?

Et nous tiendrons parole aussi longtemps qu'il le faudra.
Qui sait même si nous n'allons pas devoir augmenter les volumes pour accélérer le processus diplomatique?

Nos exigences sont simples, comme vous l'avez dit, il n'existe pas de "République Réformée" en Franche-Comté... mais, rassurez-vous, nous sommes ici pour pallier à cette absence.



Voilà qui allait donner du grain à moudre au Vice-Chancelier et à ses amis à particule.
Sanctus
Citation:
25 mars 1457.
Second Bulletin de l'Armée du Salut.

L'armée du Salut est toujours devant Pontarlier. Les soudards teutons recrutés par la noblesse doloise, incapable de défendre par elle-même ses terres, continuent de narguer les Républicains. Les odeurs pestilentielles qui sortent de la ville font craindre le pire. L'épidémie de peste serait parmi la population, apportée par des rats indélicats et sans doute introduits là par quelque curé de Rome.
Le bourgeois Gromukus qui dirige la vaillante armée de la liberté hésite dans sa stratégie entre donner l'assaut à la cité ou aux gueuses de petites vertus qui accompagnent nos soldats. Mais les réserves de vivre commencent à manquer. Le pisse-dru, bon vin des côteaux du Rhône suffit pour le moment, mais la troupe se plaît à grogner. Elle veut de l'action et les Dolois ne lui en donne pas. Elle veut en découdre et on ne lui propose que ramassage de petit bois et corvée de fraises.
Les volontaires continuent cependant à affluer. On est en train de refuser du monde. Les lances sont pleines à craquer, les hommes armées jusqu'aux dents, les femmes jusqu'à la poitrine. Hier encore, une lance d'amazones venues de noeud en noeud depuis la lointaine et légendaire Syriaa a été refusée comme unité combattante et dirigée vers les soins corporels des officiers.
La victoire est proche car nous sommes les plus forts.

L’Etat major de l’Armée du Salut, pour le Sénat et le peuple réformé.



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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Imladris
Imladris ne répondit pas aux provocations de l'émissaire. Il avait appris à être froid et ne pas laisser transparaitre ses émotions. Son passage à la Prévôté, puis à l'Armée Franc-Comtoise et enfin au poste de Juge l'avait endurcit. De sorte qu'au moment où l'émissaire parla du crime abominable des républicains, il ne cilla pas.

Une fois que l'émissaire termina de parler, il répondit :


Messire, vos propos quant au soutien apporté au traitre Arcas, ne sont pas de nature à favoriser le dialogue. Cela concerne des affaires intérieures à la Franche-Comté et ne vous concerne nullement.

Il réfléchit un instant. Devait-il parler du crime ou non... Il décida qu'il n'allait pas le faire. Ignorer les propos insultants et aller au but.

Maintenant que vous entrez dans le vif du sujet, j'écoute vos demandes car je les considère comme telle... Un émissaire d'une armée illégale n'a pas à exiger quoique ce soit à la Franche-Comté!

Il regarda l'émissaire d'un oeil à la fois intéressé et vif. Qu'elles allaient être leurs exigences.
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Ferrero, incarné par Lingus
Le traitre Arcas comme vous vous plaisez à le nommer, avait été librement élu par ses concitoyens. Nous considérons votre action à son encontre comme une entrave à la volonté populaire.

C'est pourquoi nous vous demandons de rendre à Pontarlier son statut de ville franche. Si vous persistez dans ce déni de liberté, notre armée devra se charger de vous bouter hors de ses murs... et si ce n'est aujourd'hui, ce sera demain soyez-en sûr.
Imladris
Imladris sourit à l'émissaire... il sourit tellement qu'il en pouffa de rire.

Je constate Messire, que le traitre Arcas a violé toutes les lois franc comtoises en faisant ce qu'il a fait. De plus, ces concitoyens ne l'ont pas élu pour déclarer Pontarlier Ville Franche. je suis moi-même pontissalien et je ne me rappelle nullement qu'il nous ai affirmé qu'il allait faire cela...

Il a mentit à ses concitoyens et pour cela il a été déclaré coupable et renversé.

De plus, vous semblez oublié que la Franche-Comté est une et indivisible. Cette... "indépendance" a été une blessure sur la Franche-Comté.

Quant à vos menaces, allez-y... L'Armée Franc Comtoise sera y répondre ainsi que nos concitoyens. Pontarlier ne se laissera jamais faire!!!

Bon, maintenant, avez-vous un semblant de demande qui soit honorable pour vous et pour nous ?


Il attendit connaissant d'avance la réponse.
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Ferrero, incarné par Lingus
Le sourire de l'ambassadeur républicain se muait peu à peu en une grimace de dégoût. Il était resté debout, ignorant la chaise qui lui était destinée face au bureau, il toisa le conseiller de toute sa hauteur.

Ses menaces ne semblaient pas avoir plus de prise sur le vice-chancelier que ses flatteries. Aussi, il décida de jouer cartes sur table.



Messire Arcas -que l'Unique lui accorde longue vie- est un homme éclairé, bon, juste et droit. Et c'est pour cela que les pontissaliens l'ont élu, pour cela aussi que lorsqu'il fut touché par la grâce divine, il se rangea aux côtés des républicains. En son âme et conscience, il a choisi la voie du progrès et de la justice... en cours de mandat il est vrai, mais mieux vaut tard que jamais! Seuls les imbéciles et les mécréants ne changent jamais d'avis.

Les pontissaliens ont choisi en sa personne un maire intègre et il n'a fait qu'appliquer cette intégrité en proclamant la République car c'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour ses concitoyens. En tentant de se libérer de la férule du Franc-Comte, il a agi dans l'intérêt de sa ville et de ses habitants.

Il a voulu reprendre le butin des mains du voleur pour le rendre à qui de droit, tandis que d'autres l'auraient gardé pour eux...
Un tremblement nerveux agitait ses lèvres, la fureur embrasait son regard... et vous l'avez condamné pour cela sans autre forme de procès. Cette indépendance était une chance pour le peuple comtois, la seule blessure était celle de l'orgueil de la noblesse doloise.


Ferrero s'était préparé à ce que ses revendications reçoivent une telle réponse, lorsque l'esclave s'affranchit de son maitre, il ne faut pas s'attendre à ce que ce dernier organise le pot de départ!
Mais il eut beaucoup de peine à retrouver son calme, il savait les armées doloises faibles et désorganisées. C'est pourquoi il ne comprenait pas l'amusement d'Imladris, aurait-il un tour en réserve que les républicains ignoraient?

L'émissaire songea à cet instant qu'il ne fallait pas s'éterniser dans ce bureau, qu'il devait se hâter de rejoindre Pontarlier pour prévenir le capitaine de l'armée du Salut. Un danger le menaçait. Lequel, il l'ignorait pour l'instant. Il ignorait également qu'il arriverait trop tard pour éviter l'embuscade...



Je vous ai fait part de nos revendications, la reddition de Pontarlier et la reconnaissance de la République Réformée. Mais vous semblez en faire peu de cas, alors je crois que rien ne me retient plus ici.

A bientôt Messire Van Ansel.



L'ambassadeur fit volte-face et gagna la sortie.
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