Izaac
La chose publique... Gouverner. Bavarder. Pleurer, rire, se lamenter, déplorer, proclamer, s'indigner...
S'indigner... Comme si s'indigner était une fin. S'indigner et le proclamer. Manifester, descendre dans la rue et brandir des petites pancartes où l'injustice d'un monde est éclaboussée.
Gouverner... n'est pas s'indigner. La rue est une bagatelle devant l'élection. Le conseil de Genève est ouvert, il l'a toujours été. La secte de la noblesse noire en sait quelque chose, elle qui tenait Savoyards d'abord, puis les mercenaires de l'Eglise quand le gouvernement de Genève à fait la paix avec le duché, de toutes les interventions en mairie de Genève.
L'élection est libre à Genève, comme ailleurs. Si les réformés y sont au pouvoir depuis avril 56, c'est que l''Eglise a violé la cité lors de la première croisade, la seconde et aujourd'hui la troisième. Si les réformés sont au pouvoir depuis ce temps, c'est que les trois grues de la caserne et de la basse cour sous l'hôtel de ville sont bien incapables de ne faire autre chose que de s'indigner. Elles vont et viennent en boudant. Elles gloussent de dépit. Le monde n'est pas juste, les sicaires gouvernent leur chère cité ? Onze imbéciles seront toujours au pouvoir contre deux philosophes ? Abolissons l'élection, restreignons le droit de cité !
Avoir raison contre le monde entier n'assure pas un gouvernement. On ne fait pas chier un genevois. Les panosses d'Helvétie le savent. Si ça ne leur plait pas, qu'ils fassent de la politique, qui embrassent la chose publique. Et ceci est bien autre chose que de montrer son croupion en poussant des glouglous de dinde effarouchée et en agitant sa pancarte contre on ne sait quels nains trépignant de Pannonie ou autres félins obscurs.
Certains devraient être mis en procès pour trouble à l'ordre public : la milice du Lion de Juda n'est accusée d'aucun crime et délit en confédération helvétique qui n'aient été payé. La loi est la Loi. Dure est la Loi. Diffamer les sicaires n'est rien d'autre qu'un délit que les lois de nos cantons punissent.
_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
S'indigner... Comme si s'indigner était une fin. S'indigner et le proclamer. Manifester, descendre dans la rue et brandir des petites pancartes où l'injustice d'un monde est éclaboussée.
Gouverner... n'est pas s'indigner. La rue est une bagatelle devant l'élection. Le conseil de Genève est ouvert, il l'a toujours été. La secte de la noblesse noire en sait quelque chose, elle qui tenait Savoyards d'abord, puis les mercenaires de l'Eglise quand le gouvernement de Genève à fait la paix avec le duché, de toutes les interventions en mairie de Genève.
L'élection est libre à Genève, comme ailleurs. Si les réformés y sont au pouvoir depuis avril 56, c'est que l''Eglise a violé la cité lors de la première croisade, la seconde et aujourd'hui la troisième. Si les réformés sont au pouvoir depuis ce temps, c'est que les trois grues de la caserne et de la basse cour sous l'hôtel de ville sont bien incapables de ne faire autre chose que de s'indigner. Elles vont et viennent en boudant. Elles gloussent de dépit. Le monde n'est pas juste, les sicaires gouvernent leur chère cité ? Onze imbéciles seront toujours au pouvoir contre deux philosophes ? Abolissons l'élection, restreignons le droit de cité !
Avoir raison contre le monde entier n'assure pas un gouvernement. On ne fait pas chier un genevois. Les panosses d'Helvétie le savent. Si ça ne leur plait pas, qu'ils fassent de la politique, qui embrassent la chose publique. Et ceci est bien autre chose que de montrer son croupion en poussant des glouglous de dinde effarouchée et en agitant sa pancarte contre on ne sait quels nains trépignant de Pannonie ou autres félins obscurs.
Certains devraient être mis en procès pour trouble à l'ordre public : la milice du Lion de Juda n'est accusée d'aucun crime et délit en confédération helvétique qui n'aient été payé. La loi est la Loi. Dure est la Loi. Diffamer les sicaires n'est rien d'autre qu'un délit que les lois de nos cantons punissent.
_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière