Citation:Mes amis
Cest avec la plus grande tristesse que jécris cette lettre. Cest aussi avec la plus grande des difficultés.
Je me bas depuis un certain devant un mal étrange. Je côtoie tantôt, la famine, tantôt létat squelettique. Depuis quelques semaines, je ne sais plus comment penser. Je pense que le Très Haut va bientôt me reprendre
Ainsi, si vous lisez cette lettre, cest queffectivement, il aura fait son travail.
Je mets tous mes efforts à vos écrire quelques mots, car je crois que cela est dimportance.
Dabord, je voudrais madresser à mes fidèles de mon archidiocèse de Tours.
Nous avons fait ensemble un incroyable bout de chemin ensemble. La force que le Créateur nous a donnée nous a permis dentreprendre un travail incroyable. Il vous faudra désormais le terminer sans moi, de toute évidence. Si jamais je navais pas la force de le faire moi-même, jespère que vous pourrez fêter grandement nos héros qui reviendront de Croisade. Jénonce ici le souhait que toutes les ex-Lucioles, grâce à leur participation à la Croisade, se voient exonérées des crimes commis dans leur ancienne vie. Je souhaite que vous les réintégriez comme il se doit parmi vous, et quils puissent enfin participer pleinement à la vie de Tours, remords, sans peine, et avec tout lhonneur quils pourront amener à notre archidiocèse qui sait pardonner, et avancer ensemble dans la Foi. Puisse cela être mon ultime témoignage de la Grandeur du Très Haut.
Je souhaite également que vous complétiez ce sur quoi je travaillais depuis longtemps : offrir la Cathédrale de Tours au nom de la mémoire de notre bienheureux Père Girtan, qui fut un constructeur de notre vie spirituelle. Je compte sur chacun de vous pour terminer son travail, et damener pierre au mur afin de voir cette réalisation collective et grandiose. Vous pourrez compter sans aucun doute sur mes frères franciscains pour y parvenir.
Enfin, jespère que vous donnerez à tous lenvie davancer dans notre église, en continuant à démontrer un investissement dans notre Sainte et Belle Institution Aristotélicienne.
À mes amis de la province, je rappelle que Tours nest pas archevêché tricoté serré; si la Bretagne ne touche à la France que par sa religion unique, lAnjou est un autre mouton noir du Royaume de France, en quelque sorte. Puissions-nous tous, au travers des valeurs aristotéliciennes, apprendre à vivre ensemble, à mettre nos différents temporels de côté, et à réussir à vivre ensemble dans le royaume que le Créateur nous a livré : un royaume pour vivre en paix, dans la joie, et le travail. La solution nappartient plus à nos dirigeants : mais à chacun de nous, fidèles de notre église, qui seuls, il semble, pourront établir cette paix durable.
À tous mes amis de France, qui mont si bien supporté durant mes longs mandats de Primat de France. Il semble que ce travail ma demandé plus dénergie que je ne le croyais.
Avant de vous laisser pour la toute dernière fois, jaimerais adresser un mot à tous les clercs de France. Votre travail est si bon. Si grand. Si important pour chacun de vos fidèles, si important pour la cohésion du Royaume. Investissez-vous de votre plus grand cur dans votre tache. Mais si jai un message à vous livrer, il sera celui-ci. Je nattends pas la mort : je nai rien à craindre delle. Jattends la vie. La plus grande joie que le Créateur pourrait moffrir serait de pouvoir revenir parmi, en me confiant une petite chapelle, toute simple, dans laquelle je pourrais recevoir tranquillement les fidèles offrir leur dévotion sans fin. Les charges, le travail dévêque, de cardinal, ne sont rien, devant le ministère dune paroisse, dune chapelle. Les charges seront la fin de Rome, car elle nous éloignent de notre raison première : notre ardeur infinie à saluer le passage de nos prophètes sur notre Terre. Clercs de France et de tout le royaume, méfiez-vous dune ascension trop rapide dans ladministration des affaires de Rome. Elles ne sont pas mince sénicure. Ma nomination au titre de Cardinal à sue elle aussi mépuiser, et cest avec regret que je constate la chose. Il ne sagit pas dun club sélect, mais bien dune charge à plein temps, en plus de celles quun Cardinal doit aussi mener : les siennes, davant sa nomination. Bonne chance à tous.
Je terminerai par un mot à mes frères franciscains. Vous avez là pour moi depuis le premier jour; je vous dois tout. Notre fraternité ma permis de mépanouir dans le chemin divin. Nous avons, je pense, permis au rêve de Fère Nico de perdurer : la fraternité que nous sommes est, je pense, fidèle à son souhait. Frère Anguille Rusé, Frère Maisse Arsouye, Frère Scarpia, mais aussi tous les autres qui ont passé et qui continuent à passer au couvent de Bruz, merci, et bonne continuation.
Je désirs aussi songer à la passation de certains pouvoir que jai. Dabord, je désirs passer lintérim du séminaire de Tours, situé à labbaye St-Louis, à notre frère Psycho. Il aura comme tache de continuer les cours, et surtout, de trouver successeur à la charge de dirigeant du séminaire, sil ne peut lui-même assurer cette tâche. Frère Psycho, faites avec laide de Rome. Ils sauront vous enligner. Je tiens également à souligner le caractère franciscain de labbaye, et souhaiterais que ces derniers prennent part au choix de mon successeur. Celui-là aura comme première tâche deffectuer la cérémonie de graduation de Frère Psycho, entre autre.
Je souhaite également que mes frères franciscains, me trouverez bon successeur à la charge de frère prieur de St-Louis, afin dy continuer limmense travail qui sy fait. La France continue à avoir besoin dun solide réseau dabbaye comme celle-ci, puisse votre force aider à continuer le travail qui y a commencé.
Concernant lArchevêché de Tours, laef pourra se charger, telle les coutumes françaises, de me trouver successeur. Je nomme par la présente Frère Thalor et Frères Psycho les vicaires intérimaires. Dun commun accord, ils sauront prendre les bonnes décisions.
Quant à mes autres charges, les représentants dûment nommés ou élus sauront faire la chose.
Je ne crains pas le paradis; je pense y mener bonne vie. Je crains le passage pour my rendre
jai peur doublier mon savon
Ainsi, je vous dit au revoir pour la dernière fois, amis, qui tout au long de ma vie, en Maine, en Tours, à Rome, à Bruz, mont aidé, encouragé, et grâce auxquels nous avons fait de si belle chose pour la France, ainsi que pour le Très Haut.
Comme à vous tous, dailleurs, Éminences, Monseigneurs, et fidèles de France.
Je continuerai à vous aimer de là où je me trouverai.
Et peut-être reviendrais-je bientôt parmis vous
Robert Sav
Deuxième prodige: vues les circonstances de la disparition de frère Savoie, comment cette lettre a-t-elle été écrite ?
Je pense que ces éclaircissements pourront non seulement confirmer qu'il est qui il prétend être, mais aussi témoigner de la grandeur du Très-Haut que toute l'Eglise sert, et de son amour paternel pour nous, comme il le montra jadis à ste Raphaëlle.
Pouvons-nous donc avoir de explications sur ces deux prodiges: l'enterrement de frère Savoie et la lettre qu'il écrivit peut avant sa disparition ?
Frère Nicolae se rassit et attendit les réactions._________________
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