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[RP] Cérémonie d'allégeance à la Franche-Comté

Estelbad
Une missive en provenance du Chateau d'Hérimoncourt, arriva par l'intermédiaire de l'un de ses serviteurs à la Comtesse.

Citation:
Par la présente lettre, Moi, Estelbad von Riddermark, Baron d'Hérimoncourt, renouvelle mon allégeance a la Franche-Comte, son peuple et ses représentants légitimement élus. Je jure, de défendre ces terres sur ma vie, ma foi.



(HRP: ça manque d'imagination mais je n'ai que très peu de disponibilités en ce moment.)
--Almohade
Les deux berbères s'étaient regardés lorsque le garçon s'était levé. Un accord tacite. L'un avait suivi le jeune noble tandis que l'autre, les suivant du regard était allé se poster près de la grande porte de la salle. Ils étaient disciplinés et expérimentés dans l'art de la protection rapprochée. Par leur position ils établissaient une ligne directe du trône à la sortie où les attendait le troisième avec les montures. En cas de danger ils pouvaient en quelques secondes sortir Adrian d'un guêpier.

Ils auraient préféré deux ou trois archers postés sur les toits faisant face au bâtiment mais leur nombre ne leur permettait pas et ils auraient certainement déclenché une quelconque rixe avec les gardes officiels par cette manoeuvre.

Aucun des deux hommes ne montrait de signe de nervosité. Ils accomplissaient simplement leur tache. Ils obéissaient à Ali qui suivait et répondait au Chevalier aux cheveux blancs avec qui ils avaient combattu dans le sud. Une relation saine et franche, voila ce que ces hommes aimaient.

C'est aussi pour cette raison qu'ils s'étaient pris d'affection pour l'enfant qui voyageait avec eux. A quelqu'un de maniéré son attitude aurait paru outrageuse mais pour d'anciens habitants de terres arides rien n'importait plus que la franchise. Ils détestaient les jeux de cour et les masques. Dans un environnement hostile l'honnêteté est le premier pas vers la survie.

Les gardiens veillaient, patiemment...
Sirius7
Se passant délicatement le bout de la langue sur ses lèvres, Sirius regarda la Franc-Comtesse, une lueur de provocation dans les yeux. Elle n'avait pas eu l'air d'avoir apprécié le baiser - il en fallait bien qui se refusaient parfois au Vicomte - et son "fiancé" encore moins. A peine le Margny avait-il terminé ce qui pouvait être considéré comme une obligation vassalique, qu'un violent coup d'épaule le fit chanceler. Il n'avait pas besoin de se retourner pour deviner le nom de la personne qui avait osé le bousculer. Lentement Sirius se retourna vers Gildedcrotch, le regard froid comme à l'accoutumée envers les individus de cette famille ou proches. Avant qu'il n'ait eu le temps de répliquer d'une cinglante réaction, la Franc-Comtesse intervint, à son grand désarroi. Il avait eu l'opportunité de remettre à sa place le père du Baron assassiné, mais il n'avait pas agi avec assez de rapidité.

Lui, toujours non-loin de la Comtesse, regarda son frère cadet prêter allégeance à son tour, puis le second Baron de Gendrey effectuer le baiser vassalique avec beaucoup moins de distinction qu'il avait pu le faire. Avant de redescendre de l'estrade, il jeta un dernier regard derrière lui, et rajouta, non sans voiler son attention de riposter à l'attaque sournoise de Gildedcrotch :


Avec vous, la bête sera entre de bonnes mains, je n'en doute pas...

Et il se retira afin de laisser son cousin prononcer à son tour son serment.
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Chlodwig_von_frayner
La Franche-Comté… ses villes tristes, ses franc-comtois paranos, ses tavernes désertes et désaffectées, ses Adams pathétiques et ses Margny dégénérés… voilà le tableau que le jeune Chlodwig s’était fait de la région, et il ne voulait surtout pas en changer. Pour lui, ses habitants avaient deux défauts majeurs… ils étaient impériaux… et n’étaient pas lorrains, et cela impliquait deux choses, d’abord de redescendre dans un niveau d’intérêt proche du zéro, et la deuxième, d’être méprisables à volonté sans craindre le moindre problème de conscience, si tant est qu’il en eu une. Comment s’était il retrouvé ici ? Sur quelle lettre s’était il retrouvé dans une folle chevauchée qui lui avait valut de traverser le Dauphiné puis la Bourgogne ? Comment avait il put quitter son Auvergne chéri en pleines ducales, ou encore la table du roy où il l’avait invité en personne et où le prince Morgennes avait gratifié l’assemblée de ses terribles accusations ? Et tout ça pour venir s’échouer ici où les rues lugubres et l’attitude des habitants lui faisaient clairement comprendre qu’il n’était point le bienvenue.

