Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Ne t'endors pas

--Elmira_de_la_mirandole


L'une se lève en furie et en désobéissant à sa mère en allant voir son père malgré l'interdiction et l'autre défend la première avec des arguments sentimentaux. Qu'avait-elle donc fait à ses filles pour qu'elles agissent ainsi? Quel genre d'éducation leur nounou leur avait-elle donné? La blonde et la rousse n'agissait pas comme de véritables Mirandole. Honneur et fierté. Ces deux mots leur disaient-ils quelque chose?

La seule petite fille qu'elle aurait?


Autant n'avoir aucun petit enfant qu'une bâtarde!

Elle s'était levée afin de rattraper l'ainée et la retenir jusqu'à ce que le docteur quitte les lieux.

Marylune! Marylune revient ici tout de suite! Marylune! C'est ta mère qui te parle!

Se faisant un peu vieille, elle n'était pas aussi rapide qu'elle le voudrait. Elle se tourna donc vers Helena avec un regard suppliant.

Va chercher ta soeur, elle ne doit pas déranger le docteur.

Puis, elle descendit les escaliers qu'elle avait monté afin de se rassoir, espérant que la blondinette exécute les ordres de sa mère. Que penserait le docteur en voyant la rousse, en colère, pénétrer dans la pièce?

Une chose la rassurait: Helena était toujours vierge. Celle-là, elle avait encore un brillant avenir devant elle. Ça en faisait au moins une.
Helena13
La jeune femme ne se le fit pas dire 2 fois pour aller rejoindre sa soeur à l'étage. Elle gravit l'escalier sans trop se presser; elle ne voulait pas rester trop longtemps dans la même pièce que sa mère, mais ne voulait pas trop se frotter à la fureur de sa soeur. C'était tout à fait comprenable qu'elle soit en colère après leur mère, elle avait dépasser les bornes.

Déambulant à l'étage, Helena redécouvrait cette maison qu'elle avait abandonné si longtemps. Elle regardait furtivement dans les chambres aux portes ouvertes pour chercher sa soeur ainsi que leur père. Elle remarqua à quel point rien n'avait changer depuis son départ. Même pas la peinture. Cela la surpris.

Elle arriva dans la pièce qui était autrefois sa chambre. Elle leva la tête pour voir le lustre qui pendait au plafond. La nostalgie l'emporta. Elle se perdit dans ses pensées.
L0velune
Sa mère lui criait dessus? et alors? Elle n'avait aucune raison de l'écouter. Un peu plus et elle le lui faisait savoir. La baronne passa devant quelques chambres pour enfin arriver devant celle de son père. Elle prit une profonde inspiration, s'assura que sa mère n'était pas derrière elle pour lui faire une scène et cogna trois petits coups.

Un homme qu'elle devina être le docteur lui ouvrit. Elle le salua doucement, entra tranquillement dans la chambre et s'approcha du lit. Sa mère disait vrai. Son père respirait difficilement. Cette image eu comme résultat de confirmer le départ imminent de Danuel. Il allait trop mal... on aurait dit qu'il était en train d'agoniser.


Père... je suis là.

Marylune tira une chaise et l'approcha du lit pour s'y asseoir. Elle prit la main de son père dans la sienne en guise de réconfort et de soutien. Pendant ce temps, elle observait le docteur ranger son équipement avec un air d'enterrement. Quand il vit qu'elle le regardait, il parla d'une voix pleine d'empathie.

Votre père n'en a plus pour très longtemps. Je suis désolé.

Je sais... merci pour tout.

Il quitta la pièce et ferma la porte derrière lui. La rouquine tenta de rester le plus calme possible. Son père ne voulait pas la voir pleurer, il n'avait jamais voulu.

Je serai forte, papa.

