[RP] 46, Chemin de la Pipe ...Une cabane en lisière de forêt

Il ne l'avait pas encore lâché, et elle n'avait pas du tout envie qu'il le fasse. Elle se serrait contre lui, profitant de la chaleur des ses mains sur son corps, doucement elle osait poser sa tête sur ses épaules, lui chuchotant ....

C'est vrai que ça donne soif, portez-moi jusqu'à l'intérieur.

Tout en pensant.... à l'abri des regards .... laissons faire les choses naturellement....

Aaricia était bien dans ses bras, il l'emmena vers la cabane, vider leurs verres .... et après....

La petite n'avait aucune envie de le laisser partir... était-ce envisageable... toujours la tête sur ses épaules elle soupirait. Que devait-elle faire ? ....

et toujours la petite voix dans la tête ... laisse faire les choses....

Arrivé à l'intérieure, Aaricia leva la tête. Ils avaient à peine touché à leurs verres en partant et la bouteille était loin d'être vide. Elle plongea les yeux dans son regard, se serrant encore un peu plus dans ses bras ... un petit sourire aux lèvres, elle lui chuchota ...

La soirée, risque d'être longue, mon lieutenant.... tout en écoutant toujours la même voix .... laisse faire les choses ...

Aaricia n'avait pas envie de bouger et visiblement Psycotik n'avait pas envie de la lâcher. C'est vrai que s'il la lâcherait la, elle se prendrait une pelle à terre, tellement elle s'était perdu dans ses yeux, ne se concentrant plus du tout.

Ils étaient vraiment proches l'un de l'autre, la petite se rapprochait encore plus, elle serrait ses jambes autour de son corps, les bras autour de son cou.... les choses allaient visiblement se compliquer....

Leurs lèvres allaient s'effleurer, tendrement, délicatement... elle était bien là.....sentant la chaleur de son corps contre le sien....

Il faudrait rentrer, finir ce qu'ils avaient commencé... les verres étaient toujours sur la table...

Aaricia n'était pas capable de prononcer un mot, elle voulait ce moment éternel.

.... leurs lèvres venaient de s'effleurer, elle ne contrôlait plus rien....

ça allait se compliquer.

La petite rigolait en lui répondant .... naann, je n'oserai pas me moquer de mon supérieur....

Elle le regarda tendre son arc, préparer la flèche et ne pu s'empêcher un léger soupir. Les muscles de son bras tendu se dessinaient à travers de sa chemise. Elle sentit un frisson la traverser, tout en lui l'attirait, arriverait-elle à voir les cibles.

Reprend tes esprits se dit-elle, pense à ton tir, ne soit pas ridicule ...

Le sifflement de la flèche, la fit sortir de ses pensées. Elle regarda la dernière cible, la flèche s'était planté dans le rouge, pas très loin du centre...

Aaricia ne pu s'empêcher de lui dire en rigolant .... et ... euh ça fait quoi quand vous tirez tous les jours .... c'est moi qui vais avoir l'air ridicule maintenant...

Du haut de son petit mètre cinquante elle se dressait devant lui, essayant de paraître aussi grand que lui, malgré qu'il lui manque un sérieux bout. Ses yeux pétillaient, la petite repris son air espiègle, il fallait qu'elle se reprenne...

Allez, à moi maintenant...

Elle se dépêcha de charger, son carreau dans son arbalète avant de l'épauler. Depuis qu'elle était toute petite elle avait appris à manier cette arme de près de 2 kg, ses bras s'étaient musclés en fonction de celle-ci.

Epaule, vise, concentre toi, respire, bloque, vise.... les mots que son père lui répétait à chaque fois, aujourd'hui elle se les répétait elle-même.... tout en ajoutant, ... il me regarde... n'y pense pas... concentre toi...

Elle regarda à travers son viseur, repris une grande respiration et tirait.

Alors ? ...

Aaricia revenait en courant, son arbalète sur le dos. Elle regarda le lieutenant tester l'arc et souriait. La petite se dit qu'elle aurait peut-être une chance de gagner, vu qu'elle tirait avec sa propre arme.