Il avait chevauché à bride abattue depuis Montbrison, prenant à peine un peu de repos sur Lyon, et encore, juste le temps d’une soirée, mais… tournée royale oblige. A peine arrivé dans la capitale Franc-comtoise, il s’était fait indiquer le château, puis une fois da s celui-ci, il avait demandé avec son mépris habituel pour les gens du peuple, l’endroit où se passaient les allégeances. Peu habitué à ce qu’on leur réserve enfin le rang qu’ils méritaient (à savoir plus bas que terre), les gardes, interloqués lui indiquèrent tout de même le lieu, mais en s’éloignant, il laissa derrière lui une traînée de chuchotements. Il fallait aussi avouer que le jeune homme de 17 ans ne s’était pas présenté et que jusqu’à aujourd’hui, il n’avait jamais été entraperçut aux allégeances franc-comtoises, mais son culot et sa tête d’infâme gamin pourri gâté indiquait qu’ils avaient de fortes chances de se trouver face à un fils de la noblesse. Ils ignoraient encore à quel point il leur était supérieur.

Le bruit caractéristique et désagréable des bottines ferrées résonna dans les couloirs. Il était en retard ? A la bonne heure ! Ce n’était pas pour autant qu’il allait se presser. Un peu plus tôt, avisant un endroit où il était seul, il avait remis ses vêtements en place. Il tenait tout de même à laisser une certaine impression. Vêtu d’un braies et d’un pourpoint d’un noir de jais, il avait passé par-dessus sa lourde cape sombre fort utile en cette saison où le froid s’annonçait mordant. Quand à ses mains, elles étaient recouvertes de gants de cuir noir finement brodés de fils d’or. Seuls tranchaient sur cet ensemble quasi monochrome et définitivement lugubre les cheveux blonds laissé en bataille, comme pour trancher avec la chevelure si bien coiffée de feu son père… Un dernier acte d’éternelle rébellion qui pouvait étonner vu la tenue de deuil qu’il portait. En réalité, quiconque connaissait Chlo aurait sut que la mort de son père ne l’avait nullement touché. Pire ! Il était mort par sa faute. Non… le noir avait une autre signification et qui, cele là, lui saignait le cœur plus sûrement que n’importe quelle autre chose… Quoi que… il existait bien une autre chose qui l’avait brisé encore plus. Mais d’ici quelques heures ce serait du passé… Du moins il l’espérait tant la teneur de lettres l’avait laissé espérer. En attendant, il lui restait quelques dernières formalités à accomplir… une surtout… une lettre à donner quelques gestes longuement étudiés à faire… Il tenait entre ses mains l’avenir de sa cousine, et peut être son futur avenir… Il serra la main sur le pommeau de son épée tandis que se rapprochait l’entrée de la salle où étaient sensée se dérouler les allégeances. Des gardes en protégeaient l’entrée… des gardes… un roturier ne pouvait s’aviser de porter la main contre un noble, qui plus est porteur d’une telle missive, aussi prit il le parti de faire comme si ils n’existaient pas. Il s’avança et poussa violemment la porte qui alla s’écraser contre le mur.


BLAM !

Le blondinet passa par la porte sans tenir compte le moins du monde de l’agitation des gardes qu’il semblait provoquer derrière lui. Voilà bien longtemps qu’il avait choisit de ne prêter attention qu’aux choses qui lui semblaient dignes d’intérêt, et jusque là, cette stratégie lui avait évité bien des embêtements et surtout bien des amitiés qui se seraient vu gratifié d’une trahison un jour prochain. A dire vrai, il s’était vu éviter bien des amitiés tout court. Il restait un garçon étrangement solitaire… fallait il s’étonner lorsqu’on savait qu’il était l’héritier de deux duchés ? Sa mère lui avait très tôt montré à quel point les gens étaient intéressés et il en avait fait la malheureusement expérience. Depuis ce moment, il avait éprouvé de grandes difficultés à manifester la moindre confiance, certains le trouvaient froid, chiant, arrogant, vantard, voir même franchement antipathique, et ils avaient raison ! lui-même le reconnaissait car il cultivait ces défauts comme autant de qualité. Il préférait réserver le peu de sympathie qu’il lui restait encore envers les gens qui lui semblaient digne d’intérêt. Et ces gens se comptaient sur les doigts d’une main… Sa condition de futur Hauct Noble de France et d’Empire le contraignait malgré lui à la solitude… Ses désirs n’avaient dans le fond aucune importance, sa mère le lui avait bien fait comprendre, seul comptait la famille et la grandeur de son nom, et les devoirs également… une somme incalculable d’obligation et de codes quil fallait absolument respecter sous peine de devoir subir le courroux maternel. Lui avait pris son parti… il avait laissé tomber une partie des codes et avait gardé toutes les obligations Parce que celle là, il ne pouvait y toucher… Tandis qu’envoyer valser une partie des ces nobles coincés et cette hérauderie inquisitrice le faisait certes mal voir, mais n’entachait en aucuns cas son nom. Du moins c’était ce qu’il avait crut conclure…