Puis, elle déposa un baiser sur la main de son père, la serrant très fort et attendit, car il n'y avait que ça à faire: Attendre que la mort l'emporte et lui dire ses adieux à ce moment là.
_________________
Helena13
Après quelques minutes à s'être perdu dans ses pensées et ses souvenirs des années passées dans cette maison, la jeune femme repris ces esprits et se rappela du pourquoi elle était monté. Elle devait retrouver sa soeur et aller voir son père avant qu'il ne rende son dernier souffle. Elle continua de déambuler dans les couloirs jusqu'au seuil de la porte de la chambre de son père.

Helena entra doucement en saluant le docteur d'un signe de la tête, puis alla rejoindre sa soeur et s'assied près d'elle. Puis elle s'adressa à son père en retennant ses larmes.


-Bonsoir père... désolé de ne pas être revennu plus tôt...

Puis elle attendit la réponse de son géniteur qui cherchait son air.
L0velune
Voilà qu'Helena les rejoignait. Marylune fit signe à sa soeur d'entrer, alors qu'elle n'avait pas besoin de son invitation. Elle entrait déjà. La rouquine se rendait bien compte que la pauvre ne se calmait pas. Elle était encore en proie à la douleur, à la tristesse. Elle retenait ses larmes difficilement et sa voix craquait à chaque instant. La suite lui serait encore plus difficile. Comment Helena allait-elle traverser cette dure épreuve?

Marylune prit la main de sa soeur et la mit sur celle de son père, à sa place, car elle se levait à l'instant.


Je vais écrire à Thoramir de venir nous rejoindre. Je ne sais pas s'il viendra, mais un peu de support nous fera du bien. Il est présentement à Mayenne. J'espère qu'il acceptera.

Elle sortit de la chambre, descendit les escaliers, passa devant sa mère (tout en l'ignorant, bien sûr) et s'enferma dans le bureau de son père. Elle s'assura de bien verrouiller la porte de l'intérieur afin d'éviter toute intrusion non désirée (sa mère par exemple). Enfin, elle écrivit une lettre à l'intention de son cousin, ferma soigneusement l'enveloppe et prit une profonde inspiration. Là, elle rouvrit la porte du bureau, croisant sa mère qui n'attendait que sa sortie et l'ignora, remit la lettre au premier domestique qu'elle croisa et s'assura qu'il quittait sur le champs. Évidemment, elle empêchait sa mère d'intervenir, de reprendre cette lettre ou quoi que ce soit d'autre.

Lorsque le domestique fut hors de son champs de vision, elle remonta à l'étage sans un seul mot à sa mère. Après le décès de son père, elle n'avait aucune envie de laisser sa baronnie aux mains de sa mère. Elle devait donc se montrer gentille. Dans le cas contraire, elle retournerait à Saint-Fargeau, là où son neveux contrôlerait sa vie, étant le chef de la famille.

Enfin, elle rejoint à nouveau son père, qui vivait toujours. Pour combien de temps encore? Nul ne le savait. Il avait toutefois un sourire sur son visage et fixait Helena. La présence de ses filles lui faisait chaud au coeur, ça c'était sûr.

Marylune referma la porte de la chambre derrière elle. Comme elle s'y attendait, leur mère ne vint pas les rejoindre. Quelle hypocrite...! Dire qu'elle avait passé des nuits blanches à veiller son père et là, du coup, ne plus montrer un seul signe de vie? S'agissait-il de mensonges?

Bref, Marylune se calma, prit un air le plus serein possible pour faire plaisir à son père. Elle regarda sa soeur.


A-t-il dit quelque chose pendant mon absence?
_________________
Helena13
La jeune femme était rester loin de sa famille si longtemps, elle ne se rappelait même plus à quel point son père était agé. Était-elle parit depuis si longtemps, pourtant cela ne faisait pas plus de 3 ans qu'elle avait déserté les domaines familiaux. Elle contemplait le visage endormit de son père sans dire un mot. Elle se contentait de fredonner un air qu'elle avait apprise en Irlande lors d'un de ses voyage. Elle se calma peu à peu. Sa plus grande crainte était de ne pouvoir être la quand il trépasserait mais elle avait pu arriver à temps. Leur père avait vécu de nombreuses années et avait bien réussi sa vie. Il pouvait partir en paix.

