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[RP]Cérémonie d'intronisation et allégeances ducale

Kay
Ca se bousculait dans tête, alors il prit les choses une à une ! D'abord, Othilie...

"Mais pourquoi vous voulez que j'aille tâter des fesses un dimanche si c'est pour faire peine en danse ?"

Faut pas lui en vouloir il avait pas tout bien compris le pauvre. La diaconesse partie, il se retourna et vit l'Pierrot sur son canasson qui réclamait des explications. En marchant il s'approcha de lui et l'accueillit d'un simple sourire.

"Heum, le Clergé a trouvé votre venue trop longue, est parti en enfermant quelques gens en la cathédrale, dont la porte vient d'être forcée, enfin je crois j'ai pas bien vu à vrai dire d'ici, et on en est là Vot' Grasce."

Les badauds commençaient à scander le nom de Villefort tandis que noblesse faisait réunion d'accueil et qu'un manchot bien connu icelieu faisait moulinette à parole pour animer ceux qui voulaient bien l'ouïr à défaut de l'occire.

"Je crois que la cérémonie va pouvoir reprendre un court presque normal..."

En tout cas, les forces de la prévôté tentaient de remettre de l'ordre dans la foule. Il manquait encore quelques personnes tout de même.
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Hansreudi
Découpant le bois autour de la serrure en petits copeaux le balafré avait à peine entendu le Duc se pointer et demander avec une colère à peine voilée sur le visage le pourquoi de cette destruction d'un bien d'utilité publique et de culte qui plus est. Bon c'est vrai que le Hans avait obéit aux ordres et même s'il ne les avait pas reçus, il les aurait pris d'initiative.

Le Duc lui ayant quelque peu coupé le chique, c'est la hachette de boucher planquée derrière le dos qu'il s'aperçut que tous les séquestrés commençaient à sortir par une autre porte de l'édifice. C'est vrai qu'il aurait peut-être pu y penser aussi. Il n'avait qu'une idée en tête, rechercher sa femme au milieu de la foule que sortait peu à peu. Et quand il s'apprêta à y pénétrer pour la trouver encore un autre ordre bien senti du prévôt.

"Sergent Hans, apportez donc un peu de vin à dame Othilie que ces tremblements cessent ou elle va se disloquer sur le parvis. Merci."

Comme il en avait de bonnes le prévôt. Il allait faire comment lui pour trouver un verre de vin. Se présenter comme sergent de police et réquisitionner auprès du tavernier local une bouteille. Sa fonction lui permettait peut-être, et encore seulement peut-être, de réquisitionner un cheval ou un char à foin pour partir au cul de brigands, mais du vin, ça faisait quand même riche. Comme il n'était pas du genre à se laisser démonter et à avoir peur de quoique ce soit, c'est ce qu'il fit. Le tavernier du coin en serait quitte pour une bouteille de Chinon. Au frais de la princesse.

Il se précipita vers dame Othilie son verre de pinard à la main, le manche de sa hachette de boucher enfoncé dans une poche et la bouteille de vin dans l'autre main. Pas du tout de quoi se faire remarquer à cet instant. Inutile de préciser qu'une fois le verre passé d'une main à l'autre il s'activa pour balancer tout le reste dans un coin et filer la bouteille à un pécore de la foule.

Il était tant de reprendre sa place, puis surtout de mettre la main sur sa femme. Il s'activa pour aider les dernières personnes à sortir afin que tout le monde puisse enfin acclamer le Duc comme il se devait et que cette cérémonie soit enfin le reflet de la grandeur de ce Duché et de sa noblesse.
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Luciania
La jeune femme avait vu passer dans un sens la petite cour de l'archevèque, puis dans l'autre sens et toujours au pas de course. Plantée devant la cathédrale, dans se jolie robe faite pour l'occasion elle ne savait plus trop à quel saint se vouer.



Les si honni des curetons n'avaient pas eu l'infime délicatesse d'attendre que toute la noblesse soit là ou au moins, le principal interessé...le Duc. Elle pouffa tout bas, et elle se croyait maline la diaco... sûre que maintenant elle allait encore plus se faire lyncher si elle réapparaissait.
Mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est la fermeture des portes devant son nez mais surtout enfermant ceux qui avait eu le malheur d'être rapide et "respectueux" envers les curetons.

