[RP] Commanderie Teutonique de La Chaux de Fonds

Hobb

[Campement des Croisés]

Le Commandeur Hobb fit afficher dans le campement des copies de la gazette des armées

Citation:

o Expéditeur : Chipolata de l Barracuda
o Date d'envoi : 25/01/2011 - 13:40:39
o Titre : la gazette des armées 25/1
o LA GAZETTE DES ARMEES 25 janvier 1459

Faits divers :
On apprend de source sûre, que le Sergent Blaireau de la garnison de St Loup (Cosne, Bourgogne), aurait été trouvé mort de froid hier soir à Annecy. On ne désespère pas de le ranimer ! Dans un grand souci d'abnégation, trois infirmières se relaient d'heure en heure, et se couchent nues sur lui pour le réchauffer. A l'instant où l'on imprime (si si ! Gutenberg 1454 sa première édition ! na !), le sergent n'a toujours pas réagit...

Chipotins:
Devant le nombre inhabituels de soldats faisant la queue devant les infirmeries, on soupçonne des fuites intra-armées au sujet des soins prodigués par les infirmières... La saucisse proteste, sa taverne est vide ! On doit réétudier les savoir-faire de la médecine ! "J'vais quand même pas me coucher nue sur mon comptoir ???? ....si ?"^^

Carnet mondain :
1/ Un petit bal impromptu a eu lieu hier soir à la taverne " Aux Saucisses Conquérantes" à Genève ! Le Colonel a sorti sa flûte ! On a dansé ! On a chanté ! On a bu (avec modération, "cause que la Capitaine était là ) Et on s'est bien amusé ! Vous avez raté ça ?....c'est bêêête ! ^^

2/ Pas peu fière, la Saucisse a reçu hier, tardivement, la visite en sa taverne, du Commandeur des Armées Messire Hobb !!! Elle en est encore toute chamboulée et s'est mise à servir de manière compulsive, des tournées à gogo, un sourire béat sur les lèvres, en marmonnant : " Impressionnant ! Il est impressionnant " !!!

Rubrique nécrologie :
(ici je souhaiterais annoncer les décès ennemis, merci de me transmettre vos faits de guerres, et de nous décrire un peu la bagarre) (cette gazette étant à but humoristique, je n'ai pas trop envie d'y mettre les nôtres, sauf si vous en faites la demande bien sûr, et si vous m'informez des événements)

Horoscope :
Lion : Périodes difficile pour les Lions... Leur lune en sagittaire s'est pris une flèche mal placée, la crinière leur en tombe !

Grand concours : On parle d'organiser un grand concours de "Chipodales" (chippendales moyenâgeux) Merci d'envoyer vos candidatures à la rédaction !

Sports :
On annonce un grand match de "lancer de boboles réformées" poids légers et poids lourds, au camp aujourd'hui !

Petites annonces :
1/ G. et S. échangeraient leurs deux tentes à une place contre une à deux places...urgent !
2/ Chipo cherche braies désespérément, à acheter ou à partager !
3/ Gontranius cède pour un prix modique, magnifiques chaussettes tricotées main, rayées bleu et blanc.
o

Citation:

* Expéditeur : Chipolata de l Barracuda
* Date d'envoi : 26/01/2011 - 18:10:35
* Titre : gazette 26/1

* LA GAZETTE DES ARMEES du 26 janvier 1459
Rédaction : Chipolata (Armée Didier de Sars)

Faits divers :
Le Captain avait décidé hier de nous emmener prendre l'air à la campagne ! Une petite balade bucolique s'imposait pour défouler la troupe inactive ! Arrivés sur le lieu du pique-nique, une jolie clairière pourvue d'un torrent pour rafraîchir les bières, un couple suspect occupait la place !!! Le captain les avertit de suite "Vous n'êtes pas autorisés à traîner par ici !!! Hélas... les ostrogoths n'ont pas voulu céder, pire même, ils ont soudain attaqué ! ... et toute l'armée, en manque d'action, leur est tombée sur le dos... ***censuré*** (L'échauffourée fut sanglante et se refusant à toute description, notre reporter préfère, en attendant la fin du combat, vous faire la lecture de ceci: Escargots de Bourgogne et crème de châtaignes aux kartoffels : Prenez deux kartoffels, écrasez-les et bourrez les de crème de châtaignes, passez le tout à la moulinette et remplissez en les gros bourgognes ! Passez au four et dégustez ! )***fin de la censure***... Les petits oiseaux se remirent soudain à chanter, le soleil inonda à nouveau la clairière... les bourguignons firent leur barbecue tant attendu dans la joie et la bonne humeur... Tandis que les deux kartoffels se décomposaient dans l'herbe plus loin...

Carnet mondain :
Dès ce matin, alors que sa taverne est bondée, Chipo est obligée de filtrer les entrées ! Lorsque trois gaillards se présentent à la porte, un brun, un roux et un blond, la salle étant déjà pleine, la Saucisse se trouve dans l'obligation de faire une sélection... "Je vous laisserai entrer seulement si vous me dites une vérité absolue sur vous ! Attention ! si vous mentez, je vous refoule !" Le brun lui répond : "je suis le plus intelligent de toute la Savoie et la Chuiche réunies, vous devez me laisser entrer"... Chipo lui claque la porte au nez ! Le roux dit à son tour " Je suis le plus bel homme de tout le royaume"... Vlan ! fait la porte ! ... Le blond s'avance à son tour et commence : "Moi, je pense que..." Chipo ferme la porte à double tour !
(note: non ! non ! je ne donnerai pas de noms ! ) ^^

Rubrique nécrologie :
Deux kartoffels ! deux !
Ah... on nous annonce aussi deux petits gris de bourgogne à l'infirmerie pour indigestion !

Horoscope :
Vierge : Hélas, les vierges sont de plus en plus effarouchées ! Mais pourquoi les hommes les épousent-ils ?...parce qu'ils ne supportent pas la comparaison !

Grand concours : Nous attendons les candidatures pour le grand concours de Chipodales (Chippendales moyenâgeux). Dernière minute : une indiscrétion nous apprend que La Chipo se sacrifierait sur l'autel du journalisme, et offrirait une soirée barbecue au gagnant !

Sports :
Résultats du match de boboles réformées d'hier : Un certain G. (barman occasionnel de la taverne "Aux saucisses conquérantes") ne connaissant pas sa force, a expédié la bobole bien au delà du camp ! Définitivement perdue, le match a dû être interrompu ! pfff.... On a seulement su tardivement que la bobole en question avait atteint une armée en faction sur un noeud proche... bilan... un coquard ! Nous ne pouvons hélas citer le nom du "mâle heureux" bénéficiaire de l'oeil au beurre noir !

Aujourd'hui : Concours de saut à la perche au dessus des murailles ennemies !

Petites annonces :
1/ Urgent ! Alex Van Wever (dict Alex6560) cherche un jeu de carte pour sa taverne ! Le contacter ! Euh... non ! rectification ! Contacter le journal ! (Que je prenne ma com !) ^^

2/ X , pour cause d'emploi intensif, échange son épée contre une neuve. Ecrire au journal.

3/ Collector ! Une mèche de cheveux de Gontranius mise aux enchères !!! à 21h à la taverne "aux saucisses conquérantes"

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Hobb

[ Dans Genève]

Hobb fut blessé grièvement au premier assaut. mais il put continuer à gérer ses troupes.

Il fit préparer un courrier pour la mairesse de Genève Dame Tatoumi.

Citation:

Dominus Vobiscum Dame Tatoumi

Je vous demande de vous mettre à la disposition des Sanctes Armées.
Vous me remettrez les clés de la ville et vous direz à tous les villageois de ne plus croire dans vos mensonges, de ne plus combattre les armées de la justice, de l'Eglise.

Nous sommes là pour rendre justice aux innocents que vous et les vôtres avaient tyrannisés depuis bien trop longtemps.

Nous sommes là pour que les agressions des Réformés de la République de Genève cessent.

Les peuples du Royaume et de l'Empire ont le droit et le devoir de vivre dans la lumière de la vraie Foy.

Nous saurons séparer les manipulateurs des manipulés, et pour ces derniers notre clémence sera à la hauteur de leur compréhension des actes qu'ils auront commis sous votre tyrannie.

Pour la seule Gloire du Très Haut !

Commandeur Hobb Siegfried VonKorwald
Hochmeister Teutonique

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--Marieduranddudesert

Tracé sur les murs de Genève ... RESISTER RESISTER .... RESISTER

Hobb

Citation:

De l'affront helvète contre les croisés

Moi MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable, assisté de Tibère de Plantagenet dict Rehael, Cardinal Connétable Suppléant,
Au nom de la Délégation Aristotélicienne en charge de la gestion des croisés présents à Genève,
Souhaite dénoncer les attaques contre les croisés des armées hérétiques portant étendard helvète.

Cette fin de semaine a été désastreuse pour la foi aristotélicienne: trois armées, l'armée des Bocans dirigée par le capitaine Wahl, l'armée Edelweiss dirigée par le capitaine Cameliane et l'armée du Bonheur dirigée par le capitaine Cendres, ont attaqué les armées croisées installées à Genève dans le cadre de la Croisade contre les groupuscules hérétiques de la Réforme et du Lion de Juda.

L'issue de cette bataille a été difficile pour les fidèles aristotéliciens qui sacrifient leur vie personnelle depuis plus de deux mois et demi pour défendre les valeurs aristotéliciennes en l'honneur du Très Haut. En effet l'armée Memento Domine Famulorum dirigée par le capitaine Namaycush, composée intégralement de croisés des Ordres Militaires et Religieux et de croisés laïcs, a été repoussée hors des murs de Genève, l'armée La Dona dirigée par la capitaine Leyah et l'armée Renaissance Aristotélicienne dirigée par le Capitaine Melian ont été dissoutes sur ordre de la Congrégation des Saintes Armées puisqu'elles étaient totalement inoffensives: la première servait de réserve et la seconde à administrer l'avoyerie, il fallait donc éviter des morts inutiles qui auraient eu lieu à cause des armées hérétiques.

Cet affront, sous la bannière de la Confédération Helvétique est tout à fait incompréhensible et complètement irresponsable. D'une part parce que le fait que cette province ait décidé de se ranger totalement du côté des hérétiques aura des conséquences profondes dans ses relations internationales et dans son image dorénavant entachée de façon durable par une hérésie enracinée au sommet de son autorité: le Conseil Confédéré. D'autre part parce que la division entre les aristotéliciens et leur gouvernement vient de subir une montée en puissance sans précédent. Déjà par le passé les aristotéliciens souffraient d'un manque de protection de la part de son gouvernement vis-à-vis des hérétiques qui les accablaient, à partir de cette bataille ils vont devoir maintenant vivre dans une région où le gouvernement s'est lui-même proclamé comme étant hérétique dans sa majorité, ce qui n'augure rien de bon pour la sécurité des fidèles aristotéliciens.

Depuis le début de cette Croisade, des hérétiques se plaisent à faire courir des rumeurs totalement infondées. Les croisés seraient là pour annexer la Confédération Helvétique, les croisés seraient là pour empêcher le peuple helvète de profiter de sa souveraineté, les croisés seraient là pour piller les cantons helvètes. Foutaises, mensonges, manipulations que tout ces discours inspirés par le sans nom. Trop nombreux sont les helvètes à se faire abuser par de telles paroles, cela est regrettable et je ne peux que renouveler l'objectif de la Croisade: lutter contre les hérétiques et les empêcher de prendre un pouvoir dont on sait ce qu'ils en feront. Certains hérétiques dont le verbe est vif proclament que la Croisade est terminée. Il n'en est rien bien entendu. Une bataille perdue ne signifie pas la fin de la Croisade: Genève n'a jamais été, n'est pas et ne sera pas l'épicentre de cette lutte pour la foi, bien naïfs ont été ceux qui l'ont cru, elle n'a été que le site temporaire de regroupement des troupes croisées.

