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[RP] Appel aux paysans et Artisans de Fribourg !

Misterbop
Bonjour,
Je suis dans l'embarras ! Tout est là pour relancer l'économie, acheteurs, écus ... TOUT sauf les produits !
La mairie propose des salaires de 20 écus pour affuter les haches...mais pas d'affuteurs !
Berne rachète le blé, mais les seuls sacs en vente sont au-dessus de 12.50 écus ce qui est EXORBITANT !

Alors .... qu'est-ce qu'on fait ?
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Ellisal
Et bien moi j'achète un champ de blé sur le marché foncier, ça sera toujours ça.
Ensuite, la situation s'explique certainement par l'absence de nombreux villageois. Il faudrait peut-être inciter à quelques reconversions, en restant prudents, puisqu'on risque de se retrouver avec le problème inverse quand les soldats rentreront. Si la mairie aide aux changement de champs ça peut marcher, non ?
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Swenn
Mister tu devrais reinstaller la grille des prix juste le temps que tout cela se calme car la on va au grand nimporte quoi sachant que si les actifs respectent cette grille les tamago le feront aussi car sur ce point il font les moutons , ils regardent le marche et vendent selon cela(je le dit par experience etant a moitie tanago^^)une fois les prix regule il y aura moins de soucis et tu pourra enlever cette grille
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Misterbop
Si une grille est nécessaire, hé bien nous collerons une grille !
Pour information, dans le KAP (la presse des royaumes) il y a un affichage actualisé des cours de tous les produits.

J'utilise cette grille lorsque j'ignore un prix : elle présente le prix moyen pratiqué sur les marchés !
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Ellisal
Enfin, il faut s'en méfier de cette affichage des fois il est assez loin de la réalité helvète. Pour le grille des prix, je pense aussi qu'elle devient de plus en plus inévitable toute transitoire soit-elle.
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Baphomet
Le chevalier repensa au texte sur les Troglodytes diffusé en gargote*, et fit rapidement le lien avec ce qui se passait en cette ville. Soupirant, il prit la parole paisiblement pour se faire entendre et essayer, vainement, d'extirper les autochtones de leur torpeur chronique.

« Les Fribourgeois sont-ils donc si peu vertueux que de préférer faire sous la contrainte ce qu'ils peuvent faire de leur propre chef ? L'avoyer est-il (re)devenu une sorte de seigneur comme aux temps les plus reculés de l'histoire suisse ? »

Il se gratta dubitatif le poil de son menton, n'attendant pas vraiment de réponse.

*Page 3 du sujet [RP]Le Lion genevois veut entrer en guerre avec le Périgord

--le_suisse a écrit:
Helvète, connais-tu la parabole des troglodytes ?

Chouffe !


Citation:
Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodytes crurent qu'il était à propos de se choisir un roi : ils convinrent qu'il fallait déférer la couronne à celui qui était le plus juste; et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu. Il n'avait pas voulu se trouver à cette assemblée ; il s'était retiré dans sa maison, le coeur serré de tristesse.
Lorsqu'on lui envoya des députés pour lui apprendre le choix qu'on avait fait de lui : A Dieu ne plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodytes, que l'on puisse croire qu'il n'y a personne parmi eux de plus juste que moi ! Vous me déférez la couronne, et, si vous le voulez absolument, il faudra bien que je la prenne ; mais comptez que je mourrai de douleur d'avoir vu en naissant les Troglodytes libres, et de les voir aujourd'hui assujettis. A ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. Malheureux jour! disait-il; et pourquoi ai-je tant vécu ? Puis il s'écria d'une voix sévère : Je vois bien ce que c'est, ô Troglodytes ! votre vertu commence à vous peser. Dans l'état où vous êtes, n'ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux malgré vous ; sans cela vous sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur : vous aimez mieux être soumis à un prince, et obéir à ses lois, moins rigides que vos moeurs. Vous savez que pour lors vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses, et languir dans une lâche volupté ; et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n'aurez pas besoin de la vertu. Il s'arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. Et que prétendez-vous que je fasse ? Comment se peut-il que je commande quelque chose à un Troglodyte ? Voulez-vous qu'il fasse une action vertueuse parce que je la lui commande, lui qui la ferait tout de même sans moi, et par le seul penchant de la nature ? O Troglodytes ! je suis à la fin de mes jours, mon sang est glacé dans mes veines, je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux : pourquoi voulez-vous que je les afflige, et que je sois obligé de leur dire que je vous ai laissés sous un autre joug que celui de la vertu ?
D'Erzeron, le 10 de la lune de Gemmadi 2, 1711.


