--Scopolie
Les mains sur sa poitrine mise à nue, j'y appose les marques rougeâtres de mes doigts qui les massent sans douceur. Le sacrifice, j'ai connu, et je connais encore. J'ai souvent dû offrir ma paire de bras à des créanciers que je ne pouvais pas payer, j'ai même dû sacrifier mes conquêtes d'un soir pour pouvoir profiter du statut de religieux. Un crabe, lui, il préfère sacrifier une de ses pattes que de se faire manger. Le sacrifice, c'est ce qu'ont inventé les faibles pour pouvoir survivre aux forts. Et pour une fois, c'est moi le fort. C'est pour ça que c'est plus jouissif de violer ses fidèles que de payer une catin : entre distiller la peur chez l'autre et payer pour ses services, y a une sacrée différence.
J'abandonne sa poitrine offerte pour relever ma soutane et délacer mes braies qui tombent sur mes genoux. Si j'avais su, je n'aurais rien mis en dessous, ça aurait été plus pratique. Je m'attaque ensuite à ses braies, qui ne vont pas avec le reste de ses vêtements. On devrait inventer une petite ouverture sur le devant des braies, ce serait plus pratique pour copuler rapidement. Je lui mordille la base du cou, je respire son odeur. Je vais pas faire ça tous les jours, faut que j'en profite. Des brebis égarées aussi conciliantes, ça se fait rare, et c'est dommage. Finalement, peut-être que j'accepterai de la revoir après sa pénitence.
Dans ma précipitation, j'ai tendu le cou, trop pour que mon col continue de cacher mon tatouage, une corde qui encercle mon cou et dont le nud coulant remonte sur ma nuque. C'est un souvenir de jeunesse que je dissimule avec le plus grand soin, je me suis toujours assuré que ceux qui l'ont aperçu ne dévoilent pas mon secret. Ça n'apporte que des ennuis de chercher à déterrer des cadavres : on risque de ne pas tomber sur le bon et de se faire assommer à coup de pelle par derrière.
Je la serre contre moi, prêt à faire mon office de ce sanctuaire profane, je saisis sa croupe fermement et là, enfer et damnation. Mes doigts se crispent. Je tâte pour être sûr de ce que je sens. Ça me couperait presque dans mon élan. Elle a des fesses creuses comme les joues d'un mendiant. Ça s'annonçait pourtant bien, mis à part ses vêtements et sa coupe de cheveux. Heureusement que je ne la paie pas, je voudrais être remboursé. Et d'un coup sec, j'enfonce les portes de sa cathédrale. Sonnez les cloches, c'est le grand départ vers le septième ciel !
Après avoir manquer de faire écrouler le confessionnal qui aurait bien besoin d'être reconstruis, après l'avoir entendu retenir un cri de jouissance -à moins qu'elle ne me demandait quand est-ce que ce serait fini ?-, je la relâche et je recule d'un pas pour me redresser fièrement et de reprendre mon souffle en lui jetant des illades malicieuses, convaincu qu'elle a pris autant de plaisir que moi.
On sent ta volonté d'te faire pardonnée des fautes, c'est bien, ma fille...
Je remonte mes braies, me sentant plus léger qu'auparavant, à croire que moi aussi je suis pardonné pour l'avoir mis droit dans son... enfin l'avoir remis dans le droit chemin. Je remets en place ma soutane pour paraitre présentable devant les paroissiens qui doivent sûrement attendre devant les portes closes. Je passe ma main dans mes cheveux décoiffés pour les remettre en arrière : je ne suis pas d'avantage coiffé, mais au moins, ça ne changera pas d'habitude. Puis j'observe un instant ce pauvre petit bout de femme perdu dans ce vaste monde, avant de finir la confession.
Pars en paix, mon enfant.
Et si tu te poses des questions, dis toi que j'ai les réponses ; mais ne t'en poses pas trop quand même. Surtout pas sur ce que tu auras pu voir aujourd'hui. Je lui adresse un sourire bienveillant. Je serais curieux de savoir à quoi elle pense en me regardant. Soit elle pense que je suis un raclure, soit que je suis quelqu'un de bien. En tous les cas, elle ne m'oubliera pas de sitôt.
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J'abandonne sa poitrine offerte pour relever ma soutane et délacer mes braies qui tombent sur mes genoux. Si j'avais su, je n'aurais rien mis en dessous, ça aurait été plus pratique. Je m'attaque ensuite à ses braies, qui ne vont pas avec le reste de ses vêtements. On devrait inventer une petite ouverture sur le devant des braies, ce serait plus pratique pour copuler rapidement. Je lui mordille la base du cou, je respire son odeur. Je vais pas faire ça tous les jours, faut que j'en profite. Des brebis égarées aussi conciliantes, ça se fait rare, et c'est dommage. Finalement, peut-être que j'accepterai de la revoir après sa pénitence.
Dans ma précipitation, j'ai tendu le cou, trop pour que mon col continue de cacher mon tatouage, une corde qui encercle mon cou et dont le nud coulant remonte sur ma nuque. C'est un souvenir de jeunesse que je dissimule avec le plus grand soin, je me suis toujours assuré que ceux qui l'ont aperçu ne dévoilent pas mon secret. Ça n'apporte que des ennuis de chercher à déterrer des cadavres : on risque de ne pas tomber sur le bon et de se faire assommer à coup de pelle par derrière.
Je la serre contre moi, prêt à faire mon office de ce sanctuaire profane, je saisis sa croupe fermement et là, enfer et damnation. Mes doigts se crispent. Je tâte pour être sûr de ce que je sens. Ça me couperait presque dans mon élan. Elle a des fesses creuses comme les joues d'un mendiant. Ça s'annonçait pourtant bien, mis à part ses vêtements et sa coupe de cheveux. Heureusement que je ne la paie pas, je voudrais être remboursé. Et d'un coup sec, j'enfonce les portes de sa cathédrale. Sonnez les cloches, c'est le grand départ vers le septième ciel !
Après avoir manquer de faire écrouler le confessionnal qui aurait bien besoin d'être reconstruis, après l'avoir entendu retenir un cri de jouissance -à moins qu'elle ne me demandait quand est-ce que ce serait fini ?-, je la relâche et je recule d'un pas pour me redresser fièrement et de reprendre mon souffle en lui jetant des illades malicieuses, convaincu qu'elle a pris autant de plaisir que moi.
On sent ta volonté d'te faire pardonnée des fautes, c'est bien, ma fille...
Je remonte mes braies, me sentant plus léger qu'auparavant, à croire que moi aussi je suis pardonné pour l'avoir mis droit dans son... enfin l'avoir remis dans le droit chemin. Je remets en place ma soutane pour paraitre présentable devant les paroissiens qui doivent sûrement attendre devant les portes closes. Je passe ma main dans mes cheveux décoiffés pour les remettre en arrière : je ne suis pas d'avantage coiffé, mais au moins, ça ne changera pas d'habitude. Puis j'observe un instant ce pauvre petit bout de femme perdu dans ce vaste monde, avant de finir la confession.
Pars en paix, mon enfant.
Et si tu te poses des questions, dis toi que j'ai les réponses ; mais ne t'en poses pas trop quand même. Surtout pas sur ce que tu auras pu voir aujourd'hui. Je lui adresse un sourire bienveillant. Je serais curieux de savoir à quoi elle pense en me regardant. Soit elle pense que je suis un raclure, soit que je suis quelqu'un de bien. En tous les cas, elle ne m'oubliera pas de sitôt.
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