J'appelle le peuple helvète à se soulever contre tout dirigeant helvète apportant une aide quelconque aux hérétiques, qu'il soit avoyer ou conseiller fédéral. Il n'est pas un aristotélicien qui ne doive se laisser faire par cette main-mise du sans nom sur la Confédération Helvétique. Frères et soeurs aristotéliciens, femmes et hommes aristotéliciens, regroupez-vous, organisez-vous, contactez la Congrégation des Saintes Armées pour obtenir de l'aide, ne perdez pas espoir: la Croisade continuera tant que cela sera nécessaire! Le combat contre l'hérésie ne fait que commencer!

Puisse le Très Haut éclairer les âmes assombries par l'influence du sans nom de Sa puissante force et leur montrer le chemin du Soleil!

Fait à Genève le Lundi 18 Avril 1459,
Par MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable, et Tibère de Plantagenet dict Rehael, Cardinal Connétable suppléant.

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Sembreendevant...

Sembre regarda la proclamation de Groar en haussant les épaules.

Et à l'aide d'un morceau de lignite écrivit sous l'affichette : Même en ce jour de Pâques, les gens se révoltent toujours contre-eux : "Vox clamavat in deserto".

Et plus gros en appuyant bien La mort pour Groar, Hobb et Namay

Magenoir

Le Ritter Teutonique, de promenade en ville, passa à côté d'une affiche de la Sainte Église, la lisant, il y vit inscrit au charbon, et en grosses lettres " La mort pour Groar, Hobb et Namay".
Il n'y avait aucun doute, l'homme ayant bafoué un Cardinal, le Commandeur des Sanctes Armées ainsi qu'un brave Capitaine ne pouvait être qu'un vil brigand réformé.
Regardant au loin, il aperçut un homme qui prenait la fuite. Maric l'interpella.

- Hé vous là-bas! Où allez-vous donc?

Les écritures étaient récentes car, passant son doigt dessus, Mage vit que le charbon s'en allait, il n'était pas sec et surement que cet homme saurait lui en dire davantage, "et si c'était lui le coupable?" s'interrogea le Teutonique.
Il s'avança vers lui.
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Graoully

Mourant, mais entier, l'évêque avait pu entrer à Genève. Il avait été attaqué par un brigand, mais avait pu forcer les lignes armées hérétiques. Vêtu de sa sempiternelle soutane violette, mais ayant remplacé sa croix pectorale d'or contre sa croix inquisitoriale de simple métal, il se fit indiquer la commanderie teutonique.
Il reconnût de loin Magenoir. Le großhospittler tenta de le rattraper, et parvenu à son niveau, le salua.

Demat ma breur, que fais-tu donc à marcher si vite ?
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Magenoir

Toujours en course après le Messire, le Teutonique fut interrompu dans sa marche par un homme, qu'il reconnut aussitôt.

- Que la Paix soit avec vous mon Frère, content de vous voir icelieu et en un seul morceau, même si j'ai eu vent des nouvelles affirmant que vous avez eut beaucoup de mal à vous joindre à nous.

Tournant la tête, le Ritter regarda au loin en direction du fuyard, il ne l'aperçut plus, sans doute avait-il fuit. "Encore un lâche!" se dit Maric. Puis, répondant au Gross Hospittler :

- Et bien mon Frère, vois de tes yeux.lui tendant l'affiche souillée.- Cela ne peut-être que le travail d'un hérétique. Voyant un homme fuyant, je me suis demandé si il n'était point coupable, ou du moins si il pouvait m'en dire davantage.. mais bon il a fuit par là-bas.montrant du doigt la direction.- Ces derniers temps, à Genève en particulier, beaucoup de telles choses ont lieu. Des hérétiques, pensant reprendre comme foyer Genève, profane nos textes et montrent des discours clairement anti-aristotéliciens. Ils ont sans doute oublié que nous avons faibli sur une bataille, mais que la guerre n'est point perdue! Je dirai même qu'il y a égalité.. nous avons reprit Annecy, ils ont reprit Genève.. mais cela va vite changer, j'en suis certain.
Reprenant quelques instants son souffle, il continua ensuite.

- La venue de clercs, dont le Verbe est leur première des armes et qu'ils manient avec grande force, comme toi mon Frère, est un avantage pour tous. J'espère de tout cœur que par tes prêches tu arriveras à raisonner, non pas les hérétiques, mais les quelques Genèvois pensant que nous sommes les ennemis, des Genèvois manipulés par le Sans-Nom!
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Bedask_eriarck

Hobb a écrit:

[ Dans Genève]

(...)

Les peuples du Royaume et de l'Empire ont le droit et le devoir de vivre dans la lumière de la vraie Foy.

(...)

Pour la seule Gloire du Très Haut !

Commandeur Hobb Siegfried VonKorwald
Hochmeister Teutonique

Encore un qui a rien comprit à ce qu'il dit...

Juste au passage :
Les habitants de Genève ne font pas partie des peuples du Royaume et de l'Empire mais bien de la CH qui est indépendante.
Indépendance reconnue par le précédent Empereur.

Donc :
Nous n'avons pas le devoir de vivre dans la lumière de la vraie Foy mais bien le choix de le faire ou non...
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Bedask ERIARCK
Citoyen Non-Réformé Et défenseur de l'autonomie et du caractère multiculturel de GENEVE

" Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum " ...

Graoully

Regardant l'affiche.

Des inepties que tout cela. Poursuivre cet individu aurait été donner de la valeur à son geste.

En parlant de Verbe, depuis quand une messe n'a-t-elle pas été célébrée ici ?
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Magenoir

- Mon Frère, en effet, depuis la reprise de Genève par les Hérétiques, aucune messe n'a eut lieue.
Toutefois, pendant que Genève n'était plus le siège de la réforme, il y eut flopée de baptême, orchestrée par Son Eminence Kad et plusieurs messes par l'Evêque local.
Mais, un problème se pose, la Cathédrale a été "reprise" par les Réformés je crois bien..

Le Ritter regarda son Frère, pour lui, cela allait sans doute être difficile d'officier.
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Notwen

Mon frère, vous pouvez être serein : la curette de Genève dit la messe tous les dimanches, comme à l'accoutumée.
Quant à l'évêque, on ne la voit plus, bref c'est le retour à la normale : elle avait toujours boudé Genève hormis la période d'occupation croisée.

S'approche de Mgr Graoully et murmure :
Vous savez mon frère, l'aristotélisme irait encore mieux à Genève si la curette prenait la place de l'évêque. Un évêque qui sème la haine, ce n'est pas bon pour nous, ça jette les Genevois dans les bras de la réforme.

Quant à la cathédrale, elle va très bien, on y célèbre toujours la messe.
Si vous aimez la vérité, ne vous fiez pas au racontars de gens qui ne savent pas, et qui imaginent.
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Notwen de la Concorde aristotélicienne pour un monde de Paix et de Fraternité,
Doyenne de la Faculté de Théologie de l'Univ. de Berne,
Ancienne Chancelière,
http://chrrserk.xooit.com/t3237-Guide-comment-etudier-efficacement-en-Voie-de-l-Eglise.htm

Magenoir

Tandis que les deux Teutoniques bavardaient, Notwen fit son apparition.
Étrangement, elle semblait être déjà au courant de la discussion puisqu'elle intervint directement, sans même dire bonjour.
Peut-être les espionner t-ils depuis le début? "Bizarre que tout cela!" pensa Maric. Avait-elle usé de la sorcellerie?
Le Teutonique se souvint de Notwen, à première vue, elle était Aristotélicienne comme elle l'annonçait, elle s'investissait dans les institutions d'Helvétie comme l'Université et dans les Institutions Genèvoises, depuis fort longtemps d'ailleurs car Magenoir, lorsqu'il vivait à Genève et travaillait dans le conseil, le faisait aux côtés d'elle.
A vrai dire, jamais il n'avait pu la connaitre vraiment, même si, malgré qu'elle soit officiellement Aristotélicienne, Maric s'était toujours questionné sur elle, elle semblait avoir un fort penchant Réformée... souvent elle traficotait avec ces derniers et puis, lors du procès Genèvois de Mage à l'époque, jamais elle n'avait défendu la Foi Aristotélicienne.
Jamais Notwen n'avait montré en public son attachement à la Vraie Foy, jamais elle n'avait soutenu les actions de Rome en CH.. non jamais..
Et cela, Magenoir s'en souvint très bien.

Après avoir écouté son discours, et en tout politesse, Maric prit la parole.

- Bonjour Notwen, c'est quand même la moindre des choses de saluer lorsqu'on arrive et, qui plus est, qu'on interrompt une discussion, je me trompe?Ensuite, le Teutonique reprit.Vous dites que Monseigneur Bourrike, Evêque de Genève, "boude" Genève. A cela, je vous réponds que c'est faux. J'ai déjà eu l'occasion de travailler plusieurs mois en le Diocèse de Lausanne avec Bourrike, lorsqu'elle y occupait un poste tout comme moi, et je peux vous affirmer que c'est une personne impliquée et qui fait à merveille ses devoirs et tâches.
Je pense que, si vous n'avez vu que rarement Bourrike en Genève, cela est de la faute du Conseil de Genève et de l'implication d'hérétiques dans le contrôle de la ville.
En effet, la Cathédrale Aristotélicienne, était devenu lieu de culte de la Réforme. Et, comme tout Clercs se rendant à Genève, ils sont souvent humilier par le Lion de Juda, ayant posé son quartier général à Genève.
Le Lion de Juda, dans ses principes, disait tout simplement qu'il souhaitait la destruction du Clergé Aristotélicien et a, à maintes fois, menacé des Clercs de notre Eglise.
Comment Monseigneur Bourrike aurait pu venir à Genève, sachant qu'elle aurait été la cible d'un grand nombre de Genèvois..
Pour cela, il aurait fallut que certaines personnes la soutiennent.. chose que vous n'avez point fait alors que vous êtes soit disant Aristotélicienne...
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Graoully

Voyant débarquer une inconnue, l'abbé lui tendit son anneau épiscopal à baiser.

Demat ma mec'h ! Qui es-tu donc pour bouder ainsi ton évêque ? Dans quel camp es-tu ?
Et qu'est-ce que ce "mon frèr" dont tu m'affubles, ma fille ? Serais-tu évêque par hasard ?

Regardant Magenoir.

A propos de cathédrale, j'irais bien y faire un tour. Si nous y allions maintenant ?
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Joelismail

Joël chevauchait depuis plusieurs heures lorsqu'il arriva enfin à la commanderie du Chevalier Teutonique. En s'approchant de la bâtisse, il fit sonner du cor par son écuyer.
Inutile de prendre une volée de flèche destinée à l'infidèle réformé.
Mettant pied à terre, il s'annonça.

Holà du Château!!!

A-t-on tellement peu vu d'Aristotélicien ces derniers temps que l'on n'oublie les vieux amis.
C'est Joël! La Noblesse Noire rentre de pèlerinage; et avec elle, son humble serviteur. Est-il possible d'entrer?
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Commanderie Teutonique de La Chaux de Fonds

Hobb

[Quelques jours plus tôt]

Nouvellement élu Hochmeister (Grand Maître) de l'Ordre Teutonique, le Ritter (chevalier) Hobb Siegfried VonKorwald quitta la Commanderie Générale Teutonique de Thorens pour se rendre à celle qu'il gérait à La Chaux de Fonds. Il accompagnait son épousée Dame Hellvyra, Schwester de l'Ordre et médicastre. Tous deux avaient oeuvré en Anjou pour la vraie foy. Hobb fut blessé gravement, sa mort même annoncée. Mais le voilà arborant les attributs du premier des teutoniques dont la croix potencée d'or.

La troupe avançait à bon rythme, bientôt se profilait la lourde bâtisse. Les fanions à croix noire y flottaient et sur la tour de guet la croix d'or y sera levée quand Hobb posera le pied dans la cour.

