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[RP] Chez Alwenna et Lavatar, 9 rue des Remparts

Cam3
Le coeur subitement affolé, elle se plaqua contre le mur au premier bruit de pas qui résonna dans la pièce. Elle était pourtant dans la maison d'un soldat, celle-ci devrait être sécuritaire? Non?...Et si ce n'était pas Lav qui était dans cette maison? Et si Lav n'était pas là que c'était un voleur ? Et si elle allait mourir là, bêtement, et pleine de neige ? Après une seconde d'hésitation, elle décida que si elle allait mourir là elle devait, au moins, se défendre. Elle inspira lentement et avança doucement dans la noirceur, petit couteau à la main. Sa respiration contrôlée, elle jeta un coup d'oeil vers le haut des escaliers. Rien. Elle continua d'avancer, longeant les murs. Puis, enfin, une silhouette se dessina dans la pénombre. C'était le moment, si il le fallait, d'attaquer. Elle continua d'avancer et pris son élan pour aller mettre une bonne fessée à la personne qui osait s'introduire dans la maison de Lav !

— Cam ? c’est toi ?

Trop tard, elle ne réalisa pas assez rapidement que cette silhouette elle la connaissait très bien et que cette voix lui était familière. Par contre, elle aurait du savoir que les réflexes de Lav étaient encore ceux d'un soldat bien entraîné. Elle se retrouva donc, douloureusement coincée dans un position d’immobilisation. Aïe ! Oui, bon...elle était bien immobilisée là. Cam avait bien disparue pendant longtemps, mais est-ce que Lav l'avait totalement oublié pour, finalement, lui briser le coup pour s'être involontairement introduit dans sa maison.

- Aïe ! Oucth, Laaav ! Ça c'est douloureux. Hiiiiii, mon bras ! Tu veux me l'arracher et le manger après ? Toujours aussi gourmand ! Lav ! C'est moi, Cam !

Cam laissa tomber son minuscule couteau par terre en guise de résiliation. C'est alors que les traits froids de Lav changèrent...
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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Lavatar
Lavatar entendit un léger bruit sur sa gauche lorsqu’il atteignit le bas de l’escalier, il se retourna vivement, fonçant en avant sans même réfléchir et plaqua l’intrus contre l’angle du mur, ses mains enserrant de fins poignets qui , comme il le sentit du bout de ces longs doigts, devaient appartenir à un brigand bien maigrelet. un bruit métallique résonna…
Il ne fut cependant pas surpris d’entendre quelques gémissements, car il avait serré fort..

- Aïe ! Oucth, Laaav ! Ça c'est douloureux. Hiiiiii, mon bras ! Tu veux me l'arracher et le manger après ? Toujours aussi gourmand ! Lav ! C'est moi, Cam !

— Cam ? Crénom de Zeus ! Pourquoi n’as-tu pas répondu ? J’aurais pu te blesser…

Le chevalier sentit son corps tout froid et se recula, libérant la jeune femme de son étreinte.

— Rooooo, tu as l’air gelée, viens te réchauffer près du feu, je l’ai allumé il y a peu… mais… Tu es toute trempéé !

Le légionnaire se baissa et ramassa le petit coutelas tombé à terre et le regarda amusé…

— heu, sans indiscrétion, que comptais-tu faire avec ça ? Et pourquoi t'es-tu ruée sur moi ? Je sais que j’ai un charme fou mais à ce point ?

Il rit à nouveau, Cam avait trouvé le moyen de bien le réveiller… Bah, il ferait la sieste plus tard dans la journée… Il se demanda alors si la journée était bien avancée déjà...

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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Cam3
— Cam ? Crénom de Zeus ! Pourquoi n’as-tu pas répondu ? J’aurais pu te blesser…

- Oh, euh LAV ! Oh mon...Je suis vraiment désolée ! Je pensais que..Oh...Non oublie ça.

— Rooooo, tu as l’air gelée, viens te réchauffer près du feu, je l’ai allumé il y a peu… mais… Tu es toute trempéé !


