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[RP] Cérémonie d'allégeance à la Franche-Comté

Colombe


La jeune Dame Colombe assistait avec un plaisir non dissimulé à la cérémonie d'allégeance. Ce royaume fait de splendeurs, paillettes et soies en tout genre la galvanisait. De temps à autre, elle remontait l'une de ses boucles blondes à sa coiffure sophistiquée. Elle avait également pris soin de se poudrer et sa peau blanche renvoyait magnifiquement la lumière. Le corsage blanc recouvert de broderies était souligné par une large ceinture bleu royal, avant de laisser place à de volumineux jupons.

Une multitude de "Ohhh" et de "Ahhh" s'échappait de sa gorge généreuse et de celle de sa soeur, en regardant le défilé de toute la noblesse de Franche Comté. Elles ne manquaient pas de couvrir chaque tenue de remarques mesurées et pleines de bon goût. Les bijoux et les matières avaient toute leur attention. Mais plus que tout, c'était bien le visage des jeunes Nobles qui avait leur préférence. Si elles ne trouvaient pas mari ici, elles finiraient par mourrir de honte ... et de faim à coup sûr.

Admirant la Comtesse et sa cour, Dame Colombe ne cessait de s'émerveiller à chaque présentation. L'agitation toutefois venant de derrière, la força à détourner son regard de toutes ces majestuosités. Portant la main à son visage, elle se cacha de la vue des Maures. Etaient ils donc si noir de saletés qu'ils arboraient cette couleur de peau ?! Et ce jeune enfant ... quelle audace ! Tout cela était fort inconvenant, et elle ne put en soutenir la vue. Elle espérait ne pas finir avec un mari aussi sec, sans coeur et au comportement déplacé. Un frisson la parcourut et il lui suffit d'un simple clignement des yeux en direction de sa servante pour que celle ci accourut.

Trouve moi quelque chose à boire, je ne me sens pas très bien ...
--Soubrette


La soubrette s'ennuyait à mourir dans ce genre de cérémonie. De plus, elle était allergique aux parfums de toutes ces dames et ne manquait pas d'éternuer à leur passage. Elle en était à compter le nombre d'ampoules à ses doigts, consécutives à son travail à la mine, quand la remarque d'un jeune noble lui redonna du baume au coeur.

- " Raaaah, laissez moi passer, bande de nains! "

Qui était ce jeune inconnu ? Elle l'ignorait, mais déjà elle l'adorait. Il venait de faire de cette journée quelque chose de peu ordinaire. Voir la tête de tous ces nobles se décomposer lui fut un délice, et l'énervement des autres la firent sourire, ce qui était rare en ces temps durs.
Elle le regarda fendre la foule sous son manteau parfaitement cousu de fourrures ; un charisme à toute épreuve alors qu'il était si jeune ... Il devait avoir quelques années de moins qu'elle, mais ses armoiries montraient aussi qu'elle était bien loin de sa noble naissance.
Donnant un coup de coude à sa voisine au fort accent franc comtois, elle demanda :

Dis moi donc qui s'est ?!
- Qu'est-ce j'en sais moi ! c'est juste qu'l'messire l'a pas sa langue dans son pochon ! Faudrait pas qu'la Comtesse l'entende ... tout de même ... traiter la garde d'la Comtesse cou'ci ... l'a des ****** l'jeune freluquet ...
- Moi j'l'aime bien, il est marrant ... ça change de tous ses pantins ennuyeux ...
T'es pas là pour penser ! va donc servir ta maîtrese, elle t'demand' ... ah ces jeunes faut tout leur dir' ...

Sarah grimaça et après avoir trébuché sur quelques plaisanteries grossières des servantes qui l'entouraient, elle rejoint la Marquise.

Ma Dame ... que puis je faire pour ... de quoi boire, oui de suite, je vais vous trouver ça.

Elle s'éloigna à la hâte, jetant un coup d'oeil au garçon effronté, dont elle espérait ne pas rater la présentation. Ce n'était pas le moment que sa maîtresse fasse un malaise !
Mcaneyth


Brennus qui croulait sous le stock de pain et la farine qui s'en détachait finit par perdre la notion du temps.

Un matin il s'inquièta de la ruée de certains vers l'affichage municipale ou un rappel avait été apposé.

Il lut rapidement et comprit encore une fois qu'il serait en retard.

Il griffona rapidement sur un papier ces mots qu'il fit envoyer sans attendre à Dole au parlement.


Citation:
Moi Brennus McAneyth de Les-2-Brebis de Ferroux,
vicomte de Audincourt,
Gouverneur de l'armée Audin Morituri Sequanorum,
Famille Adams de Mélincour,


renouvelle mon allégeance à la Franche-Comté et son peuple par l'intermédiaire de son parlement.
Au nom des miens et vivant en mes terres, nous leurleur jurons fidélité, service armé et conseil, sur notre vie et nostre honneur.