Ce qui fut rapidement fait. Il salua ses milites restés sur place. Oh! Une poignée tant la levée des troupes teutoniques avait été importante. Il fit l'accolade à chacun, aida sa mie à descendre de son destrier.
Alors que l'on envoyait le drapeau du Hochmeister. Celui-ci lança le cri de l'Ordre Teutonique.

-" DEUS MANUM DUCIT."

Repris par l'ensemble des Teutoniques.

Quelques heures plus tard il s'était rendu à Grandson pour y prier. En tant que diacre il se donna quelques jours pour y donner à nouveau la messe dominicale.
Mais les bruits de cuirasse se faisaient entendre pas très loin et il se doutait bien que bientôt cela recommencerait. Comme toujours. Il avait beau botter les fesses des malveillants comme ce Sancte. Il sourit en se rappelant la volée qu'il lui avait mis à Montauban. Ce mécréant l'avait défié en duel. Le sot !!

Il appela alors une estafette.

-" Mon Fils, porte cette missive au Bruder Magenoir, je l'attends, nous devons parler. "

C'est alors qu'arriva son fidèle ami lorrain le Chevalier Foulques de Lorches. Il était porteur de nouvelles pas très rassurantes.

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Magenoir

HRP : Je n'ai pas reçu de message mais voyant qu'on demande Magenoir je réponds toutefois /HRP

Posté dans la Cathédrale Lausannoise, alors qu'il était entrain de réparer les dégats causés par les pillards qui avait pu prendre la fuite, le Bruder fut interrompu par une messagère. Elle venait porter un message de la part de l'Hochmeister Teutonique Hobb, le parrain de Mage.
La missive faisait part de l'intention du Ritter à rencontrer le Bruder.

Rapidemement, Maric enfourcha sa monture et prit la route de la Commanderie Teutonique d'Helvétie.
Plusieurs heures plus tard, La Chaux de Fonds était en vue.
En y arrivant, le Bruder donna son cheval à un écuyer et entra dans la Commanderie.

S'adressant à un garde :

- Garde, faites parvenir à l'Hochmeister Hobb que son filleul, comme il a été demandé, est arrivé.
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Hobb

Hobb fut prévenu de l'arrivée de son filleul et fidèle d'entre les fidèles.

-" Mon filleul je suis heureux de te revoir, tu as été très prompt à venir je t'en remercie. Mais suis moi j'ai à te parler de choses importantes pour l'Ordre."

Le Hochmeister s'enquit de la santé de Magenoir et tous deux s'installent prêt d'une cheminée dans des fauteuils rustiques, mais confortables tout de même. Hobb servit à son hôte un verre de vin blanc des coteaux de Genève.

-" Bruder Magenoir, je t'en avais déjà parlé il y a quelque temps de cela, avant la Croisade en Béarn contre le Lion de Juda et la Croisade contre l'hérétique d' Anjou. Je voudrais que tu sois le Landmeister de la Chaux de Fonds. Tu connais mieux que quiconque l'Helvétie, je sais aussi que tes charges de clerc sont prenantes. Qu'en penses tu ?"

Hobb se leva et marcha vers le foyer, retourna une grosse bûche. Se retourna et attendit la réponse de celui qu'il avait en haute estime.
Hobb aimait l'Helvétie, et il en partira avec regret, mais il s'était donné une mission ailleurs.

-" Ah ! Oui je voulais te dire que nous commençons à Thorens les cérémonies d'intronisation de nouveaux Teutoniques. Nous avons beaucoup de postulants aussi, j'en suis très satisfait. "

Dans la règle de l'Ordre Teutonique, le tutoiement était de rigueur, le Hochmeister est le seul qui doit vouvoyer tout les membres. Mais en privé et notamment avec son filleul cela pouvait être oublié.

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Magenoir

Suite à l'invitation de l'Hochmeister, le Bruder entra et s'installa.
Un vin de Genève lui fit servit, il se permit de faire une petite déclaration.

- Merci Hochmeister, ce vin est savoureux et doux. Genève nous mène la vie dure mais ils font tout de même du bon vin.

Après un petit sourire, l'annonce du Ritter se fit entendre...
Soudain, Maric resta bouche-bée, lui Landmeister? Cela est un grand honneur... mais prendre cette charge qui est celle de son parrain... le Bruder répondit :

- Hochmeister, je ne sais pourquoi vous voulez abandonnez cette charge, tout ce que je sais c'est que cette charge est assez importante...surtout que c'est actuellement la votre.. Je ne sais quoi répondre. Bien qu'une telle proposition ne doit pas se refuser en temps normal, je me sentirai comme un pillard, le pillard qui a volé votre charge..

Dans la tête du Bruder, tout était chamboulé. Car d'un côté, a part lui, le Ritter et désormais Hochmeister était les seul à être en Helvétie...
Et si, pour diverses raisons, l'Hochmeister devait beaucoup se déplacer, sa charge n'allait plus être occupée.
Après quelques secondes de réflexion, et pour le bien de l'Ordre, le Bruder reprit.

- Oui! Oui mon Parrain! Ce serait un grand honneur que celui d'être le Landmeister de La Chaux de Fonds. Je pense que si vous voulez abandonnez votre charge, c'est pour une bonne raison.
Pour le bien de l'Ordre, il ne faut pas laisser cette place vide.
Je considère cela comme un cadeau que vous me faites, et je suis réellement touché. J'accepte Hochmeister.

Puis, Hobb parla des nouveaux Teutoniques, Mage répondit :

- C'est vrai que depuis quelques temps, l'Ordre s'est vu bénéficiait de beaucoup de jeunes recrues, cela est une bonne chose. Je serai à Sainte Edwige.
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Hellvyra

Hellvyra qui vint rejoindre son mari dans le salon, entendit la réponse de Magenoir. Cette dernière était positive, il acceptait le poste important que lui offrait son époux, l'Hochmeister des Teutoniques français. La dame souria à son Frère Teutonique.

_" Je suis heureuse d'entendre la bonne nouvelle Magenoir. Vous avez toute la confiance de mon époux pour mener à bien cette responsabilité et la mienne. Toute mes félicitations!

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À toi pour toujours mon amour...
http://www.youtube.com/watch?v=2ti43rzTEEU

Hobb

A l'arrivée de son épouse, Hobb se leva et le sourire affiché par le teutonique était ce que d'aucun appelleraient de l'amour, d'autres plus éloignés des choses de la vie dirait un sourire niais. Enfin ils ne le diraient pas fort bien sûr où alors si ils sont suffisamment intimes du Maistre d'Armes de l'Ordre Teutonique pour l'oser. Quoiqu'il en soit voilà réunion des plus agréable. Cela changeait du dehors. Ah ! si les hommes vivaient tous avec les valeurs aristotéliciennes.

Le Landmeister présenta un fauteuil à Hellvyra puis il lui tendit un verre de vin d'Anjou, avec un peu d'eau.

-" Ma mie, je vous ai faite quémander afin que vous puissiez vous entretenir avec notre hôte et aussi ami, icelieu présent, le Bruder Magenoir. Comme vous l'avez entendu il est d'accord, concernant la charge de Landmeister. "

Vous l'aurez constaté, un an de vie en Royaume de France laisse des traces, notamment au niveau du langage. Diantre ! Hobb a aimé les François, il y a retrouvé cette prestance, cette élégance, qui font que ce royaume produit de vaillants Chevaliers qui connaissent et appliquent ses valeurs caractéristiques qui du Royaume Anglois aux frontières les plus orientales du Saint Empire font qu'une élite s'est mise au service du bien, du plus faible avec comme vigie le Très Haut, le Roy et l'Empereur. Sans rien demander en retour, la seule récompense étant que les Gentils se sont eux.

-" Je vais devoir m'absenter quelques instants, mon ami le Chevalier Foulques de Lorches m'attend, il me porte des renseignements que j'attends depuis quelques jours."

Il se leva et quitta le salon tout en se disant qu'il faudrait refaire les tentures comme celles qu'il a vu du côté d'Angers, ils appelaient cela la "tapisserie de l'Apocalypse", mais bon le thème frisait l'hérésie, ne l'inspirait pas trop de ce fait, mais le principe était à appliquer, un truc du genre grande bataille de Chevaliers, ou alors une représentation de Sainte Marie Madeleine avec un enfant sur ses genoux. Ah oui, bien ça, à retenir.

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Magenoir

Hellvyra, Schewsterin et épouse du Ritter Hobb, fit son entrée dans le salon. Comme il se doit, le Bruder la salua et répondit aux compliments.

- Que la paix soit avec vous Hellvyra, j'espère que vous avez fait bon voyage pour venir jusqu'ici. Cela fait plaisir de vous voir, je n'ai jamais vraiment pu converser avec vous, et là est une bonne occasion. Je vous remercie de tous ces compliments, mais n'en faites pas autant, je vais rougir.Il fit un léger sourire.J'espère être à la hauteur de cette charge qui me sera confiée.

Puis, le Ritter annonça son absence, le Bruder le salua d'une poignée de main.
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Hellvyra

Hellvyra se leva et vint raccompagner son mari à la porte du salon.

_Je vous attends au Château Hochmeister. Soyez prudent sur les routes.

Revenant vers son hôte, la jeune femme se rassit. Sa récente fausse couche ne lui permettait pas de rester debout trop longtemps. Lorsque Magenoir lui dit:

Citation:

Que la paix soit avec vous Hellvyra

l'épouse de Hobb sourit. Oui la paix était revenue bien que le Sans-Nom avait essayé d'entrainer l'âme de la jeune Teutonique dans son antre. L'amour pur de son mari ainsi que la vision qu'elle avait eu une nuit, soit celle de Marie-Madeleine tenant son fils dans ses bras avaient sauvé Hellvyra. Aujourd'hui, elle revenait de loin mais sa Foy envers le Très Haut lui avait prouvé qu'elle n'était pas seule. On veillait sur elle et surtout sur leur fils mort-né.

_ Mon frère, surtout ne rougissez pas, vous méritez ses compliments. Vous êtes loyal et digne de confiance.
Je suis d'accord avec vous pour ce qui est, d'être regrettable de ne pas avoir plus de temps pour faire connaissance. Mais cela va changer. Je suis heureuse aussi de pouvoir discuter avec vous. Je vais pouvoir faire une pierre deux coups. Étant médecin de l'Ordre, je me dois de tous vous connaitre un peu plus intimement. Cela facilitera mon travail envers vous.
Vous serez donc le premier à passer. Parlez-moi de vous. J'aimerai mieux vous connaitre Bruder.
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À toi pour toujours mon amour...
http://www.youtube.com/watch?v=2ti43rzTEEU

Magenoir

_ Mon frère, surtout ne rougissez pas, vous méritez ses compliments. Vous êtes loyal et digne de confiance.
Je suis d'accord avec vous pour ce qui est, d'être regrettable de ne pas avoir plus de temps pour faire connaissance. Mais cela va changer. Je suis heureuse aussi de pouvoir discuter avec vous. Je vais pouvoir faire une pierre deux coups. Étant médecin de l'Ordre, je me dois de tous vous connaitre un peu plus intimement. Cela facilitera mon travail envers vous.
Vous serez donc le premier à passer. Parlez-moi de vous. J'aimerai mieux vous connaitre Bruder.

A la réponse de la Schwester, le Bruder sourit puis, avant toute chose, voyant son verre de vin en main puis la bouteille posée sur la table, il en proposa un verre à Hellvyra et prit la parole.

- D'ailleurs, en parlant de votre charge de médecin, il me semble que vous êtes douée de talent car, lors de votre tragique accident, chacun à réussit à vous soigner correctement et puis vous avez guérit bien des blessures sur nos Frères et Sœurs. Aurais-je, à l'occasion, la possibilité de consulter vos ouvrages pour m'instruire davantage sur cette science qu'est la médecine? Il est toujours utile d'en connaitre un minimum en cas d'urgence non?