Il balaya lentement la salle du regard… étendards Adams côtoyaient ceux des Margny … quelques inconnus, sans doutes sans importance leur tenaient compagnie… Mais point de trace de l’Aigle des Von Frayner… Il jeta un regard méprisant sur tous ces nobles endimanchés qui lui semblaient si pathétiques… et si inférieurs… On l’avait élevé pour être un duc, et il se comportait comme tel. Peu importe qu’il ne soit qu’un simple baron aujourd’hui, un jour il serait duc. Si sa mère avait été là… nuls doute qu’elle les aurait tous écrasé du regard… aussi s’appliqua-t(il à faire de même et s’avança-t-il dans l’allée en direction du trône. Peu lui importait qu’un gosse y soit encore en train de prêter allégeance ou qu’il prit la place d’un autre. Sa mère le lui avait souvent répété… il n’était pas le meilleur… c’était les autres gens qui étaient des moins que rien qu’il devait s’attacher à copieusement mépriser. Empire dégénérescent… où n’importe quel péquenot avec un peu de verbiage pouvait sans problèmes obtenir un titre sans pour autant qu’il en eut la compétence. Oh… il suffisait aussi d’être pote avec le maréchal d’arme impérial… bien des succession,s avaient pris des tournures bizarres après qu’il s’en fut occupé… Un franc-comtois lui aussi… pour qui vivre noblement ne signifiait rien, comme la majorité des nobles impériaux… Sa mère avait raison de le répéter… les marches impériales francophones ne signifiaient plus rien désormais… et prétendre le contraire aurait été s’accrocher à un idéal passéiste et à une achronie depuis longtemps révolue, si tant est qu’elle eut un jour existée.

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Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau rouge et Seigneur de Belzaize (blason pas à jour)
Lysiane
Après avoir goûté au baiser passionné de Gilded, la Franc Comtesse avait le regard vaguement rêveur, un sourire comblé mais aussi les joues rosies. Elle tripotait un peu nerveusement son éventail pour dissiper le désir d’un autre baiser. Alors qu’elle tournait son regard à nouveau vers l’assemblée des nobles, elle vit arriver l’ enfant qui s’était montré un peu insolent à son arrivée dans la salle.

Elle lui sourit aimablement pour le mettre en confiance. Etrange comme il avait l’air réservé. Mais normal pour son jeune âge, il devait être intimidé. Ha tiens ! encore un Riddermark. Elle prit la lettre qu’il lui tendait et la lut attentivement. Et le fils de Daresha. Elle en avait beaucoup entendu parlé même si elle ne l’avait pas connue. Egalement fils de Bralic. Houlala… Lysiane garda son sourire aimable mais ses yeux regardaient avec curiosité l’enfant. Le pauvre… quel héritage… enfin, sans doute, ne savait-il rien du passé.

Alors qu’elle allait lui répondre, elle fut surprise d’entendre sa dernière demande. Houla, certaines manières de parler entendues en taverne, avaient l’air d’avoir déteint sur lui. Une pelle… La jeune femme ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel et faire une moue désabusée avant de prendre la parole sur un ton un peu ironique :


Inutile, jeune homme, je vous en fais grâce, vous savez, je n’aime guère les supplices… nous serons donc deux à échapper à cette coutume barbare. Remerciez simplement votre mère au nom de la France Comté et de l’Empire, pour son allégeance et quand à la chance, je m’en voudrais de la priver du peu. Nous avons ce qu’il nous faut.