Vois-tu helvète, c'est en son âme et conscience qu'on suit Genève. Il n'y a de joug que ce lui de sa propre vertu. La confédération n'est rien si elle n'est pas consentie. Les helvètes sont tout. Et nombreux sont ceux qui sont déjà dans les armées de Genève. On n'écrit point l'Histoire en obéissant à une Diète, un avoyer, une chancelière. Ce fut toujours ainsi : si Genève mena ses souliers jusque dans l'cul des blasonnés et autres goupillonneurs du dimanche, seule contre le reste du monde et toujours avec victoire, c'est qu'on ne donna jamais l'ordre à un ami de Genève de se battre pour Genève. Ceux qui l'ignorent restent à coté du charriot des histoires sans jamais rien comprendre de ce qui s'écrit et se partage. Ils s'étonnent qu'on les prennent pour tels ou tels, sicaires, réformés et brigands. S'indignent de la bétise de ceux qui les regardent ainsi. Puis ils disparaissent dans les limbes de l'oubli. Qui se souviendrait de Kurian si Izaac n'en rappelait pas maintenant le souvenir ou qu'un vieux portrait de lui ne trainerait pas dans une taverne lausannoise, précieusement recueilli par une Hilde amoureuse ?

Reste la vertu des genevois. Pour des siècles et des siècles. Je vous vois sourire. Souriez tout votre saoul. A votre loisir. Certaines histoires sont écrites d'une main légère et élégante sur un parchemin fragile qui s'envole le premier hiver venteux parce que personne d'autre que son auteur ne pense à en rattraper le vol. Et c'est triste. D'autres sont écrites au burin, dans le granit de nos montagnes. Elles sont reprises jusqu'au fond des vallées, par cent coeurs valeureux et rugueux. Ce sont celles qui deviennent des légendes. Les deux se valent également. Sans le moindre doute. Moi, je lis volontiers les deux. Je me sais rare, toutefois. Tant d'autres n'écoutent que ce qu'ils ont entendu dire de ceux qui ont entendu dire qu'ils ont entendus... vaguement les bruits du burins.
Citation:
Ellisal
Et pourtant, là où on ne l'attendait pas, une réponse vint.



J'aimerais croire que vos paroles ne sont pas vaines messire. Malheureusement, j'ai bien peur qui ceux que visent vos propos ne soient justement pas en capacité de les entendre. D'un autre côté, n'est-ce pas dans leur droit d'helvète de ne point prendre parti, s'exprimer, agir ou même écouter ?
L'existence l'helvètes souhaitant suivre des règles est aussi incongrue qu'avérée. Rares sont les personnes qui choisissent de naître en Helvétie, n'est-ce pas ?
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Misterbop
Mouhai... Genève mène sa barque comme elle le souhaite ! Nous partageons les soucis de cette ville et nous avons les notre aussi !
Aux histoires de troglodytes, je vous conterais celles de mes moutons !!

Personnellement, je suis pour le libre pâturage : je laisse paitre mes moutons là où il leur parait bien de paitre. Mais je ne m'indigne pas lorsque l'un d'eux se fait croquer ou va dans l'étable de mon voisin !
Mon voisin lui a la sagesse de poser une clôture autour de sa propriété !! Les animaux qu'il possède sont marqués à son nom, ceux qui entrent sur son terrain aussi ! Si un loup vient à entrer chez lui, la limite étant claire, il le tue et n'en parle plus !
Délimiter son terrain c'est poser des règles. Parfois, cela s'avère utile. Cela évite d'aller paitre dans le jardin du voisin et surtout cela évite que votre voisin s'installe définitivement chez vous !!!

cherchez le rapport avec le prix du blé...ou avec Genève ....
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Baphomet
Levant les yeux au ciel en entendant Herr Pob, il soupira... de quoi il parlait celui-là...

« Eh bien, dites-moi monsieur l'avoyer, c'est ainsi que vous dirigez cette ville, en ne comprenant pas une question simple ? Merci d'ailleurs, madame, d'y avoir répondu aussi justement. »

A ces mots, se joignit le geste, et il la salua poliment en soulevant son chapeau qui découvrit sa chevelure blonde. Puis, se couvrant de nouveau, le chevalier ajouta.

