[RP] Une séance du Conseil mouvementée

Et la lumière fut.(*)

Ronchonnant comme chaque matin depuis quelques semaines à l'idée de se lever, Ylalang rabattit d'abord l'oreiller sur sa tête, espérant vainement pouvoir grappiller quelques instants de sommeil...

Peine perdue...

Grrrrrooooooouuuuuuulllllllllllooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...

Son estomac venait lui rappeller qu'elle devait s'alimenter, ainsi que l'enfant qu'elle portait, ce dernier promettant, au vu des nombreuses fringales moutarde-framboise qu'elle endurait, d'être aussi goinfre que son père...
Son ventre la torturait un peu plus que d'habitude, et avaler de quoi nourrir un régiment de bretons ne suffit pas ce matin-là à calmer ses crampes... Elle se força néanmoins à faire sa promenade quotidienne dans les jardins du château...

J'adore l'odeur des fleurs au petit matin... (**)

Quelques heures plus tard...

blablablablablabla conseil blablablabla sécurité blablabla...

Quelques phrases parfois surgissaient du vacarme ambiant :

« Nous aurons toujours Paris. »(***), « Rassemblez les suspects habituels. »(***), « Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Artois »(*)...

Son ventre lui faisait de plus en plus mal, et elle se sentait épuisée. Elle comprit un instant qu'elle s'était endormie quand elle crut entendre son époux dire :

J'ai dégusté son foie avec des fèves au beurre, et un excellent chianti. (*)

Mais ce qui acheva de la réveiller, ce fut une douleur beaucoup plus forte au ventre que ce qu'elle avait subi jusqu'à maintenant. La seule chose qu'elle put faire fut de broyer la main du Connétable dans la sienne et de se retenir de pousser un cri de surprise.

Elle reprenait son souffle quand le bruit d'un ballon qu'on explosait se fit entendre, et elle se rendit compte au bout de quelques secondes que sa robe était trempée. Elle qui avait pourtant assisté plusieurs femmes pour leur accouchement fut prise de panique à l'idée que le sien était en train
de commencer...

Oh non, non, pas maintenant ! Je vais jamais y arriver !!!!


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Hrp :
a) Comme je l'ai dit, amusez-vous
b) Petit jeu des citations : le nombre d'étoiles indique le niveau de
difficulté de la citation, qui peut provenir d'un film, livre, voire
chanson... Le but du jeu étant de toutes les retrouver
Certaines d'entre elles ont été modifiées pour coller au contexte, je
préviens... J'essaierai d'en mettre a chacun de mes posts, et on verra
qui a le meilleur score

- Moi je vous dis qu'avec autant d'écus, on doit acheter plus d'armes ! Comme ça, on sera jamais à court en cas de pépin !
Faut voir les choses en face ; quand on a un Artésien ou un Bourguignon devant, on a tendance à frapper plus fort encore dans sa gueule. Le problème, c'est si l'épée reste coincée : on va quand même pas se faire buter des soldats parce que ceux-là ont mis un peu trop d'enthousiasme à trucider des ennemis et qu'ils arrivaient plus à faire sortir la lame ! Grâce à mon idée, chaque soldat aura droit à plusieurs épées et pourra donc continuer la boucherie ; tiens, en parlant de boucherie, la semaine passé en mon domaine, j'ai mangé l'un de mes cerfs et dégusté son foie avec des fèves au beurre et un excellent Chianti, vraiment délicieux ! Excusez-moi, je me perd en digression ; donc avec cette réforme, nos soldats pourront continuer le travail même après s'être un peu lâché !

Franchement, je vois pas où est le prob-AAAAAAAAAAAAh MA MAIIIN !

Surpris par le broyage de sa main alors qu'il concluait son exposé, Melani se retourna vers sa femme

- Mais, qu'est-ce qu'il y a ?

Elle ne répondit pas, mais la phrase qu'elle lâcha finalement ne laissait aucun doute. Le Connétable blêmit, si tant est que cela fut possible, et fixa son épouse, passant alternativement de son ventre à ses yeux.

