Marzina
Un léger rayon de lumière orangé vient agacer une noire pupille, jusqualors protégée par son volet de chair. Les blonds sourcils se froncent, un léger feulement féroce passe dentre les fines lèvres de la blonde, signe évident quelle va pas tarder à se réveiller, et de mauvaise humeur avec ca. Elle cherche à fuir la lumière, mais elle semble venir de partout, et agressive avec ça ! Elle tente de chopper son moelleux oreiller pour y enfouir son visage, mais non seulement elle narrive pas à le bouger, mais en plus, il est trop ferme pour quelle y enfonce le nez. Et chose encore plus étrange, elle lui trouve une forme hautement mystérieuse, pour un coussin.
Elle tend la main de lautre coté, pour dire dattraper son verre deau, elle a la bouche aussi sèche que le désert de Gobi. Mais sa main plonge dans ce quelle pensait être le matelas. Etrange Un trou dans son matelas ? Le grognement se fait plus sonore, alors quelle comprend peu à peu quelle va devoir se réveiller pour élucider tous ces mystères.
« Raaaaah ! Nouniiiig ! Apporte moi ce fichu verre deau, jarrive pas à le chopper, gaaaast ! »
Pas de bruit de servante qui accourt pour accéder à son caprice. Pas darmée de valets qui se bousculent à la porte pour être le premier à la voir au réveil. Pas de ronchonnement de Nounig sur lheure quil est, qui ne sied pas à une princesse digne de ce nom.
Là, ca devient inquiétant.
Elle se fait violence, se redresse, sa main glisse sur le truc chaud, moite mais dur sur lequel elle sappuyait, et elle se casse la tronche dessus, lamentablement. Bon, cest doux, cest chaud, cest agréable, mais bordel quel réveil de m*rde !
« Gast ! Fais chier ! »
Super élégante du matin, comme toujours, son moment préféré de la journée. Voilà, maintenant pour voir sur quoi elle sest vautrée, elle a plus quà ouvrir les yeux pour de bon, ce quelle fait en se redressant. Tout dabord, la lumière bienveillante laveugle, et lui cache létendue de la catastrophe. Et puis elle recouvre la vue, et petit à petit la scène se dessine. Les murs sont en bois. Cest quoi cette bâtisse ? Elle a plus lhabitude de la pierre du château en fait. Sous une main, ca pique, les yeux noirs sy tournent, en même temps que la tête, un peu trop rapidement. Aïe. Mal de crâne. Quest-ce quelle a du se mettre hier, ca beugle là dedans, cest horrible !
Sous cette main donc, le truc qui pique, cest du foin. Attends, elle a dormi sur ce truc-là ? Ce truc de gueux, de vilain ?! Voilà, maintenant quelle le sait, ca la gratte de partout, ca lui pique sur tout le corps, cest très dérangeant, mais pas aussi dérangeant que le truc qui lempêche de se gratter la cuisse. La tête qui se tourne à nouveau, nouvelle pique de douleur parmi les neurones de la blonde. Les yeux noirs vitreux se fixent sur une main sur sa cuisse, une main dhomme. La main est rattachée à un bras, et les yeux remontent ce bras justement, qui est rattaché à un torse, dhomme lui aussi, comme cest étrange. Cest bien sur ce torse quelle a dormi, sest appuyée, a glissé, et sest vautrée. Nouveau grognement.
« Grumpf. »
Ouais, rien de nouveau sous le soleil, elle sest encore mis une mine, et elle a encore fini au lit enfin sur une botte de foin cette fois, avec un homme. Bon, il avait lair pas mal, cétait pas un problème. Cétait le moment dattraper sa robe, de lenfiler, et de repartir bien gentiment, sans le réveiller, ca se fait pas ! Quoique, en fait, ca a lair déjà fait. Et alors que le visage se tourne vers elle, les yeux noirs sarrondissent, tandis quelle reconnait ses traits.