Et le regard de la Franc Comtesse brillait d’amusement. La cérémonie semblait vouloir s’achever sur une note assez cocasse. Lysiane adorait les défis. Ce n’est pas Sirius ni le blondinet qui venait d’arriver qui pourraient la décontenancer. Elle avait toujours été espiègle et de fort caractère et si quelqu’un pensait pouvoir la gêner, il avait grand tort. Pas forcément parce qu’elle était la fille d’un Comte et aujourd’hui Franc Comtesse mais parce qu’elle n’était pas impressionnable et son regard vert plongeait dans le regard des autres avec une lueur toujours impertinente.

Elle aimait se battre à l’épée mais les mots avaient un humour souvent plus corrosif et plus mortel que la meilleure lame. Qu’elle entende des phrases ambiguës et cela réveillait en elle le plaisir de jouer avec les mots.

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Lysiane d'Ormerach, fille du Comte de Morteau Duncan_Idaho
Comtesse de Morez
Sirius7
L'arrivée du blondinet le fit quitter ses pensées. Arrivée tonitruante et distinguée, pour un garçon qui semblait à peine de devenir homme, mais que personne n'avait jamais vu sur les terres comtoises : certainement l'héritier d'un noble dont peu de monde se souciait et qui avait trépassé il y a peu ; le seul nom qui vint à l'esprit du Margny fut celui de Sirkis, même s'il n'était pas question de lui dans le cas présent. Dans tous les cas, l'audace du jeune noble lui rappelait bien d'autres personnes relativement appréciées du Vicomte de Saulx. Néanmoins, il ne pouvait y avoir deux nobles provocateurs, arrogants et fiers dans cette salle, et le blondinet avait justement la malchance de se trouver sur le chemin qui menait vers la grande porte, en plus d'avoir une tête qui ne lui revenait pas. Adrian déclamait maintenant avec brio son texte à la Franc-Comtesse, et le Vicomte continua ses pas dans l'allée principale au lieu de prendre place parmi les autres nobles.

L'instant de la rencontre finit par être atteint. Sans vraiment savoir si le Von Frayner s'attendait à une quelconque péripétie, Sirius prit bien soin de disposer de tout l'espace de la largeur de l'allée pour avancer et percuter sans vergogne le jeune homme, sans que celui-ci n'aie le temps de réagir. Le Margny avait un don certain pour surprendre, que ce soit avec sa suzeraine, ou avec le plus parfait inconnu qui s'aventurait sur son passage.

Il fit mine d'ignorer le blondinet, pour avancer vers la porte, ne s'interrogeant que sur une seule chose : l'outrecuidant Chlodwig allait-il maintenant réagir, et de quelle façon ?

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Chlodwig_von_frayner
On cherchait les embrouilles ou on ne les cherchait pas… et apparemment ils étaient deux à les chercher aujourd’hui… deux esprits pour qui l’attention ne pouvait être bien sur que tourner vers eux sans quoi ils cherchaient aussitôt la surenchère histoire de ne pas être oublié la prochaine fois qu’ils viendraient. Ou alors peut être s’agissait il d’une simple manière d’être… Pour Chlo en tous cas les raisons étaient complexes, étouffé par une mère omniprésente et extrêmement doué, il avait du trouver moyens de se faire remarquer sous peine de finir comme un simple anonyme sans saveur. Qui plus est son éducation l’avait conduit à mépriser systématiquement tout ce qui était inférieur à un duc, comte y compris… Houleux mélange qui donnait la scène qui venait de se dérouler.

Balayant à nouveau l’assistance d’un regard qui démontrait un profond ennuis, il se résolut à avancer dans l’allée pour faire ce qu’il était venu accomplir… porter une lettre, ou plutôt deux lettres… oui tout ça pour ça… Instinctivement, il vérifia de sa main gantée la présence de ses deux lettres dans la doublure de sa cape, un réflexe qui se voulait rassurant à la base mais qui avec le temps était devenu plus spontané qu’autre chose. Il se gardait bien de regarder les nobles assis de part et d’autres, seule comptait en l’instant la franc comtesse, et si des questions le taraudait en l’instant, elle concernait plus le fait de devoir ou non s’incliner devant cette personne. Certes il n’était que baron… mais il serait un jour double duc… et sa mère lui avait interdit de s’incliner devant un inférieur à ce rang, estimant qu’il fallait l’habituer dés maintenant à assumer la place qui lui serait due.