- UN MEDICAAASTRE !!!

Kurt pensa a la soirée d'hier... réellement belle soirée d'ailleurs, pour de nombreuses raisons... et qui cloturait une aussi belle journée.... bien qu'il ait encore une douleur qui le lançait parfois au poumon... au moins les bandages tenaient, c'était l'essentiel, bientot il n'y paraitrait plus..

Il tendit une oreille... Melani parlait des armes, des Artésiens et des bourguignons... il le laissa parler, de toute façon il ne partirait pas en guerre avant un moment, donc ca ne le concernait plus vraiment directement... et puis acheter des armes coutaient cher, et il voulait que la trésorerie atteigne un beau chiffre rond avant de passer la main...

Il regarda discrètemet le visage de tous ces conseillers.... visiblement les armes et les repas du connétable déclanchaient la meme attitude... il finissait par se demander quand mettre ses réunions... le matin, tout le monde dormait, a partir de 11h, tout le monde avait faim, puis venait le
repas, la sieste, la collation de 17h, la pause a 18h.. et il fallait se préparer par le repas aprés tout cela.... Puis la soirée était libre, il avait des gens à voir le soir, autre chose à faire que se réunir... Donc on tournait en rond, il n'y avait pas .....

Il fut interrompu par le couple qui semblait discuter d'il ne savait quoi, et puis le connétable hurla qu'il lui fallait un médecin..

Kurt soupira.... décidément elle avait décidé de faire dans l'originalité celle la.... Ca allait lui couter cher en alcool....

Pisan, va prévenir les courriers qu'ils aillent chercher une médicastre dans Reims. Qu'ils ammènent ma soeur s'ils ne trouvent personne d'autres de compétent.

Joffrey, Varden, allez me chercher de l'eau chaude, et aprés allez voir ailleurs si j'y suis. Toi aussi Tomsz, comme tous les autres mecs d'ailleurs.

Il s'approcha d'Yla.

Tu comptes accoucher ici, ou tu arriveras à trouver un endroit plus confortable ?

Tomsz obéit à son Duc et parti en courant... il revint assez rapidement, un brin essouflé.

Mon Duc, alors j'ai fait la liste. Ces dernières minutes vous n'étiez pas dans le bureau du Chambellan, ni dans celui de la Porte Parole, pas plus que dans celui du Juge, et encore moins dans le mien... Ensuite...

Devant la mine athérée du Duc, Tomsz s'éclipsa doucement.

Euh si vous avez besoin de moi je suis dans mon Bureau, faut que je m'occuppe de la revente du trésor de la mairie de Péronne, pour financer l'achat des armes du Connétable...

Un vieux monsieur l'air ahuri pénétra dans la salle du Conseil.

Ce n'était pas le médicastre actuel du Chateau de Reims, ce dernier étant
malade apres avoir mangé du poisson avarié vendu par Mirakira, soit disant que c'était une super affaire, mais son prédécesseur.
Une fois qu'il eut pris mesure de la situation, Ylalang avec un ventre de baleine, son époux blanc comme un linge, un Duc se demandant ce qu'il faisait là, et quelques autres personnes qui regardaient la scène, il n'avait pas l'air très content d'être là...

Je suis trop vieux pour ces conneries ! (**)

Pendant ce temps, Ylalang essayait tant bien que mal de gérer la douleur, et elle eut envie de trucider Kurt devant sa nonchalance. Elle l'attrapa
par le col et le secoua.

JE PEUX PAS BOUGER, J'AI ENVIE DE POUSSER !

Elle eut une autre contraction, qui renforça la prise de sa main sur celle de son époux, et se tourna vers le médicastre, enfin le truc qui y ressemblait, et lui hurla presque dessus :

Mais bon sang, bougez-vous le fondement, vous croyez peut-être que la situation m'amuse ?