« Haan toi ! Ca ta pas suffit la dernière fois de me saouler pour parvenir à tes fins, ya encore fallu que tu recommences ! Ah bah bravo, tellement bien réussi que je me souviens de rien ! Ca tapprendra tiens ! »
Et sur ce, de fort mauvais poil, elle tente maladroitement de se mettre sur ses deux jambes, afin de se tenir debout, comme Doué la créée pour être. Debout, oui oui, pas allongée. Léquilibre est précaire, et elle manque en moins dune seconde de retourner sur le foin pas moins de quatre ou cinq fois. Centre de gravité réajusté, et la voilà qui tient sur ses deux quilles. Premier point positif de la journée, donc. Nouveau point négatif, la gravité vient de lui confirmer quils avaient pas fait que dormir ensemble. Elle ferme les yeux, serre les dents. Cest pas vrai ca, fallait quelle arrête lalcool, vraiment, ne même pas se souvenir de ce quelle a fait la nuit dernière, et découvrir comme ca les choses, cest franchement pas agréable !
Elle rouvre les yeux, qui se fixent sur un truc bizarre, là, sur sa main. Elle rapproche la main de son visage, louche dessus. Les informations ont du mal à venir percuter des neurones blonds alcoolisés, mais ca finit par venir, après un temps qui parait immensément long.
« Gast, cest avec ca que tu mas achetée ? Une vieille bague toute pourrie ? Ya même pas de pierre dessus, cest même pas de lor, cest tellement nul que je sais même pas cest quoi ce matériau ! »
Ouais, très classe ca comme cadeau ! Faut quelle arrête de boire, vraiment, quel cadeau minable ! Il doit sûrement être sans le sou depuis le dernier cadeau, et maintenant il tente de lacheter avec ca, minable je vous dis ! Il faut quelle trouve mieux, quelle commence par trouver lhomme AVANT de commencer à salcooliser, après, ca amène des mauvaises surprises sinon. Elle commence à enfiler maladroitement sa robe, pas habituée à se rhabiller seule, cest compliqué à mettre, finalement, surtout quand on a les mains qui tremblent. Elle manque de sétranger avec, se retrouve coincée. Voilà qui est malin, le rouge lui monte aux joues, de fureur, contre lui, contre elle-même, et puis de honte aussi, un peu. Yen a marre, faut quelle arrête ce genre de plans foireux !
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Au ralenti du 12 au 19 juillet!
Elle tend la main de lautre coté, pour dire dattraper son verre deau, elle a la bouche aussi sèche que le désert de Gobi. Mais sa main plonge dans ce quelle pensait être le matelas. Etrange Un trou dans son matelas ? Le grognement se fait plus sonore, alors quelle comprend peu à peu quelle va devoir se réveiller pour élucider tous ces mystères.
« Raaaaah ! Nouniiiig ! Apporte moi ce fichu verre deau, jarrive pas à le chopper, gaaaast ! »
Pas de bruit de servante qui accourt pour accéder à son caprice. Pas darmée de valets qui se bousculent à la porte pour être le premier à la voir au réveil. Pas de ronchonnement de Nounig sur lheure quil est, qui ne sied pas à une princesse digne de ce nom.
Là, ca devient inquiétant.
Elle se fait violence, se redresse, sa main glisse sur le truc chaud, moite mais dur sur lequel elle sappuyait, et elle se casse la tronche dessus, lamentablement. Bon, cest doux, cest chaud, cest agréable, mais bordel quel réveil de m*rde !
« Gast ! Fais chier ! »
Super élégante du matin, comme toujours, son moment préféré de la journée. Voilà, maintenant pour voir sur quoi elle sest vautrée, elle a plus quà ouvrir les yeux pour de bon, ce quelle fait en se redressant. Tout dabord, la lumière bienveillante laveugle, et lui cache létendue de la catastrophe. Et puis elle recouvre la vue, et petit à petit la scène se dessine. Les murs sont en bois. Cest quoi cette bâtisse ? Elle a plus lhabitude de la pierre du château en fait. Sous une main, ca pique, les yeux noirs sy tournent, en même temps que la tête, un peu trop rapidement. Aïe. Mal de crâne. Quest-ce quelle a du se mettre hier, ca beugle là dedans, cest horrible !