Découpage de porte, branle bas de combat parmi la prévôté, elle assistait aux premieres loges de ce spectacle mémorable. Manquez plus que le reste de la noblesse qui assite à la bouffonerie et enfin nous aurions le spectacle le plus hétéroclite que la Touraine avait connu depuis longtemps. Clergé, Noblesse, Tiers Etat, ensemble dans une comédie.

Tiens il en manquait plus qu'un...un héraut...
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Une jolie robe, un costume pour être les plus beaux pour aller danser ? DECO !, Une bannière me contacter ! Fournisseuse des Ducs
Llyr


C'est un pauvre hère, valetaille essoufflé qui s'engouffra au Blason où le cygne venait à peine de poser ses bagages de retour de Paris où il venait de suivre une des sessions de la Pairie.

- Et bien mon brave que me veux tu ?
- Y a du Barrouf à la Cathédrale messire, sont en train d'enfoncer la porte.
- Oui et ? C'est le rôle de la Milice pas le mien.
- C'est qu'on ma dit de vous confier ça finit il en confiant le bouclier aux armes de l'Oserez. Puis de préciser
- Il m'a dit de vous dire "ça l'attend à la Cathédrale" et que vous comprendriez
- Nom de D... Par la sainte Couille du Sans Nom ! Il est revenu !

Ni une ni deux il prit son mantel et fit sortie la valetaille devant lui.

C'est donc en pressant sciemment le pas que le Cygne, mantel sur les épaules flanqué d'un chien et d'un valet à bout de souffle nommé Jean-Paul mais que tout le monde appelait Bebel arriva sur le parvis de la Cathédrale quelques temps plus tard, mais bien après l'arrivée du nouveau duc de Touraine élu par les urnes, reconnu par la Reyne élue de France.

Bref, un beau bazar digne d'un pays outre méditerranée ou du proche orient.
Allons y ! Guides Moi !

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Jacq
Il ne savait trop s'il devait rire ou se faire du soucis lorsqu'il vit les soutanes prendre le large après a peine quelques sermons, sans même attendre que le Duc élu ne s'en vienne..
Impatients?inflexibles? diantre voila bien des défauts qu'il pensait ne pas trouver chez des religieux. Ne lui avait on pas toujours sermonné tempérance, douceur et patience?
Il se dit que ce n'était pas pour rien qu'il avait plutôt opté pour la lame que pour la robe. ça demandait également une maitrise de ses nerfs, de sa caboche et de ses tripes. Par contre, pas le droit d'essayer deux fois..

Bref, il n'était pas la pour divaguer sur la différence entre la lame et la robe. Il devait assurer l'entrée du Duc. Et la, eh bien, il y avait quelque chose qui clochait: lui et la garde Ducale a l'intérieur de la Cathédrale fermée, le Duc dehors.

Puis soudain cette agitation: les nobles en émoi, des coups contre la porte, Kay qui gueule, Othilie qui accourt, le Borgne a la harangue, la porte qui s'ouvre, le Duc sur son cheval, avec son air des mauvais jours!
A nouveau il se demanda s'il devait rire ou craindre le courroux du Duc..
Il se décida pour le premier lorsqu'il entendit la foule scander le nom de celui-ci: ce sera jour de fête!

Gaaaardes, brailla le capitaine de Touraine subitement histoire de réveiller ses hommes plus qu'un peu distraits par la tournure des événements

Pour le Duc!
Inspiré par une lame plantée un peu plus loin entre deux dalles il sortit lui même la sienne et la plaça également pointe en bas, les mains sur le pommeau. Les hommes de l'Ost suivirent instinctivement, répétant le geste du capitaine, formant une allée d'hommes et de lames au milieu de la nef.
La voie du Duc était ouverte..
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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois
Linexiv
[Sur le parvis]


Voir le Capitaine organiser les troupes en un temps trois mouvements fit sourire Line, au moins il était toujours possible de compter sur l'armée et il faisait cela très bien. Elle se retourna vers Pierre pour lui transmettre sa pensée lorsqu'elle s'aperçut que ce dernier regardait de l'autre côté, vers un homme qui semblait se diriger vers lui. Une personne de haute naissance d'après ses habits et qui avait été de suite reconnu vu la mine réjouie que son promis arborait.