Que se passait il lorsque deux personne marchaient dans la même allée, l’une décidant fermement d’entrer en contact physiquement avec son vs à vis, et l’autre n’ayant aucune intention de laisser la place à ce qu’il considérait comme un inférieur ? Eh bien cela donnait un choc violent entre les deux épaules… Ne s’attendant nullement à trouver une forte tête dans la salle, il fut légèrement projeté en arrière et le regarda un instant interloqué par une telle audace; Et son regard s’enflamma. Qui pouvait se permettre de manquer ainsi de respect envers l’Aigle ? Il se redressa et darda d’hautaines pupilles vers le pouilleux qui venait de le renverser. Une main rageuse fit un rapide allez et retour en direction de sa bourse et sa main gantée propulsa vers le malappris un écu… malheureusement la pièce manqua sa cible et passa à quelques centimètres de sa tête, laissant entendre un léger tintement lorsqu’elle entra en contact avec le sol dallé. Ne désirant sans doutes pas laisser passer l’aubaine de gagner un écu, l’homme s’arrêta et commença à se pencher pour sans doutes la ramasser. Blanc de rage de voir son effet manqué, le jeune Von Frayner franchit en quelques dixièmes de secondes le court espace qui les séparait et lui donna un grands coup de pied dans le fondement de sa bottine ferrée.


Et garde la monnaie… profites en pour t’acheter un peu de classe.

Et sans se préoccuper plus longtemps du vicomte, Chlo s’en détourna et repris son chemin vers le trône, se demandant si le choc précédent était le simple caprice d’un jeune homme resté gosse et qui resterait sans suite, ou si confrontation il y aurait. Quelque fut la suite, il s’en délectait d’avance… Sa main se posa sur son pommeau… les gens devaient les regarder à présent… déjà des murmures courraient dans la salle. La tension s’était faites plus vive… Une question… et maintenant ?
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Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau rouge et Seigneur de Belzaize (blason pas à jour)
Sirius7
Un écu était un écu, et jamais le Vicomte n'aurait laissé passer l'occasion d'offrir telle somme à son plus fidèle serviteur, sans que lui même n'aie à le débourser de sa propre bourse. C'est pour cela qu'il s'était abaissé afin de ramasser le morceau de métal envoyé par l'impudent, et par la même occasion montrer son dédain pour le geste du blondinet. Il lui aurait ensuite montré deux ou trois choses à propos des choses de la vie, comme le fait de saluer comme il se devait plus haut rang que lui, ou bien encore de garder le lancer d'objets pour la roture. Mais il n'eut pas le temps de se relever que déjà un violent coup se fit sentir, à un des endroits où cela faisait le plus mal, bien entendu. S'ensuivirent les paroles du Von Frayner, relativement bien placées - comme le coup de pied -, tellement bien que l'on aurait pu les croire sorties de la bouche d'un Margny. Malgré la douleur ressentie, Sirius fit immédiatement volte-face, s'assurant tout de même qu'il s'était bien emparé de la pièce.

Le dernier a avoir fait preuve d'autant d'audace avec lui avait fini six pieds sous terres, ou peut être au fond d'un des lacs de son ami de Clairvaux. Il était donc compréhensible que la colère du Vicomte le pousse à se diriger vers le jeune homme, les poings serrés. Celui-ci n'eut pas le temps de réagir à la sédition du Margny, que déjà son oreille fut attrapée par la main puissante d'un Sirius mal luné. Il ne prêtait même plus attention aux personnes alentour, ni à la maréchaussée qui se devait pourtant de maintenir l'ordre. Un mouvement sec de la main vers le haut histoire de faire souffrir quelque peu la pauvre oreille et Sirius eut un léger rictus.


Alors blondinet, ta gouge de génitrice ne t'as jamais appris les bonnes manières ?
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Artifice
Des murmures se firent entendre dans toute la salle, plus audible que d'habitude, sûrement dû à des évènements inhabituels lors d'une cérémonie, Le Prévôt fit quelques pas dans la salle pour arriver devant les quelques marches menant au trône. Il vit alors un jeune homme, inconnu de sa personne, main sur son pommeau, qui semblait un peu énervé mais ce n'était pas tout. Plus loin dans l'allée le Vicomte Sirius, rouge comme une tomate, les poings serrés semblait avancé vers le blondinet.

Aux premiers abords, il rigola intérieurement, l'homme dont sa famille n'était jamais passé pour des nobles ordinaires avait été sûrement froissé. Celui-ci avait déjà franchi de la distance qui le séparait du garnement et lui tira l'oreille. Il décida de s'approcher un peu sans intervenir, après tout ces histoires de nobles qui se croient plus supérieur que d'autres ne le toucha point. Tant que ces jeux ne troublaient pas la sécurité, ça les regardaient, ça amusait même la salle entière. Il fit seulement signe aux maréchaux de venir plus près et de se tenir prêt si la situation dégénérait et en venait aux armes.