Cam regarda Lav se pencher pour ramasser son petit couteau très peu menaçant, embarrassée.

— heu, sans indiscrétion, que comptais-tu faire avec ça ?

Cam baissa les yeux, réellement très embarrassée. Elle joua distraitement avec une mèche de cheveux le temps de trouver une excuse valable au fait qu'elle était dans sa maison tard le soir. Elle replaça cette mèche de cheveux et affronta le regarde amusé de Lav'. Elle lui sourit, peu convaincue de son excuse et haussa les épaules en déclarant :


- Je...Enfin, j'étais à la chasse aux...cygnes ? Pour euh...Le souper du 21 ! Je voulais apporter ma contribution ! Et je les chassaient avec ce couteau très dangereux...!

Cam roula des yeux, sachant que Lav n'était pas dupe.

[b]- Et pourquoi t'es-tu ruée sur moi ? Je sais que j’ai un charme fou mais à ce point ? [/b]

- Euh, et bien...Je croyais que tu étais un cygne...C'est évident ! Pffff. Bon...d'accord.

Elle essaya de sourire, encore embarrassée, mais fini par rire avec lui de bon coeur. Elle lui repris le couteau des mains en lui souriant. Elle se regarda, trempée et dégoulinant de neige presque fondu sur son plancher.

- Oups. Pardon Lavatouillette. J'ai fait une chute tout à l'heure, mais...euh oublie ça aussi. Tu sais moi et ma maladresse. En parlant du repas du solstice d'hivers, tu viendras ehn? Tu t’assoiras avec moi ! Et avec Jem si il y est aussi. Alors, comment vas-tu ? Je suis navrée de te déranger à cette heure, mais je n'avais pas le choix. C'est la faute du froid et de ta porte ouverte. Oh, excuse moi, je n'arrête pas de parler sans cesse...C'est parce que ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu ! Je me suis ennuyé de toi, tu sais ! Alors ! Tu as des nouvelles d'Amy ? la dernière fois que je l'est vue...elle disait vouloir venir habiter ici ! m'enfin...à Vannes. Je ne sais pas où elle est, justement. Oh, merdouille, j'arrête de placoter sans arrêt. Je me tais. Oh, Lav' tu as quelque chose à boire pour une pauvre jeune femme en détresse qui se déshydrate intérieurement de chouchen ! Et je sais bien que parmi tous mes amis, tu es le meilleur buveur et le fin connaisseur ! Je ne te dérange pas toujours ? je peux m'installer près du feu ? okokok. Je parle plus pendant AU MOINS 2 secondes et quart.

Elle lui sourit angéliquement. Elle s'étourdissait elle-même à force de parler si vite ! Pauvre Lav, pensa-t-elle, après un réveil brutal...il fallait qu'elle l'étourdisse autant ! Elle espéra que son embarras qui rougissait ses joues ne paraissait plus.
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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Lavatar
- Euh, et bien...Je croyais que tu étais un cygne...C'est évident ! Pffff. Bon...d'accord.

Lavatar rit de bon cœur… Son ancienne belle soeurette ne manquait décidément pas d’humour, et son sourire était bien contagieux…

— Me prendre pour un cygne ? Moi ? Un canard boiteux, je veux bien ! Mais un cygne … ! Et je suppose que tu voulais te déguiser en bonhomme de neige , hein ! Regarde –moi ça, tu es toute enneigée !

Le gaillard l’aida à se débarrasser de la neige sur ses cheveux, son cou, sa capuche… il n’osa descendre trop bas…

En parlant du repas du solstice d'hivers, tu viendras ehn? Tu t’assoiras avec moi ! Et avec Jem si il y est aussi.

— Oui, bien sûr, je viens de l’apprendre en taverne tantôt. Je pensais me mettre à la table des légionnaire, mais ce n’est pas une obligation. D’ailleurs, rien n’est obligatoire chez nous !