Intriguée, elle attendit que celui-ci vienne à leur hauteur tout en louchant du côté de Felian qui, lui, discourait avec une grande dame. Elle se demanda si elle aurait le temps de lui chuchoter qu'il serait bien qu'il annonce les entrées dans la cathédrale et en premier lieu celle du duc dès que le moment serait venu.

Entrées qui ne pourraient qu'être hautes en couleur puisqu'elle remarqua ensuite sa grâce Llyr qui lui aussi se dirigeait vers le parvis précédé par un valet fort essoufflé.

Décidément, il ne manquait plus grand monde.

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Lexhor, incarné par Linexiv
La fin du printemps et le début de l'été, périodes très largement choisies par ceux qui souhaitent être unis devant dieu par les liens sacrés du mariage. Ce qui donnait beaucoup de travail aux officiants. Heureusement que le vin de messe et la bière de messe étaient là pour ressourcer les diacres, curés et évêques, entre autre.
Un mariage, c'était justement la raison de la présence de Lexhor en Touraine. Non pas qu'il officierait en Touraine, mais son ami Pierre du Val de Loire lui avait fait part de son intention de se marier et lui avait fait l'honneur de lui demander d'officier. Aussi, Lexhor avait proposé que la cérémonie qui devait se dérouler dans l'intimité se déroule sur ces terres.
Il avait donc été convenu que Lexhor se rendrait au préalable à Montlouis afin de discuter des différents détails de la cérémonie avec les fiancés.

Il avait décidé de faire halte à Tours car il avait un peu d'avance sur le rendez-vous. Le perspective d'une ballade dans la ville après avoir prier en la cathédrale le réjouissait.
Lexhor n'avait jamais eu le temps, ou du moins, n'avait pris le temps de voyager comme il aurait aimé. Aussi, chaque occasion de découvrir l'autre monde, c'est à dire tout ce qui n'était pas Orléans ou Paris, faisait l'objet d'une préparation minutieuse. Ce qui explique l'avance de notre Diacre sur son rendez-vous.

En fin de matinée donc, après son arrivée à Tours il se dirigea vers la cathédrale afin de prier et de se recueillir comme il le faisait souvent.
Il fronça les yeux en voyant un attroupement important sur la parvis de la cathédrale, ne comprenant pas bien ce qui pouvait en être la cause. A mesure qu'il s'approchait, il s'aperçut que la "foule" s'agitait autour des portes du saint édifice.
Un coup d'oeil sur l'assemblée et le héraut qu'il était comprit rapidement qu'il avait devant lui bon nombre de nobles tourangeaux.

Son regard se posa sur une silhouette familière qui s'approchait un son tour. Lexhor venait de reconnaître celui avec qui il avait rendez-vous le lendemain.
La curiosité l'avait maintenant piquée et il pressa quelque peu le pas pour se rendre à la hauteur de Pierre. Il s'inclina puis le salua.

Dieu te garde mon ami. Je suis venu un peu en avance avec la ferme intention de visiter un peu plus Tours et je me rendait à la cathédrale prier un moment.

Il "lança" la tête vers l'attroupement.

Autant te dire que je me demande bien ce qu'il se passe...tout le monde à l'air bien agité...

Il regarda son ami, puis de nouveau les portes de la cathédrale.
P3r3v3rt
Le Pierrot regardait l'agitation qui se faisait devant lui, c'était assez drôle, et pour une fois il pensait qu'une cérémonie d'allégeance allait avoir de l'intérêt pour les Tourangeaux.
Ca grouillait de monde, et parmi celui ci beaucoup de têtes connus et appréciées de MontLouis.
Il ne savait pas qui commencer, il s'apprêtait a rejoindre...lorsqu'une silhouette familière l'interpela, non ce dit il c'est pas lui, il ne peut être là, me serais trompé de jour? Nous avions rendez vous demain normalement, aurais je mangé la consigne?
Cette silhouette n'était autre que Lexhor, ancien régnant dans les mêmes temps que le Pierrot, ancien compagnon d'arme en Provence et grand ami. Montlouis s'avança en direction de son ami.
Celui ci prit la parole en premier.