Le médicastre comprit alors qu'il était tombé sur une parturiente particulièrement de mauvaise humeur, et envoya un domestique lui chercher ses instruments de chirurgie. Celui-ci revint avec plein d'objets bizarres :


Puis le médicastre prit ceci dans sa boite à outils, pendant qu'Ylalang écarquillait les yeux de frayeur :

Malheureusement le vieil homme tritura l'objet dans tous les sens, et finit par se retrouver avec plusieurs parties distinctes...

Ah bah ca va marcher beaucoup moins bien maintenant !(***)

Il en prit un autre, et afficha un air sadique.




Il va voir qui c'est Raoul ! (**)

Ylalang, qui n'était déjà pas dans son assiette, se sentit mal. Ce truc tournait au cauchemar, quand la Reyne pointa le bout de son nez. Yla eut l'impression de voir le Messie. Elle eut des yeux implorants envers la jeune femme.

Je crois qu'un peu d'aide ne serait pas un peu superflu effectivement...

Catherine se glissa dans la pièce avec l'approbation de la pauvre jeune femme et regarda le médicastre un peu dérangé faire son manège.

Discrètement, elle s'approcha de la pauvre Ylalang et lui pris la main.

Si vous me permettez, je vais regarder où vous en êtes.

Jetant un regard autour d'elle, elle aperçu les messieurs encore présents afficher des mines ravies. Levant les yeux au ciel, elle les tança légèrement.

C'est pas la peine de faire ces têtes stupides ! Vous Melani, vous prenez un remontant parce que là, ca va pas du tout... Mon Duc, pourriez vous l'aider ?

Pisan, très chère porte parole, ca vous direz la conversion en porte baleine ? Il va falloir la soutenir un peu, elle est pas du tout dans une position confortable là...

Catherine se lava rapidement les mains dans une bassine d'eau claire que l'un des conseillers disparus avait apporté et tacha de se souvenir des paroles de son médecin à son accouchement et celui de sa marraine. Une pièce d'un écu... Elle n'en avait toujours pas vu depuis la dernière fois pour connaitre ce fichu diamètre... Quoique l'examen était clair, c'était la fête à la maison, il était plus très loin ce bout de chou.

Elle releva la tête un peu livide et se plaqua un sourire qu'elle voulait rassurant mais qui au final était plutot effrayant sur le visage.

Tout va bien se passer Dame Ylalang, tout va bien se passer... J'espère...

Elle attendit que chacun réagisse à ses consignes et s'installa aux côtés de la jeune femme après lui avoir raffraichit le visage.

Cher médicastre, avec tout le respect que je vous dois. C'EST PAS L'HEURE DE JOUER !! ELLE EST EN TRAIN DE PONDRE BORDEL !! euh enfin elle accouche quoi là...

Catherine rougit et regretta de pas pouvoir se cacher tout de suite.

Pisan qui écarquillait les yeux de plus en plus grand à mesure que le vieux fou... euh... médicastre sortait les intruments, commençait à avoir une vue légèrement différente sur la maternité. Elle déglutit péniblement, en regardant Ylalang. (Il est bordelais? nan parce que je vois un tire bouchon là, ma reyne? Ah nan? c'est po un tire-bouchon? )

Elle entendit la Reyne lui parler comme dans un brouillard, et lui répondit

"oui, oui ça me dit bien une conversion en porte baleine, ma Reyne." (Mamaaaaaaaaaannnnn )

C'est quoi cette converaion? c'est une équation que j'ai loupé en cours de math?

Varden était par ci par là à vaquer à d'étranges occupations ducales au sein du chateau quand il entendit crier le Duc, il s'approcha et le vit complètement l'air ahuri, il lui donna un ordre d'aller chercher des serviettes puis il se donna l'ordre de sortir lui même ... Varden se dépécha ne sachant pas trop ce qui se passait, il croisa Tomsz l'air pas frais lui disant de ne pas aller vers là ... Quand il entra avec les linges, i létait trop tard, Varden comprit enfin ce qui déstabilisait tant les conseillers masculins du chateau ... Varden déposa les linges puis sortit ...