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Prévôt des Maréchaux de Franche-Comté
Monifred
La tension se faisait ressentir dans la salle , Monifred ne comprenait pas grand chose à toutes ces courbettes , mais restait la , à faire son devoir comme elle le devait .

Son regard allait tantôt vers la Comtesse , tantôt vers le Prévot .

Elle apercut un signe de son Chef , lui demandant d'avancer plus prés de l'estrade , sans attendre , elle longea le long du mur pour se rapprocher doucement sans déranger la cérémonie et sans se faire remarquer .
Chlodwig_von_frayner
Il n'avait rien vu venir, pourtant il aurait dut s'en douter... Reaction brutale, rapide et normale. Quiconaue aurait laisse un tel affront se perpetuer aurait vu son honneur bafoue sur plein plein plein de generations. En attendant le futur duc, ou ducaillon c'est au choix, il avait plutot mal, doux euphemisme... Avez vous deja subit ce genre de chose ? Ben ca douille grave, pardonnez l expression. Mais pour le coup le vicomte commetait deux erreurs, la premire d'insulter la mere du blondinet, la deuxieme d'essayer de l'humilier sans savoir au'un chlo retombe toujours sur ses pattesm surtout quand il etait furax comme maintenant. Il posa sa main drouit sur son poignet, essayant de le faire lacher prise mais rien n'y faisait. La poigne d'umn adulte em pleine possession de ses moyens ne pouvait se rompre sous l'effet d'un gamin.

La main ne fit au'umn allez et retour... dague... entrejañhbes, se posant tout contre les parties g2nitrices. Colere blanche et froide du chlo... L'instant sembla se figer... quoiqaue peut être etais ce juste une illusion du blondinet... Froide lame mal placee...


Si tu tiens a avoir des morveux un jour... lache moi sale fiotte.

(desole, redige bourre et sur un clavier espagnol)
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Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau rouge et Seigneur de Belzaize (blason pas à jour)
Sirius7
L'altercation aurait pu paraître des plus burlesque, jusqu'alors, si seulement le blondinet ne s'apprêtait pas à planter sa lame dans les parties génitales du Vicomte. Cette situation, qui tournait maintenant en sa défaveur, il ne l'avait jamais imaginé ni même anticipé. Ne lâchant pas l'oreille de l'insolent, Sirius pouvait paraître encore lucide malgré la menace constante qui pesait sous sa ceinture. Il n'avait plus particulièrement besoin d'engendrer une descendance, mais certaines nécessités ne souffrent d'être interrompues.

Une chose était sûr : le Von Frayner semblait bien sûr de lui. Tellement, qu'il avait l'air d'oublier que tout humain normalement constitué possédait deux membres supérieurs. Et dans un laps de temps suffisamment court pour que le gamin ne puisse réagir, Sirius porta sa main libre à sa ceinture pour se saisir de sa dague et la placer immédiatement sous la gorge de Chlodwig. Il ne fallut pas plus d'une poignée de secondes de plus pour qu'il s'empresse de réagir oralement.


Mauvaise réponse, lui souffa t-il avec dédain.

Maintenant choisis, blondinet... Me planter les burnes ou garder la vie sauve ?
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Fauconnier
Il ne réagit pas devant l'annonce de la Franc-Comtesse. Après tout, rouler un patin à qui que ce soit, ça avait de quoi rebuter n'importe quel petit garçon. Il se contenta donc de lui adresser un sourire très diplomatique, s'inclina, et fit quelque pas en marche arrière avant de se retourner.

La scène entre Chlodwig et Sirius, il la suivit avec beaucoup d'amusement aux lèvres. Il était revenu se placer à proximité des gardes almohades, et continuait à observer le manège. En vérité, son observation n'était que très analytique : car il interviendrait, tôt ou tard. Mais il voulait saisir le sens de la discorde, et les intérêts en jeu. Montrer la désunion familiale était assurément une tactique extrêmement déplacée en ce jour et en ce lieu. L'objectif était d'étaler la puissance des Riddermark, pas leurs soucis de famille. Aussi se contenta-t-il d'observer le jeune blondinet qui avait quelques années de plus que lui, et quelques centimètres.
En revanche, se faire un ennemi de plus dans la salle n'était pas forcément une stratégie plus adéquate, surtout lorsque l'on se souvient que le jeune Faucon ne portait pas forcément chaudement son cousin en son coeur.