Dieu te garde mon ami. Je suis venu un peu en avance avec la ferme intention de visiter un peu plus Tours et je me rendait à la cathédrale prier un moment.
Autant te dire que je me demande bien ce qu'il se passe...tout le monde à l'air bien agité...

Montlouis sourit.

Bonjour mon ami, rien d'exceptionnel, tu sais tu es en Touraine, pays haut en folklore et en couleur.
Tu sais tous les gens d'église ne sont pas comme toi...
Hé bien puis que tu es ici avec nous, voudrais tu te joindre a nous pour la cérémonie d'allégeance, qui risque fort de se dérouler ici même sur le parvi.
Après nous irons a Saint Cyr c'est juste a coté, puis demain nous rejoindrons Montlouis, tous les papiers sont la bas.

Regarde Line

Tu te rappel de Line, hé bien ça y est, cette fois c'est le grand saut
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Pierre_louis
Pierre attendait toujours sur le parvis de la cathédrale des explications. Heureusement qu'il avait l'ouï fine et qu'il avait pu suivre ce qui se passait. Voilà une cérémonie pas comme les autres, mais après tout, ça marquerait l'histoire de la Touraine.
Dans le groupe qui s'était rassemblée rejoint rapidement par la foule de curieux et d'individus de toute classe sociale, pierre distingua sa futur belle mère, Nebisa. Elle avait fait le déplacement, c'est incroyable.


Ma foy, à peine arrivée la voilà déjà aux prises avec ce qui semblait de loin être Felian. Il s'approcha d'eux et saluant sa belle maman d'une révérence, il s'adresse à felian discrètement.


Je crois que Line veut vous voir, elle vous regarde avec insistance


Un peu plus loin llyr arrivait a pas pressé suivit par une loque dégoulinante de sueur à la langue pendouillante qui devait lui servir de valet.
Line, falco, Pierre du val de loire étaient également présent. Quelques conseillers...et jacq, le capitaine qui faisait mettre l'armée en ordre pour faire une haie d'honneur. Que voilà une belle image, le Duc s'en trouvait pour le coup très flatté.


Mais son œil s’arrêta sur la plus belle, la seule et unique qui illuminait toute cette journée. Elle portait des atours qui la mettait encore plus en valeur, comme si toute la lumière se concentrait sur elle pour la faire ressortir de la foule.
Pierre marcha à grand pas vers la belle Lahaye, son manteau d'apparat amplifiant ses mouvements à la force de l'air.
Arrivant à ses côtés il marqua un temps d'arrêt, puis s'inclinant il lui fit un baise main, avant de déposer un furtif baiser au coins de ses lèvres et de lui murmurer:


Tu es ravissante mon amour.


Il tendit ensuite son bras afin que celle-ci puisse l'accompagner. Pierre avait décidé qu'elle entrerait avec lui dans la cathédrale. Il s'avança donc au milieu de la foule, face à la grande porte, du moins ce qu'il en restait.
C'est là qu'il aperçût au loin Lexhor qui discutait avec Line, à coup sur il le couronnerait.


Pierre se racla alors la gorge, puis d'une voix claire et forte il déclara:

Noble de Touraine, peuple de Touraine, vous tous ici présent. Je tiens à vous remercier d'être venu. Merci à vous d'avoir fait de moi votre Duc. Comme je l'ai déjà dit je ne vous décevrait pas et ferait tout pour la Radieuse Touraine.
Nous ne reviendront pas sur l'incident, surement fait d'incompréhensions, du moins je l'espère, mais la cérémonie continue.
Pour finir, je tenais à vous présenter une femme sans qui je ne serait pas là aujourd'hui. Celle qui me donne la force chaque jour d'avancer et de servir au mieux mon duché, votre duché. Celle qui me soutient et m'épaule à tout moment. Elisa de Lahaye Malemort, ma fiancée.


