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[RP] Cadavre exquis.

Ashikaga_ailisha
[Le lapin bleu solitaire torpille intensément.]

    L'action se passe en Otomo, c'est encore l'histoire d'une vengeance, d'une querelle sans fin entre une nièce et sa tante, entre une Chenille et un Colocolo. On remarquera la véhémence des deux jeunes femmes qui ne manque plus d'ingéniosité pour se mener la vie dure même loin de chez elle.

    Notre donzelle préférée (le Colocolo, celui que vous devez aimez, l'autre elle est pas cool avec elle) se baladait dans une sorte de foret, elle n'aimait pas être loin de chez elle, déjà toutes ses servantes lui faisait cruellement défaut, ensuite son aventure avec Mabuchi commençait à lui manquer même ci cela avait engendré "la chose".
    "La chose" était le bébé qui prenait Ai' pour une auberge, pour ceux qui n'auraient pas bien suivit, et qui embêtait tellement notre Colocolo adulée.
    Elle se baladait donc dans cet amas d'arbre et d'arbustes, de conneries touffus et vertes d'où essayait de s'échapper quelques fleurs qui paraissaient bien tristes et très sérieusement moche pour la donzelle.

    La main refusait de se poser sur le ventre qui grondait sérieusement sa faim lui aussi, si elle commence à caresser l'enfant il risque de se sentir aimer, imaginez le drame!
    L'esprit bien simplet de Ai' pourtant de s'y trompait pas.
    Elle avait la dalle.


HRP/ Le principe est franchement con, genre assez pour que je vous l'explique.
Déjà je tiens à remercier LJD Hakumei & LJD Aikasumi pour nous avoir aider à pondre ses phrases sur le principe du jeu du cadavre exquis.
Il y a trois phrases (plus ou moins bien interprété par nous-même) qui vont permettre à nos deux protagoniste de se mener la vie dure donc. \HRP
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Atsue
14 heures, 42 minutes et 38 secondes.
Nous sommes toujours en Otomo. Plongé au coeur de la forêt, un petit lac brillait sous les rayons du soleil. Une légère brise faisait danser les frêles roseaux qui poussaient sur la rive. Autour du plan d'eau, la végétation était luxuriante. De çà de là, entre les hauts feuillus et autres conifères de tout genre, se dressaient quelques buissons tantôt épineux, tantôt garnis de fleurs.

14 heures, 43 minutes et 27 secondes.
L'un des buissons fleuris frémit doucement. La cause de ce doux bruissement n'était ni le vent qui tendait à s'intensifier et qui troublait ainsi par son passage la tranquillité des eaux calmes qui se répandaient désormais en ondes, ni l'une des créatures sauvages qui habitaient les lieux depuis maintes générations. Un soupir féminin qui dénotait une certaine impatiente se fit entendre. Quelques secondes passèrent, tout redevint progressivement calme.

14 heures, 44 minutes, 09 secondes.
Une nouvelle fois, fleurs et feuilles s'ébranlèrent. Deux yeux brillants ne cessaient de fixer la rive du lac sur laquelle était disposé un panier entrouvert. Même s'il se trouvait à plusieurs mètres du buisson, les deux mesquines amandes pouvaient distinguer la couleur bleutée des friandises en forme de lapin qui était à l'intérieur.

14 heures, 45 minutes, 25 secondes.
L'oreille aguerrie de notre nippone favorite se dressa. Un gargouillement lointain se fit entendre. La cible approchait. Pile à l'heure, parfaite exactitude. Atsue avait su précisément calculer le temps que prendrait sa victime avant d'arriver en ce lieu. Elle sourit légèrement en regardant sa proie qui semblait comme hypnotisée par le panier. Il n'y avait point de doute : le plan démoniaque allait fonctionner. Les usagis n'auraient qu'à révéler leur puissance, une fois de plus.
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"Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours." [A.Rimbaud]
Ashikaga_ailisha
    Et elle manga les Usagi.

