Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]Si facile de mentir...beaucoup moins d'avouer

--Scopolie
Les mains sur sa poitrine mise à nue, j'y appose les marques rougeâtres de mes doigts qui les massent sans douceur. Le sacrifice, j'ai connu, et je connais encore. J'ai souvent dû offrir ma paire de bras à des créanciers que je ne pouvais pas payer, j'ai même dû sacrifier mes conquêtes d'un soir pour pouvoir profiter du statut de religieux. Un crabe, lui, il préfère sacrifier une de ses pattes que de se faire manger. Le sacrifice, c'est ce qu'ont inventé les faibles pour pouvoir survivre aux forts. Et pour une fois, c'est moi le fort. C'est pour ça que c'est plus jouissif de violer ses fidèles que de payer une catin : entre distiller la peur chez l'autre et payer pour ses services, y a une sacrée différence.

J'abandonne sa poitrine offerte pour relever ma soutane et délacer mes braies qui tombent sur mes genoux. Si j'avais su, je n'aurais rien mis en dessous, ça aurait été plus pratique. Je m'attaque ensuite à ses braies, qui ne vont pas avec le reste de ses vêtements. On devrait inventer une petite ouverture sur le devant des braies, ce serait plus pratique pour copuler rapidement. Je lui mordille la base du cou, je respire son odeur. Je vais pas faire ça tous les jours, faut que j'en profite. Des brebis égarées aussi conciliantes, ça se fait rare, et c'est dommage. Finalement, peut-être que j'accepterai de la revoir après sa pénitence.

Dans ma précipitation, j'ai tendu le cou, trop pour que mon col continue de cacher mon tatouage, une corde qui encercle mon cou et dont le nœud coulant remonte sur ma nuque. C'est un souvenir de jeunesse que je dissimule avec le plus grand soin, je me suis toujours assuré que ceux qui l'ont aperçu ne dévoilent pas mon secret. Ça n'apporte que des ennuis de chercher à déterrer des cadavres : on risque de ne pas tomber sur le bon et de se faire assommer à coup de pelle par derrière.

Je la serre contre moi, prêt à faire mon office de ce sanctuaire profane, je saisis sa croupe fermement et là, enfer et damnation. Mes doigts se crispent. Je tâte pour être sûr de ce que je sens. Ça me couperait presque dans mon élan. Elle a des fesses creuses comme les joues d'un mendiant. Ça s'annonçait pourtant bien, mis à part ses vêtements et sa coupe de cheveux. Heureusement que je ne la paie pas, je voudrais être remboursé. Et d'un coup sec, j'enfonce les portes de sa cathédrale. Sonnez les cloches, c'est le grand départ vers le septième ciel !

Après avoir manquer de faire écrouler le confessionnal qui aurait bien besoin d'être reconstruis, après l'avoir entendu retenir un cri de jouissance -à moins qu'elle ne me demandait quand est-ce que ce serait fini ?-, je la relâche et je recule d'un pas pour me redresser fièrement et de reprendre mon souffle en lui jetant des œillades malicieuses, convaincu qu'elle a pris autant de plaisir que moi.


On sent ta volonté d'te faire pardonnée des fautes, c'est bien, ma fille...

Je remonte mes braies, me sentant plus léger qu'auparavant, à croire que moi aussi je suis pardonné pour l'avoir mis droit dans son... enfin l'avoir remis dans le droit chemin. Je remets en place ma soutane pour paraitre présentable devant les paroissiens qui doivent sûrement attendre devant les portes closes. Je passe ma main dans mes cheveux décoiffés pour les remettre en arrière : je ne suis pas d'avantage coiffé, mais au moins, ça ne changera pas d'habitude. Puis j'observe un instant ce pauvre petit bout de femme perdu dans ce vaste monde, avant de finir la confession.

Pars en paix, mon enfant.