Pierre lança un sourire à Elisa, il savait qu'elle n'aimait pas ce genre de discours et de cérémonie. Puis saluant la foule, il attendit que tout le monde soit prêt.
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Signature hors normes, supprimée par {Alana}
Kref
Rarement il avait été l'un des derniers à rejoindre la cérémonie. Ma foi, pour une fois. Il faut dire que d'habitude nous sommes en d'autres lieux et en d'autres temps. Il se fit discret en rejoignant le lieu que le protocole lui destiné pour cette occasion. C'est alors qu'il jeta un coup d'oeil sur l'assemblée, remarqua les visages connus et les salua d'un mouvement de la tête.

Il était finalement curieux de cette cérémonie si ... particulière.
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Falco.
Avant que tout devienne barbant

Putrelle de Loire! Llyr aura été d'une célérité étonnante..

Il a atendu sagement que les soldats raménent l'ordre pour aller l'air de rien récupérer l'objet qui est son essence même.
Son épée plantée entre deux dalles tombales.
Juste à temps pour croiser l'homme de ses soucis à régler..Enfin un des soucis en cours plutôt.
Eragon, l'air encore plus coincé du coccix que Llyr vient d'entrer et s'apprête à ordonner le tout.
Dommage..Acclamer le Duc selon les usages guerriers aurait été plus..Avantageux pour un tas de raisons allant de la politique aux conflits à venir..
Bah..Cartel est Cartel.
Epée nue il croise le Duc dans la travée non loin de la grande porte.
Il pèse ses mots, et les dit fort dans la nef.


Villefort...Il ya eu 5 Régnants depuis mon retour en Touraine...Rhiana et Altaiir eurent serment de Condotta de Cartel à eux et eux seuls.
Vous voilà le troisième.
Si je n'étais de la Réforme et en bisbilles héraldiques...Considérez cela comme un hommage Lige de ma part sans exigence de retour de votre part...Comme convenu, je pars en Anjou sur l'heure...Ou quasi..A Dieu Vat et bon courage!


Il salue militairement en tapotant de son moignon de bras droit sur le bord de sa salade et s'éloigne.
Llyr...Llyr..Le coincer avant que la cérémonie ne commence!

Il va droit à lui, ignorant le serviteur essoufflé , pour tendre son épée garde en avant vers son suzerain.
Qui, de Llyr ou d'un cafteur ou de l'Héraldique a rendue publique le lien entre les deux hommes si différents...Cela n'a plus d'importance.

Il va droit à l'essentiel.Veillant à ne pas parler trop haut.
Hérétique par l'Eglise , donc par la Reyne, noblesse m'est interdite.
Vous savez que je conserve le titre de Seigneur d'Oserez malgrés cela et malgrés une vieille brouille entre nous...
Vous servir comme "ça" et selon mes usages avec constance et vérité vaut il que vous conssentiez à garder en vassal quelqu'un de si dangereux pour votre réputation?
Je dois aller chevaucher vers Ponant voire Berry..
Vous avez mon écu d'Oserez..Je me plierai à vos exigences; si elles n'enfreignent pas les valeurs primes de Cartel.

Oh...Dernier détail...Que toute traçe de notre lien disparaisse des archives par Dieu!C'est bien trop grand péril pour vous en ces temps de chasse aux sorcières ...

Que Dieu vous garde autant qu'il aime jouer avec moi!



Il a plié un peu le genoux en tendant l'épée, pas trop.
Foule nombreuse et rumeurs sont nuisibles.
Sa figure entiére, balafre et yeux au bleu de poisson mort sont tout au visage de Llyr.
Quelque part aux cieux les dés roulent.

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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Felian
Discuter sur le parvis n'était pas tout, il faudrait envisager d'entrer dans la métropole. Alors qu'il se trouvait toujours aux côtés de Nebisa, il regardait autour de lui pour voir si l'entrée se dégageait suffisamment pour qu'il pût entrer avec la Marquise. Ce faisant, Pierre Louis s'avança vers la Malemort et lui-même. Tout aussi discrètement que le Duc de Touraine avait commencé, Felian le remercia.