Il la laissa s’épandre en paroles, le flux des mots était rapide mais agréable… aussi se laissa-t-il bercer par sa musique… hummm, groumpf… t’endors pas, gros benêt, tu as de la visite… et de la belle !


Alors, comment vas-tu ? ….Alors ! Tu as des nouvelles d'Amy ?

— Je vais bien… j’ai… perdu Alwenna… il y a peu… La maladie l'a emportée à Rennes... - son visage s’assombrit quelque peu – et , j’ai mes deux enfants... Aaron et Abigail… Ils sont chez ma vieille voisine … je les laisse là-bas quand je travaille à la forge ou que je suis à la confrérie. et non …. je n’ai pas de nouvelles de ta sœur… ni de Lysanna , d’ailleurs… la dernière fois que je les ai vues, elles étaient avec toi…

Oh, Lav' tu as quelque chose à boire pour une pauvre jeune femme en détresse qui se déshydrate intérieurement de chouchen ! Et je sais bien que parmi tous mes amis, tu es le meilleur buveur et le fin connaisseur ! Je ne te dérange pas toujours ? je peux m'installer près du feu ? okokok. Je parle plus pendant AU MOINS 2 secondes et quart.


— Non, non, du tout, tu ne me déranges pas… A boire ? Héhé, à qui crois-tu parler ? J’ai un peu de vin clairet, ou alors du chouchen… ou bien du bon rhum… chauffé avec du miel, il te fera le plus grand bien ! Mais, dis-moi, j’y pense… Je cherche une nounou… J’ai demandé à une jeune amie, Valeyriane, mais elle est prise… Saphy s’est proposée de les garder, mais , elle a déjà sa petite. Je me demandais … si… par quelque heureux hasard ???


Lavatar la regarda, un peu gêné…

— Enfin, avec toutes tes connaissances, si tu connaissais quelqu’un … ou quelqu’une… qui pourrait faire l’affaire…


Édit des couleurs: la couleur verte est réservée à la censure
{utopic}

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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Cam3
— Me prendre pour un cygne ? Moi ? Un canard boiteux, je veux bien ! Mais un cygne … ! Et je suppose que tu voulais te déguiser en bonhomme de neige , hein ! Regarde –moi ça, tu es toute enneigée !

- Enneigée ? Oh oui..c'est à cause de ma chute toute pleine de grâce de tout à l'heure.

Cam lui sourit angéliquement et se débarrassa, avec son aide, de toute cette neige.

— Oui, bien sûr, je viens de l’apprendre en taverne tantôt. Je pensais me mettre à la table des légionnaire, mais ce n’est pas une obligation. D’ailleurs, rien n’est obligatoire chez nous !

- Oh, ben c'est parfait ! Si Jem est aussi à cette table, je vais m'assoire près de vous, mais pas à la table des légionnaires puisque j'en suis pas une, mais près. Ou alors, accompagnez moi vous deux. Et si le cricket ne peut pas venir tu viendras avec moi.

Et puis Cam parla et parla sur un débit complètement hallucinant, mais tout en souriant à son ami qui l'écoutait attentivement comme si ce qu'elle disait était de la plus haute importance.

— Je vais bien… j’ai… perdu Alwenna… il y a peu… La maladie l'a emportée à Rennes... - son visage s’assombrit quelque peu – et , j’ai mes deux enfants... Aaron et Abigail… Ils sont chez ma vieille voisine … je les laisse là-bas quand je travaille à la forge ou que je suis à la confrérie. et non …. je n’ai pas de nouvelles de ta sœur… ni de Lysanna , d’ailleurs… la dernière fois que je les ai vues, elles étaient avec toi…

Son regarde s'assombrit également aux souvenirs de sa soeur. Elle lui manquait et Cam se jura d'écrire à sa soeur le plus rapidement possible.


