Amaterasu
[Préparation du voyage].
Amaterasu préparait tranquillement ses bagages. Le sac se remplissait petit à petit, 3 paires de zoris, 1 blanche, 1 or, 1 rouge cest un minimum, les kimonos assorties, un chapeau, une ombrelle, 4 éventails. Une pochette entière de maquillage pour cacher les ridules qui maintenant se formaient aux coins de ces yeux. Le soleil venait de se coucher, et la lumière orangée de lazur sassombrit laissant place aux ténèbres.
Il fallait encore quelle fasse les courses, elle avait une mission de la plus haute importance.
Cest donc de nuit quelle se rendit sur le petit marché de Takayama, quelques marchands étaient présents, offrant leur lot de légumes du jardin aux rares badauds qui se trouvaient là. Elle sorienta à lodeur vers le coin des bouchers. Même si depuis longtemps elle navait plus ouvert sa boucherie, elle connaissait bien ce lieu. Les tablettes affichaient à la craie sur des petites ardoises, les prix. Elle voulait du canard, il lui en faudrait 7. Elle poussa sa charrette vers un étalage sombre où trainaient les bestioles déplumées. Elle ne reconnut pas la femme derrière létal. Elle devait filer, on lattendait.
Elle se saisit des bêtes quelle balança dans la charrette près du sac. Paya négligemment la somme indiquée par volailles. 18 kobans pièces, cétait bien suffisant pour nourrir les mômes du cloaque. De là elle entendait déjà la voix de Nee.
Allez la belle, on doit filer, ce nest pas le moment de trainer.
Elle fonça vers la carriole tirée par les chevaux. Y jeta les victuailles et son sac et sauta à lintérieur. Cest alors quelle vit un gamin courir vers elle.
Attendez, attendez . Dit-il tout essoufflé, attendez, ces canards vous ne pouvez les emporter ! Déjà les chevaux avançaient et le gamin courrait à présent le long du chemin pour en maintenir lallure. Les canards, ils sont pour le So cria-t-il tandis que la carriole entamait un virage, laissant le gamin essoufflé sur le bord du chemin.
Haussement d'épaule, comme si elle n'avait que sa à faire.Elle lui cria alors.
Parce que maintenant le So mange du canard !
[Ouain, j'va le dire à mon frère !]
Pause à Géro, la ville est déserte. Seuls les bucherons envahissent le marché. L'odeur de bois humide, rend le lieu encore plus sordide.
Et revoilà le mioche, un courrier à la main.
C'est Meiko qui m'envoie, la shomin de Takayama, elle dit que si vous ne ramenez pas les canards, elle va le dire à son frère et vous serez mise en procès !Le môme avait parlait vite, comme si il était traumatisé. Il reprenait difficilement son souffle.
Amaterasu écarquille les yeux, elle en finirait bien avec ce gamin d'une bonne claque dans sa figure.
Un procès ! Pour des canards achetés sur le marché et payés un bon prix ! Mais franchement ils s'ennuient dans ce tribunal. Et pourquoi pas un procès pour avoir écrasé un chat avec la carriole ?
Amaterasu arracha des mains de l'enfant le courrier :
C'était un extrait de lois .
Amaterasu préparait tranquillement ses bagages. Le sac se remplissait petit à petit, 3 paires de zoris, 1 blanche, 1 or, 1 rouge cest un minimum, les kimonos assorties, un chapeau, une ombrelle, 4 éventails. Une pochette entière de maquillage pour cacher les ridules qui maintenant se formaient aux coins de ces yeux. Le soleil venait de se coucher, et la lumière orangée de lazur sassombrit laissant place aux ténèbres.
Il fallait encore quelle fasse les courses, elle avait une mission de la plus haute importance.
Cest donc de nuit quelle se rendit sur le petit marché de Takayama, quelques marchands étaient présents, offrant leur lot de légumes du jardin aux rares badauds qui se trouvaient là. Elle sorienta à lodeur vers le coin des bouchers. Même si depuis longtemps elle navait plus ouvert sa boucherie, elle connaissait bien ce lieu. Les tablettes affichaient à la craie sur des petites ardoises, les prix. Elle voulait du canard, il lui en faudrait 7. Elle poussa sa charrette vers un étalage sombre où trainaient les bestioles déplumées. Elle ne reconnut pas la femme derrière létal. Elle devait filer, on lattendait.
Elle se saisit des bêtes quelle balança dans la charrette près du sac. Paya négligemment la somme indiquée par volailles. 18 kobans pièces, cétait bien suffisant pour nourrir les mômes du cloaque. De là elle entendait déjà la voix de Nee.
Allez la belle, on doit filer, ce nest pas le moment de trainer.
Elle fonça vers la carriole tirée par les chevaux. Y jeta les victuailles et son sac et sauta à lintérieur. Cest alors quelle vit un gamin courir vers elle.
Attendez, attendez . Dit-il tout essoufflé, attendez, ces canards vous ne pouvez les emporter ! Déjà les chevaux avançaient et le gamin courrait à présent le long du chemin pour en maintenir lallure. Les canards, ils sont pour le So cria-t-il tandis que la carriole entamait un virage, laissant le gamin essoufflé sur le bord du chemin.
Haussement d'épaule, comme si elle n'avait que sa à faire.Elle lui cria alors.
Parce que maintenant le So mange du canard !
[Ouain, j'va le dire à mon frère !]
Pause à Géro, la ville est déserte. Seuls les bucherons envahissent le marché. L'odeur de bois humide, rend le lieu encore plus sordide.
Et revoilà le mioche, un courrier à la main.
C'est Meiko qui m'envoie, la shomin de Takayama, elle dit que si vous ne ramenez pas les canards, elle va le dire à son frère et vous serez mise en procès !Le môme avait parlait vite, comme si il était traumatisé. Il reprenait difficilement son souffle.
Amaterasu écarquille les yeux, elle en finirait bien avec ce gamin d'une bonne claque dans sa figure.
Un procès ! Pour des canards achetés sur le marché et payés un bon prix ! Mais franchement ils s'ennuient dans ce tribunal. Et pourquoi pas un procès pour avoir écrasé un chat avec la carriole ?
Amaterasu arracha des mains de l'enfant le courrier :
C'était un extrait de lois .
Citation:
Okite.8.bis.
-Interception de marchandises sur le marché concernant le Kuni et/ou le Sô:
Toute personne interceptant une transaction mettant en jeu le kuni, le Sô ou les deux qui ne rendrait pas la marchandise après injonction d'un conseiller ou d'un shomin, se verra accusé d'escroquerie et puni en conséquence.
Condamnation : escroquerie
Peine encourue : 50 kobans 2 jours de prison Restitution de la marchandise
-Interception de marchandises sur le marché concernant le Kuni et/ou le Sô:
Toute personne interceptant une transaction mettant en jeu le kuni, le Sô ou les deux qui ne rendrait pas la marchandise après injonction d'un conseiller ou d'un shomin, se verra accusé d'escroquerie et puni en conséquence.
Condamnation : escroquerie
Peine encourue : 50 kobans 2 jours de prison Restitution de la marchandise
Elle verrait cela lorsqu'elle serait arrivée à Kiyosu, si cette shomin pensait qu'elle allait faire route en arrière pour des volatiles déplumés qui serviraient surement à engraisser les déjà trop gras.
Ces canards nourriront les pauvres enfants du cloaque et surement pas ces grassouillés fonctionnaires !
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