Les derniers mètres elle le fit en marchant, elle n'arrivait pas à détourner les yeux du lieutenant. Même pendant toutes ces campagnes ensemble, elle n'avait jamais remarqué qu'il avait si fière allure.

Elle reprit sa respiration et essaya de se concentrer. Fallait surtout pas qu'elle loupe la cible.

Arrivée à sa hauteur, la petite leva la tête pour le regarder....

J'espère que l'arc vous convient...... comme ce n'est pas votre arme, je vous laisse débuter.....

Elle voulait le voir tirer d'abord, et puis ça lui laisserait le temps de charger son arbalète. Aaricia lui fit un grand sourire en coin....

A vous l'honneur, mon lieutenant ....

Euh ... oui ... c'est que je ne l'ai pas encore vu moi-même.... c'est ... euh .... la seconde surprise de Geoffrey .... il a du faire disons quelques aménagements....


La petite se dirigeait vers le petit portique, qu'elle prit soins de bien refermé après que Psycotik soit sorti.

Nous allons repasser devant la maison, la grange et l'écurie sont à droite et apparemment ce serait derrière. Elle leva la tête vers Psycotik pour lui sourire avant de continuer.

Vous savez, avant je tirait à l'arbalète sur la porte de la grange, j'avais prévu la bonne distance de tir..... mais .... euhh .... ça m'arrivait de devoir changer la porte..... les carreaux ce n'est pas très tendre...

Tout en parlant ils étaient arrivés à l'endroit voulu... Geoffrey avait pris soins de dégager le petit morceau de terrain, il y avait placé 3 cibles à des distances différentes, il avait préparé des carreaux et des flèches sur une petite table au dessus de laquelle il avait fabriqué un abris.
Sur le mur il avait accroché un arc et il y avait laissé la place pour l'arbalète d'Aaricia.

La petite était si saisie qu'elle fit un pas en arrière se heurtant au lieutenant qui l'avait suivi. Elle sentit à nouveau ses papillons dans son ventre à son contact. Elle ne pouvait plus bouger, tellement elle était émerveillé par ce qu'elle voyait devant elle, et puis elle se sentait bien là ou elle était. Une larme perlait sur son visage, elle avait toujours les mains devant la bouche.....

Waoooow......

Elle aurait bien invité le lieutenant a essayer l'arc, vu que c'était son arme, mais elle restait bouche bée, adossé à lui.

Aaricia avait ressenti un ton de jalousie dans la voix de Psycotik. Pourtant Geoffrey n'était rien de plus qu'un ami pour elle, un peu un grand frère.

Vous savez mon ami, on a grandi ensemble, on faisait les 400 coups, mais il n'y aura jamais rien entre nous. Il l'a promit à Snaky..... et puis de toute façon il est reparti pour l'Ecosse.... elle avait tout dit d'un souffle, comme si elle avait peur que Psycotik allait repartir de chez elle si Geoffrey était encore là.

Je habite toute seule ici... je suis même seule pour profiter de ce plan d'eau

Elle regarda le lieutenant qui semblait envouté par l'endroit. Aaricia ne savait pas trop si elle devait continuer la visite. Il y avait encore le terrain d'entrainement de l'autre côté derrière la grange et l'écurie. Elle même ne l'avait pas encore vu, c'était la seconde surprise de Geoffrey, mais pour l'instant elle ne pouvait détourner son regard de Psycotik, qui se trouvait encore près du petit étang.

Cette sensation de papillon dans le ventre ne la quittait plus depuis qu'il était arrivé.

euhh ... mon lieutenant... j'ai... euh ... il y a ... .il y a encore le petit terrain d'entrainement de l'autre côté .... si .. euhh ....

Aaricia devint toute rouge à la pensée qu'elle venait d'avoir, en regardant Psycotik. Elle se l'imaginait déjà profiter du plan d'eau, elle s'imaginait déjà ...

(long soupir........)

Elle souriait timidement ....

Vous serez toujours le bienvenu, à condition que je ne doive pas vous porter à la sortie de la taverne. Z’avez vu la différence de taille … la petite éclata de rire…



Ou bien ??? …. Non j’ai quasi tout fait toute seule… il y juste quelques aménagements extérieures qu’un ami d’enfance, un peu comme un grand frère, vient de me faire.