Et si tu te poses des questions, dis toi que j'ai les réponses ; mais ne t'en poses pas trop quand même. Surtout pas sur ce que tu auras pu voir aujourd'hui. Je lui adresse un sourire bienveillant. Je serais curieux de savoir à quoi elle pense en me regardant. Soit elle pense que je suis un raclure, soit que je suis quelqu'un de bien. En tous les cas, elle ne m'oubliera pas de sitôt.
_________________
Miramaz
Elle subit sans bruit les assauts du prêtre, dents profondément enfoncés dans ses lèvres pour ne pas laisser échapper un cri, de peur qu'il soit plus de plaisir que de douleur. Elle n'a aucune confiance dans les réactions de son corps, qui d'ailleurs ne proteste pas, n'offrant aucune résistance, se laissant aller sous les doigts de l'homme qui la maltraite. La douleur envahit sa poitrine, irradiant par vague, la faisant se crisper par sursaut, elle l'accepte sans broncher, cette faible souffrance fait partie de sa pénitence.

Quand il défait leur braies elle ne peut que clore un peu plus ses paupières, ne souhaitant surtout pas garder des images de cette scène, moins elle en verra et plus vite elle oubliera ceci. Les yeux effrayés ont pourtant eu le temps d'apercevoir un étrange dessin au cou du curé. De quoi lui donner matière à réflexion pour la distraire du combat de leurs chairs, l'ennemi s'est enfin infiltré, et il devient difficile d'ignorer sa brutalité et le plaisir qu'il y prend.

Elle laisse son bourreau accomplir sa tâche, qu'il pourfende ses péchés avec toute la vigueur nécessaire, telle une jeune vierge au soir de ses noces elle ne réagit pas, le laissant diriger leurs ébats. Les ongles labourent le bois vermoulu du confessionnal qui gémit à chacun de leur mouvement alors que sous ses paupières tourne et retourne le tatouage entraperçu. Une corde de pendu sur un curé, le symbole a de quoi interpeller, ancienne crapule ayant survécu à la potence et tatouée pour se moquer du sort ou bien pauvre clerc tombé dans les mains d'une bande d'hérétiques à l'humour blasphématoire?

Elle ne sait qu'en penser mais la distraction à fait son œuvre, une dernière étreinte et elle peut retrouver la vue pour découvrir l'homme saint essoufflé mais fier de lui. Ses oeillades la mettent mal à l'aise, elle n'a qu'une hâte fuir du confessionnal, cet acte de pardon n'avait rien de très volontaire même si son corps a pu laisser entendre le contraire. Elle réajuste rapidement ses vêtements pendant qu'il fait de même, le regard braqué sur le sol, attendant la phrase qui la libèrera de ce cauchemar. La sentence est finalement émise, la pénitente contourne le prêtre en profitant pour graver ses traits dans sa mémoire, sait-on jamais, elle aura peut être besoin de le revoir.


Merci mon père, Que le Très-Haut veille sur vous et qu'il nous garde sous sa grâce.

Remerciement marmonné de façon à peine audible alors qu'elle sort de l'abri de bois, laissant choir une bourse lourde d'une centaine d'écus au pied du confesseur. Elle paie son violeur, comme une manière de montrer qu'elle garde le contrôle, qu'il n'a eu d'elle que ce qu'elle a bien voulu donner. Pied de nez qui ne lui apporte pourtant qu'un maigre réconfort alors qu'elle se dirige vers l'autel où elle s'agenouille le temps de réciter quelques prières et surtout de recouvrer un visage présentable.

Personne ne doit savoir ce qui s'est passé ce jour dans cette église, le but est atteint, la manière doit être oubliée, pourtant elle ne se sent pas vraiment plus lègère en se redressant pour quitter les lieux, se dirigeant vers un bénitier pour y recueillir un peu d'eau qu'elle laisse couler sur son corps, sous les vêtements qui la couvre, comme un deuxième baptême la purifiant de nouveau.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)