Puis sa soeur revint les rejoindre et s'adressa à la cadette.


-Non il dort profondément. Laissons-le se reposer.
L0velune
La mère Mirandole n'était toujours pas montée à l'étage. Marylune et Helena était donc tranquilles avec leur vieux père qui dormait. Ses cheveux roux étaient éparpillés sur l'oreiller, ses yeux étaient clos et en paix, sa respiration toujours difficile. Il lui arrivait de tousser, de s'étouffer, mais il semblait dormir malgré cela.

La rouquine se leva de sa chaise, n'en pouvant plus de rester assise à rien faire. Elle était comme ça, avec trop d'énergie à dépenser. L'habituelle maladroite n'avait encore fait aucune bêtise de la journée, ce qui, ma foi, était surprenant. Elle marchait dans la pièce, faisant les cent pas, s'étourdissant elle-même avec ses aller-retour. Elle soupirait, admirait la tapisserie des murs, les décorations sur les bureaux et même l'architecture du plafond.

Enfin, elle repéra une peinture qu'Helena et elle-même avait fait lorsqu'elles étaient toutes petites et que leur père avait fait encadrer. On reconnaissait des fleurs, un soleil et... de nombreuses taches qui représentaient sûrement quelque chose. Son souvenir était flou, trop loin pour lui revenir en mémoire.


Te rappelles-tu ce que c'est?

Marylune souriait un peu devant l'oeuvre. Elle décrocha temporairement le cadre, enfin... décrocher était un grand mot, car il lui glissa des mains et tomba sur le sol. Le coin du cadre s'était brisé, mais la peinture était toujours intacte.

Oh! Je...

Son malaise se dissipa, car, dans son lit, leur père ne dormait plus, il riait. Il riait toujours quand une bêtise survenait. Ça expliquait peut-être pourquoi la maladresse de la jeune fille ne s'était jamais corrigée. Disons qu'il est encourageant de faire des bêtises quand quelqu'un trouve ça drôle.

Alors voilà. Il riait, difficilement certes! Mais riait quand même.

_________________
Helena13
La cadette observa la toile. Cela faisait remonter tellement de souvenir; des bons souvenirs de leur jeunesse. Elle se revoyait courant dans la le jardin arrière avec sa soeur à ses trousses parce qu'elle jouait à chat. Puis elle rammena son attention au tableau. Les fleurs, les champs. mais elle n'était plus sure de ce qu'elles avaient essayer d'illustrer.

-.... heu je ne suis pas sûre... ce n'était pas les pissenlits en flocons?

Puis, le tableau glissa des mains de Marylune, ce qui fit rire leur père aux larmes. Helena aimait tellement le voir rire comme ça. Si seulement leur mère pouvait simplement sourire ainsi. Leur famille serait tellement plus harmonieuse si elle se mettait un sourire sur le visage.

-Vous vous sentez un peu mieux père?
L0velune
Des pissenlits en flocon? Peut-être? Mais le tableau était par terre maintenant. Rien de grave. Il ne suffisait qu'à l'encadrer de nouveau. Marylune regarda son père qui ne disait rien, mais qui souriait pour rassurer Helena. Il devait aller mieux, sûrement mieux depuis qu'elles étaient là.

Nous n'aurions pas du te laisser seul avec cette mégère que nous sert de mère.

La rouquine s'était approchée du lit, de l'autre côté d'Helena. Danuel posa une main sur celle de sa fille avec des yeux suppliants, comme s'il souhaitait lui dire de ne pas parler de sa mère de cette façon. Il avait raison... Même si elle ne portait pas sa mère dans son coeur, elle lui devait tout de même le respect.

Et ils restèrent ensemble tous les trois pendant une heure ou deux, jusqu'à ce qu'Anette, la nounou, entre avec Charlotte. Leur père voulu voir la fillette qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, essayant de lever un peu la tête pour bien la regarder, peut-être une dernière fois. Elle avait bien grandit depuis, c'est sûr. Elle avait presque un an et demi.