En sortant de la maison, Aaricia lui fit découvrir le reste de sa propriété, situé le long de la muraille, mais tout près de la forêt.



Sa boucherie se trouvait à gauche de la maison et derrière la boucherie Geoffrey lui avait construit cette fameuse pièce d’eau, à l’abri des regards. Il avait réussi à canaliser une petite partie du ruisseau qui bordait la muraille, pour le diriger vers sa propriété.

Aaricia savait qu’elle allait souvent profiter de ce petit étang, seule pour le moment, mais elle espérait pouvoir la partager avec quelqu’un. Surtout qu’il était situé d’une telle façon qu’il y avait le soleil toute la journée.

Il fallait contourner la boucherie pour y arriver. La petite levait les yeux vers Psycotik…

Voici la boucherie… mais ce que je veux vous montrer c’est ça ….. dit-elle en ouvrant le petit portique dans la haie.

Ça c’était une des 2 surprises que Geoffrey m’a préparé pour mon retour…. Et je dois vous avouer, que j’ai pu profiter de cette pièce d’eau ce matin même, juste avant votre arrivé …

Si un jour ça vous tente …. Il n’y a personne qui viendra vous déranger …..

La petite venait de déposer les 2 verres sur la table, la bouteille de génépi au milieu, quand un bouquet de fleurs venait de lui être tendu.

Biensure elle les avait vu en entrant, mais bon elle n'avait pas fait "Tilt" au moment même. Ici elle les avait devant elle, tendu, tiens c'est pour toi et puis..... lui en face c'est le lieutenant, des fleurs, de la boisson.....
Aaricia n'arrêtait pas de repenser à ce qui c'était passé quelques heures plus tôt, en plus là elle se trouvait dans une chemise pas trop sèche... lui des fleurs à la main ...

Ayant servi les 2 verres, elle souriait ... elle avait reçu le bouquet et l'avait mis dans son vase sur la cheminée avant de répondre au lieutenant

Merci pour vos fleurs .......Goutez moi ce breuvage... maintenant il fait bon dehors, mais l'hiver devant CET âtre, il devient encore meilleur...

Aaricia regardait le lieutenant, se demandant s'il pouvait apprécier une si modeste demeure.

Quelques jours plus tard

La petite s'était bien reposée depuis son retour de mission. Elle avait repris ses habitudes entre sa boucherie et la forêt, entre la caserne et le conseil municipale.

Geoffrey était comme un grand frère pour elle, aux petits soins, parfois un peu de trop à son goût mais bon il ne changerait pas.

Ce matin au réveil, une missive était déposé sur la table, le pigeon de son lieutenant l'avait laissé à son intention.

Voyant le sceau sur le rouleau de parchemin, elle se doutait qu'elle devrait repartir.

Aaricia s'installa avec un peu de lait chaud pour la lire et effectivement, elle devrait repartir, ce soir même.

Ni une ni deux elle se leva, il fallait se dépêcher pour tout préparer. Remettre de l'ordre dans sa tenue, préparer QI, de quoi se nourir, son lit de camp.....

Geoffrey... Je pars ce soir, il faut que tu m'aide à me préparer .... GEOFFREY.....

Ouiiiiiiiiiiiiii...... quoi déjà tu viens de rentrer.... ... mais Geoffrey connaissait le dévouement d'Aaricia pour son armée. Il ne servait à rien de la contre dire. Il l'aidait donc à tout préparer pour la voir repartir encore une fois.

Enfin elle était rentrée à la maison. La petite avait hâte de se vautrer sur la peau de mouton devant l'âtre, un verre de génépi à la main, profiter de la chaleur de sa cabane.

Elle n'avait pas pu se retenir, quand elle avait reçu la missive du lieutenant.... il ne fallait plus suivre l'armée pour le moment, elle pouvait travailler normalement. Avant d'arriver à la maison elle en avait profiter de faire un tour au marché pour ramener des carcasses et il y en avait des belles. Dès qu'elles étaient chargée sur Q.I., elle se dépêchait de rentrer.

Depuis le temps qu'elle était partie... comment allait elle retrouver sa propriété ... pourvu que Geoffrey ait tenu parole et était toujours là.