Quelle tristesse je dois m'éclipser au Tribunal, des affaires urgentes comme Tomsz il semblerait, Bon courage Yla je suis avec toi ...

Sur ce il se prépara à déguerpir avant qu'il ne soit réquisitionné pour il ne savait quelle tache ...

Caribert entendit le tumulte est décida de ce faire le plus discret possible malheureusement le seul chemin possible pour atteindre le jacuzzi, passait devant la pièce, d'où venez le vacarme
mais on égorge un cochon ou quoi ici???
bon faisons nous discret, sinon on va encore m'envoyer en mission suicide

La présence de la Reyne la rassurait un peu, l'espèce de savant fou présent semblant ne pas trop savoir ce qu'il faisait là. Son époux partit en quête d'alcool sur les conseils de la Reyne, et finalement le comité se fit assez restreint. Après avoir trouvé une position plus confortable grâce à l'aide de Pisan, Ylalang sentit que les choses s'accéleraient.

Ahh mais je sens qu'il arrive !!!

Le médicastre regarda la jeune femme, surpris de la vitesse de la choses

Vous plaisantez ?

Est-ce que j'ai la tête de quelqu'un qui plaisante ?? (***)

Le médicastre pâlit un peu, vérifia la situation, qui effectivement allait bon train, puis se tourna vers la Reyne.

Allez-y Majesté, vous avez l'air bien au fait des choses.

Par expérience, je ne mets jamais la main le premier dans un corps liquide visqueux ne me disant rien qui vaille. (***)

Puis sentant comme un regard de désapprobation de la part d'Ylalang, il changea finalement d'idée.

Bon alors à la prochaine contraction, vous pousserez, il n'est pas bien loin, ca ira vite...

Ylalang reprit son souffle entre deux contractions, et fit comme le lui avait
demandé le médicastre, non sans pousser un cri de douleur...

WWWOUUUUAAIIIIIIHHHHH ! ! ! !

Puis elle eut la sensation qu'on lui arrachait les tripes, quelque chose d'intensément violent, mais également très soulageant. Elle eut un hoquet et plutôt que de reprendre son souffle, elle poussa à nouveau, pour se libérer. Le médicastre fut un instant pris de panique...

Ah mais nan, arretez de pousser Ma Dame, STOP ! !

J'arrête si je veux ! Et là je veux pas !

Mais si, arretez de pousser, le bébé est sorti !

La jeune femme eut un instant de flottement, tentant de réaliser la chose. Elle fut aidée en entendant le vagissement d'un nourrisson, et la tête lui tourna un instant. Le médicastre se releva, tenant dans ses bras un
petit bébé qui commençait à faire entendre sa voix. Il l'enveloppa dans un lange, et le tendit à la nouvelle maman.

Ylalang était complètement sous le choc quand elle eut l'enfant, son enfant, dans les bras... Après quelques instants à le regarder se tortiller
dans ses bras, elle écarta un instant les langes, vérifiant un détail... Puis les larmes se mirent à couler...

Bonjour Lorenzo...

caribert remarqua que le calme été revenu
bon c'est fini?
je peux revenir sans risque?

Et puis celle la c'est une bière de 1453... Excellent cru... Je la garde pour des occasions comme ca...

S'enfile la choppe entière sans attendre l'avis de Melani. Au vu de toutes
celles qu'il venait d'absorber, il se fichait pas de ce que faisait le futur papa...

Oooh je me souvenait meme plus que j'avais ca... Une bière artésienne, cadeau de je sais plus trop qui...

S'enfile la moitié de la choppe, et finalement la termine pas, préfère boire de l'eau plutot que ca...

Bon bah elle servira nettoyer les lattrines... ca les parfumera...

Cherche encore dans sa cache derrière son trone ducal.

Ah tiens ! Eau de vie d'Armagnac, 1430. Ca tu m'en diras des nouvelles ! Excellent pour le moral !