Joelismail
[ A quelques mètres de la frontières Helvète ]
Des mois, presque une année complète depuis que Joël avait entrepris de gagner la terre de naissance du Prophète Aristote.
Tout avait commencé au mois de septembre de l'An de Grâce MCDLVIII (1458). Le monde avait changé et la perte des ses amis les plus chers pressait le vieux Noble Noir de prendre un nouveau départ. Il troqua donc ses quelques richesses accumulées pour les donner à l'Eglise, prit son baluchon et ses pas firent le reste.
Il rencontra un compagnon d'infortune qui l'accompagna des rivages italiens de la Méditerranée jusqu'au clochers surplombant ceux de la mer Egée, en passant par les noires forets des balkans.
Mais l'orage grondait au dessus de la terre des alpages. Les troupes de l'ordre et du renouveau ayant décidé de ne plus laisser passer le nouvel outrage léonine.
Joël reçut de nombreux courriers lui décrivant la situation sur place.
Occupé à croiser le fer avec d'autres hérétiques aux accents plus orientaux il ne pouvait que compatir avec les Aristotéliciens enfin réveillés.
Enfin arrivé en terre sainte, il accomplit ses obligations rituelles et décida de prendre le temps de savourer sa nouvelle vie.
Les missives devenaient pressantes. Un jour qu'il marchait sur la rade du pirée. Il discuta avec un armateur lombard qui devait appareiller le surlendemain. Joël en parla longuement avec ses amis grecs et son compagnon de route. Sa décision était prise, il fallait revenir. Affronter son passé, affronter l'ennemi de toujours, le Lion, l'hérésie.
[ de l'autre côté de la frontières Helvète ]
Enfin, il était chez lui. Il passait ce col et descendait sur les sentiers qui mènent à Sion. Seul, incognito depuis Massa. Il lui fallait voir ce qui se passait ici, et combattre... Le mal, comme toujours.
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Des mois, presque une année complète depuis que Joël avait entrepris de gagner la terre de naissance du Prophète Aristote.
Tout avait commencé au mois de septembre de l'An de Grâce MCDLVIII (1458). Le monde avait changé et la perte des ses amis les plus chers pressait le vieux Noble Noir de prendre un nouveau départ. Il troqua donc ses quelques richesses accumulées pour les donner à l'Eglise, prit son baluchon et ses pas firent le reste.
Il rencontra un compagnon d'infortune qui l'accompagna des rivages italiens de la Méditerranée jusqu'au clochers surplombant ceux de la mer Egée, en passant par les noires forets des balkans.
Mais l'orage grondait au dessus de la terre des alpages. Les troupes de l'ordre et du renouveau ayant décidé de ne plus laisser passer le nouvel outrage léonine.
Joël reçut de nombreux courriers lui décrivant la situation sur place.
Occupé à croiser le fer avec d'autres hérétiques aux accents plus orientaux il ne pouvait que compatir avec les Aristotéliciens enfin réveillés.
Enfin arrivé en terre sainte, il accomplit ses obligations rituelles et décida de prendre le temps de savourer sa nouvelle vie.
Les missives devenaient pressantes. Un jour qu'il marchait sur la rade du pirée. Il discuta avec un armateur lombard qui devait appareiller le surlendemain. Joël en parla longuement avec ses amis grecs et son compagnon de route. Sa décision était prise, il fallait revenir. Affronter son passé, affronter l'ennemi de toujours, le Lion, l'hérésie.
[ de l'autre côté de la frontières Helvète ]
Enfin, il était chez lui. Il passait ce col et descendait sur les sentiers qui mènent à Sion. Seul, incognito depuis Massa. Il lui fallait voir ce qui se passait ici, et combattre... Le mal, comme toujours.
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