Brennus McAneyth de Les-2-Brebis de Ferroux,
Vicomte de Audincourt



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Oh
Fauconnier
Et le jeune Faucon... sourit. Intérieurement, bien sûr. Il ne fallait pas le croire assez fou pour sourire ainsi alors que l'on met mal à l'aise tant de personnes, tout de même! Mais il souriait bel et bien. Il fallait avant tout se souvenir que c'était, avec sa première allégeance, le signe du retour de la famille Fauconnier en Franche-Comté. Il avait longtemps cherché un geste, un signe, qui pût montrer aux nobles pètes-secs* présents dans la salle que non, un certain passage meurtrier de l'histoire de Franche-Comté n'était pas digéré. Qu'il y aurait à nouveau quelqu'un pour leur rappeler ce qu'ils avaient fait. Car dans l'esprit du jeune homme, l'affaire était très claire: ils étaient des assassins. Rien de plus, rien de moins. Assassins de son père, de quelqu'un qu'il avait installé sur une sorte de piédestal. Il ne l'en descendrait pas tout de suite. Mais il croyait encore, à ce moment-là, à l'héroïsme du Destructeur, à son absence de vices, en une représentation quasiment pure et virginale du Messie. Quoi qu'il en soit, traiter les hommes de la maréchaussée de nains lui avait semblé un excellent compromis. Ne pas se montrer trop grossier ou disgracieux pour se faire directement des ennemis, mais montrer clairement qu'il n'était pas là pour faire joli. Et encore moins, que les Riddermark et les Fauconniers étaient devenus de petits hobereaux sans aucun amour propre.

Il souriait, donc. Il avait bel et bien réussi à créer les murmures autour de lui. Et il en était intérieurement content. Visiblement, au contraire, c'était une autre paire de manches:

Rappelons nous, bonnes gens, que ce petit bout de politicien n'a que 10 ans, 11 ans grand maximum. Croire qu'il affronterait une foule entière le regardant comme un maquereau pas frais avec stoïcisme et détachement, cela aurait été le surestimer grandement. Le jeune seigneur de Parcey n'était pas du tout, mais pas du tout à l'aise. Il n'était pas paniqué, bien entendu. Mais l'espace entre son cousin et lui s'était resserré, son regard était moins fixe, plus mobile, et pour qui aurait été assez proche de lui, il aurait pû constater la présence de sueur sur son cou et ses mains. C'était sa première sortie "politique". Et comme un comédien se donnant à fond à l'entrée sur les planches, il tâchait vainement de se maitriser. Mais comme tout comédien, il attendait avec anxiété le coup de gourdin post-représentation, celui qui le mettrait chaos, sans possibilités de réactibilité. Ils lambinaient, foutre-dieu!
Il avait déjà assisté à des allégeances en Limousin. Et ce spectacle toujours long et pompeux de la noblesse assemblée autour de son dirigeant suprême le laissait toujours ennuyé, mais tendu. Pour un noble, montrer de l'ennui à la compagnie d'autres nobles et à celle du comte, c'était un manque de délicatesse absolument flagrant, et très mal vu. Alors imaginez-le, petit bout d'homme qui, depuis l'âge de ses 6 ans, devait patienter des heures en étant sage, pour ne pas donner mauvaise image de la famille du Grand Condé!
Un challenge très difficile pour un petit bout d'homme, lecteur, vous en conviendrez.
Et rentré avec...délicatesse et amabilité par les gens du Destructeur, par ailleurs. Il avait connu fouet, bâton et gourdin pour se tenir tranquille. Et pour cela aussi, il en voulait à la mort de son père:

Cela l'avait forcé à grandir trop vite. A devenir quasiment l'homme de la famille. Même avec Guillaume, il se devait d'être l'héritier des Fauconnier. Aussi avait-il dû devenir homme très tôt, ou en tout cas s'en persuader...Et nulle doute, toi qui me lis, que cela ne jouerait pas du tout en la faveur des Adams.
Connaitraient-ils jamais la discipline de fer que l'on lui avait imposé depuis la mort de Bralic, pour devenir digne de lui? Pour ne jamais déshonorer sa famille, sa mère? Connaitraient-ils jamais sa solitude, seul en Flandres sans personne d'autre que chiens, chevaux et faucons avec qui s'amuser, hormis quelques paysans obséquieux et des serviteurs zélés, mais qui n'étaient pas de sa condition, donc pas dignes d'intérêt?
Il avait parlé très tard. A l'âge de 3 ans, pour être précis. Si cela ne voulait pas dire ce que cela voulait dire...

Il attendait. Il était assez content de son entrée en matière, et attendait. Il avait envie de manger une pomme. Manger des pommes... Mais d'où cette envie pulsative, qui partait et revenait, lui venait-elle?