A son arrivé, tout était calme, elle en profitait pour aller déposer les carcasses dans sa boucherie et desceller Q.I. avant de se diriger vers sa cabane.


Geoffrey??? tu es là ??? je suis de retour .....

Sans vraiment attendre la réponse elle ouvrit la porte, se ruait à l'intérieure pour aller se vautrer dans son lit douillet...... oh ça lui avait manqué... un fait était certain, elle dormirait bien cette nuit

Il n'avait pas vu aaricia depuis plusieurs années, elle lui manqué beaucoups et il se sentait bien à ses cotés, il pensa durant un moment à tous leurs souvenirs d'enfance, après leur dur entrainement avec le père d'Aaricia, Snaky, qu'il considérait comme son propre père. Il lui avait appris le maniement de l'épée et bien d'autre arme comme l'arc. Il ne se passait un jours où il ne pensait pas à Snaky, et sa gracieuse femme Iena, Aaricia lui ressemblait beaucoups.Elles avaient toutes deux les meme manière, la meme beautée, elles marchaient toutes deux le dos bien droit, le front haut. On pouvait la remarquer des lieux à la ronde.Mais...Aaricia qui était encore dans l'armée, devait quitté aujourd'hui soir, ils avaient à peine eu le temps de se voir qu'elle devait le quitté encore une fois pour servire son pays.Il soupira puis la regarda et l'enlaça de ses bras. Le feu les réchauffer, tout était calme, il pouvait entendre la réspiration d'Aaricia, sa poitrine qui s'élevait puis se rabaissait à un rythme régulier.Il ne pouvait détacher ses yeux d'elle.Elle était devenu une femme, elle avait tellement changé qu'il avait parfois du mal à croire que c'est Aaricia.Pour lui, elle restera la petite fille de Snaky et Iena avec qui il jouait dans les rivières, avec qui il passait des journées entière a jouer, a s'entrainer au maniement de l'épée, toutes les punitions et corvés qu'ils avaient enduré ensemble pour avoir fait des betises. Et Snaky qui les grondait, mais qui se retenait difficilement d'eclater de rire...

Geoffrey la serrait dans ses bras, profitant de son parfum. Elle n'avait pas changé, sa petite était là... et en grande forme.

Après un moment d'étreinte, Geoffrey la déposa à terre. Depuis leur dernière rencontre, son petit bout n'avait pas grandi des masses contrairement à lui.
Il souriait en la regardant, à peine elle lui arrivait à la poitrine. Du coup il se décida de s'asseoir et la tirait vers lui. Au moins il pouvait la regarder dans les yeux.

Aaricia avait déposé ses mains sur ses épaules et souriait....

Oh mon ch'ti Geoffrey... on a tant de chose à se raconter ...

Je crois que la nuit sera longue, ma Cia....

Lui massant doucement le dos, il ne pouvait s'empêcher de la regarder. Il savait qu'elle aimait ses massages, il lui en avait souvent fait après leur duels. En général quand ils s'entrainaient à deux, ils ne s'en sortaient pas sans hématomes, ni l'un ni l'autre, ils étaient souvent courbaturé tellement ils ne voulaient pas céder. Aaricia avait toujours montré une certaine hargne quand elle se battait avec lui. C'était la digne héritière de Snaky et Iena.

Aieeeeee

Étonné Geoffrey retirait ses mains....

Tu n'aimes plus mes massages Cia ?

Aaricia rougit un peu, bien sûr qu'elle aimait encore ses massages, en plus ses mains semblaient encore plus expérimentée que dans se souvenir, mais ici il avait touché le seul endroit de son corps qui lui faisait mal.

Euhhh ... si si continue... mais pas si bas si tu veux bien.... j'ai .... euhhh .... un petit souci à ce niveau là ....

A ces mots, Geoffrey la retourne, lui soulève la blouse et descend les braies pour constater la forme de l'hématome qui orne ses fesses.

Il faut que tu te soigne ....

C'est en prononçant ces mots et en la regardant ainsi qu'il se rend compte qu'elle n'est plus la petite fille qu'il a connu il y a de ça des années. La chute de rein qu'il a devant lui ne le laisse pas si indifférent que ça. Il doit se concentrer vraiment pour ne pas se soumettre à une tentation qui serait déplacée.