[b]— Non, non, du tout, tu ne me déranges pas… A boire ? Héhé, à qui crois-tu parler ? J’ai un peu de vin clairet, ou alors du chouchen… ou bien du bon rhum… chauffé avec du miel, il te fera le plus grand bien ! Mais, dis-moi, j’y pense… Je cherche une nounou… J’ai demandé à une jeune amie, Valeyriane, mais elle est prise… Saphy s’est proposée de les garder, mais , elle a déjà sa petite. Je me demandais … si… par quelque heureux hasard ??? [/b]

- Mmm un bon rhum chaud avec du miel...ça serait absolument délicieux mon cher ! Elle dégusta avec lui un bon rhum qui lui réchauffa l'estomac et tout le corps. Une nounou tu dis? mais Lav ! Il y a moi ! Tu sais bien que j'aime les enfants et puis Emelyann pourra m'aider avec tes jumeaux ! Il y a Aurore aussi ! Si tu veux, je peux commencer demain matin ! Oh, mais si je commence demain...je vais te laisser tout de suite et aller dormir avant que l'aube arrive et que mes monstres se réveil !

- Bonne nuit, Lav ! et à demain matin à l'aube !
Cam termina son rhum d'un trait, se leva, déposa un bisou sur sa joue, le remercia pour tout et sortir en coup de vent !

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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Cam3
[ À l'aube...]

Cam, de nouveau sur pied et le sourire étampé sur le visage, débarqua devant chez Lav accompagnée des ses deux filles. Elle toqua, comme le font les gens normaux, à la porte et patienta gentiment. Une fois que Lav ouvrit la porte, elle entra et lui adressa un grand sourire.

- Bon matin, Lavatouille !

Cam le bisouilla rapidement et déjà laissa le grand gaillard s'occuper des ces affaires pendant que la jeune Vannetaise s'occupa des enfants. Ayant déjà la situation bien en main, elle rassura Lav qu'il n'y aurait absolument aucun problème ! Elle pris les deux jumeaux et les posa sur ses hanches pendant qu'Emelyann préparait un jeux avec son autre soeur. Tout allait très bien. Cam sourit à Lav, lui montra du menton ses filles qui allaient l'aider de toute façon.

- Tu élèves déjà ses enfants seul, un petit coup de pouce d'une amie ça peut aider...Surtout si tu dois aller travailler ! Aller, file. Ne t'inquiète pas ses deux petits garçons sont entre de bonnes mains ! Nous allons être là à ton retour !

Elle déposa un bisou sur la tête des jumeaux, confortablement installés contre elle et salua Lav qui sortait déjà de la maison.
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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Lavatar
Une fois de plus, le légionnaire venait de se coucher, et on toquait !!!!! Grrrrrrr…. il se releva…. ronchonna… mais la bonne humeur revint vite lorsqu’il vit qu’il s’agissait de son ami Cam… et de ses deux filles !!!

- Bon matin, Lavatouille !

— Oh, demat, Camomille ! C’est déjà l’heure ?… Groumpf… je suis arrivé il y a peu de la garde… demat, les enfants !

Il se pencha pour embrasser Cam et la petite Aurore, puis s’accroupit pour admirer Emelyann… De tendres souvenirs revinrent et il serra la petite dans ses bras… Lysanna avait son âge... Où pouvait-elle bien être maintenant…?

— Je te salue, jolies bouclettes ! Sois la bienvenue… Mais entrez donc, qu’on mette vite ce courant d’air froid dehors ! Attends que je te débarrasse…

Le chevalier posa les paniers sur la table de la cuisine et lui présenta les jumeaux, Aaron et Abigail… qu’il avait juste récupérés avant de rentrer 9 rue des Remparts. Les yeux bien vifs déjà – groumpf, on voit qu’ils sont bien reposés de la nuit, eux , pensa Lavatar – ils observaient avec curiosité les nouvelles arrivées , qui déjà s’installaient , la grande trifouillant dans le coffre à jouet.
Cam sourit à Lav, lui montra du menton ses filles qui allaient l'aider de toute façon.