Les Maures étaient près de lui, quiets. Le défilé de nobles continuait. Pas de paroles échangées avec sa famille, hormis les banalités d'usage. Salut à des amis de Sirius qui s'approchaient. Salut à des anciens militaires, venus saluer le fils de Bralic. Ils avaient connus son père, et nyanyanya, et nyanyanya...Ennui.
Comme les journées sont longues...

... Parfois.


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*: Pensée relevant de la psychologie du personnage, bien entendu (cqfd, ndla, tout ça tout ça).
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- Seigneur de Parcey

- Fils de Bralic Fauconnier et de Daresha de Riddermark

- Bannière en attente de réalisation
Sirius7
Leur arrivée avait été remarquée, et remarquable. Les étendards des Margny et des Riddermark se côtoyaient, portés par des hommes aux couleurs d'or et de gueule, alors que d'autres à la peau fort colorée veillaient sur Adrian. Ces derniers ne lui inspiraient pas confiance, mais le simple fait qu'ils servaient le Vicomte de Delle suffisait à lui ôter tout pensée négative. Ainsi donc, il était temps pour une certaine partie de la famille de venir remplir leurs obligations féodales envers la Franche-Comté. Si Adrian avait pourtant tenu à ce que Sirius prenne place avant lui, celui-ci n'en fit rien. Il n'avait pas pour habitude de contempler le reste de la noblesse plier le genou devant l'incarnation du pouvoir franc-comtois, et il n'en ferait rien non plus en ce jour. Attendant que les deux nobles, dont il avait oublié le nom et qui se trouvaient devant la Comtesse, cessent de babiller, il jeta un coup d'œil alentour. S'il put reconnaître certaines personnes, il ne prendrait tout de même pas la peine de se déplacer pour les saluer, par pur mépris ou simplement par pure envie. La plupart des regards étaient tournés vers eux, notamment ceux de la maréchaussée, qui pensaient à juste titre craindre quelque chose de leur part. Si cela leur faisait plaisir, lui s'en réjouissait.

Il n'y avait qu'à voir les murmures grondant après l'exclamation du jeune Fauconnier, puis le regard de la Franc-Comtesse en personne qui s'était arrêté sur sa personne, comme un défi. Grand sourire du Vicomte qui, après un regard vers le Faucon, se mit à fouler le sol de ses bottes en direction de sa suzeraine. Avant de répéter son serment, il se tourna vers l'illégitime héraut de Franche-Comté et lui tendit de sa main gantée deux plis en provenance directe de l'intérieur de son mantel, en ajoutant à mi-voix :


Charmante, la tenue.



Citation:
A l'intention du Parlement de Franche-Comté et de son Franc-Comte ou de sa Franc-Comtesse.


Moi, Rhuyzar, Vicomte de Delle, renouvelle par la présente lettre mon allégeance à la Franche-Comté, son peuple et ses représentants légitimement élus et choisis. Je jure, comme je l'ai toujours fait, de servir avec honneur, bonté et courage cette région que j'ai maintes fois aidée.


Faict à Mendes, le vingt-septième du neuvième mois de l'An de Grâce 1456
Rhuyzar, Vicomte de Delle, Ex-Dignitaire Impérial, Capitaine et Chevalier de Plein Droit de l'Ordre Royal de la Licorne



Citation:
Nous, Uruk de Margny-Riddermark, Baron de Jussey, renouvellons notre serment d'allégeance envers la Franche-Comté, son Parlement et son peuple.
Nous lui jurons fidélité, aide, service armé et conseil, sur notre vie et notre honneur.

Fait en Jussey, le neuvième d'octobre mil quatre cent cinquante six.




Puis il se tourna vers la Comtesse et déclara d'une voix claire et audible :

Nous, Sirius de Margny-Riddermark, Vicomte de Saulx, Seigneur de Bourg-de-Sirod et de Charmoy, renouvelons notre serment d'allégeance envers la Franche-Comté.
Adoncques, promettons de respecter nos devoirs d'obsequium, auxilium et consilium en contrepartie de quoi la Franche-Comté s'engage à subvenir à nos besoins, protéger ses vassaux et leur assurer justice sur leurs terres.


On ne pouvait faire plus clair et concis. Le Vicomte fit ensuite un petit signe à l'un de ses sujets, lui seul comprenant de quoi il pouvait bien s'agir. Il continua de parler à l'intention de Lysiane.

Veuillez ensuite accepter ce modeste présent de la part de votre vassal.

Un braiement se fit soudainement entendre depuis l'extrémité de la salle, depuis l'entrée pour être plus précis. Le valet était immédiatement revenu en traînant tant bien que mal par la bride un vieil âne. Tandis que l'homme et la bête venaient en la direction du trône, le Vicomte, visiblement satisfait de son présent, s'empressa d'ajouter plus d'explications à l'attention de la Franc-Comtesse.


