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[RP] Commanderie Teutonique de La Chaux de Fonds

Gontranius
Une longue trainée de sang derrière lui , Gontranius arriva aux portes de la citadelle

Visage tuméfié , de tant de coups recus , bras pendant , certainement cassé
jambe gauche sévèrement entaillée

Il héla faiblement le garde

hé ho ,!! cet etre misérable que tu vois est bien le Reiter Gontranius

Ayant jeté ses dernières forces dans ce souffle qui ressemblait plus a un rale , le jeune teutonique s'écroula .

La plaie béante en son flanc laissant un flot de sang s'écouler et nourrir la terre ... Le carreau d'arbalete encore fiché dans son corps en étant la cause

Il entendit encore le cri des corbeaux , puis plus rien ...
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Magenoir
[En la Commanderie Teutonique de la Chaux de Fonds, dans la campagne Helvète]

C'est avec force, et jusqu'au bout, que les Croisés s'étaient battus à Genève une nouvelle fois.
Cela en vain car les Hérétiques étaient plus nombreux. Ces fourbes avaient dans leurs rangs des innocents.. des pauvres paysans bernés par les paroles manipulatrices des réformés.
Beaucoup d'Aristotéliciens étaient tombés en se battant contre le Lion de Juda... beaucoup de blessés graves, peu de gens s'en sont sortis indemnes..
Le Ritter Magenoir avait combattu aux côtés des ses Frères Teutoniques et Aristotéliciens venus de l'ensemble des différents Royaumes.. combattre tous ensemble le Mal, le Sans-Nom. Le Ritter avait vu tomber à ses côtés des amis.. Lui, par chance, était sorti indemne des combats.
Mais, vu le peu de personnes sur pieds, ils avaient tous du faire retraite pour s'occuper des blessés.
C'est ainsi que les Croisés avaient quitté le campement installé sous les remparts Genèvois.

Maric-Geoffroy, quand à lui, avait décidé d'ouvrir à l'ensemble des blessés Aristotéliciens sa Commanderie Teutonique situé non-loin de Genève, dans la campagne Helvète. Il avait hérité du titre de Landmeister de cette Commanderie depuis seulement quelques mois.. ce titre lui fut donner par un grand homme, l'Hochmeister Teutonique, et son parrain, Hobb.

Depuis quelques jours, tout le monde était assigné à s'occuper des blessés en la Commanderie.
Chaque jours, de nouveaux arrivants.. pas tout le temps en bon état, faisaient leurs arrivés dans le Château.
Cela n'était pas beau à voir.. mais il fallait, quoi qu'il arrive, soutenir et aider les braves combattants blessés. Certains avaient reçu des coups d'épées, d'autres arrivaient parsemés de flèches tirées du haut des remparts Genèvois..

Tandis qu'il vagabondait dans les nombreux couloirs de la Commanderie, le jeune Landmeister fut averti de l'arrivé d'un nouveau blessé.. qui se disait Teutonique. Ni une ni deux, Maric s'empressa de rejoindre les portes pour aller voir de qui il s'agissait..

Une fois à l'entrée de la citadelle, le Landmeister s'approcha de l'homme, écroulé par terre, face contre terre, et baignant dans une mare de sang.. il ne le reconnut pas tout de suite, ne voyant pas son visage.
Deux Neulings étaient plantés là.. à regarder la scène sans réaction.. le Ritter leur lança.


-Aller donc chercher un médecin, ainsi que du matériel de premier secours... nous devons emmener cet homme à l'intérieur.. il est mourant!

Une fois seul avec l'homme gisant au sol, le Landmeister prit l'homme et le tourna, il découvrit avec horreur la plaie causée par une flèche, d'ailleurs, elle était encore présente dans le corps du pauvre homme..
Portant une attention sur le visage de l'homme.. c'est avec effroi que Maric reconnut le Reiter Gontran, qui était d'ailleurs inanimé..


- Reiter Gontran..réveillez vous! Ne nous abandonnez pas! C'est un miracle que vous ayez pu arriver jusque là.. Ne nous lâchez pas Gontranius... tu vas t'en sortir..Le Teutonique s'étonna lui-même à tutoyer Gontranius.. mais, dans une pareille situation, la hiérarchie ne compte que peu, tout ce qui compte est de s'occuper de l'homme et de le soigner..

Ne voyant pas les Neulings revenir, le Landmeister prit le jeune Gontranius et le porta jusque dans le bâtiment de toute ses forces. Il fit du mieux qu'il pouvait pour l'emmener à l'intérieur pour pouvoir le poser sur une couche et faire venir un médecin afin de s'occuper de lui..

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Gontranius
Reiter Gontran..réveillez vous! Ne nous abandonnez pas! C'est un miracle que vous ayez pu arriver jusque là.. Ne nous lâchez pas Gontranius... tu vas t'en sortir..