Lorsqu'Hellvyra fit question de parler de soi, Maric ne sut quoi dire, sa vie fut longue et parsemée de diverses aventures, il résuma donc.

- Et bien, d'origine je suis Savoyard, de Belley si mes souvenirs sont bons, puis dès mon plus jeune âge j'ai parcouru le Royaume de France, vivant plusieurs mois par ci, plusieurs semaines par là.
J'y ai d'ailleurs appris diverses techniques de combat en fréquentant beaucoup de casernes.
Puis un jour, comme une révélation, je fis la connaissance en Normandie du Curé de Dieppe, un brave homme, il m'enseigna la théologie et je devins un autre homme, je compris diverses choses qui avant me perturbait, comme des questions sur la création de notre monde.
Je dois à cette homme énormément.
Je rejoins l'Helvétie et je me fit baptisé au bout de plusieurs mois vécut à Genève, fit la connaissance de l'Ordre Teutonique, et comme on peut le voir je n'ai pas bougé depuis quelques temps. Ma vie s'est principalement déroulée entre la Normandie, Genève et Lausanne.

Au niveau de la médecine et ce qui pourrait vous intéresser en cas d'accidents, j'ai subis quelques blessures un peu partout sur le corps suite à la Guerre opposant la Normandie et la Bretagne et durant le siège de Genève où...Il s'arrêta, Maric Geoffroy détestait parler de sa vie Genèvoise avant son baptême et avant l'Ordre Teutonique, et puis, il avait déjà beaucoup parlé, Hellvyra devait surement en avoir marre se disait-il en souriant.

- Et vous? Si ce n'est trop indiscret, racontez moi votre histoire.
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Hellvyra

Hellvyra accepta le verre de vin rouge. Elle y trempa les lèvres et écouta attentivement l'histoire de Magenoir. Elle leva un sourcil alors que celui-ci lui appris qu'il était intrigué par la médecine, par le pouvoir des plantes.

_Je suis justement en train de mettre en place un cours pour former les aide-soignants. Par le passé, nous avons fait l'expérience que n'importe qui s'improvisait infirmier sans même connaitre les plantes. Les conséquences auraient pu être tragique. Ayant réussi mon cours de médecine et approchée par la faculté de médecine pour devenir un de leur professeur, j'ai décidé qu'il serait profitable de faire un cours pour nos membres de l'Ordre Teutonique. J'ai déjà une liste d'élèves. Si vous le souhaitez, je vous inscrit et je vous ferai signe, une fois les cours commencés.

Un deuxième lever de sourcil alors que ce dernier souhaitait connaitre son parcours. Elle sourit et posa son regard sur les flammes qui dansaient. Son histoire n'était secret pour personne. Hellvyra était de ces femmes qu'on pouvait lire comme dans un livre ouvert. C'était une femme franche, sans secret, sans mystère, toujours prête à donner aux autres.

_J'ai perdu ma famille complète lors d'une terrible maladie. Je les ai vus mourir un après l'autre. Mon père n'aimait pas la politique, le pourquoi de son choix d'élever sa famille loin de la civilisation. Nous étions si heureux. Suite à ce drame, j'étais seule au monde, sans défense. Pour une fille de 16 ans qui n'avait aucune notion des armes et de comment se défendre contre les malfrats, ne pouvait vivre seule, loin des gens. De voir aussi à chaque jours ces croix dans le jardin était insupportable.

J'ai longtemps marché dans les bois avant d'arriver presque mourante dans le charmant village de Luxeuil. L'église m'a recueillie et ma nourrit. Je lui serai éternellement reconnaissante. Notre Hochmeister a été le premier à me saluer. Il m'avait alors nommé Dame, moi qui était sans le sou et sans toit.

Plus tard, j'ai soigné une vilaine blessure qu'il avait à la main. Oui, j'avais alors ma chaumière et les herbes médicinales devenaient ma passion. Moi qui n'avait rien pu faire pour sauver ma famille, je me devais d'apprendre leurs secrets. J'ai su alors qu'il faisait parti de l'Ordre Teutonique. Avec mon ignorance, je croyais que seuls les religieux étaient membres. Secrètement j'étais triste car mon cœur battait déjà pour lui et je croyais qu'il avait fait les vœux dont celui de chasteté. Mais j'ai su que cet Ordre renfermait des religieux mais aussi des combattants.

Curieuse de cet Ordre, je me suis renseignée auprès de mon parrain aujourd'hui, le gouverneur Chevreux d'Entrelacs. Je voulais que mon savoir de guérison puisse servir. Alors de servir cet Ordre qui plus est, se battait pour notre chère Église fut ma révélation. Je ne suis pas militaire dans l'âme mais d'être présente sur les champs de bataille pour tenter de sauver nos valeureux Frères et Sœurs a pesé beaucoup dans la balance. Voilà en gros mon parcours. Je viens d'être diplômée en médecine et vous connaissez la suite.

Elle tourna sa tête vers son Frère de l'Ordre et ajouta:

_Maintenant Bruder ou devrais-je dire Landmaster Magenoir? dit-elle avec un sourire, j'aimerai connaitre l'homme que vous êtes. Comment vous comportez-vous face à une situation de crise, à un stress immense? Face aux insultes. Je sais que mes questions peuvent paraitre étrange mais dans la médecine selon Hippocrate, ces renseignements peuvent peser dans la balance pour vous soigner. Nous avons tous une nature différente et ce détail peut être précieux lors de soin. Nous ne réagissons pas tous de la même manière face aux soins reçus. En gros, êtes-vous colérique, calme, patient, pessimiste, dirigeant...?

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Magenoir

- Alors, inscrivez-moi donc sur vos listes, je serai ravi d'apprendre. La vie est un perpétuel enseignement, il y a toujours des choses à apprendre. Et si en plus nous avons un professeur bien qualifié, c'est encore mieux.

Le Bruder sourit, puis écouta la vie d'Hellvyra. Son enfance fut apparemment difficile, comme celle du Bruder qui avait lui aussi vécut seul et sans parents. Eux, l'avait abandonné alors qu'il n'était qu'un enfant.
Plus tard, alors âgé d'une dizaine d'année, il avait rencontré Feu son père, Pucky, qui l'avait adopté et qui était désormais considéré comme son père de sang...

- Votre enfance n'a pas du être facile, j'ai presque vécu la même situation. Heureusement, nous avons retrouvé en l'Ordre Teutonique une autre famille sur laquelle nous pouvons compter.
Et, félicitation pour l'obtention de votre diplôme de médecine.

Buvant une gorgée de vin, il reprit ensuite.

- Landmeister? Pas encore. Et puis, je préfère de loin que l'on s'appelle Frère ou bien Sœur.
Face à une situation de crise? Comment réagirais-je? Et bien...Quelques secondes de réflexion plus tard.Face à une violence verbale, je répondrai calmement par le verbe. Face à une agression par le fer... je répondrais par le fer comme il est dans dans l'Hagiographie de Sainte Kyrène :

"La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer. "

Mais en général, je suis plutôt calme, enfin je crois.
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Hellvyra

Difficile non, je ne pourrais dire cela. Vrai que la perte de ma famille fut terrible mais en avançant dans la vie, j'ai vu qu'elle pouvait m'apporter énormément. J'ai épousé un homme extraordinaire et j'ai trouvé en l'Ordre, une famille comme il est rare d'en rencontrer dans le royaume.

Elle le remercia pour ses félicitations mais ajouta qu'elle n'avait aucun mérite.

La médecine était sa passion et sa nature curieuse pour cette discipline lui avait fait décroché son diplôme avec mention honorable.

Elle sourit à Magenoir lorsqu'il affirma ce qu'elle avait deviné de lui. L'homme en face d'elle était de nature calme, réfléchit, digne de confiance, attentif. Il était donc un flegmatique comme elle. Elle pourra ainsi préparer son dossier médicale.

Je vous inscrit donc sur la liste d'élèves. Il y a quelques une de vos Sœurs qui sont avant vous, mais votre tour viendra. Je préfère vous voir individuellement qu'en groupe. La médecine est un mélange de savoir et d'instinct. Ainsi, je vais pouvoir voir vos capacités à évaluer une situation critique.

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Magenoir

Proche d'Annecy, campement des alliés.
[i]La guerre faisait rage, les Sanctes Armées, l'Empire et le Royaume de France étaient tous mobilisés.
Mobilisés pour une même cause qu'est la lutte contre l'Hérétisme, la lutte contre la Réforme qui avait prit comme repère la Cité de Genève...
Les Réformés n'étaient que des manipulateurs, faisant croire aux pauvres Genèvois que leur venue était bénéfique, prêchant des paroles contre toute logique et contre la Vraie Foy Aristotélicienne. Chaque mot des réformés n'étaient que balivernes et sornettes.
Et encore une fois, ils avaient montrer aux yeux de tous le mal qu'ils faisaient en attaquant Annecy la Savoyarde, pauvre petite bourgade calme et paisible.
Arrivant avec une armée commandée par un de leurs chefs, ils tuèrent lâchement des innocents, des soldats et même des paysans sans défense...
Que leur-avaient-ils fait? Rien...

De plus, les Réformés osaient associer leur nom à une région qu'est l'Helvètie, salissant ainsi tout honneur qu'avait les Aristotéliciens Helvètes, provoquant le trouble dans tout le Royaume, qui pensait alors que la guerre, au début, opposait l'Helvétie à la Savoie...
Maric Geoffroy, Bruder Teutonique, Landmeister de la Chaux De Fonds, Archidiacre du Diocèse de Lausanne et Ambassadeur Apostolique n'en avait que marre de cette situation.
Il n'y a qu'une seule solution : Détruire la Réforme et tous ces membres!
Maintes guerres avaient déjà eu lieu pour cela, chacun se rappelle du Siège de Genève, qui avait été un échec...

Mais aujourd'hui, ce soir plus précisément, allait avoir lieu probablement une grande guerre.
Tout allait se jouer, il fallait réussir... "Dieu guide nos Bras" se répétait sans cesse le Teutonique.
Les Alliés ne pouvaient perdre une nouvelle fois! Il faut que cette situation cesse... pour le bien de tous, pour le bien de Rome, pour le bien des Royaumes et de l'Empire et surtout pour le bien des Helvètes..., pour ne pas que tous les morts ne nous ait quitté pour rien... bien qu'ils doivent être aux côtés du Très-Haut aujourd'hui, il faut réussir...

Proche des tentes des Sanctes Armées, Magenoir fit aiguiser sa lame auprès des meilleurs forgerons, il alla en taverne avec ses Frères d'armes pour se redonner le moral, enfila son casque et pria...

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Hobb

Le Commandeur Hobb Siegfried VonKorwald, envoya un pigeon avec un message de quelques mots, à son filleul, le Bruder Magenoir Landmeister de la Chaux de Fonds.

Citation:

Dominus Vobisum Mon Filleul

Je suis de retour.

Qu'Aristote te garde

Commandeur Hobb
Hochmeiter
Landmeister de la Commanderie de Thorens en Savoie

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Hobb

[Sous les Remparts de Genève]

Le Commandeur lut aux troupes rassemblées, Alliés et Armées Saintes, la missive reçut de Rome et signée par le Cardinal Connétable en charge de la Congrégation des Saintes Armées.

Citation:

Communiqué de presse officiel de la Congrégation des Saintes Armées

De la Croisade contre l'impie république réformée de Genève

Moi MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable, Archevêque In Partibus de Babylone, Chevalier Chapelain de l'Ordre Teutonique, Chevalier d'Isenduil, Comte de Gouda,

Au nom de la Curie Romaine, assemblée représentant le Très Haut sur Terre et guidant les fidèles de l'Église Aristotélicienne, et au nom du Haut Conseil de la Congrégation des Saintes Armées, assemblée représentant l'ensemble des Ordres Militaires et Religieux ainsi que la Garde Épiscopale et Pontificale, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Rappelle que la tolérance qu'elle a pu montrer face à l'ignominie que représente le gouvernement de la République Réformée de Genève ne peut plus souffrir d'attendre que la raison revienne dans les esprits perdus des Lionceaux de Juda et de ceux qui les soutiennent, que ce soit en les rejoignant ou bien tout simplement en ne luttant pas contre la propagation de leurs idées faussées par l'influence néfaste du sans nom.