Aussi le jeune Faucon, après quelques instants d'observation, et au stade où les génitoires et la gorge semblaient mal en point, intervint-il, avec, comme vous l'aurez compris en ayant lu un peu plus avant, encore une fois silence quasi-absolu et volonté déterminée. Pas de paroles inutiles, de l'action, et utile, celle-ci. Rien de superflu.
Il fit un signe à l'un des almohades, et avança jusqu'à l'esclandre. L'un des almohades vint alors se placer contre le bras de Sirius qui tenait l'oreille du jeunot, et l'autre, contre le bras de Chlodwig tenant la dague qui menaçait les génitoires.
Comme on peut le deviner, il fallait beaucoup de diplomatie: un mouvement brusque, et cela pourrait certainement partir en tuerie. Aussi le jeune Faucon s'avança-t-il à son tour, et ôta les bras qui se tenaient en joue. Il ne pouvait empêcher Sirius de tenir l'oreille de Chlodwig, mais pouvait au moins lui faire rengainer son arme. Aussi appuya-t-il fermement sur le bras qui pointait la gorge du blondinet, avant d'en faire de même pour le coutel posé contre les génitoires de son cousin. Une fois les lames écartées, il se contenta de se poser entre deux, les almohades venant lui apporter leur poids de guerrier.

Ainsi, il montrait que d'une part, il défendait sa famille, mais qu'il n'allait pas contre les intérêts des autres, et d'autre part, qu'il avait le sens de la décision et de l'initiative.


- " Paix. Vous n'êtes pas au spectacle. "

Phrase courte, concise: il les informe ainsi qu'ils se donnent en spectacle, qu'ils sont ridicules, et de tout ce qui est alors sous-jacent: maréchaussée et tout le saint-frusquain. Il espère, en sus, que deux almohades armés, et son jeune âge pourront désamorcer la situation.
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- Seigneur de Parcey

- Fils de Bralic Fauconnier et de Daresha de Riddermark

- Bannière en attente de réalisation
Lysiane
Regard pensif de la Franc Comtesse sur le bout d'homme qui venait de désamorcer une querelle dangereuse pour les attributs de Sirius et la gorge du blondinet. Etonnant ce Fauconnier qui était arrivé presque en insultant les adultes et qui à présent, se comportait mieux que certains. Il faut dire que la protection de ses gardes d'ébène pouvait largement encourager l'assurance de ses actes.

La Franc Comtesse avait laissé le prévôt surveiller sans intervention. Il est vrai que l'altercation entre le Vicomte et le blondinet avait bien diverti. Les deux adversaires seraient-ils allés au bout de leur animosité ? Qui sait ? mais cela aurait été bien désagréable qu'ils fassent cela au beau milieu de la cérémonie d'allégeances. Tsssssss.... des muscles mais des cervelles vides... Lysiane eut un sourire franchement ironique avant de retourner papoter avec Gidled.

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Lysiane d'Ormerach, fille du Comte de Morteau Duncan_Idaho
Comtesse de Morez
Chlodwig_von_frayner
L’intervention du jeune Faucon eut au moins un mérite, celle de le faire redescendre sur terre et de lui rappeler que non ils n’étaient pas seuls. Bien qu’il n’accorda aucun intérêt aux autres présents, il pouvait être utile qu’il se souvienne du pourquoi de sa visite, et surtout de la lettre qu’il détenait encore. Parraitre ridicule ne l’avait jamais réellement touché, se taper l’affiche non plus, ça il avait l’habitude. Il avait juste un caractère sanguin et arrogant qui le faisaient réagir au quart de tour et ce, parfois de manière inconsidérée, voir totalement ridicule comme ici. Mais il fallait aussi le comprendre, bien que ce ne fut guère facile. Il avait reçu une éducation ducale, voir princière pour certaines parties, mais il avait usé d’une mémoire largement sélective et avait séché « quelques » cours, aussi s’était il vu doté de lacunes, qu’il exagérait volontairement, bien qu’il ne l’avouerait, ni ne se l’avouerait jamais, surtout dans la différenciation du bien et du mal. Malgré cela, il était doté d’un sens de l’honneur et de la famille exacerbé au possible qui tranchait monumentalement avec le caractère insouciant et égoïste du blondinet. Il était aussi très têtu et ne cèderait pas ainsi après un tel affront (affront qui paraissait bien minime pour le commun ces mortels mais qui dans un esprit chlodwilabyrinthique, ou simplement chlodwiguien, prenait des proportions inimaginables). Or la lueur qu’il voyait briller dans les yeux du vicomte le renseignait sur une chose… lui non plus ne cèderait pas… Et c’était pour cela qu’ils s’étaient retrouvé coincé dans cette situation inextricable.