- Tu élèves déjà ses enfants seul, un petit coup de pouce d'une amie ça peut aider...Surtout si tu dois aller travailler ! Aller, file. Ne t'inquiète pas ses deux petits garçons sont entre de bonnes mains ! Nous allons être là à ton retour !

— Heu , à mon retour ???? Bourreau du travail, va ! Lavatar rit – non, non… là, je vais me recoucher… j’irai à la forge tout à l’heure, une épée à aiguiser… Je me lèverai tout à l’heure, pour préparer à manger… je dois avoir du poulet, des pommes de terres, des oignons, du saindoux… Humm.. me manque le pain…enfin, on verra bien… Attends, je vais chercher des bûches dans le jardin pour aviver le feu… puis au lit !

Lavatar sortit puis à son retour posa les quelques bûches dans l’âtre… Elles crépitèrent bien vite, pétillantes de joie à l'idée de réchauffer Lav'. Satisfait, il sourit en voyant Cam au travail... les enfants avaient l'air de l'apprécier et déjà sautaient sur ses genoux… Oui, la maison avait bien besoin d’une jolie touche de féminité…

— J’y pense, Camomillette, compte bien que je te paie , hein, et pas de discussion, tu me diras si le travail te convient ! Tu me rends bien service là… je t’adore !

Il déposa une bise sur la tête de Cam, plein de reconnaissance, s’étira et gravit les marches qui le menaient vers le bonheur matérialisé…. son lit !!!!

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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Cam3
— J’y pense, Camomillette, compte bien que je te paie , hein, et pas de discussion, tu me diras si le travail te convient ! Tu me rends bien service là… je t’adore !

- Moi aussi je t'adore mon cher ! Me payer ? Oh.. Je n'avais pas pensée a ça ! Tu sais bien que je
ne te demanderai pas grand chose. Je ne le fais pas pour largent, mais
surtout pour tes enfants et toi... Mais tête dur comme toi, je n'aurai
pas le choix d'accepter. Alors nous disons un petit repas pour mes
filles et moi chaque matin et cest tout !


Elle lui sourit malicieusement. Elle lui rendait service et, en même
temps, ça lui permettait de passer le temps. Il n'était pas question
que Lav la paye des sommes vertigineuses pour s'occuper de ses enfants !


- Allons, va chercher dequoi nous réchauffer...! et si tu le
souhaites je peux aussi m'occuper du repas le temps que tu te reposes,
mais ça parcontre ça te coutera treeeeeeeees cher !


Elle rit doucement et de retourna vers les jeunes qui réclamaient
déjà toute son attention. Elle veilla à ses poussins comme une mère
poule affectueuse, faignant le plus grand étonnement aux petites
découvertes d'emelyann, de s'assurer que la belle Aurore, maintenant
capable de se déplacer toute seule sur ses deux jambes, ne brise pas
tout dans la pièce de Lav et, finalement, de garder près d'elle les deux adorables jumeaux. Aaron l'observa avec de grands
yeux tandisque qu'Abigail regardait avec amusement la petite aurore
qui lui faisait de magnifiques grimaces. Elle souhaita à Lav une bonne sieste et continua de s'occuper tranquille de ses petits bout de choux.

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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Lavatar
Une suave et délicieuse odeur taquina les narines expertes de Lavatar.... Il se vit attablé à un immense et féérique banquet, où de charmantes nymphettes aux formes aérées et aériennes se déplaçaient, voletant de place en place, proposant aux convives de merveilleux mets qu’ils s’empressaient de dévorer après les avoir déguster du regard…

Le chevalier fit signe à l’une d’elle, qui lui adressa le plus beau des sourires et fila vers lui en faisant entendre des petits rires d’une extrême sensualité… Elle était belle, couverte d’un voile qui laissait deviner plus qu’il ne cachait des trésors pour lesquels tout homme normal aurait donné sa vie, et même vendu son âme…
Mais là, ce qui titillait Lavatar, c’était bien ce qu’elle apportait sur un plateau, un énorme sanglier ruisselant de graisse, au parfum exquis et à l‘allure avenante, une flèche en travers de la gorge ..
Le chevalier trouva cela étrange.. La nymphette s’approcha, lui fit un sourire taquin, et lui murmura à l’oreille…
« —Méfiez-vous de la flèche, joli blondinet, surtout, évitez de la toucher »… Sur ce, elle lui mordilla l’oreille et s’enfuit en riant…