_________________
Helena13
La jeune femme restait la, silencieuse au chevet de son père avec sa soeur à ses côtés. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas été tout les trois ensemble sans leur mère. Marylune n'avait pas tord en la traitant de mégère, mais elle leur avait tout de même donner la vie. Cela dit elle n'avait pas le droit de les traiter de trainer ou d'insulter la petite fille de sa soeur.

Lorsque la nounou entra avec la petite, Helena se leva pour aller la voir. Elle serra Anette dans ses bras, cette femme qui les avait élever à la place de leur mère qui n'en avait rien à faire d'elle. Puis elle s'accroupit pour s'adresser à la petite demoiselle en lui tendant les bras.


-Bonjour Charlotte, je suis ta tante Helena, tu veux venir dans mes bras on va aller voir grand-père.

La petite semblait rétissante à l'idée mais comprit vite que la jeune femme était sans mauvaises intentions à son égard et se laissa prendre. Helena retourna auprès de Danuel et assis la petite sur le lit pour qu'il puisse lui faire un câlin. Elle aida son père à se redresser en position assise pour plus de confort.
L0velune
Marylune sourit en voyant sa fille accepter d'aller dans les bras de sa tante, puis sur le lit. Son père n'avait jamais dénigré l'enfant, bien qu'il fut de famille noble. Il y avait toujours exception à la règle.

La nuit arriva et la petite dormait dans les bras d'Anette. Celle-ci alla la coucher, puis la surveilla, car tel était son travail. Les deux femmes n'avaient pas encore mangé lorsque la lune fut bien visible par la fenêtre. C'est pourquoi Marylune se leva pour aller à la cuisine. Comme les domestiques se faisaient rares la nuit, elle irait se servir elle-même. Ce n'était pas très noble, mais la baronne n'était pas assez hautaine pour réveiller la maison au complet pour ses caprices.


Je vais nous chercher à Manger. Tu veux quelque chose?

Elle attendit la réponse de sa soeur, puis quitta la pièce, laissant Helena surveiller leur père qui dormait. Une fois dans les cuisines, il lui fallu un temps fou pour trouver quelque chose d'appétissant à se mettre sous la dent.
_________________
Helena13
Helena répondit positivement à sa soeur au sujet de la nourriture. En fait elle avait carrément la dalle. Elle n'avait pas manger depuis la matiné. Durant que sa soeur était partit chercher à manger, Danuel se réveilla et s'adressa à sa petite fille blonde.

-Helena ma fille *tousse* je suis content de t'avoir revu...appelle ta soeur...*étouffe*

Puis l'homme se mit à tousser à plein poumons tellement fort qu'il en crachait du sang. La jeune femme apeurée appela sa soeur.

-MARYLUNE!!!! VITE!!! REVIENS!!! PÈRE.... PÈRE EST ...

La jeune femme hurlait de toute ses forces pour être sure que sa soeur l'entende à l'autre bout de la maison. Elle tenait son père dans ses bras et essayait tant bien que ma de l'aider.
L0velune
Bon, que pouvait-elle bien apporter pour manger? Marylune avait carrément le nez dans l'armoire, curieuse de savoir ce qui s'y cachait. Des fruits... arf, sûrement très bon, mais elle avait besoin de quelque chose de plus consistant. Elle avait envie de manger... une brioche! Ah oui, où étaient donc les fameuses brioches que Silvette cuisinait pour maman...? Ahh trouvé!

La baronne en prit quelques-unes et repris la direction de la chambre de son père. Après avoir mangé, il leur faudrait dormir, c'est sûr. Si elles avaient été intelligentes, les soeurs auraient déjà commencé à se relayer. Une brioche en pleine gueule, elle montait les escaliers comme si elle gambadait. En fait, elle s'amusait dans les escaliers à sauter sur un pied, monter deux marches à la fois, se retenir grâce à la barre...