Il va sans dire que nous l'offrons avec plaisir aux services de la Franche-Comté, dans un souci de participation et de contribution au développement économique de notre contrée. Malgré son âge avancé il semble capable de porter encore au moins un demi-stère de bois.

A vrai dire il n'avait jamais examiné la bête qui devait être offerte. Il s'était contenté de donner ses instructions, qui étaient de trouver et rapporter une de ces bestioles depuis Jussey, et il semblerait que cela fut appliqué à la lettre. Sous les braiements de l'âne, Sirius regardait encore la Comtesse, se demandant si elle s'offusquait de tout cela. Il manquait encore le plus important pour toute cérémonie d'allégeance. Le Margny effectua un pas en avant et approcha son visage de la jeune femme pour clore son serment par l'apposition de ses lèvres sur celles de Lysiane. Très douces mais aussi à peine humides, et au final très agréables, voire délicieuses, nous ne détaillerons pas plus l'état des lèvres de Lysiane ici. Dans l'état des chose, il suffit de qualifier ce baiser de vassalique.
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Lysiane
La Franc Comtesse réprima un sourire narquois en notant la condescendance de Sirius lorsqu’il s’adressa au Comte Valaraukar, et son regard détailla le Vicomte tandis qu’il déclarait son allégeance. Pourquoi soupçonnait-elle une certaine forme d’hypocrisie dans son ton ? À cause de sa réputation ? Possible. Les rumeurs quelque part trouvent toujours un écho dans l’esprit même quand on se veut impartial. C’est ainsi. Il est bien dit qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. D’ailleurs, elle hocha juste la tête quand il eut achevé son serment où il était bien le seul jusqu’à présent, à souligner une contrepartie.

Ensuite, vaguement déconcertée de le voir rester planté devant elle et lui parler d’un présent alors qu’elle cherchait déjà du regard si d’autres nobles arrivaient pour les allégeances, elle fut éberluée d’entendre un braiement. Un coup d’œil vers Sirius lui apprit que lui n’était pas surpris donc forcément, qu’il devait savoir ce que cela signifiait. Elle ne put empêcher ses yeux de s’écarquiller et elle se mordilla la lèvre inférieure en voyant arriver le vieil âne malgré toute la maîtrise acquise de par son éducation et son caractère, mais surtout en écoutant le discours d’accompagnement de Sirius.

Lysiane reprit vite son petit sourire espiègle et un regard encore plus pénétrant, le fixant droit dans les yeux le temps de lui répondre.


Merci pour votre présent mais vous ne devriez pas vous faire autant de souci. La Franche Comté est entre de bonnes mains à présent.

Et elle fit signe à un serviteur de prendre immédiatement en charge l’âne pour le mener aux écuries et en prendre soin comme propriété du Comté. Ho, pas pour les capacités à porter du bois mais simplement parce que Lysiane avait toujours aimé prendre soin des animaux. Au moins, le vieil âne pouvait espérer avoir une fin de vie tranquille.

Se retournant vers Sirius, elle le vit trop tard approcher son visage et comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, venir poser ses lèvres sur les siennes. Elle resta de marbre. Elle ne lui ferait même pas le plaisir de réagir. Sans doute, seules les jointures blanches de ses doigts crispés sur sa robe, pouvaient trahir sa fureur bien enfouie. Les Riddermark avaient toujours eu d’étranges coutumes avec leurs baisers. Elle ne s’y était pas attendue sinon elle aurait vite fait un pas en arrière avant qu’il en ait eu le temps. Elle avait horreur qu’on lui impose un baiser non désiré. Mais elle ne le montrerait pas. Lysiane eut juste une petite moue de dédain et un regard altier lorsqu’il s’écarta, qu’il comprenne bien que s’il avait offert un présent, il avait récupéré un cadeau royal.

Mais le prochain Riddermark ou de la même famille qui approcherait, il pouvait être sûr que cette fois, elle agiterait un éventail devant ses lèvres. La Franc Comtesse respira fortement pour calmer toutes ses émotions et reprit un sourire aimable. Les allégeances n’étaient pas achevées.

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Lysiane d'Ormerach, fille du Comte de Morteau Duncan_Idaho
Comtesse de Morez
Gildedcrotch
Gilded venait d'arriver, en retard comme à son habitude.
Il n'eut que le temps de voir le "cadeau" que Sirius venait de faire à sa Bien Aimée Franc-Comtesse. Il rougit sous l'insulte non voilée qui lui était faite, mais sa fureur n'eut plus aucune borne lorsque l'homme posa perfidement ses lèvres sur celles de la jeune femme... sa fiancée.

La main sur la garde de son épée, il s'approcha de la Franc-Comtesse pour prêter serment et bouscula violemment le Riddermark, espérant fortement que celui-ci se rebiffe pour lui faire ravaler toutes ses insolances, ses perfidies. Le dégoût et la haine qu'il lui inspirait était tels qu'il n'avait qu'une seule envie. Lui jeter le gant.
A grand peine, il s'efforça de se contenir, se souvenant que ce baiser était la coutume vassalique dans cette famille dégénérée.