« Je vous remercie, mon Duc. »

Puis, plus haut, il prit congé de la Marquise.

« Ma Dame, je dois me retirer. Je vous rejoindrai peut-être sous peu. »

Et le Barrauld de tourner les talons et de chercher du regard Line. Ah ! il l'avait trouvée. Elle discutait avec Pierre et un homme qu'il n'avait jamais vu. Il s'approcha d'eux et attira leur attention.

« Bonjour. Pierre, Line, ravi de vous voir. »

Il tourna la tête vers le troisième luron et lui sourit, mais ne lui parla point : ils n'avaient pas été présentés. Il ne convenait pas de commencer une conversation ainsi. Allez supposer qu'il fût duc ... Non, décidément, fort inconvenant.
--Abbe_caidher


Le vieil abbé comme tous les jours en fin de journée vient de sa démarche lente rejoindre la Cathédrale pour y prier dans le calme de l'édifice. Cependant ce jour là, le parvis grouille de monde qui s'interpellent et parle d'un acte qu'il ne veut croire. A taton, le vieil homme vient toucher la porte de l'édifice et la stupéfaction du vieux prêcheur le prend à la gorge : la Maison du Très Haut a été violée.


Sacrilège! Blasphème! Hérésie!

Le vieil abbé aveugle s'interpose devant la cathédrale profanée par les coups de hache. Son regard vide et blanc se pose sur les passants, ouvert sur un monde que lui seul peut comtempler. Une main tendue vers l'avant, l'autre tatonne le sol de sa canne pour éviter les obstacles. La vieillesse crispe ses doigts artritiques sur le pommeau noueux de son baton.

Peuple de Touraine, regarde les vils et les suppots du Sans Nom qui se cachent sous les atours de noblions sans respect de l'Eglise.
- Ils osent se refuser à suivre les cérémonies religieuses, se tenant hors de ses portes, conspuant Ses membres qui ont osé leur tenir tête pour le bien de notre province!
- Ils osent détruire les grands portes de notre belle Cathédrale car leur suffisance les "empêchent" de passer par les portes latérales ouvertes : ils placent leur orgueil et leur mépris au delà du respect de notre Très Haut
- Ils osent user d'un édifice religieux pour un sacrement profane allant à l'encontre des décisions de notre Camerlingue, second après le Pape de l'Eglise.

Le Duc lui même participe à cette mascarade blasphématoire, usant de cet édifice sacré pour ce couronnement impie, lui qui n'a même pas reçu le baptême et agit à l'encontre même du concordat de Tours et des lois tourangelles.

Peuple, c'est ce Duc impie et hautain qui ose agir en ce jour par pur égoïsme pour satisfaire à son orgueil démesuré.

Je vous le dis, peuple de Touraine, notre province est plongée dans la déchéance par ces quelques nobles et le Duc de paille qui se veut si supérieur.

Le vieux Abbé Caidher lève sa canne et prêche tremblant par son grand âge et l'indignation de tels actes de la part d'hommes et de femmes qui devraient être des exemples de tempérance et de respect. Pauvre Touraine, malgré sa cécité, l'homme d'Eglise voit bien trop de choses en ce jour pour la sérénité de sa chère province. Jusqu'où la vanité de certains plongera la Touraine?

Sacrilège! Blasphème! Hérésie! Tous ceux qui entreront subiront le couroux du Très Haut! N'entrez pas malheureux je vous le dis, le chatiment sera terrible...


Peuple de Touraine, montre à ces gens qu'ils ne sont là que par votre volonté et qu'ils vous doivent la considération qui en découle au lieu de vous traiter en personnes inférieures.
--Rack_la_terreur
Il n'est pas très courageux Rack, même s'il aime se faire appeler "la terreur".
Il n'est pas très intelligent non plus, juste assez pour comprendre les ordres de son père lorsqu'il faut traire les vaches ou couper les blés.
Parfois, il va à l'église, parce qu'on lui a dit qu'il faut écouter les voix du Très-Haut pour être sauvé. Et Rack a peur de mourir.
Récemment, il a entendu dire qu'ils allaient tous mourir si la politique continuait comme ça. Il n'y comprenait rien, bien sur, mais il avait peur de mourir. Alors il était prêt à tout pour éviter ça, et continuer sa vie de paysan tranquille et terroriser les enfants des voisins.