La tolérance, qui n'est qu'une forme cachée de la condescendance, ne saurait être un comportement que l'Église Aristotélicienne puisse supporter sur le long terme: depuis de trop longues années maintenant le sans nom s'agrippe à la ville de Genève, tentant même récemment de lancer ses tentacules sur la ville d'Annecy. Et quand bien même quelques rares détracteurs de cette Croisade osent vainement élever la voix contre cette décision du Très Haut de rétablir l'enseignement de Sa Vérité, j'affirme que les Saintes Armées et leurs nombreux alliés iront jusqu'au bout du combat contre l'erreur: la destitution du gouvernement de Genève se fera sans aucune négociation ni aucun compromis!

Mais dans le cadre de ce combat, je tiens à réaffirmer également que ni le peuple de Genève, ni le peuple de Confédération Helvétique ne sont visés par cette Croisade. Aucune autre entité temporelle, militaire ou spirituelle que celle qui est composée des lionceaux n'a rien à craindre des Armées Croisées. L'Église Aristotélicienne assure les genevois que la ville de Genève et les mines qui lui appartenaient avant que les lionceaux ne s'attaquent à Annecy réintègreront le territoire et la juridiction de la Confédération Helvétique dès la fin du conflit. L'économie locale ne sera pas perturbée plus que de raison et le peuple pourra s'approvisionner sur les marchés de façon au moins suffisante à assurer les besoins vitaux.

Il n'est pas dit que les forces combattantes de l'Église Aristotélicienne quittent la ville du jour au lendemain, loin s'en faut: la sécurité ultérieure devra être assurée afin d'éviter les pillages, les crimes et les violences. Mais il est certain que seuls ceux qui s'opposent à la Croisade seront en danger: je répète donc mes recommandations à l'attention des fidèles du Très Haut, femmes et hommes de toute condition qui espérez vivre enfin dans le bonheur et hors de toute hérésie environnante, ne défendez pas le pouvoir aux côtés des lionceaux, fuyez la compagnie des "minous" autant que vous le pouvez, ne portez pas assistance à ces âmes définitivement damnées! Vous y perdriez l'Amour que le Très Haut porte à votre égard.

Ad Majorem Dei Gloriam

Fait à Rome lelundi 24 janvier 1459,
Pour le collège des Cardinaux et le Haut Conseil des Saintes Armées, par Son Éminence MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable.

Code:

[quote][list][img]http://img522.imageshack.us/img522/4493/badgecopiepetitcd1.png[/img]

[size=18][color=#FFCC00][b]Communiqué de presse officiel de la Congrégation des Saintes Armées[/b][/color][/size]

[color=darkred][size=15][b]De la Croisade contre l'impie république réformée de Genève[/b][/size][/color]

[b]Moi MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable, Archevêque In Partibus de Babylone, Chevalier Chapelain de l'Ordre Teutonique, Chevalier d'Isenduil, Comte de Gouda,

Au nom de la Curie Romaine, assemblée représentant le Très Haut sur Terre et guidant les fidèles de l'Église Aristotélicienne, et au nom du Haut Conseil de la Congrégation des Saintes Armées, assemblée représentant l'ensemble des Ordres Militaires et Religieux ainsi que la Garde Épiscopale et Pontificale, devant le Très-Haut et sous le regard d’Aristote,

Rappelle que la tolérance qu'elle a pu montrer face à l'ignominie que représente le gouvernement de la République Réformée de Genève ne peut plus souffrir d'attendre que la raison revienne dans les esprits perdus des Lionceaux de Juda et de ceux qui les soutiennent, que ce soit en les rejoignant ou bien tout simplement en ne luttant pas contre la propagation de leurs idées faussées par l'influence néfaste du sans nom.

La tolérance, qui n'est qu'une forme cachée de la condescendance, ne saurait être un comportement que l'Église Aristotélicienne puisse supporter sur le long terme: depuis de trop longues années maintenant le sans nom s'agrippe à la ville de Genève, tentant même récemment de lancer ses tentacules sur la ville d'Annecy. Et quand bien même quelques rares détracteurs de cette Croisade osent vainement élever la voix contre cette décision du Très Haut de rétablir l'enseignement de Sa Vérité, j'affirme que les Saintes Armées et leurs nombreux alliés iront jusqu'au bout du combat contre l'erreur: la destitution du gouvernement de Genève se fera sans aucune négociation ni aucun compromis!

Mais dans le cadre de ce combat, je tiens à réaffirmer également que ni le peuple de Genève, ni le peuple de Confédération Helvétique ne sont visés par cette Croisade. Aucune autre entité temporelle, militaire ou spirituelle que celle qui est composée des lionceaux n'a rien à craindre des Armées Croisées. L'Église Aristotélicienne assure les genevois que la ville de Genève et les mines qui lui appartenaient avant que les lionceaux ne s'attaquent à Annecy réintègreront le territoire et la juridiction de la Confédération Helvétique dès la fin du conflit. L'économie locale ne sera pas perturbée plus que de raison et le peuple pourra s'approvisionner sur les marchés de façon au moins suffisante à assurer les besoins vitaux.

Il n'est pas dit que les forces combattantes de l'Église Aristotélicienne quittent la ville du jour au lendemain, loin s'en faut: la sécurité ultérieure devra être assurée afin d'éviter les pillages, les crimes et les violences. Mais il est certain que seuls ceux qui s'opposent à la Croisade seront en danger: je répète donc mes recommandations à l'attention des fidèles du Très Haut, femmes et hommes de toute condition qui espérez vivre enfin dans le bonheur et hors de toute hérésie environnante, ne défendez pas le pouvoir aux côtés des lionceaux, fuyez la compagnie des "minous" autant que vous le pouvez, ne portez pas assistance à ces âmes définitivement damnées! Vous y perdriez l'Amour que le Très Haut porte à votre égard.[/b]

[i][b]Ad Majorem Dei Gloriam [/b][/i]

[i]Fait à Rome lelundi 24 janvier 1459,
Pour le collège des Cardinaux et le Haut Conseil des Saintes Armées, par Son Éminence MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable.[/i]

[img]http://img42.imageshack.us/img42/4817/sceaucuriejaune2.png[/img] [img]http://www.le317.fr/images/sceauj.gif[/img][/list][/quote]

-" Capitaines, Soldats, Milites, Civils voilà la vérité vraie, ce qui est dit, écrit, et fait par les autorités de la République Réformée de Genève ne sont que fourberies, manipulations. Que les Genevois se révoltent contre les tyrans réformés de Genève et ouvrent les portes de la liberté, libérez vous de vos chaînes. Nous serons à vos côtés pour un monde meilleur, juste. Nous bannirons cet état réformé qui a fait du brigandage une religion. "

Le Commandeur Hobb parlait si fort que les murailles de Genève renvoyaient en écho ses propos et les diffusaient par dessus.
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Hobb

[Campement des Croisés]

Le Commandeur Hobb fit afficher dans le campement des copies de la gazette des armées

Citation:

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Hobb

[ Dans Genève]

Hobb fut blessé grièvement au premier assaut. mais il put continuer à gérer ses troupes.

Il fit préparer un courrier pour la mairesse de Genève Dame Tatoumi.

Citation:

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--Marieduranddudesert

Tracé sur les murs de Genève ... RESISTER RESISTER .... RESISTER

Hobb

Citation:

De l'affront helvète contre les croisés

Fait à Genève le Lundi 18 Avril 1459,
Par MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable, et Tibère de Plantagenet dict Rehael, Cardinal Connétable suppléant.

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Sembreendevant...

Magenoir

Graoully

Magenoir

Bedask_eriarck

Hobb a écrit:

Graoully

Magenoir

Notwen

Magenoir

Graoully

Joelismail

Magenoir

Répond à son Frère.

- Excellente idée que voilà. Délogeons les Réformés et organisons une messe.Le Teutonique sourit. Les deux commencèrent à prirent la route quand soudain un garde vint à la rencontre du nouveau Landmeister annonçant que quelqu'un était à la porte.

- Ah! Un imprévu Monseigneur, allons voir qui est-ce.

Arrivant devant la grande et massif porte de la bâtisse Teutonique, ils aperçurent un homme, que Magenoir connaissait fort bien.
Toutefois, il eut du temps à le reconnaitre, il avait bien changé depuis ces longs mois de pèlerinage.

- Bien le bonjour mon Frère Joel, quel plaisir que celui de te voir! Te voilà revenu de pèlerinage, allez entre.
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Joelismail

Voyant arriver Maric, Joël fit signe à l'écuyer qu'ils allaient demeurer quelques temps. Se retournant il dit.

En effet, me voici. Il suffit que je sois parti quelques mois et je constate que les réformés prétendent désormais s'exprimer au nom du "peuple" helvète. J'ai eu peur de faire quelques rencontres désagréables en arrivant icelieu. Le Très-Haut soit loué, ce ne fut pas le cas.
Et toi comment te portes tu?
Quelle belle histoire peux tu me raconter?
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Graoully

Tend son anneau à baiser à l'arrivant.

Frère Maric omettant de me présenter, je le fais. Je suis Monseigneur de la Louveterie, évêque, inquisiteur, et accessoirement Großhospittler teutonique. Nous comptions nous rendre à la cathédrale mon fils, souhaites-tu nous y accompagner ?

Tout en parlant, il prit la direction de la cathédrale.
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Magenoir

Maric dut exposé les problèmes de la CH à Joël.

- Et oui, les Réformés sont toujours aussi manipulateurs, cela n'a pas changé. Ils ont réussit à mobiliser toute la CH pour défendre la Réforme..
Les batailles successives d'Annecy puis de Genève m'ont donné du fil à retordre, mais au final, et j'ai eut de la chance, je ne m'en sors qu'avec de légères blessures contrairement à d'autres Milites qui sont en état grave ou bien ont rejoint le Très-Haut, paix à leurs âmes.
Mais, parlons de choses plus gaies, comme ton voyage par exemple. Je suis certain que tu as, toi, des tas d'histoires de tes aventures à nous raconter.

Puis, suite à la proposition de Monseigneur Graoully.

- Excellente idée, allons y tous les trois. Nous pourrons causer en chemin, ou bien reprendre la discussion du voyage de Joel plus tard dans la soirée au retour à la Commanderie. J'ai déjà hâte.

Ils prirent le chemin de la Cathédrale.

Pour la suite, c'est ici :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=62874680#62874680

_________________

Joelismail

Joël saisit l'anneau de l'évêque et y déposa ses lèvres, en se redressant il dit.

Enchanté Monseigneur, je suis Joël-Ismail du Valais. Nous aurons certainement l'occasion de mieux nous connaître. J'ai été, il fut un temps l'avoué de la Noblesse Noire. Combattre l'hérésie dans ces vallées occupa l'essentiel de mon temps jadis.
Je rentre d'un fort long pèlerinage en terre sainte et suis un peu fatigué.

J'aurai aimé voir messire Hobb. Je vous laisse aller à la cathédrale et vais vous attendre icelieu. J'ai beaucoup de correspondance à traiter. Priez pour moi.

Il prit ses quartiers dans la commanderie et dicta à Constant son valet un message à destination de Teramo dans le Royaume des deux-siciles.
_________________

Notwen

Magenoir, mon frère,

tu peux continuer à décrire cette image d'horreur que tu as dans la tête, et continuer à exciter nos frères étrangers contre elle.
Mais pourquoi tant de haine ?

Pourquoi imaginer toutes ces horreurs ?
Pourquoi remplacer la réalité visible par cette ville imaginaire que vous appelez Genève ?