Le foudroyant du regard, il lui demandait tacitement de s'offusquer de cette bourrade qui l'avait fait chanceler.


"Allons, pensa Gilded avec une telle intensité que son regard répétait tout haut - ce qu'il ne pouvait décemment pas dire en public. Jette-moi une de tes insultes ignobles. Donne-moi une seule bonne raison de faire fusionner ma lame et ton coeur."

Il resta là, sachant pertinemment que la Comtesse attendait son allégeance, mais que son Amour ne désirait que sa vie, ce qu'il lui donnait avec joie... même si ce devait être la dernière chose qu'il ferait.
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Lysiane
Pffff… il avait fallu que Gilded se pointe évidemment juste au moment du baiser vassalique ! Et son regard ne laissait aucun doute sur son envie d’en découdre.

Même si la Franc Comtesse n’avait pas apprécié la coutume Riddermark, c’était à elle-même qu’elle se reprochait vivement de n’avoir pas été vigilante pour éviter le baiser. Elle aurait du se souvenir de cette coutume lors des précédents anoblissements. Elle n’éprouvait aucune rancune envers Sirius, seulement du dédain. Il n’était qu’un noble parmi les autres soumis aux allégeances et il ne lui serait pas venu à l’idée d’accorder plus d’importance aux gestes du Vicomte.

Par contre Gilded semblait avoir une autre perception des attitudes de Sirius puisqu’il l’avait bousculé et Lysiane décida d’intervenir. Elle fit signe d’un regard au Prévôt Artifice et à la gendarme Monifred pour qu’ils s’assurent que la paix serait maintenue.

Prenant son fiancé par le bras, elle l’entraîna un peu plus loin tout en murmurant quelques mots doux que lui seul put entendre, plus près du trône, suffisamment loin du Vicomte de Saulx pour qu’aucune altercation n’ait lieu. Hors de question que les allégeances ne continuent pas dans le calme. Puis elle offrit à Gilded un sourire enjôleur et un regard taquin pour le détourner de son caractère orageux.

Quelle idée ont les hommes de croire que les femmes sont fragiles et soumises…

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Lysiane d'Ormerach, fille du Comte de Morteau Duncan_Idaho
Comtesse de Morez
Monifred
Toujours la main sur son épée , Monifred , regardait le Vicomte de Saulx porter allégeance à la Comtesse .

Monifred restait de marbre , jetant un oeil à droite et à gauche , surveillant de prés tout ce qu'il se passait .
Son regard croisait régulierement celui de son Chef , le Prévot Artifice , elle ne bougerait pas sans ses ordres .
On sentait une tension assez forte dans la salle , Monifred n'aurait jamais imaginé que cela pouvait etre aussi tendu .

Les manieres de certains l'a laissé perplexe .

Les yeux de la Comtesse croisèrent les siens , d'un battement de paupieres , elle fit comprendre à la grande dame qu'elle était toujours la et surveillait de prés .
Cartil
Comme a son habitude, le Comte de Margny-Riddermark penetra avec beaucoup de retard a la ceremonie. Heureusement, plusieurs jours de delais etaient accordes et comme a chaque fois Cartil prenait soin d'en jouir le plus possible. C'est donc en grande tenue, accompagne de sa Bien Aimee, qu'il salua tout d'abord les autres personnes presentes, sa famille etait la, tout comme de nombreux amis. C'etait la l'une des bonnes choses des allegeances, on y retrouvait la plupart des gens actifs de Franche-Comte, nobles comme roturiers, ce qui donnait a cette ceremonie un petit gout de reunion de famille. On pouvait y discuter politique, affaires, ou amours avec d'anciens compagnons. Peut etre devrait-il venir plus tot la prochaine fois ? Mais ce n'etait la que la centieme fois qu'il se le disait, sans pour autant passer a l'acte...

Lorsqu'il y fut autorise, le Comte gagna alors l'estrade ou se deroulait les allegeances, et, tous comme les autres, s'inclina devant la Comtesse avant de prononcer ces quelques paroles :


Moi, Cartil de Margny-Riddermark, Comte de Champagnole et Baron d'Arbois, renouvelle mon allegeance a la Franche-Comte, son peuple et ses representants legitimement elus. Je jure, de defendre ces terres sur ma vie, ma foi.
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Lysiane
Houla… encore un Riddermark. Lysiane qui avait laché le bras de son fiancé, examinait Cartil tout en manipulant élégamment un éventail devant le bas de son visage. On ne sait jamais… Soulagement, celui-ci n’appliquait pas le baiser vassalique de la famille. Grand sourire de la Franc Comtesse.

