Eymerick
La Mirandole avait opéré le changement de bandage avec délicatesse, ce qui lui étonna un peu. Certes il ne s'attendait pas non plus à souffrir le martyr sous les perversités d'une sadique, mais il ne s'attendait pas non plus à autant d'attention de sa part. La preuve, il n'a même pas grimacé une seule fois.
Regardant toujours l'interrogatoire mené d'une main de fer par le policier poitevin, Eymerick ne vit pas tout de suite la petite coquetterie qu'elle s'était permise pour faire tenir le bandage. Ce qui le fit légèrement sourire, amusé, lorsqu'il s'en aperçut. Puis il secoua doucement la tête négativement.
Non pas du tout. Merci.
Il lui sourit, en signe de remerciement et de reconnaissance, mais aussi parce que c'était une amie, et que malgré son état, il ne lui en voulait pas, pas du tout même, malgré sa folle idée d'aller se jeter dans la gueule du loup.
Ah ? Mince ! Moi qui croyais déjà que vous alliez me porter !
Il laissa échapper un léger rire.
Ca devrait aller je pense. Enfin j'espère. Merci de vous en inquiéter.
Observant la Baronne, trempée bien comme il faut, tout comme eux d'ailleurs, il put la percevoir d'un autre oeil, de façon naturelle, et non superficielle à la mode de Paris. Puis il détourna son regard de nouveau vers les deux hommes, alors qu'elle lui demandait si l'homme allait parler.
C'est possible si c'est un ermite en effet.
Le Vicomte fut ensuite surprit par l'éternuement de la jeune femme, alors qu'il regardait ailleurs.
Il va vite falloir que nous retrouvons notre chemin, ou que nous nous trouvons un abri de fortune. Nous allons tous finir malade, et vous la première.
Sur ces mots, Eymerick se releva, aidant son amie à se relever aussi, puis se dirigea vers l'homme de loi.
On y va Lieutenant, avant de choper la mort.
Et lui ?
On le laisse attaché à cet arbre. Vous enverrez des hommes le chercher afin qu'il goûte aux geôles de Poitiers.
Très bien, qu'il en soit ainsi.
Malgré les protestations du bûcheron, les trois compères reprirent leur route à travers les bois un peu au hasard, l'interrogatoire n'ayant rien donné de concret. Cette fois-ci par contre, c'était le policier qui ouvrait la route, suivit de la Baronne, puis du Vicomte, qui se faisait parfois distancer du fait de ses blessures, mais qui redoublait toujours d'efforts pour les rattraper.
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Regardant toujours l'interrogatoire mené d'une main de fer par le policier poitevin, Eymerick ne vit pas tout de suite la petite coquetterie qu'elle s'était permise pour faire tenir le bandage. Ce qui le fit légèrement sourire, amusé, lorsqu'il s'en aperçut. Puis il secoua doucement la tête négativement.
Non pas du tout. Merci.
Il lui sourit, en signe de remerciement et de reconnaissance, mais aussi parce que c'était une amie, et que malgré son état, il ne lui en voulait pas, pas du tout même, malgré sa folle idée d'aller se jeter dans la gueule du loup.
Ah ? Mince ! Moi qui croyais déjà que vous alliez me porter !
Il laissa échapper un léger rire.
Ca devrait aller je pense. Enfin j'espère. Merci de vous en inquiéter.
Observant la Baronne, trempée bien comme il faut, tout comme eux d'ailleurs, il put la percevoir d'un autre oeil, de façon naturelle, et non superficielle à la mode de Paris. Puis il détourna son regard de nouveau vers les deux hommes, alors qu'elle lui demandait si l'homme allait parler.
C'est possible si c'est un ermite en effet.
Le Vicomte fut ensuite surprit par l'éternuement de la jeune femme, alors qu'il regardait ailleurs.
Il va vite falloir que nous retrouvons notre chemin, ou que nous nous trouvons un abri de fortune. Nous allons tous finir malade, et vous la première.
Sur ces mots, Eymerick se releva, aidant son amie à se relever aussi, puis se dirigea vers l'homme de loi.
On y va Lieutenant, avant de choper la mort.
Et lui ?
On le laisse attaché à cet arbre. Vous enverrez des hommes le chercher afin qu'il goûte aux geôles de Poitiers.
Très bien, qu'il en soit ainsi.
Malgré les protestations du bûcheron, les trois compères reprirent leur route à travers les bois un peu au hasard, l'interrogatoire n'ayant rien donné de concret. Cette fois-ci par contre, c'était le policier qui ouvrait la route, suivit de la Baronne, puis du Vicomte, qui se faisait parfois distancer du fait de ses blessures, mais qui redoublait toujours d'efforts pour les rattraper.
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