MARYLUNE!!!! VITE!!! REVIENS!!! PÈRE.... PÈRE EST ...

Sans attendre, la rouquine cessa de lambiner et la rejoint en quatrième vitesse, la bouche pleine. Elle venait à peine d'arriver que plusieurs portes de la maison s'étaient ouvertes et des domestiques accouaient de partout et s'entassaient dans le couloir. Elmira se fraya un chemin tant bien que mal jusqu'à la porte.

Leur père était là et le sang entourait sa bouche. Elle était partie à peine quelques minutes... Il allait bien pourtant.


Que s'est-il passé?

Elle sortie un mouchoir et s'approcha du lit pour essuyer le sang du visage de son père, bien que cela ne serve pas à grand chose, car il en crachait davantage.

Dites-lui que vous l'aimez et toutes les belles choses qui vous passent par la tête.

C'était une voix familière qui avait parlé. Surprise, Marylune regarda sa mère. C'est bien elle qui disait ça? Avait-elle réellement dit quelque chose de sensé? La baronne n'en croyait pas ses oreilles... Elmira insista.


Allez!

C'était une première. Depuis quand voulait-elle le bonheur de leur père?
_________________
Helena13
Helena n'en revenait tout simplement pas, leur mère qui témoignait de la compassion. Elle rêvait ou c'était un cauchemars... ou peut-être simplement qu'elle voulait se faire pardonner des filles pour que Marylune lui laisse le Manoir. Mais Helena ne devait pas se laisser déconcentré par cet acte étrange de leur mère. Leur père était en train de mourir. Elle devait faire quelque chose.

-Luttez père, vous êtes fort vous pouvez surmonter cela.


Elle prit la main de son père et continua.

-Je sais que j'aurais dû être plus présente pour vous ces dernières années et j'en suis désolé. Avoir su que votre état de santé était si faible je serais revenu plus tôt. Ce n'était pas dans le but de vous faire du mal que je suis partie...je voulais simplement avoir ma vie à moi... vous savez que je vous aimes père...je n'ai jamais voulu vous blessez...ne partez pas maintenant...
L0velune
Aucune d'entre elles n'étaient prêtes à le regarder partir. Mais peut-on réellement être prêtes à faire face à ce genre d'évènement?

Papa... vous ne pouvez pas nous abandonner comme ça. Je ne me suis pas préparée à ça, je ne m'en remettrai pas.

Pourquoi ne pouvait-il pas mourir dans son sommeil, le visage souriant et en paix? La baronne essuyait le visage de son père tout en réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien lui dire ensuite. Les larmes aux yeux, elle murmura:


Vous vous rappellez de l'Angleterre? Vous souvenez-vous, avant notre arrivée dans le Maine, du lac où nous allions nous promener en chaloupe? Vous aimiez tellement voguer sur l'eau et attraper des fleurs de nénuphars pour nous les donner. Et nos robes étaient toutes trempées. Et maman nous grondait en arrivant.

Il avait cessé de tousser, ses yeux étaient mis-clos.

Vous souvenez-vous du poisson d'Helena avait attrapé à mains nues?

Il rit doucement et se tourna vers sa cadette. Que de bons souvenirs... Cela expliquait peut-être pourquoi la soeur de la baronne pratiquait la pêche comme un passe-temps. D'une voix faible, il murmura quelques paroles provenant directement du fond de son coeur, qui se voulait rassurante pour l'avenir et réconfortante pour le présent.

Je suis... fier de vous...

Les larmes coulèrent sur les joues de Marylune et sur la main de son père qu'elle tenait fermement sur sa joue.

Je vous aime...

Il ferma complètement les yeux, expira une dernière fois, la tête enfoncée profondément dans l'oreiller. La main que tenait Marylune devint alors très molle et elle n'eut d'autres choix que de la déposer sur le lit, le long de son corps. Maintenant qu'il les avait quitté, la baronne recouvrit son visage de ses deux mains et pleura des rivières.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)