    Quoi? Vous voulez un dessin?
    Sincèrement, que voulez-vous que je vous dise de plus? En vrai, elle était totalement obsédée par la vu du panier. Remplit de Usagi. La trouffione franchement!
    Mais elle avait un bébé à nourrir, et vous savez, l'amour maternel ça n'a pas de prix.

    Vous trouvez pas ça assez long encore?
    Par tout les Kamis!
    Soit, je vais m'étaler.

    Le Usagi, le premier, est prit avec précaution entre les doigts fins. Si vous avez suivis un minimum vous auriez compris que ce dernier est bleu, et ici on parle bien du Usagi solitaire.
    Les namagashi que Ai' mange en masse sont bleu aussi.
    Un Usagi, tellement de nouveau souvenir.
    Mais elle avait la dalle.

    Alors où en étions-nous?
    A oui! Le Usagi prisonnier des divins doigts de Ai', l'amour personnifié, le Colocolo gracieux qui rattrape la lâcheté de la Chenille et ses vils stratagèmes.

    Et bien vous voulez savoir?
    Le Usagi, elle l'a bouffé.

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Atsue
Derrière le buisson, Atsue se délectait de la scène.
"Vas-y, mon brave Usagi ! Pénètre dans la bouche de l'odieuse Ai' et torpille intensément jusqu'à son estomac !".
Le panier dans lequel se trouvait les délicieuses friandises se vidait avec une rapidité surprenante. L'avidité de sa tante étonnerait toujours Atsue. Comment était-il possible de manger quinze usagis à la minute ? Comment une bouche pouvait-elle mastiquer tous les petits lapins bleus en un si court laps de temps ? Comment la créature pouvait-elle supporter un si conséquent apport nutritif ? Comme toutes les grandes questions de l'humanité, celle-ci n'avait évidemment pas de réponse. Atsue ne creusa donc pas plus ces réflexions philosophiques afin de pouvoir reporter toute son attention sur le comportement surnaturellement ogresque du Colocolo.

Combien de temps mettrait-il d'ailleurs à sombrer au fin fond des méandres oniriques ?
Aucune idée, mais cela serait sans doute prompt si la cuisinière qui les avait confectionnés avait bien suivi les indications d'Atsue. "- Donc surtout, n'oubliez pas, vous videz bien ces trois petits pots de poudre dans votre préparation à usagis. - C'est quoi, Atsue-sama ? - Ohh, une simple poudre aromatique que j'apprécie tout particulièrement... - Oh d'accord, Atsue-sama."
A ce moment-là, la pauvre vieille femme était d'ailleurs allongée sur sa couche, profondément endormie, par faute de ne pas avoir suivi la seconde instruction de notre nippone qui lui avait incessamment répétée de ne surtout pas goûter aux friandises "aromatisées".
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"Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours." [A.Rimbaud]
Ashikaga_ailisha
[La divine Ai rose bonbon ronfle d'un air cocasse.]
Si, y'a forcement un rapport entre Ai' & la musique.

    Et là, c'est la chute,
    ou plutôt le drame.

    La déesse incarnée, la personnification de l'amour et tout ce genre de principe traduit par un seul être: elle, s'effondre comme une grosse masse.

    Ô Ai, t'aurais quand même pu faire gaffe quoi! Les Usagi, l'ennemi public n°2 après Atsue, remarque on remarquera que souvent se confonde le premier et le second, dois-je répéter que pour utiliser encore la même pâtisserie empoissonnée faut vraiment manquer d'imagination?
    Tombée à terre, dans l'herbe grasse qui supporte son poids d'hippopotame en devenir le Colocolo doit s'avouer vaincu.

    Le somnifère, plus fort que l'opium sinon j'vais vous donner de quoi arrêter vos crises d'insomnie, quoique que l'opium n'est pas le meilleur des exemple, abat la fragile silhouette hébergeant bien plus qu'on ne pourrait le croire.
    A quoi ça sert d'arrêter les drogues pour vous retrouver prise au piège par votre infâme Chenille de nièce?

    A noter, ne plus jamais retourner en Otomo.

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