« Que Dieu protège Fribourg, car vous êtes ses habitants, actifs, et vous vous devez d'épauler les nouveaux comme les anciens, qui se cachent, sans savoir du monde qui les entoure. Alors, peut-être, cette ville redeviendra aussi resplendissant qu'avait pu me le décrire mon épouse! »
Misterbop
Répondre à une simple question ? Je sais le faire ! Mais de quelles question parlez-vous ?
J'ai entendu une hésitation concernant la vertu des Bourgeois,
une insinuation concernant ma manière de gérer la ville,
et puis une divagation sur les cavernicoles de Genève !
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Baphomet
Le Provençal se permit un sourire pour détendre son interlocuteur. Ou était-ce pour se moquer une nouvelle fois de sa réponse? Non point. Enfin, le narrateur était aussi joueur que son personnage, et de leurs pensées nous n'en avions gré.

« Mes questions, je ne vais pas les renouveler. Pour l'hésitation, oui, je l'ai eue dans mes réponses... une seule pour tout dire. Je ne m'inquiète pas de la gestion de cette ville, je n'en suis pas un bourgeois, je laisse donc ça aux Fribourgeois et à votre conseil. Néanmoins, ce qui m'inquiète, c'est l'activité de cette halle, ainsi que celle de vos concitoyens.

Après, oui, je peux vous critiquer sur votre découragement à les réconcilier avec ce lieu de débats, et surtout de vie!

Prenez comme bon vous semble mon propos. Si vous ne l'avez pas compris, tant pis pour vous. Fribourg est assez souveraine pour se gouverner elle-même. »

Un dernier sourire, un dernier large salut du chapeau, et cette fois-ci le chevalier en avait fini de discourir. Il laissait pour de bon les riverains de la Sarine cogiter, et surtout, tranquille.
Ellisal
Surprise de se voir ainsi saluée, Ellisal en reste muette, ce qui est assez rare pour être souligné. Elle nota cependant que le chevalier n'avait pas répondu à sa question à elle. Finalement elle s'approcha de son avoyer et lui chuchota quelque chose, des fois que le vent les écoute, puisqu'il n'y avait plus personne d'autre dans la ruelle.

Il parle de quelques semaines, mais c'est plutôt depuis plusieurs mois que la ville est désertée, c'est pas une passage à vide de plus qui va nous effrayer.
Ceci dit, il marque un point, nous avons quelque peu relâché nos efforts concernant la ré-animation du canton...

Elle haussa les épaules.

Mais bon... y'a personne, y'a personne, qu'est-ce qu'on peut y faire ? On est là nous pour ceux qui restent, mais c'est pas comme si on était souvent sollicités... Moi j'veux bien épauler, mais si c'est pour brasser de l'air je vois pas bien l'intérêt.

Ellisal lâcha un soupir avant de retourner au vif du sujet, à voix haute cette fois, s'étant visiblement aperçue que même le vent ne les écoutait pas.

Que pensez-vous de l'intervention de l'un de nos nouveaux administrés, le forgeron Barbartorix, à propos du marché ?
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Misterbop
Il est vrai qu'à force d'entendre les murmures du vent des vallées, la première parole venue en halle est perçue comme un cri d'alerte !
Et tout de suite on se met sur la défensive !

Mes oreilles n'ont plus l'habitude !

Le marché est comme la halle... silencieux de transactions silencieuses ! Et même si on cherche a créer l'évènement en achetant des centaines de sacs de blé, le son des transactions en monnaies sonnantes et trébuchantes disparait sous les ronflements des marchands !

Animer Fribourg est après tout si simple : organisons la grande fête de la sieste.
Un oreiller au vainqueur du concours de ronflette ... Une course de sacs de couchage....Grand prix des contes pour s'endormir... avec, comme dans ces occasions le discours du maire... toujours aussi soporifique !
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Ellisal
Alors, là, je vous prend au mot ! Y'en aura au moins une que ça amusera, moi !
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Misterbop
Bah tiens...depuis quelque temps j'entends un rOnRoN ... je pensais que c'était nos bucherons et menuisiers....
même pas....
Savez-vous que nous avons une pénurie de bois ???
Pour une ville de forêt...c'est terrible !
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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

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