Doucement il la retourne à nouveau, remontant ses braies ....

Je .... euhh ..... Cia vraiment tu ne peux rester ainsi, faut demander de quoi te soigner.

.... et puis se reprenant un peu.... Je vais faire un bon feu de bois, comme ça tu pourras tout me raconter .... avec un bon génépi....

Il avait parcouru un bon bout de chemin, mais enfin il était arrivé à la cabane. Tout lui paraissait bien calme. Le jeune homme se posait pleins de questions, il ressortait le petit bout de parchemin de sa poche pour bien vérifier l'adresse. Bien que l'écriture fût celle d'un pocherons, il savait très bien que le vieux Cureton ne pouvait se tromper :



Il regardait dans son dos, le Castor Jongleur, beh oui c'était bien ici, mais pas de jeune fille... ni personne d'ailleurs.

Geoffrey mit pied à terre et attacha Black à la rambarde. Il se permit d'aller jeter un oeil dans la grange, et la il vit un cercueil, dont le couvercle avait été sculpté d'une main délicate. La pipe trônait sur les armes, une épée de seigneur, et des armoiries. L'intérieur de la caisse avait été capitonné d'un tissus soyeux d'une couleur chaude. Il se demandait à qui ce cercueil pouvait bien être destiné et se dit qu'il aimerait bien en avoir un pareil le jour de sa mort.

Fermant la porte de la grange il fit le tour du propriétaire, passant devant des tombes. La jeune fille qui habitait cette maison devait avoir eu ses moments de tristesses. Il se signa et continua son chemin.

La petite cabane respirait la jeunesse, il souriait en voyant la petite épée en bois clouée sur la porte d'entrée, un souvenir d'enfance.... son esprit se perdait dans les méandres du passé et ses fesses se souvenaient encore du jour où la petite l'avait attaqué avec son épée. Il la regardait de plus près et reconnu le signe de Snaky sur le manche de l'épée, c'était bien là. Cureton avait eu raison. Aaricia habitait ici.

Il cherchait sous le paillasson, puis dans les jardinières tout près de la porte et trouvait la clé. Vu le peu de mouvement il se doutait qu'elle était partie de la maison depuis un petit temps.

Rien ne l'empêchait d'ouvrir la porte et de rentrer.

Hmmmmm .... je reconnaîtrai cette odeur parmi tous.... tu n'as pas changée ma Cia ...

Se retrouvant devant le portrait de Iena et de Snaky, Geoffrey s'inclinait. Il posa genou à terre, et fit humblement une prière.

Il veillerait à la maison maintenant. Le temps qu'il le faudra....

Après avoir fait le tour du propriétaire il se débarrassait de ses armes et de sa cape, c'est à ce moment là qu'il trouvait le parchemin.

Une boule lui traversa la gorge, sa petite était mobilisée, sa petite était soldat.... elle était parti à la guerre...

Ohh ma Cia.... pourquoi toi, tu ne devais rien prouver.....

Dépité il se laissa tomber dans une chaise, il regarda à nouveau le portrait ... et les larmes aux yeux il demandait .... pourquoi .....

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.

Ce matin-là, Aaricia se réveillait comme sorti d’un rêve. Elle avait très bien dormi. Un doux rêve l’avait mis de bonne humeur. C’est en s’étirant longuement qu’elle se rendait compte que son rêve était peut-être bien réel. Encore jamais elle ne s’était réveillée en tenue d’Eve et surtout pas quand elle dormait seule. Soulevant encore un peu les draps elle se rendait compte qu’elle n’était habillée que des draps qui la recouvraient. Son sourire s’agrandissait, elle n’avait pas rêvé
Il avait bien dormi sur l’oreiller à ses côtés, les draps étaient encore chaud à sa place. Tendrement elle passait la main sur l’oreiller et respirait son odeur encore imprégné dans les draps. La petite n’avait pas envie de sortir du lit, elle voulait profiter …..

