Ylalang a écrit:
La présence de la Reyne la rassurait un peu, l'espèce de savant fou présent semblant ne pas trop savoir ce qu'il faisait là. Son époux partit en quête d'alcool sur les conseils de la Reyne, et finalement le comité se fit assez restreint. Après avoir trouvé une position plus confortable grâce à l'aide de Pisan, Ylalang sentit que les choses s'accéleraient.
Ahh mais je sens qu'il arrive !!!
Le médicastre regarda la jeune femme, surpris de la vitesse de la choses
Vous plaisantez ?
Est-ce que j'ai la tête de quelqu'un qui plaisante ?? (***)
Le médicastre pâlit un peu, vérifia la situation, qui effectivement allait bon train, puis se tourna vers la Reyne.
Allez-y Majesté, vous avez l'air bien au fait des choses.
Par expérience, je ne mets jamais la main le premier dans un corps liquide visqueux ne me disant rien qui vaille. (***)
Puis sentant comme un regard de désapprobation de la part d'Ylalang, il changea finalement d'idée.
Bon alors à la prochaine contraction, vous pousserez, il n'est pas bien loin, ca ira vite...
Ylalang reprit son souffle entre deux contractions, et fit comme le lui avait
demandé le médicastre, non sans pousser un cri de douleur...
WWWOUUUUAAIIIIIIHHHHH ! ! ! !
Puis elle eut la sensation qu'on lui arrachait les tripes, quelque chose d'intensément violent, mais également très soulageant. Elle eut un hoquet et plutôt que de reprendre son souffle, elle poussa à nouveau, pour se libérer. Le médicastre fut un instant pris de panique...
Ah mais nan, arretez de pousser Ma Dame, STOP ! !
J'arrête si je veux ! Et là je veux pas !
Mais si, arretez de pousser, le bébé est sorti !
La jeune femme eut un instant de flottement, tentant de réaliser la chose. Elle fut aidée en entendant le vagissement d'un nourrisson, et la tête lui tourna un instant. Le médicastre se releva, tenant dans ses bras un
petit bébé qui commençait à faire entendre sa voix. Il l'enveloppa dans un lange, et le tendit à la nouvelle maman.
Ylalang était complètement sous le choc quand elle eut l'enfant, son enfant, dans les bras... Après quelques instants à le regarder se tortiller
dans ses bras, elle écarta un instant les langes, vérifiant un détail... Puis les larmes se mirent à couler...
Bonjour Lorenzo...