Merci, Comte Cartil, Baron d’Arbois, au nom de la Franche Comté.
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Lysiane d'Ormerach, fille du Comte de Morteau Duncan_Idaho
Comtesse de Morez
Gildedcrotch
Il n'avait pas craint l'allégeance de Cartil, l'un de ceux qui avaient le plus d'honneur parmi ceux-là.
Toujours furieux, il avait pourtant un -petit- sourire rêveur sur les lèvres. Qu'avait bien pu lui dire la Comtesse pour le calmer ainsi ?
Il revint sur le devant de la scène, et s'agenouilla, tête inclinée, avant de prononcer son serment.


- Moi, Gildedcrotch de Souvenirs Enfouis, Baron de Villers-Farlay, Baron de Gendrey, prête allégeance à la Franche-Comté, à son peuple, à son parlement et à sa souveraine. Je jure de donner jusqu'à ma vie pour les protéger et les servir. Sur mon honneur, sur ma foi, et sur le sang de mon fils Bien-Aimé.

Défiant l'assistance du regard, il s'approcha de la Comtesse, écarta doucement son éventail et déposa un baiser, plus long qu'à l'accoutumée, sur ses lèvres douces et pleines.

Un baiser vassalique ça ???

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_max
Prêter allégeance, comme à chaque mandat, telle était la coutume nobiliaire ici-bas, ainsi donc, le Baron de Chaussin devrait s'en acquitter, cette fois encore.

Mais quelle cérémonie que celle qu'on annonçait déjà... Les nobles de Franche-Comté, la supposée fine-fleur de la région, devrait donc défiler genoux à terre devant cette... chose... une de ces frivoles créatures, à l'esprit bourré de mentalité odieuse, telle qu'un arrivisme et une démagogie à toute épreuve, qui cette fois, pour arriver à ses fins, n'avait eut qu'à reprendre le fanion d'un parti trop connu pour être cité, en s'attribuant leur superbe mais bien vieux passé, profitant alors d'une victoire facile, pour voir son parachutage au plus hautes fonctions totalement abouti. Une personne qui n'hésitait pas à masquer son incompétence indéniable à ce poste par quelques beaux discours, qui se voulaient pleins de bonnes intentions, et qui auraient sans doute remporté la plupart des prix de la mauvaise foi et de la démagogie qui auraient pu exister en FC, s'il y avait eu concurrence évidemment, car sans rivalité, nulle compétition... Et ce monstre d'opportunisme se doublait en plus d'un caractère borné sans limite, quand il était question d'accuser les autres de caractéristiques qui en réalité n'étaient effectives que pour sa propre personne...
Fort heureusement, les règles héraldiques impériales étant remarquablement formulées, le Noble n'était tenu que "d'alléger"envers sa chère contrée, et son bon peuple, et c'est bien ce qu'il ferait.

Arrivé à Dole, bien sûr non à l'heure dite du début de la cérémonie, pour ne point pousser tout de même, il entendit, depuis son carrosse, de la bouche des quelques autochtones en présence qu'au cours de cette cérémonie, le Vicomte de Saulx s'était encore illustré en offrant à la squatteuse de trône suprême du moment un animal qui lui était assorti de la meilleure des façons, une bourrique ! Et pour ne point s'en aller aussi vite, il lui avait fait l'honneur du baiser vassalique ! Il était vrai que le Vicomte de Saulx était reconnu pour son goût des gueuses et autres puterelles, il avait là l'occasion d'honorer une de ces diablesses de luxe, emplie de bien plus de perversion et de défauts que n'importe laquelle des coureuses de sombres rues classiques.
Sourire aux lèvres, Max décida d'arroser ceci en la taverne la plus proche, préférant largement enrichir le commerce dolois que d'associer son nom à cette célébration ridicule.

Attablé, le verre de vin se portant régulièrement à ses lèvres, il aiguisait à présent sa plume sur un vélin, afin, tout de même, d'honorer son devoir envers sa patrie et ses concitoyens, mais eux seuls, bien entendu !

Citation:
Il va sans dire, que nous, Max de Mazière, Baron de Chaussin, également Seigneur de Lavernay, renouvelons notre serment d'allégeance envers notre sanctifiée province, la Franche-Comté et sa population bénie.

En conséquence, nous lui promettons fidélité, service armé, et conseil, sur notre vie et notre honneur, en échange de son devoir de protection, d'assouvissement des besoins, et d'application de la justice envers ses vassaux, sur ses terres.

Fait à Dole, de la main du Baron de Chaussin, en le neuvième mois de l'An de grâce 1456.



P.S. : Nous appliquerons notre devoir de conseil dès maintenant par la citation qui suit, espérons qu'elle guidera au mieux tout un chacun :
"Mort aux vaches ! Et aux ânes qui pourraient les suivre."