Les mains du jeune garçon les séparèrent, écartant les froides lames d’acier des endroits où elles se touvaient dirigées. La tension qui était montée de nombreux crans pendant les dernières secondes redescendit petit à petit, ou en tous cas cessa d’être pesante; Si les deux hommes se défiaient toujours du regard, les dagues venaient de reprendre le chemin de leur fourreau respectif. Chlo réajusta un instant son surcot, dardant un méprisant regard en direction de Sirius. Et ses pupilles au retour s’arrêtèrent sur le gosse. Quel âge ? 10-15 ans vraisemblablement. Pas plus c’était sur… un gamin, un mioche encore, ce qu’il était encore il n’y a pas si longtemps, d’ailleurs peut être l’était il toujours ? Il venait de désamorcer une situation ui aurait put gravement dégénérer et pour cela il aurait dut lui en être reconnaissant. Mais seul un froid regard se posa sur le Faucon, quasi snobinard comme il savait si bien les faire; Puis il se posa la main dans les cheveux et se les ébouriffa légèrement, comme lorsqu’il était seul. Et haussant els sourcils, il tourna les talons tapotant l’épaule du Faucon au passage pour le remercier discrètement, n’accordant même plus à sourire le droit d’avoir ses propres yeux posés sur lui.

Il fit un tantinet voler la lourde cape lorsqu’il se dirigea vers le trône, la main gantée de cuir à nouveau posée sur la garde de son épée. Sans prêter attention aux regards désormais braqués sur lui, le blondinet vêtu de noir se dirigea vers la comtesse. Elle semblait en grande discution avec un homme placé sur le côté, mais celui-ci ne portant pas de couronne de comte, il choisit de faire comme si il n’existait pas. Après tout, il était juste là pou faire ce qu’il avait à faire et puis c’était tout. Arrivé vers elle, il s’inclina maladroitement, embarrassé.


Excusez moi, Votre Grandeur, d’ordinaire, je ne m’incline pas devant les comtes… l’habitude, mais bon, pour l’affaire que je vous amène présentement, il semble que se soit important.

Il se redressa et planta ses yeux dans les siens, cette fois, une profonde lassitude s’affichant dans ses pupilles. Pourquoi ce revirement ? Comment pouvait il passer en quelques instants de la colère la plus froide à cette flegme qui autant que les colères lui étaient légendaires ?

Votre Grandeur, je me présente, Chlodwig Von Frayner d’Azayes baron de Château-Rouge et Seigneur de Belzaize. Je me permet de vous déranger en ce jour pour vous annoncer la mort de votre vassal, Aodren Von Frayner, entre autres choses Duc de Vittel et baron d’Amance, mon oncle.

Il laissa un instant de flottement, laissant à son interlocutrice le soin de jauger de la nouvelle. Puis il reprit la conversation, toujours sur un ton profondément las.

Bien que vous semblez en mourir d’envie, non je n’ai pas hérité des terres qui feraient de moi votre nouveau vassal, non, l’heureuse élue est ma cousine, Rochelle de Navarre Von Frayner, désormais baronne de Fontoy et d’Amance. celle-ci étant en ce moment alité suite à son accouchement, je me permet de venir prêter allégeance en son nom et place, comme il me semble c’est autorisé ici. Néanmoins si je me trompais à propos de cette coutume, je tiens à votre disposition une lettre scellée qui banaliserait la chose, mais il m’avait semble plus opportun pour un changement de propriétaire des terres de faire ça de manière… disons plus solennel. Mais je vous laisse seule juge.

Il se tut, et se rangea dans une moue maussade, jouant machinalement avec sa boucle de ceinture, attendant avec impatience la réponse de la franc comtesse, mais tout en tentant de faire croire qu’il n’en était rien. L’Aigle failli se retourner pour tenter de croiser le regard du jeune Faucon qui s’était interposé quelques instants plus tôt. Un qui semblait être réfléchis… et sensé… rare mélange. Tout ce qu’il n’était pas…
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Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau rouge et Seigneur de Belzaize (blason pas à jour)
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