Le gaillard regarda la flèche, et se dit qu’elle devait être d’une grande valeur, car elle brillait d’un fantastique éclat…
Il commença par sortir son poignard et découper une tranche de cuissot, mais son regard ne pouvait se détacher de la flèche. Lorsqu’il tendit précautionneusement la main pour la faire tourner sur elle-même, celle-ci prit vie et perça la chair du légionnaire, s’y engouffrant comme vermine de la peau. le chevalier , pris de panique, tenta de l’arracher mais ses doigts glissaient sur elle…

La nymphette cria alors « — je vous avais pourtant bien dit de ne pas la toucher, elle est faite pour la chasse , pas pour vous, maintenant , il vous faut payer le prix ! Dommage, vous étiez beau garçon …. »
A peine eut-elle dit cela que mille nymphettes fondirent sur Lavatar, les yeux emplis de malice et de désir… et commencèrent à le mordiller de toutes parts, leurs piqûres étaient plus vives que celle de la flèche et le chevalier n’arrivait pas à arrêter l’avalanche de fées sur lui… Il se débattait , hurlait, grognait… mais rien n’y fit… Il se retourna alors d’un coup… et ouvrit les yeux, tout en sueur… la respiration courte…

— Arf ! Tudieu et triple groumpf ! … Ce n’était qu’un mauvais rêve…

Il se retourna sur le dos, regardant le plafond… La bonne odeur persistait… Des voix venaient du rez-de-chaussée… babillages et rires… Mais quelle heure était-il donc ? … Crotouille ! Cam ! … Les enfants …

Il se redressa, s’habilla au plus pressé et descendit les marches…

— Par la trompette essoufflée du Pape ! Mais… Cam… Tu es une magicienne !

Là, devant lui, la table était mise… et il s’en fallait de peu pour que le rêve ne soit devenu réalité !

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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Cam3
Les flocons continuèrent de tomber, balançant leur froideur contre les fenêtres. Le vent, glacial et cinglant, claquait au dehors. Comme un monde a part à celui-ci, confortablement réchauffé par les rires et le feu crépitant, à l'intérieur de ses murs.

Le temps passa, doucement bercé par l'ambiance familiale, et la jeune Vannetaise de poser des yeux adorateurs sur les petits. Elle leva les yeux vers l'escalier et sourit doucement. Lav avait toujours été là pour elle et maintenant qu'il était seul à élever les enfants, elle lui devait bien cela. Et bien plus. Elle se dirigea donc, dans sa cuisine, espérant que Lav ne lui en voudrait pas pour avoir fouiller dans son garde-manger. Après plusieurs dizaines de minutes, elle termina par transformer la table en véritable festin pour tout le monde. Relevant la tête, elle aperçut Lavatar descendant les escaliers en trombe et, dès qu'il aperçut à son tour la table, ces traits changèrent radicalement...

— Par la trompette essoufflée du Pape ! Mais… Cam… Tu es une magicienne !

- Une magicienne? Elle rit. Oh uniquement une femme qui voulait rendre un petit service !

Elle s'assit confortablement après avoir installé les un..deux...trois... quatre enfants à la table et leur avoir servis de quoi les sustenter. Elle sourit à Lav qui commençait déjà à dévorer quasiment tout dans son assiette, signe que ce qu'elle avait préparé était digne d'être mangé. Au moins. Après le repas, elle ordonna à ses filles d'aller dans la pièce d'à coté pendant qu'elle monta coucher les deux jumeaux déjà endormis dans leurs couffins. Elle débarrassa la table des vestiges du repas...