L'image était belle et adaptée, seulement, saurait elle apparaitre aux yeux de tous? On osait l'espérer.
_________________
Max de Mazière, Baron de Chaussin, etc...
--Almohade
Ils étaient trois à avoir fait le voyage en compagnie du jeune homme et de son tuteur. Ali avait clairement transmis les instructions du Chevalier. Nul affrontement n'était prévu mais cette région était connue pour ses querelles intestines et sa noblesse peu soucieuse de l'honneur. Le père du garçon avait par le passé marqué ce pays de son empreinte. Certains s'en réjouissaient encore, d'autres, par jalousie, avaient tout fait pour l'abattre. Et la vue de son héritier les motiverait peut-être à finir leur oeuvre macabre.

Trois, cela pouvait paraitre peu mais ces hommes avaient connu la férocité des combats. Ils avaient survécu des années durant sur les champs de bataille pour protéger leur patrie. Ils avaient tué ces démons en armure qui se battaient sans réflexion aucune. Ils connaissaient la brutalité des hommes du nord et y opposaient l'agilité et la technique de leurs lames recourbées, leur précision à l'arc ou la vitesse de leurs chevaux.

Deux seulement étaient entrés avec le jeune Faucon et son tuteur. Le dernier gardait les montures. Leurs armes masquées par leurs amples capes, le visage couvert du cheich qu'ils portaient en souvenir de leur origine ils avaient remarqué les regards curieux, inquiets d'une partie de l'assistance, peu habituée à cette exotisme dans ses cérémonies rituelles.

La garde n'avait pas été dure à repérer. Discrète comme un troupeau de boeufs, les lourdes lames bien visibles. Absolument pas équipée pour un éventuel combat dans un espace clos. Comme toujours, ils confondaient puissance et efficacité. La dague ou la lame courte était préférable à la bâtarde quand on avait peu d'espace pour frapper.

Les deux hommes au teint sombre restèrent à proximité d'Adrian tandis que son tuteur s'avançait vers la Comtesse. Ils s'amusèrent intérieurement de sa provocation. Cet incident semblait provoquer la nervosité des gardes et la colère de l'homme qui s'était précipité vers l'endroit. Immobiles, ils gardaient la main sur leur dague recourbée. Des lames sures, faites à Tolède à l'époque où la lumière éclairait encore cette cité. Si jamais ils le sentaient menacé, ils entraineraient le garçon dehors en tranchant tout ce qui leur bloquerait le passage. Et quiconque aurait le malheur de douter de leurs talents et de leur détermination le regretterait à coup sur.
Fauconnier
Une fois son cousin passé et l'ambiance un peu retombée, le jeune garçon avança à son tour, escorté jusqu'à quelques pas de la comtesse régnante par l'un des deux almohades susdits. Quiconque aurait regardé la scène aurait pu avoir deux interprétations possibles: car soit le jeune seigneur craignait attentat contre sa personne (et si c'était possible ou non, l'avenir seul le dirait), ce qui ne manquerait pas de maintenir une atmosphère encore une fois tendue sur l'assistance, alors que la cérémonie touchait à sa fin ; soit il n'avait aucune confiance en les services de sécurité, et la maréchaussée franc-comtoise. Ce qui, pour le fils de l'homme qui avait établi les bases de l'édifice prévôtal, était une marque grave de discrédit et de méfiance vis à vis des autorités régnantes.

Là encore, le jeune Faucon avait marqué la scène d'un sceau politique, montrant à tous que son retour n'était pas par amitié avec les pouvoirs en place, mais bien plutôt par défiance. Il vit s'avancer vers lui le prévôt et un garde, qui légitimement lui demandaient de ne pas s'avancer avec maure à proximité de la Franc-Comtesse. Aussi intima-t-il au Sarrasin de rester à sa place, et de lâcher le fourreau de sa dague. Il leva à cet effet la main, à hauteur de son bassin, en un signe d'apaisement. L'homme se redressant et montrant qu'il restait là, on lui intima malgré tout de reculer: distance de sécurité oblige.
Adrian Fauconnier, à ce moment, inclina la tête en direction du prévôt, en un petit signe que l'on aurait pu penser tout à la fois salut, remerciement, voire simple "Tiens ! J't'avais pas vu, toi!", tout en souriant. Sourire franc, bien sûr: il était peut être noble, mais pas aristocratique. La différence à cet effet mérite peut être d'être soulignée: il se sentait au-dessus du vulgaire. Mais ne se sentait pas en droit de le mépriser.
Sa marque de répugnance à l'égard des gardes à son entrée ne voulait pas montrer le dégoût ou l'irrespect. Car il avait malgré tout un respect de tout l'Ordre Céleste. De l'empereur au mendiant. On pouvait certes, simplement dire qu'à priori, le mendiant aurait plutôt un respect condescendant, paternaliste et hautain qu'un respect "démocratique". En bref, il salua ainsi le prévôt, s'assurant de par son regard qu'il pouvait bien avancer. Une fois qu'il en fût sûr, il s'avança donc jusqu'à la fille du comte de Morteau.