Sous cette main donc, le truc qui pique, cest du foin. Attends, elle a dormi sur ce truc-là ? Ce truc de gueux, de vilain ?! Voilà, maintenant quelle le sait, ca la gratte de partout, ca lui pique sur tout le corps, cest très dérangeant, mais pas aussi dérangeant que le truc qui lempêche de se gratter la cuisse. La tête qui se tourne à nouveau, nouvelle pique de douleur parmi les neurones de la blonde. Les yeux noirs vitreux se fixent sur une main sur sa cuisse, une main dhomme. La main est rattachée à un bras, et les yeux remontent ce bras justement, qui est rattaché à un torse, dhomme lui aussi, comme cest étrange. Cest bien sur ce torse quelle a dormi, sest appuyée, a glissé, et sest vautrée. Nouveau grognement.
« Grumpf. »
Ouais, rien de nouveau sous le soleil, elle sest encore mis une mine, et elle a encore fini au lit enfin sur une botte de foin cette fois, avec un homme. Bon, il avait lair pas mal, cétait pas un problème. Cétait le moment dattraper sa robe, de lenfiler, et de repartir bien gentiment, sans le réveiller, ca se fait pas ! Quoique, en fait, ca a lair déjà fait. Et alors que le visage se tourne vers elle, les yeux noirs sarrondissent, tandis quelle reconnait ses traits.
« Haan toi ! Ca ta pas suffit la dernière fois de me saouler pour parvenir à tes fins, ya encore fallu que tu recommences ! Ah bah bravo, tellement bien réussi que je me souviens de rien ! Ca tapprendra tiens ! »
Et sur ce, de fort mauvais poil, elle tente maladroitement de se mettre sur ses deux jambes, afin de se tenir debout, comme Doué la créée pour être. Debout, oui oui, pas allongée. Léquilibre est précaire, et elle manque en moins dune seconde de retourner sur le foin pas moins de quatre ou cinq fois. Centre de gravité réajusté, et la voilà qui tient sur ses deux quilles. Premier point positif de la journée, donc. Nouveau point négatif, la gravité vient de lui confirmer quils avaient pas fait que dormir ensemble. Elle ferme les yeux, serre les dents. Cest pas vrai ca, fallait quelle arrête lalcool, vraiment, ne même pas se souvenir de ce quelle a fait la nuit dernière, et découvrir comme ca les choses, cest franchement pas agréable !
Elle rouvre les yeux, qui se fixent sur un truc bizarre, là, sur sa main. Elle rapproche la main de son visage, louche dessus. Les informations ont du mal à venir percuter des neurones blonds alcoolisés, mais ca finit par venir, après un temps qui parait immensément long.
« Gast, cest avec ca que tu mas achetée ? Une vieille bague toute pourrie ? Ya même pas de pierre dessus, cest même pas de lor, cest tellement nul que je sais même pas cest quoi ce matériau ! »
Ouais, très classe ca comme cadeau ! Faut quelle arrête de boire, vraiment, quel cadeau minable ! Il doit sûrement être sans le sou depuis le dernier cadeau, et maintenant il tente de lacheter avec ca, minable je vous dis ! Il faut quelle trouve mieux, quelle commence par trouver lhomme AVANT de commencer à salcooliser, après, ca amène des mauvaises surprises sinon. Elle commence à enfiler maladroitement sa robe, pas habituée à se rhabiller seule, cest compliqué à mettre, finalement, surtout quand on a les mains qui tremblent. Elle manque de sétranger avec, se retrouve coincée. Voilà qui est malin, le rouge lui monte aux joues, de fureur, contre lui, contre elle-même, et puis de honte aussi, un peu. Yen a marre, faut quelle arrête ce genre de plans foireux !
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Au ralenti du 12 au 19 juillet!