Gonntran entendait au loin une voix , dans son départ prévu vers le Très Haut qui l'appelait , il pensait que cette voix le guidait

Le jeune teutonique sentait son corps flotter , cela lui était bien agréable , meme si son corps n'était que douleur

Ainsi donc, le grand départ se passe ainsi ?! Dans la souffrance ?! , pensa-t'il

Il sentit alors une chose dure sous son corps , le mal que cela lui fit eut pour effet de lui faire ouvrir un oeil

Dans un brouillard , le regard embué de larmes et de sang , il crut rever

Ritter ? Ritter Magenoir ? Vous etes aussi tombé et avez rejoint le Très -Haut ?

Il voulut se soulever pour saluer son supérieur , mais sans force retomba
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Aorine
Aorine arriva a coté de Mage

Bonjour mon Mage...
Que ce passe-t-il ?


Puis regardant le blesser elle reconnu le Reiter Gontran...
Elle eu un coup de chaleur en le reconnaissant

Mon Dieu... ou sont les medecins ?
Elle regarda Mage...

Veux-tu que je commence à le soigné ?
Le pauvre souffre là...
Si un medecin arrive il continuera...
mais là il faut agire...

Elle regarda Gontran il était brulant de fièvre...
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Orpheus
Elle ne sut à quoi ou à qui devoir son salut quand elle reprit conscience gisant seule à même un fossé dans l'herbe haute cachée des regards, invisible de tous. Un calme étrange régnait à présent sur ce lieu témoin de combats sanglants, les oiseaux eux-mêmes semblaient hésiter à reprendre leurs chants.
Une douleur, sourde, lancinante, la ramena à la réalité. Clignant des yeux, elle les ouvrit avec peine aveuglée par le soleil haut dans un ciel bleu sans nuage. Lèvres craquelées, sa gorge asséchée par la soif la brûlait, son corps en feu frissonnait comme si elle était en pleine bise malgré la chaleur étouffante.

Son flanc droit avait été transpercé de part en part par la lame de cette brune hérétique qui l'avait assaillie par surprise.
Parant le coup au dernier moment la Savoyarde en avait perdu l'équilibre sous la violence du choc, brisant sa lame sur un rocher emportée par l'élan. Son agilité lui avait vraisemblablement sauvée la vie déviant l'épée de la sienne mais pas suffisamment rapide pour éviter d'être touchée pourtant protégée par son écu et le haubert qu'elle portait sur ses vêtements.

Se tenant le côté, Orpheus essaya de se relever, d'abord à genoux, restant subitement figée prise de nausées tant la douleur était forte. Respirant profondément, la douleur l'irradia plus encore. Elle se mit à inspirer doucement souffrant le martyre, suffocante.
Visqueux et chaud, le sang s'écoulait épais et brunâtre le long de sa cuisse. La sauvageonne releva le bas de sa chemise pour constater l'ampleur des dégâts et grimaça à la vue de la plaie.


M'a pas loupée la garce !!!

Cherchant son épée du regard elle l'a vit près d'elle et tendit le bras pour s'en saisir, rictus affiché sous l'effort fournit.
La colère à la vue de sa lame brisée la fit se lever s'aidant de son écu et de ce qui restait de son arme comme béquilles, oubliant presque la douleur tellement la rage était en elle.
Visage fermé et durcit elle avança de quelques pas, regard au loin scrutant les alentours pour se diriger.
Sa main sur son flanc couverte de son sang la fit s'arrêter. Elle ne pouvait poursuivre avec cette plaie béante et se vider sans risquer de crever en agonisant comme une bête, seule, loin de tout.


... Gontra ...
Une pensée pour celui qu'elle aimait, la crainte qu'il soit blessé lui aussi, voir pire ... chassant aussitôt cette idée de son esprit.

La brune rebelle se ressaisit concentrée sur le moment présent. Elle déchira le bas de sa cape en lambeaux en de grandes et larges bandes dont elle para son ventre, le compressant fortement en serrant les dents.
Livide, elle reprit sa marche empoignant fort le pommeau de son épée qui lui servait de soutien, traînant derrière elle son bouclier qu'elle n'aurait abandonné pour rien au monde.
Avançant péniblement en la campagne genevoise, elle chercha aussi loin qu'elle put, sa vue brouillée par la sueur et la fièvre, un semblant de campement teutonique.

Quand enfin elle aperçut un château, elle espéra ne pas être en terrain hérétique et c'est méfiante, qu'elle approcha examinant le moindre détail en quête d'un signe, d'une marque des Saintes Armées.
Elle continua d'avancer restant aux aguets quand elle identifia enfin la croix noire familière, semblable à celle qui ornait la cape et l'écu de son aimé.
Un soupir de soulagement s'échappa de sa poitrine quand elle vit les sentinelles postées sur le chemin de ronde.


Aidez ... aidez- moi ....
Elle les interpella de loin mais sa voix affaiblie ne porta pas jusqu'à eux.

Un regain d'énergie émergea en elle pour parcourir les derniers mètres qui la séparaient du pont-levis et s'écroula devant la porte à bout de force.

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Magenoir
Tandis que tant bien que mal, en l'attente d'un médecin ou de quelconque personne un temps soit peu qualifié en médecine arrive, Maric-Geoffroy tentait de garder en vie le Reiter Gontranius qui semblait aux portes du Paradis Solaire.
Soudain, le Ritter entendit une voix provenir du corps inanimée, puis un semblant de mouvement.