Ennemi juré de son père.

Mais titulaire actuelle des pouvoirs.

Aussi ne serait-il pas aggressif: son entrée suffisait, pour le moment. Il regarda la jeune femme sur son trône, si jeune et fragile. A la vérité, elle lui semblait une jeune biche, seule et sans défense. Et l'escogriffe* à ses côtés, qui fanfaronnait comme tout loup dominant aux côtés de sa belle, contribuait à donner d'elle cette image de pauvre et frêle jeune femme, qui avait besoin de s'entourer d'hommes pour assurer sa survie. Il la plaignait presque. Il n'y avait pas de poste plus épuisant que celui de chef du comté. Il sourit intérieurement en pensant que, assurément, d'ici deux mois, elle aurait certainement perdu 10 kilos. Si en plus elle pouvait tomber enceinte...
Mais son sadisme n'alla pas trop loin. Il ne convenait pas qu'il pensât à des choses qui auraient pues infléchir ses actes. Aussi prit-il sa cape doublée de fourrure par un pan, la releva-t-il pour approcher, et resta-t-il planté devant la comtesse. Pas de genou à terre. Pas d'inclinaison de la tête. Son père l'aurait tué pour cela. Il sourît à la petite souris qui avait sûrement presque le double de son âge, et formula les phrases que l'on lui avait dit de répéter, apprises pendant le voyage:


- " Je, Adrian Fauconnier de Riddermark, Seigneur de Parcey, viens en nom et place de la mater familia Riddermarki, Daresha de Jeneffe-Riddermark. Conformément au serment dressé en d'autres temps et établi par d'autres que nous, Je suis porteur d'allégeance pour les fiefs de Scye, Montbarrey et Saint-Laurent en Grandvaux. Allégeance sise sur parchemin, que l'on me manda de vous remettre. "

Disant cela, il tâcha de sortir de la doublure de sa cape le long vélin frappé du sceau maternel, qu'il eut du mal à extraire. Le prévôt et ses gardes attentifs, il voyait cela à la prise sur les armes, il prit machinalement un peu plus de temps que prévu pour sa tâche: excuse de l'âge. Puis, la sortant, il la tendit à la Franc-Comtesse.

Citation:
Nous, Daresha de Jeneffe Riddermark
Pour nos terres comtales de Scye et nos terres baronniales de Saint Laurent en Grandvaux détenues en pleine propriété,
Pour nos terres vicomtales de Montbarrey, détenues en régence selon la volonté de feu nostre premier époux, le Chevalier Hubert Abel Felix Fauconnier dict Bralic, pour nostre fils encore mineur, Adrian Fauconnier de Riddermark, Seigneur de Parcey,

Déclarons par la présente, lue par la voix et transmise par les mains de nostre fils bien aimé,

Renouveller nostre attachement et nostre allégeance à l'Empire, à son Saint Empereur, sa Majesté Long John Silver Ier, à la Franche-Comté, à son Peuple et à son Parlement élu par lui;

Jurer sur nostre vie et nostre foy, de leur apporter, comme il est de nostre devoir, l'obsequium, l'auxilium et le concilium.


Escrit, signé et scellé de nostre main,

Daresha de Jeneffe Riddermark
Comtesse de Scye
Vicomtesse de Marchiennes
Vicomtesse douairière et régente des Vicomtés d'Isles et de Montbarrey
Baronne de Calmont de Plancatge et de Saint Laurent en Grandvaux
Dame de Wavrin




Le jeune Faucon, alors que la comtesse en titre parcourait les lignes, finit ainsi:

- " Elle transmet tout son amour à cette terre et ceux qui y vivent. Et vous souhaite bonne chance, autant que faire se peut... "

Voilà. Phrases neutres. Claires. Interprétables là encore positivement comme négativement. Encore une fois très ambiguës... Le jeune garçon, alors, rougit violemment. Et, se tournant vers son cousin, puis vers la comtesse, puis vers son cousin, et encore vers la comtesse, il demanda à voix basse:

- " Hum...dites...Franche-Duchesse... 'Faut vraiment que j'vous roule une pelle, là? "

Pas que ça le dérangerait, le jeune Faucon. Bien au contraire! D'ici quelques années, il se dirait même sûrement que celle-ci, elle devait être foutrement bien fendue de la cuisse, et qu'il lui collerait même volontiers une bonne pétée...
Mais à 11 ans, mes bons lecteurs...


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* : Pensée tenant simplement de la psychologie du personnage, encore une fois. Le pourrissage est amplement conseillé, et même souhaité (on est là pour le fun, s'pas?).
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- Seigneur de Parcey

- Fils de Bralic Fauconnier et de Daresha de Riddermark

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