Tu sais bien que tous les Aristotéliciens sont les bienvenus à Genève, tu sais bien que les cultes y sont protégés, que la messe est dite en la cathédrale tous les dimanches.

Dire "c'est faux", c'est facile, mais ça ne change pas la réalité. Ça ne fait que :

perpétuer cette Genève imaginaire que certains bellicistes veulent toujours punir.
Chasser les croyants, les envoyer dans les bras de la réforme.

Les réformés sont très minoritaire en Helvétie, mais je crains fort que cette croisade n'ait déjà accru leur nombre.

Je prie le Seigneur Tout-puissant pour qu'Il répande la vérité sur toi, mon frère, et pour qu'Il t'aide à faire revenir davantage de Genevois vers notre culte plutôt que de les effrayer et les pousser à se réformer.
_________________
Notwen de la Concorde aristotélicienne pour un monde de Paix et de Fraternité,
Doyenne de la Faculté de Théologie de l'Univ. de Berne,
Ancienne Chancelière,
http://chrrserk.xooit.com/t3237-Guide-comment-etudier-efficacement-en-Voie-de-l-Eglise.htm

Magenoir

Répondant à Notwen.

- Notwen, tes paroles sont sages. Mais ne sont pas tout à fait réelles.
Tu ne peux pas nier le fait que les Réformés sont majoritaires à Genève, et dans une bonne partie de l'Helvétie. Et cela depuis fort longtemps.
Il suffit de jeter un oeil sur la croisade actuelle.
Qu'ont fait les Sanctes Armées? Elles ont retirer les Hérétiques de Genève, par la force car le Verbe n'y avait rien fait. Nous avons, par l'intermédiaire de Son Eminence Mrgroar, annoncé à l'ensemble des Helvètes que la situation Genèvoise était provisoire. Que nous ne la controlerions pas éternellement. Qu'elle reviendra à la CH quand elle sera libre.
Or, qu'ont fait les Réformés majoritaires. Ils ont convaint les Helvètes que nous nous emparerions de Genève à vie sans jamais la rendre.
Donc tous ont suivis les Réformés, sous les bannières de Caméliane la Réformée et de Cendres le brigand associé aux Réformés.

Où en est Genève aujourd'hui? Au même point qu'avant, c'est à dire qu'elle est contrôlée par la Réforme... il ne faut pas laisser cela se faire.
J'aime Genève et l'Helvètie, mais celle de l'ancien temps, pas celle d'aujourd'hui qui est pourrie par la Réforme qui contrôle toutes les institutions.
Toi, tu es accepté par les Hérétiques car tu travaillent avec eux et que tu ne dis rien. Mais, dès que l'on affirme sa Foy Aristotélicienne on se fait rejeter et mettre dehors par les Réformés, comme j'en ai subit les frais.
Le temps de l'hérétisme en Helvètie est révolue! Nous débarasserons la CH de ce mal!

Puis, voyant son Frère Joel des plus fatigués, fit appeler des Neulings (Apprentis) afin de le débarrasser de ses affaires.

- Mon Frère, repose toi en la Commanderie, ce Neuling là-bas te guidera en le salon. Je ne sais si tu croiseras le Frère Hobb, il est fort occupé de par ses charges d'Hochmeister de l'Ordre Teutonique et de Commandeur des SA.
Si besoin, n'hésite pas à m'appeler.
_________________

Notwen

Magenoir a écrit:

- Notwen, tes paroles sont sages.

Mage, mon frère, le ton de tes paroles m'apaise et me réchauffe le coeur.

Citation:

Mais ne sont pas tout à fait réelles.
Tu ne peux pas nier le fait que les Réformés sont majoritaires à Genève, et dans une bonne partie de l'Helvétie. Et cela depuis fort longtemps.

Fort heureusement ceci n'est que l'image de Genève qui circule à l'étranger. Mais la réalité est bien différente !

Fort heureusement les réformés sont minoritaires à Genève. Essayons donc de les compter :
- Izaac
- Cromwell
- Méliandulys
- Kirkwood
- Leprieure
- Tatoumi
- Barkus
- Calvin
- Nicbur (qu'on n'a pas vu depuis près d'un an)
- Andrew (qu'on voit 3 fois par an)
- Andaevinn (qui s'est installé à Genève pendant 3 mois mais je ne sais même pas s'il y est encore)
- peut-être Raiika qu'on ne voit jamais non plus.

Tu vois que je cherche vraiment.
Nous arrivons à 12... mettons que j'en oublie 2 ou 3, on arrive à 14 ou 15...
Si on cherche bien on trouvera d'autres réformés de longue date, mais qu'on ne voit vraiment jamais à Genève, comme PetitFrère ou Aileron.

Alors que si on veut une liste de non-réformés, on arrivera facilement à 20 ou 30 personnes au moins aussi actives que les réformés cités.

Alors certes la dernière croisade a engendré des conversions, si on continue à diffamer Genève on va bien finir par arriver à ce qu'une majorité se convertisse.
Mais si on cessait de créer le problème ?
Si nous prenions plutôt le chemin de sa résolution ?

Je l'espère de tout coeur.

Citation:

Toi, tu es accepté par les Hérétiques car tu travaillent avec eux et que tu ne dis rien.

Si "dire quelque chose", c'est invectiver les autres comme l'ont fait trop de nos frères et soeurs, alors en effet je ne dis "rien".

Je respecte les autres.
Je montre au quotidien qu'une aristotélicienne non-réformée, c'est autre chose qu'un soldat en armes qui veut prendre Genève par la force, qui voit des hérétiques majoritaires partout et les prend à partie.

Je montre au quotidien qu'une aristotélicienne non réformée, ça peut aussi être une personne qui enseigne l'Aristotélisme au quotidien. Qui guide ses frères et soeurs sur la Voie de la Foi et de l'Etude de la Religion.

Mais aussi quelqu'un qui respecte son prochain, et veut apaiser les conflits. Quelqu'un qui distingue le Verbe de l'invective, qui regarde la réalité de Genève et de ses habitants.

Tu me connais trop bien, Mage, tu sais que j'ai consacré ma vie à la poursuite de la Foi à Genève en réconciliant les hommes et femmes de bonne volonté.

En 1456, quand Genève luttait contre un groupe d'hérétiques averroïstes, notre Eglise a eu la fâcheuse idée de lutter non pas contre les hérétiques mais contre Genève.
Tu sais que là fût le départ d'une autre vision de l'Aristotélisme, une vision réformée que nous déplorons aujourd'hui. Nous avons malencontreusement créé la réforme, en nous trompant d'ennemi.
A nous à présent de réparer les dégâts et de faire revenir ces hommes et ces femmes dans l'Église.

Alors il y a la méthode Lorgol-MrGroar, la force.
Il y a la méthode Bardieu, leur promettre le bûcher.
Ma méthode est plutôt le dialogue, montrer l'exemple, montrer la voie du paradis solaire.

Qui sait où en serait aujourd'hui Genève si on n'avait appliqué que les 2 premières méthodes ?
Si on n'avait pas établi le simultaneum ?
Si on n'avait pas instauré la paix religieuse ?

Je suis fière du travail accompli.
J'aimerais beaucoup être davantage entourée par mes frères et soeurs dans cette voie du Verbe.

Mage, mon frère, je sais que ta Voie à toi est celle de la force, de l'épée. C'est ton droit, je le respecte.
Mais de grâce, pourrais-tu essayer de pratiquer aussi la Voie du Verbe, du Verbe apaisant, la Voie de la Paix ?

Je me souviens encore de ton arrivée à Genève, de ta première candidature à l'élection, nous étions bien jeunes toi et moi...
J'aurais aimé que tu restes, que nous sauvions ensemble l'Église à Genève.

Beaucoup a été sauvé par le travail accompli, par notre présence, le maintien de notre position fidèle à l'Église.
Quand je vois à quel point ces résultats sont ignorés par tant de nos frères, j'en ressens une profonde injustice.

_________________
Notwen de la Concorde aristotélicienne pour un monde de Paix et de Fraternité,
Doyenne de la Faculté de Théologie de l'Univ. de Berne,
Ancienne Chancelière,
http://chrrserk.xooit.com/t3237-Guide-comment-etudier-efficacement-en-Voie-de-l-Eglise.htm

Magenoir

-Notwen, ma bien chère Sœur,

D'après ta liste, on pourrait croire en effet que le nombre de Réformés est faible. Or, quasiments toutes les personnes que tu as cités font ou on fait parti du Conseil des Bourgeois de Genève, donc le conseil municipal.
Soite les Réformés sont peu être surestimés en nombre, mais leur pouvoir lui est bien réel. Ce sont eux qui dirigent Genève et ses institutions, ce sont eux qui déclarent la guerre à certaines villes au nom de Genève et de la Réforme.
Et puis, beaucoup de Genèvois suivent les ordres des Réformés sans broncher. Sans forcément être Réformé, ce sont des païens en quelques sortes mais alliés aux réformés...

Donc soite, le Verbe est la première des armes a utilisé. Et c'est ce que nous avons fait Notwen. Combien de fois avons nous dit aux Réformés de partir.
Et puis, la Croisade résulte d'une action faite par la Réforme sur Annecy.
Donc la Croisade a été lancée par les Réformés eux mêmes. Ils n'ont que ce qu'ils méritent.
J'ajouterai ceci, l'Apötre Kyrène n'a t-elle pas dit que par le Verbe, il faut répondre par le Verbe, mais que par le Fer, il faut répondre par le Fer.
Et c'est ce que nous faisons!
Il suffit de voir un peuple, les Genèvois et beaucoup d'Helvètes, opressés et privés de libertés par la Réforme! Il suffit de voir les Aristotéliciens Helvètes persécutés par la Réforme!

Comme nos textes le disent, nous tolérons les autres religions, à conditions qu'elles ne s'affichent pas en public et qu'elles officient dans un seul et unique lieu privé. Chose que la Réforme ne fait pas!
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Magenoir

Les semaines étaient passées depuis le retrait des Croisés de Genève.
En effet, après deux brillantes victoires consécutives, qui sont la reprise d'Annecy puis la prise de Genève, les Croisés Romains semblaient gérer la situation et avoir enfin libérer Genève du Lion.
Malheureusement, il n'en était rien puisque les bougres Helvètiques étaient plus nombreux que prévus.. c'est ainsi qu'ils avaient pu reprendre Genève.
Faisant de nombreux blessés dans les deux camps, cela avait mené à un retrait des troupes croisés de Genève.
Ce n'était point une fuite, simplement un retrait stratégique.. pour mieux revenir plus tard.
C'est ainsi que jours après jours, les Croisés s'étaient remit en forme. Ils avaient trouvé refuge dans la petite bourgade bourguignonne nommée Châlon, qui était devenu le point de rendez-vous.
Là-bas, tous avaient pu se remettre en forme et se réequipper, faisant appel aux braves forgerons de Bourgogne.

Après plusieurs semaines de préparation, ils avaient reprit la route vers Genève, tous bien décider à éradiquer une bonne fois pour toute la secte Réformée qu'est le Lion de Juda.
Le voyage fut rude, ils furent obligé de passer par les chemins, cachés des éventuels éclaireurs hérétiques venus prendre les positions croisés.
Tous avaient du subir ces quelques jours de marche, où la nourriture se faisait rare. Le seul remède a cela était de compter sur ses compagnons, des Frères et Sœurs d'Armes toujours dévoués pour aider son prochain.

[Tôt dans la matinée]

[i]Tout le monde suivait les indications du meneur, l'Ordenmarschall Teutonique, et récemment nommé Ritter (Chevalier) de l'Ordre Teutonique, aux côtés de Magenoir d'ailleurs.
C'est tôt dans la matinée, l'heure où le soleil se lève à peine, que toute la petite troupe aperçut enfin le lieu tant recherché : Genève!

Bien entendu, ils n'allaient pas pénétrer dans Genève en claquant des doigts, ils avaient reçu informations que deux armées gardaient Genève, deux terribles armées Hérétiques défendant leur fief.