-Ritter ? Ritter Magenoir ? Vous etes aussi tombé et avez rejoint le Très -Haut ?

A ces quelques mots, un sourire s'afficha sur le visage du Teutonique.
Gontranius était vivant! Il parlait! Il essaya de le faire sortir de son "rêve".


- Reiter! Que racontez-vous donc là.. nous sommes bien en vie! Vous, comme moi-même... vous avez subit de graves blessures.. nous allons nous occuper de vous.. mais ne nous abandonnez pas Gontranius.. vous êtes un homme fort et brave, vous avez combattu de toutes vos forces.. je ne cache pas que vos blessures sont importantes mais Bon Dieu, vous n'êtes point parti au Paradis Solaire!

Après plusieurs minutes d'attentes, à regarder Gontranius et sa plaie encore ouverte d'où coulait des rivières de sangs.., minutes qui semblaient interminables.. un médecin arriva. Enfin.. non pas un médecin officiel, mais la fiancée de Maric, qui avait beaucoup de notions dans ce domaine.
Son arrivée le soulagea..


- Ton arrivée me soulage Aorine... Apparemment, tous les médecins sont occupés avec d'autres blessés.. il y en eu tellement.. J'ai confiance en toi Aorine.. tu peux t'occuper de Gontranius... il a été retrouvé devant la Commanderie, il a ramper jusque la commanderie de toute ses forces, puis il s'est écroulé devant les gardes... il s'est fait tiré dessus par une arbalète.. regarde sa plaie, la flèche y est encore..montrant la plaie.-Il faudrait lui retirer, arrêter tout ces flots de sang et penser à recoudre... enfin.. c'est toi le médecin... je vais aller chercher de l'eau pour nettoyer tout cela..

Puis il partit chercher un sceau d'eau et des linges propres...
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Gontranius
Reiter! Que racontez-vous donc là.. nous sommes bien en vie! Vous, comme moi-même... vous avez subit de graves blessures.. nous allons nous occuper de vous.. mais ne nous abandonnez pas Gontranius.. vous êtes un homme fort et brave, vous avez combattu de toutes vos forces.. je ne cache pas que vos blessures sont importantes mais Bon Dieu, vous n'êtes point parti au Paradis Solaire!

L'esprit de Gontranius écoutait Magenoir , sans trop saisir forcément , car , dans son état , son attention ne pouvait etre soutenue bien longtemps

Blessures , combat, paradis solaire

Gontranius passait et repassait ces mots en boucle dans sa tete

La conscience revenait peu a peu au Reiter

Mais le regard embrumé ne percevait encore que des sortes d'ombres dansant autour de lui

Son oreille aiguisée percut néanmoins , une voix connue de lui

Veux-tu que je commence à le soigné ?
Le pauvre souffre là...
Si un medecin arrive il continuera...
mais là il faut agire...


Neuling Aorine ? mais nom de nom , ou suis-je a la fin ?

Il bougea une main , du bois entra en contact

Non, décidement , je suis toujours sur terre , mais Dieu que j'ai mal partout se dit-il

Le jeune teutonique entendit les deux fiancés parler de blessures, flèche , sang , eau

Il se dit qu'il était en de bonnes mains , un long soupir crispé par la douleur lui échappa
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Gaudefroy
gaudefroy venais ici avec un sourire jusque au oreille

Bonsoir mes mais vous aller bien , comment vont vos blessur?
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Thibaut
Voilà plusieurs jours que Thibaut se trouvait dans un mauvais état en la commanderie teutonique. Ouvrant rarement les yeux, il ne distinguait le jour et la nuit uniquement à l'activité des lieux. Ne tenant quelques heures éveillé avant de retomber dans un profond sommeil, Thibaut n'avait plus la notion du temps, depuis combien de temps était-il en ces lieux? Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était encore en vie.

Mais en ce 20 juin, le miracle s'accomplit. Il put enfin ouvrir les yeux assez longtemps pour distinguer ce qui l'entourait. Remuant la tête de gauche à droite, il vit autour de lui des dizaines d'autres blessés, il en connaissant certains. Pouvant de nouveau se mouvoir, avec malgré tout beaucoup de difficulté, il retira doucement la couverture qui le couvrait et pu observer ses blessures, du moins ce qu'il en restait car les médecins et autres assistants avaient fait un travail fabuleux. Il en restera tout de même des traces.

Plaçant ses bras en croix, il observait le plafond. De sa main droite, il tenait fermement sa médaille de Saint-Michel et sa médaille de Baptême, toutes deux tâchées de sang, son sang, le sang de ses ennemis. Fermant les yeux, il se mit à parler.


- Seigneur, je rêvais, je revivais le jour où je suis arrivé dans l'Ordre Teutonique, je n'avais qu'une vingtaine d'années.

- Seigneur, pardonne-moi si j'ai manqué à mon devoir.


A ces mots, sa tête se pencha vers la droite. Il s'était endormi à nouveau.
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Ecuyer à l'Ordre Teutonique.
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