- Lav, tu sais les filles et moi allons devoir partir tout à l'heure pour le repas du solstice ! De toute façon, nous nous revoyons là-bas, non ?

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>Breizh da virviken, Breizh da virviken !
Lavatar
Voilà longtemps que Lavatar n'avait pas vu de table aussi bien préparée et surtout, avec autant de personnes autour... Il rit en voyant tous ces enfants autour de la table, les jumeaux bien calés sur deux petits fauteuils coussinés.
Il mangea avec appétit tout en conversant avec Cam de ses projets...
Toute bonne chose ayant une fin, les enfants libérèrent la place et Lavatar suivit des yeux les tribulations de Cam... Oui, Jemini avait de la chance d'avoir une telle famille, et une telle femme !


- Lav, tu sais les filles et moi allons devoir partir tout à l'heure pour le repas du solstice ! De toute façon, nous nous revoyons là-bas, non ?

— Oui, je sais. Nous en avions parlé l'autre jour à la taverne de Lallie... Et bien, je vous retrouverai devant la salle du château après le travail à la forge... Je demanderai à ma chère voisine de passer garder les enfants pour que tu puisses te libérer... Si d'ailleurs tu veux en profiter, c'est juste la porte à côté, tu n'as qu'à lui demander de garder les tiens. Elle s'appelle Argentael... une bonne vieille comme on n'en fait plus !

Il lui prit les mains et la regarda tout sourire

— Merci pour tout, Cam, c'était délicieux et délicat... et bien sûr, je te garde comme nounou , tu es parfaite !

Lavatar rit, la serra contre lui puis s'habilla pour affronter le froid.
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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Valeyriane
val sitôt sortie de sa retraite alla voir son ami lav.Elle toqua à la porte et dit:
lav c'est moi val tu m'ouvre?
Lavatar
Lavatar était en train de nettoyer la grande cheminée... Il allait jeter les cendres dans le jardin, près de son deuxième tas de compost quand il entendit frapper... Il posa le seau et alla vite ouvrir..

— Val' !!!! Enfin revenue ? Qu'es-tu devenue depuis ta sortie à Rieux ? J'attendais ton retour bien avant !

Il la serra contre lui ... elle grelottait ... et la fit vite entrer... Le soleil, timide, était sorti prendre l'air mais n'arrivait pas à réchauffer l'atmosphère.
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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
Valeyriane
Lavatar a écrit:
Lavatar était en train de nettoyer la grande cheminée... Il allait jeter les cendres dans le jardin, près de son deuxième tas de compost quand il entendit frapper... Il posa le seau et alla vite ouvrir..

— Val' !!!! Enfin revenue ? Qu'es-tu devenue depuis ta sortie à Rieux ? J'attendais ton retour bien avant !

Il la serra contre lui ... elle grelottait ... et la fit vite entrer... Le soleil, timide, était sorti prendre l'air mais n'arrivait pas à réchauffer l'atmosphère.


val se serra contre lav et lui sourit
je suis désolée mais j'ai dû aller en retraite quelques temps.Mais comme tu le voit je suis de sortie pour quelques jours et je suis venue te voir directement.
Tu m'a manqué lav


val regarda lav en tremblottant
Lavatar
je suis désolée mais j'ai dû aller en retraite quelques temps

— En retraite ? - s'exclama Lavatar en faisant vite rentrer Valeyriane - Mais, je croyais que tu étais partie en mission de représailles... j''ai dû mal comprendre... je me suis fait un souci d'encre !

Tu m'a manqué lav

L'ancien dragon l'aida à se débarrasser de son chaperon et tira un tabouret près de la cheminée qui chauffait presqu'autant que sa forge... il alla vite chercher une bouteille de rhum à sa manière et un verre.

— Toi aussi, tu m'as manqué, Val. Installe-toi bien au chaud ! Tiens, bois cela ! c'est du rhum arrangé à ma façon, tu m'en diras des nouvelles... Alors raconte-moi. Qu'as-tu fait de ton temps dernièrement ?
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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
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