Arrivant à Genève, enfin, aux abords de Genève, Maric-Geoffroy, plus communément nommé Mage, descendit de sa monture, qu'il donna à un écuyer et se mit à genoux puis, après s'être signé, murmura à voix basse.

-"Dieu, vous qui veillez sur nous du Très Saint Paradis Solaire, accepte mes prières dirigées vers les Genèvois, non point ces infidèles qui malmènent tes fils, mais guérit ces vagabonds, ces paysans ou même ces artisans venus de toutes les contrées Helvètes pour "défendre Genève". Pardonne les d'avoir été induit en erreur par les Manipulateurs, les Réformés. A ceux-là, guérit les et fait leur venir la raison. Amen. Ses mots lui vinrent naturellement, il ne priait point pour les hérétiques présents à Genève, mais pour le peuple qui, manipulé par les dirigeants réformés, allait combattre au péril de leurs vies sans savoir qu'ils défendent lHérétisme et le Mal.. le Sans-Nom.
Tout particulièrement, il pensait à certaines connaissances, qui n'était point réformé, mais contre qui il allait devoir se battre.
Cela fait, il se remit à prier.

- Seigneur, toi qui guide ma vie, entend mes prières, défend tes Enfants, nous, les Teutoniques, et tous les autres venus des OMR pour défendre ta cause.. pour défendre la vraie Foy, pour te défendre. Deus Manum Ducit (Dieu guide nos bras).

Ces prières terminées, il se releva, remit en place sa cape et, s'adressant à un Neuling qui le suivait, il sortit de sa poche des plans et les lui tendit.

- Il va nous falloir établir un campement pour la nuit au moins. Voilà des plans, fais appel à tous les Frères et Soeurs Aristotéliciens, qu'ils viennent aider à monter le camp. Souriant au Neuling, le Ritter se dirigea vers les charrettes contenant le matériel, pour préparer à l'installation du campement.

[/i]

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Aorine

Aorine enfin remise de ces blessures arriva à l'entrée du camps
Elle avanca au milieux des tentes qui ce montaient
Au loin sur une table elle vit son Mage qui visiblement avait pris la direction de l'etablissement du camp
Elle, elle devait rencontré de Ritter Makcimus. pour faire son rapport
Elle resta a bonne distance de son fiancé, meme si l'envie de ce precipiter dans ces bras lui devorait le coeur, mais elle sait trés bien, qu'elle devait tenir ces distances
Elle immobilisa Brume et mit pied a terre...
Un Beweber arriva pour s'occuper de sa monture elle l'en remercia et lui demanda par la meme

Savez-vous ou ce trouve le Ritter Makcimus votre commandant ?
Je doit me presenter à lui au plus vite...

Elle ne pouvait quitter Mage des yeux, il était vetu legerement comme elle aimait le voir...

Le beweber lui répondit par la négative
Ne sachant pas trop quoi faire, elle alla ce présenter a son Mage pour aidé a monté le camp

Bonjour Ritter...
En quoi puis-je vous aidé ?

Ces convenances la rendait malade
C'est tellement loin de leur jeu d'avant et de la folie de leur moment
Résignée elle le salua comme on lui avait appris

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Magenoir

En plein travaux, le Ritter fut interrompu par une voix familière.
Une voix douce et mélodieuse qui l'avait tant manqué.. celle de la Neuling Aorine, sa fiancée..

- Pax Vobiscum Neuling, vous semblez guérie et bien en forme. Cela est une bonne chose. Par contre, vous avez quitté Genève, et je pense que vous n'y rentrerez plus étant Teutonique. Vous allez devoir rester avec nous.

Il l'observait dans les yeux, et voyait sa gêne, lui aussi était gênait. Elle l'avait tant manqué. Par ces temps de guerre, il fallait pouvoir se confier, il fallait également être heureux.
Chuchotant à la Neuling. -Suis moi.Le Ritter la conduisit à l'extérieur du camp, dans un coin un peu plus reculé, où ils étaient tout deux, seuls. Il se posa contre un arbre puis la fit s'asseoir et l'embrassa tendrement. -Ce n'est pas très réglementaire, mais,nous sommes un couple, un couple qui ne s'est pas vu durant plusieurs semaines.. et tu m'as tant manqué. Comment vas-tu?
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Aorine

Aorine fut surprise de la réaction de son Mage
Elle ne s'attendait vraiment pas qu'il l'emene furtivement hors du camp pour la retrouvé
Elle en était tellement heureuse que son coeur aurait pu exploser
Elle l'embrassa en ce blotissant dans ces bras
Elle savait que ces moments deviendraient rare elle devait en profiter

Tu m'as tant manquer aussi si tu savais
Je vous attendait sur les rempart cette nuit
Dès que je vous ai entendu arrivé, j'ai préparer mes affaires et fermé la maison pour un moment...
J'avait besoin d'être avec toi...
C'est pret de toi chez moi...
Je t'aime mon Mage... tant si tu savais...

Les larmes lui montaient au yeux, des sanglos ce bloquaient douloureusement dans sa gorge
Elle était heureuse de pouvoir cacher tout sa dans le creu de son épaule
elle réalisait qu'ils étaient à nouveau réunis
Elle avait temps attendu ce moment
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Thibaut

Le jour se levait à peine sur la commanderie teutonique mais le soleil montrait déjà ses rayons, apportant lumière et chaleur en cette matinée. Au loin se découvrit un épais nuage de poussière, flottant au gré des vents. Une charrette puis une seconde se détacha du paysage et cet épais nuage, se dirigeant tout droit vers la commanderie. Pas un bruit, seulement le pas des chevaux. Arrivant devant les portes, le cocher mit pied à terre et frappa mais aucune réponse de la part des teutoniques. En effet, bien peu de personnes demeuraient en ces lieux, la plupart combattant pour le Tout-Puissant.

Les charrettes, pleines de paille, étaient emplis de soldats teutoniques, morts ou blessés. Thibaut était l'un d'entre eux. Occupant la seconde charrette, il se trouvait assis, les jambes étendus, dos contre l'une des parois. La tête basse, il était, pour la toute première fois, tombé sur le champ de bataille. Mais Dieu a décidé, dans sa grande miséricorde, de le sauver. Sa vie fut préservé mais jamais il ne fut aussi gravement blessé. Le combat fut le plus rude jamais mené. Son courage, sa foi, bien qu'infaillible, il reçu deux flèches, une dans l'épaule droite et l'autre dans le côté gauche du ventre. Sa tunique d'écuyer était pleine de sang, son sang mais aussi celui de ses frères, de ses sœurs et bien sûr de ses ennemies. L'on n'avait osé retirer les deux flèches sur place, ainsi donc, il avait toujours en lui ces deux morceaux de bois pointés de fer. Gravement blessé mais encore conscience, il se redressa péniblement, prit sa respiration, autant qu'il lui était possible et héla la garde.

De par Dieu...venez...

Pour se faire reconnaitre, il tenta de crier le devise de l'Ordre.

Deus Man...

A peine avait-il débuté sa phrase que sa voix faibli...perdant finalement connaissance ayant pour dernière image ce si beau soleil.
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Ecuyer à l'Ordre Teutonique.

Aorine

Aorine revient au camp aprés etre allé chez elle pour soigné son bras...
Elle avait recousu sa blessure elle meme en serant les dents...
Elle en avait vu d'autre maintenant...

Elle ce dirigea vers la charette qui venait d'arriver
Elle pris le premier blessé qui bougeai et l'emnena sous la tente sans un mots
Elle l'allongea sur une couche et lui enleva ces abils pour voir ce qu'elle pouvait faire...
L'homme avait deux fleches une dans l'épaule et une dans le ventre
L'homme visiblement commencait a perdre connaissance et sa l'arrangeai
Elle regarda autour d'elle si elle voyait une soigneuse
Il fallait paré au plus presser...
Ses connaissance en medecine était connu des Italiens et des Provenceau...
Pas par les teutoniques
Mais elle ne pouvait pas ne rien faire pour cette homme
Elle déballa ses affaires de medecine
Elle lui imposa du chloroforme sur le nez et pris quelque pince afain de sortir les deux fleche de sa chaire
Elle travailla machinalement...ses geste étaient precis et rapide...
Bien que son bras la faisait souffrir elle s'obligea a ne pas y penser
Elle recousu les tissus desinfecta minutieusement les deux blessures et appliqua l'ongan cicatrisant et pensement
Elle le nettoya un peu puis lui mit une chemise blanche avant de le couvrire d'une couverture
Puis s'arretant elle réalisa les gestes qu'elle avait fait machinalement
Elle regarda son blesser, elle ne le connaissait pas
Elle toucha machinalement son front il semblait tranquil
Elle soupira de soulagement et sortit de la tente...
D'autre blesser allaient surement arrivé...

Gontranius

Une longue trainée de sang derrière lui , Gontranius arriva aux portes de la citadelle

Visage tuméfié , de tant de coups recus , bras pendant , certainement cassé
jambe gauche sévèrement entaillée

Il héla faiblement le garde

hé ho ,!! cet etre misérable que tu vois est bien le Reiter Gontranius

Ayant jeté ses dernières forces dans ce souffle qui ressemblait plus a un rale , le jeune teutonique s'écroula .

La plaie béante en son flanc laissant un flot de sang s'écouler et nourrir la terre ... Le carreau d'arbalete encore fiché dans son corps en étant la cause

Il entendit encore le cri des corbeaux , puis plus rien ...
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Magenoir

[En la Commanderie Teutonique de la Chaux de Fonds, dans la campagne Helvète]

C'est avec force, et jusqu'au bout, que les Croisés s'étaient battus à Genève une nouvelle fois.
Cela en vain car les Hérétiques étaient plus nombreux. Ces fourbes avaient dans leurs rangs des innocents.. des pauvres paysans bernés par les paroles manipulatrices des réformés.
Beaucoup d'Aristotéliciens étaient tombés en se battant contre le Lion de Juda... beaucoup de blessés graves, peu de gens s'en sont sortis indemnes..
Le Ritter Magenoir avait combattu aux côtés des ses Frères Teutoniques et Aristotéliciens venus de l'ensemble des différents Royaumes.. combattre tous ensemble le Mal, le Sans-Nom. Le Ritter avait vu tomber à ses côtés des amis.. Lui, par chance, était sorti indemne des combats.
Mais, vu le peu de personnes sur pieds, ils avaient tous du faire retraite pour s'occuper des blessés.
C'est ainsi que les Croisés avaient quitté le campement installé sous les remparts Genèvois.

Maric-Geoffroy, quand à lui, avait décidé d'ouvrir à l'ensemble des blessés Aristotéliciens sa Commanderie Teutonique situé non-loin de Genève, dans la campagne Helvète. Il avait hérité du titre de Landmeister de cette Commanderie depuis seulement quelques mois.. ce titre lui fut donner par un grand homme, l'Hochmeister Teutonique, et son parrain, Hobb.

Depuis quelques jours, tout le monde était assigné à s'occuper des blessés en la Commanderie.
Chaque jours, de nouveaux arrivants.. pas tout le temps en bon état, faisaient leurs arrivés dans le Château.
Cela n'était pas beau à voir.. mais il fallait, quoi qu'il arrive, soutenir et aider les braves combattants blessés. Certains avaient reçu des coups d'épées, d'autres arrivaient parsemés de flèches tirées du haut des remparts Genèvois..

Tandis qu'il vagabondait dans les nombreux couloirs de la Commanderie, le jeune Landmeister fut averti de l'arrivé d'un nouveau blessé.. qui se disait Teutonique. Ni une ni deux, Maric s'empressa de rejoindre les portes pour aller voir de qui il s'agissait..

Une fois à l'entrée de la citadelle, le Landmeister s'approcha de l'homme, écroulé par terre, face contre terre, et baignant dans une mare de sang.. il ne le reconnut pas tout de suite, ne voyant pas son visage.
Deux Neulings étaient plantés là.. à regarder la scène sans réaction.. le Ritter leur lança.

