Della
Le jour où Della sera Reyne, elle fera refaire toutes les routes du Royaume afin que les carrosses puissent y faire leur chemin sans malmener les voyageurs ! Promesse électorale, foi de la Blonde !
Secouée, transbahutée, le crâne ayant plusieurs fois cogné l'encadrement de la fenêtre, la Railly râlait, grognait, bougonnait...
Mais quelle idée, ce voyage !
Aïeuh !
Mais faites donc attention !!! Vous est-il nécessaire de prendre tous les nids de poules de cette route ?! Cracha-t-elle au cocher tout en cognant, poing fermé sur la paroi qui les séparait du pauvre homme qui tenta vainement de s'excuser.
Mère, j'espère que vous ne souffrez pas trop ? S'enquit la jeune Mirandole à l'adresse de sa chère Mère.
Nous serons bientôt arrivés, je vous promets qu'une fois arrivés à Lyon, nous pourrons enfin nous reposer de ce voyage. Continua-t-elle à l'adresse de Migisti, ce cher Migisti qui les accompagnait.
Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Chambellan de Bourgogne, entre autres choses, possédait un pied-à-terre à Lyon, une maison héritée de son frère, Eldwin de Volvent, Evêque de Toul.
Elle avait séjourné déjà, dans cette maison alors que son frère vivait encore.
Depuis, elle l'avait laissée en location à un riche marchand.
Récemment, elle avait averti le marchand qu'elle comptait passer quelques jours à Lyon. L'homme lui avait alors proposé de s'installer dans sa maison, lui étant en voyage. Ce serait l'occasion pour la Blonde de vérifier que son bien ne perdait pas de sa valeur et que le locataire entretenait convenablement la demeure.
Connaissez-vous Lyon, Mère ? Je vous emmènerais visiter les endroits remarquables si vous le désirez...
Le voyage prit fin, enfin.
La demeure, une très grande maison, presque un hôtel particulier, se situait non loin de la Saône, loin du bruit de la ville mais en dedans des murs. Construite sur deux étages d'habitations en plus du rez, ses combles étaient habitables pour les gens de maison que son frère avait en quantité. Assurément, chacun des voyageurs y trouveraient place et confort.
Les bagages furent transportés vers les chambres du premier étage.
Della entra dans la chambre qui autrefois avait été celle de son frère, son coeur se serra au souvenir de cet homme rude et sévère trop tôt disparu...C'est là qu'elle logerait !
Le soir, alors qu'ils étaient tous autour de la table, Angélyque, Adonis, Migisti et elle, entre la poire et le fromage...
Mère, pensez-vous que nous devrions inviter Thibérian à venir nous rendre visite ?
Je dois écrire au Duc demain, pour l'avertir de ma présence en Lyonnais, je peux écrire aussi à Thibérian...
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Secouée, transbahutée, le crâne ayant plusieurs fois cogné l'encadrement de la fenêtre, la Railly râlait, grognait, bougonnait...
Mais quelle idée, ce voyage !
Aïeuh !
Mais faites donc attention !!! Vous est-il nécessaire de prendre tous les nids de poules de cette route ?! Cracha-t-elle au cocher tout en cognant, poing fermé sur la paroi qui les séparait du pauvre homme qui tenta vainement de s'excuser.
Mère, j'espère que vous ne souffrez pas trop ? S'enquit la jeune Mirandole à l'adresse de sa chère Mère.
Nous serons bientôt arrivés, je vous promets qu'une fois arrivés à Lyon, nous pourrons enfin nous reposer de ce voyage. Continua-t-elle à l'adresse de Migisti, ce cher Migisti qui les accompagnait.
Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Chambellan de Bourgogne, entre autres choses, possédait un pied-à-terre à Lyon, une maison héritée de son frère, Eldwin de Volvent, Evêque de Toul.
Elle avait séjourné déjà, dans cette maison alors que son frère vivait encore.
Depuis, elle l'avait laissée en location à un riche marchand.
Récemment, elle avait averti le marchand qu'elle comptait passer quelques jours à Lyon. L'homme lui avait alors proposé de s'installer dans sa maison, lui étant en voyage. Ce serait l'occasion pour la Blonde de vérifier que son bien ne perdait pas de sa valeur et que le locataire entretenait convenablement la demeure.
Connaissez-vous Lyon, Mère ? Je vous emmènerais visiter les endroits remarquables si vous le désirez...
Le voyage prit fin, enfin.
La demeure, une très grande maison, presque un hôtel particulier, se situait non loin de la Saône, loin du bruit de la ville mais en dedans des murs. Construite sur deux étages d'habitations en plus du rez, ses combles étaient habitables pour les gens de maison que son frère avait en quantité. Assurément, chacun des voyageurs y trouveraient place et confort.
Les bagages furent transportés vers les chambres du premier étage.
Della entra dans la chambre qui autrefois avait été celle de son frère, son coeur se serra au souvenir de cet homme rude et sévère trop tôt disparu...C'est là qu'elle logerait !
Le soir, alors qu'ils étaient tous autour de la table, Angélyque, Adonis, Migisti et elle, entre la poire et le fromage...
Mère, pensez-vous que nous devrions inviter Thibérian à venir nous rendre visite ?
Je dois écrire au Duc demain, pour l'avertir de ma présence en Lyonnais, je peux écrire aussi à Thibérian...
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