Et voilà qu'en se jour, où la foule se rassemble, il entend un homme du Très-Haut clamer haut et fort une tirade qui le fait frémir. Non pas qu'il comprend ce qu'il y est dit. En fait, seuls quelques mots arrivent à faire tiquer son esprit. Mais le ton sur lequel ils sont prononcés font réagir le grand dadet qui se rapproche de l'homme et répète derrière lui, avec une vois de tonnerre, le poing en l'air:

"Oui!! Hérésie!! Courroux!!
Non, n'enterez pas!
Il faut empêcher l'accès!"

Rack est sur de bien faire, il écoute un homme de Dieu. Un homme qui semble voir sans ses yeux. Un homme qu'il faut forcément écouter.
Alors de son grand corps musclé, il se met devant la porte et invite les paysans à se joindre à lui pour clamer de tout cœur au blasphème!

Et puis, ça occupe sa journée, il aura quelque chose à raconter pour prouver que c'est vraiment une terreur.
De plus, il est conscient que le peuple est plus nombreux que les nobles qui semblent être dans la Cathédrale. Ils finiront donc par avoir le dernier mot. Une émeute. Rack est tout enthousiasmé à l'idée de participer à une émeute!
Alors il y met du cœur, de la voix, il clame bien fort et pousse les autres à le suivre!


"L'union fait la force!"
Tayabrina
La châtaigne vit volte face vers la grande porte destinée aux entrées et sorties des nobles, au vu des bruits venant de là, nul doute on allait enfin ouvrir la porte. Ça le faisait pas une porte de cathédrale fermée, la maison de dieu se devait de toujours restée ouverte. Puis une silhouette connue attira son attention. Soulager la Lochoise constata à son grand soulagement que c’était Othilie, la douce et tendre diaconesse de Chinon. Dommage qu’elle ait raté son prêche plus tôt… A chaque fois qu’elle était à Chinon elle en profitait pour suivre la messe et écoutait Thilie. Elle s’avança dans sa direction, ou plus ou moins la suivie, car, la diaconesse sortait par une petit porte…Déjà qu’elle était angoissée la sortie allait la rassurer.

Sans faire de bruit, tenant ses jupons en mains, elle sortit derrière Thilie pour assister à toute la scène, la douce Diaconesse qui menaçait le prévôt. Même dans un moment de crise elle savait garder son calme et parlait avec tempérance. Elle sourit doucement, dépassa le prévôt et la Thilie et tomba sur la scène qui en ferait hurler plus d'un. Son époux venait de faire sauté la serrure de la grande porte. Bah pas grand malheur, du moins la porte était ouverte pour faire entrer leur Duc. Et puis une serrure c’est pas comme ci la porte avait explosé, fallait pas pousser ou dramatiser, Thilie sera ravie d’apprendre qu’elle enverrait des forgerons de sa forge réparer cette affront et permettre ainsi à la cérémonie de reprendre. Il devait être vachement pressé le carmelingue pour filer aussi vite. La châtaigne défroissa les plis de sa robe et se tient droit. Leur duc venait d’arriver sur les lieux et la foule qui commençait déjà à acclamer Pierre Louis elle resta en émoi devant le spectacle qu’offrit Jacq le capitaine avec son armée. Que c’était beau ….et les nobles qui commençaient à se rassembler pour accueillir leur duc à leur Tours, puis un long instant elle s’attarda sur deux silhouettes en discussion

Elle était trop loin pour entendre la conversation très bien entre Falco et le Duc, elle ne savait pas pourquoi, mais comprit que Falco allait quitter le duché, lentement elle se déplaça vers son époux, saluant Felian au passage. Quand elle eut rejoint son époux, elle s’agrippa à son bras, et attendit que la procession commence et qu’on couronne enfin leur duc. C’était peu de le dire, mais jamais la Lochoise n’avait assisté à un événement si beau et si hors du commun.


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