-Aller donc chercher un médecin, ainsi que du matériel de premier secours... nous devons emmener cet homme à l'intérieur.. il est mourant!

Une fois seul avec l'homme gisant au sol, le Landmeister prit l'homme et le tourna, il découvrit avec horreur la plaie causée par une flèche, d'ailleurs, elle était encore présente dans le corps du pauvre homme..
Portant une attention sur le visage de l'homme.. c'est avec effroi que Maric reconnut le Reiter Gontran, qui était d'ailleurs inanimé..

- Reiter Gontran..réveillez vous! Ne nous abandonnez pas! C'est un miracle que vous ayez pu arriver jusque là.. Ne nous lâchez pas Gontranius... tu vas t'en sortir..Le Teutonique s'étonna lui-même à tutoyer Gontranius.. mais, dans une pareille situation, la hiérarchie ne compte que peu, tout ce qui compte est de s'occuper de l'homme et de le soigner..

Ne voyant pas les Neulings revenir, le Landmeister prit le jeune Gontranius et le porta jusque dans le bâtiment de toute ses forces. Il fit du mieux qu'il pouvait pour l'emmener à l'intérieur pour pouvoir le poser sur une couche et faire venir un médecin afin de s'occuper de lui..
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Gontranius

Reiter Gontran..réveillez vous! Ne nous abandonnez pas! C'est un miracle que vous ayez pu arriver jusque là.. Ne nous lâchez pas Gontranius... tu vas t'en sortir..

Gonntran entendait au loin une voix , dans son départ prévu vers le Très Haut qui l'appelait , il pensait que cette voix le guidait

Le jeune teutonique sentait son corps flotter , cela lui était bien agréable , meme si son corps n'était que douleur

Ainsi donc, le grand départ se passe ainsi ?! Dans la souffrance ?! , pensa-t'il

Il sentit alors une chose dure sous son corps , le mal que cela lui fit eut pour effet de lui faire ouvrir un oeil

Dans un brouillard , le regard embué de larmes et de sang , il crut rever

Ritter ? Ritter Magenoir ? Vous etes aussi tombé et avez rejoint le Très -Haut ?

Il voulut se soulever pour saluer son supérieur , mais sans force retomba
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Aorine

Aorine arriva a coté de Mage

Bonjour mon Mage...
Que ce passe-t-il ?

Puis regardant le blesser elle reconnu le Reiter Gontran...
Elle eu un coup de chaleur en le reconnaissant

Mon Dieu... ou sont les medecins ?
Elle regarda Mage...

Veux-tu que je commence à le soigné ?
Le pauvre souffre là...
Si un medecin arrive il continuera...
mais là il faut agire...
Elle regarda Gontran il était brulant de fièvre...
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Orpheus

Elle ne sut à quoi ou à qui devoir son salut quand elle reprit conscience gisant seule à même un fossé dans l'herbe haute cachée des regards, invisible de tous. Un calme étrange régnait à présent sur ce lieu témoin de combats sanglants, les oiseaux eux-mêmes semblaient hésiter à reprendre leurs chants.
Une douleur, sourde, lancinante, la ramena à la réalité. Clignant des yeux, elle les ouvrit avec peine aveuglée par le soleil haut dans un ciel bleu sans nuage. Lèvres craquelées, sa gorge asséchée par la soif la brûlait, son corps en feu frissonnait comme si elle était en pleine bise malgré la chaleur étouffante.

Son flanc droit avait été transpercé de part en part par la lame de cette brune hérétique qui l'avait assaillie par surprise.
Parant le coup au dernier moment la Savoyarde en avait perdu l'équilibre sous la violence du choc, brisant sa lame sur un rocher emportée par l'élan. Son agilité lui avait vraisemblablement sauvée la vie déviant l'épée de la sienne mais pas suffisamment rapide pour éviter d'être touchée pourtant protégée par son écu et le haubert qu'elle portait sur ses vêtements.

Se tenant le côté, Orpheus essaya de se relever, d'abord à genoux, restant subitement figée prise de nausées tant la douleur était forte. Respirant profondément, la douleur l'irradia plus encore. Elle se mit à inspirer doucement souffrant le martyre, suffocante.
Visqueux et chaud, le sang s'écoulait épais et brunâtre le long de sa cuisse. La sauvageonne releva le bas de sa chemise pour constater l'ampleur des dégâts et grimaça à la vue de la plaie.

M'a pas loupée la garce !!!

Cherchant son épée du regard elle l'a vit près d'elle et tendit le bras pour s'en saisir, rictus affiché sous l'effort fournit.
La colère à la vue de sa lame brisée la fit se lever s'aidant de son écu et de ce qui restait de son arme comme béquilles, oubliant presque la douleur tellement la rage était en elle.
Visage fermé et durcit elle avança de quelques pas, regard au loin scrutant les alentours pour se diriger.
Sa main sur son flanc couverte de son sang la fit s'arrêter. Elle ne pouvait poursuivre avec cette plaie béante et se vider sans risquer de crever en agonisant comme une bête, seule, loin de tout.

... Gontra ...
Une pensée pour celui qu'elle aimait, la crainte qu'il soit blessé lui aussi, voir pire ... chassant aussitôt cette idée de son esprit.

La brune rebelle se ressaisit concentrée sur le moment présent. Elle déchira le bas de sa cape en lambeaux en de grandes et larges bandes dont elle para son ventre, le compressant fortement en serrant les dents.
Livide, elle reprit sa marche empoignant fort le pommeau de son épée qui lui servait de soutien, traînant derrière elle son bouclier qu'elle n'aurait abandonné pour rien au monde.
Avançant péniblement en la campagne genevoise, elle chercha aussi loin qu'elle put, sa vue brouillée par la sueur et la fièvre, un semblant de campement teutonique.

Quand enfin elle aperçut un château, elle espéra ne pas être en terrain hérétique et c'est méfiante, qu'elle approcha examinant le moindre détail en quête d'un signe, d'une marque des Saintes Armées.
Elle continua d'avancer restant aux aguets quand elle identifia enfin la croix noire familière, semblable à celle qui ornait la cape et l'écu de son aimé.
Un soupir de soulagement s'échappa de sa poitrine quand elle vit les sentinelles postées sur le chemin de ronde.

Aidez ... aidez- moi ....
Elle les interpella de loin mais sa voix affaiblie ne porta pas jusqu'à eux.

Un regain d'énergie émergea en elle pour parcourir les derniers mètres qui la séparaient du pont-levis et s'écroula devant la porte à bout de force.
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Magenoir

Tandis que tant bien que mal, en l'attente d'un médecin ou de quelconque personne un temps soit peu qualifié en médecine arrive, Maric-Geoffroy tentait de garder en vie le Reiter Gontranius qui semblait aux portes du Paradis Solaire.
Soudain, le Ritter entendit une voix provenir du corps inanimée, puis un semblant de mouvement.

-Ritter ? Ritter Magenoir ? Vous etes aussi tombé et avez rejoint le Très -Haut ?

A ces quelques mots, un sourire s'afficha sur le visage du Teutonique.
Gontranius était vivant! Il parlait! Il essaya de le faire sortir de son "rêve".

- Reiter! Que racontez-vous donc là.. nous sommes bien en vie! Vous, comme moi-même... vous avez subit de graves blessures.. nous allons nous occuper de vous.. mais ne nous abandonnez pas Gontranius.. vous êtes un homme fort et brave, vous avez combattu de toutes vos forces.. je ne cache pas que vos blessures sont importantes mais Bon Dieu, vous n'êtes point parti au Paradis Solaire!

Après plusieurs minutes d'attentes, à regarder Gontranius et sa plaie encore ouverte d'où coulait des rivières de sangs.., minutes qui semblaient interminables.. un médecin arriva. Enfin.. non pas un médecin officiel, mais la fiancée de Maric, qui avait beaucoup de notions dans ce domaine.
Son arrivée le soulagea..

- Ton arrivée me soulage Aorine... Apparemment, tous les médecins sont occupés avec d'autres blessés.. il y en eu tellement.. J'ai confiance en toi Aorine.. tu peux t'occuper de Gontranius... il a été retrouvé devant la Commanderie, il a ramper jusque la commanderie de toute ses forces, puis il s'est écroulé devant les gardes... il s'est fait tiré dessus par une arbalète.. regarde sa plaie, la flèche y est encore..montrant la plaie.-Il faudrait lui retirer, arrêter tout ces flots de sang et penser à recoudre... enfin.. c'est toi le médecin... je vais aller chercher de l'eau pour nettoyer tout cela..

Puis il partit chercher un sceau d'eau et des linges propres...
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Gontranius

Reiter! Que racontez-vous donc là.. nous sommes bien en vie! Vous, comme moi-même... vous avez subit de graves blessures.. nous allons nous occuper de vous.. mais ne nous abandonnez pas Gontranius.. vous êtes un homme fort et brave, vous avez combattu de toutes vos forces.. je ne cache pas que vos blessures sont importantes mais Bon Dieu, vous n'êtes point parti au Paradis Solaire!

L'esprit de Gontranius écoutait Magenoir , sans trop saisir forcément , car , dans son état , son attention ne pouvait etre soutenue bien longtemps

Blessures , combat, paradis solaire

Gontranius passait et repassait ces mots en boucle dans sa tete

La conscience revenait peu a peu au Reiter

Mais le regard embrumé ne percevait encore que des sortes d'ombres dansant autour de lui

Son oreille aiguisée percut néanmoins , une voix connue de lui

Veux-tu que je commence à le soigné ?
Le pauvre souffre là...
Si un medecin arrive il continuera...
mais là il faut agire...

Neuling Aorine ? mais nom de nom , ou suis-je a la fin ?

Il bougea une main , du bois entra en contact

Non, décidement , je suis toujours sur terre , mais Dieu que j'ai mal partout se dit-il

Le jeune teutonique entendit les deux fiancés parler de blessures, flèche , sang , eau

Il se dit qu'il était en de bonnes mains , un long soupir crispé par la douleur lui échappa
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Gaudefroy

gaudefroy venais ici avec un sourire jusque au oreille

Bonsoir mes mais vous aller bien , comment vont vos blessur?
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Thibaut

Voilà plusieurs jours que Thibaut se trouvait dans un mauvais état en la commanderie teutonique. Ouvrant rarement les yeux, il ne distinguait le jour et la nuit uniquement à l'activité des lieux. Ne tenant quelques heures éveillé avant de retomber dans un profond sommeil, Thibaut n'avait plus la notion du temps, depuis combien de temps était-il en ces lieux? Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était encore en vie.

Mais en ce 20 juin, le miracle s'accomplit. Il put enfin ouvrir les yeux assez longtemps pour distinguer ce qui l'entourait. Remuant la tête de gauche à droite, il vit autour de lui des dizaines d'autres blessés, il en connaissant certains. Pouvant de nouveau se mouvoir, avec malgré tout beaucoup de difficulté, il retira doucement la couverture qui le couvrait et pu observer ses blessures, du moins ce qu'il en restait car les médecins et autres assistants avaient fait un travail fabuleux. Il en restera tout de même des traces.

Plaçant ses bras en croix, il observait le plafond. De sa main droite, il tenait fermement sa médaille de Saint-Michel et sa médaille de Baptême, toutes deux tâchées de sang, son sang, le sang de ses ennemis. Fermant les yeux, il se mit à parler.

- Seigneur, je rêvais, je revivais le jour où je suis arrivé dans l'Ordre Teutonique, je n'avais qu'une vingtaine d'années.

- Seigneur, pardonne-moi si j'ai manqué à mon devoir.

A ces mots, sa tête se pencha vers la droite. Il s'était endormi à nouveau.
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Ecuyer à l'Ordre Teutonique.

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[RP] Commanderie Teutonique de La Chaux de Fonds