Aaricia était rentrée à Saint Claude avec du plomb dans les chausses. Au matin de son départ, elle avait découvert le corps sans vie de son bébé. Il avait l'air de dormir paisiblement, parti pour l'éternité. Le chagrin de la jeune maman était tel qu'elle n'arrivait même pas à pleurer. Comme si le monde autour d'elle s'était arrêté.
Après avoir emmitouflé le petit corps, elle avait pris le chemin du retour. Q.I. avait galopé tout au long de la route, on aurait dit qu'il ressentait la détresse de sa maîtresse. Aaricia tenait Joachim dans ses bras, elle était seule.
Arrivée à la maison, elle devrait se décider à trouver une belle place pour enterrer son enfant, c'est en allant sur la tombe de Picpic et BlackPrince qu'elle se rendait compte que le genévrier qu'elle avait planté à l'époque était dans toute sa splendeur. Elle décida alors d'enterrer son enfant près de ses animaux, qu'elle avait tant aimé.
C'est au dernier coup de pelle, qu'elle tomba à genoux. Jusqu'à maintenant elle avait agit en automate, elle ne s'était presque pas rendu compte de ce qu'elle faisait, mais une fois le petit corps enterré, elle se rendait compte de la dur réalité.
Son enfant était parti rejoindre ses parents, elle restait la seule. Les larmes ruisselaient sur son visage.
Sa vie prenait un nouveau tournant.....

Elle avait repris le train de sa vie, il n'y avait pas trop de mouvement important. Lucas grandissait à vue d'oeil et il prenait son rôle de grand frère très aux sérieux. Il aidait beaucoup Aaricia à la cabane, un vrai petit homme.

Aaricia avait pris la décision de faire un petit voyage, il fallait qu'elle prenne l'air.

Ce matin elle préparait ses sacs pour son voyage. Elle partirait sûrement dans la journée, elle ne savait pas encore pour où ni pour combien de temps.

Malgré sa longue retraite, Aaricia n'arrivait pas à récupérer ses forces. Le petit Joachim grandissait à vue d'œil. C'est une des raisons pour laquelle Aaricia était revenu à Saint Claude. Il fallait que le petit grandisse dans le village de ses origines.
Joachim dormait dans ses bras, quand elle franchi le pas de la porte. Il n'y avait pas grand monde.
C'était peut-être mieux ainsi, elle avait pris une décision lors de sa retrait et elle ne savait pas comment elle l'annoncerait à son mari.
Saint Claude s'était son village d'enfance là où elle était née, elle en était déjà partie une fois après la mort de Snaky et de Iena, elle n'en repartirait plus.
En attendant de lui annoncer la nouvelle, elle refermait la cabane et allait flâner au village.

La naissance de Joachim avait réussi a épuiser toute les force d'Aaricia. Elle ne quittait plus le lit depuis un moment. Elle s'en voulait de ne pas être aux cotés de son époux, mais bien qu'elle soit forte, ici elle ne savait plus. Le petit lui prenait plus que prévu.

Lucas regarda la dame arriver, enfin .... il regardait surtout le morceau de gateau et souriait.

Mici, madame..... je vais appeler Ma-Cia ...

Le petit se retournait pour crier après Aaricia pendant qu'il levait son morceau de gâteau pour éviter de se le faire faucher par son chien.

MA-CIAAAAAAAAAAAAAAAAAA y a quelqu'un.....

NAAAAAAAAAAnnnnnnnnn ......... Jamellleuuuuu .... ch'est pas pou toi .....

AJJJJJEEEETTTTTTTTTEEUUUUUU

Aaricia qui s'était réveillée par tout se bruit sortait de la maison pour voir Anne

On est là maraine, Lucas est prêt et moi il suffit de fermer le lacet

Aaricia ramassait le bas de sa robe et envoyait déjà Lucas courir vers Ober

Aaricia avait appris le décès d'Elzebeth au lendemain de sa visite. Elle avait eu la lourde tâche de devoir expliquer au petit Lucas que sa maman était partie rejoindre son papa.
Etant elle-même passée par là, elle savait ce que pouvait ressentir Lucas et elle mit tout en oeuvre pour le soutenir au mieux. Les premiers jours après la triste nouvelle, elle ne l'avait pas laissé seul un moment et petit à petit il était redevenu le petit bonhomme qu'elle avait toujours connu.
Biensûr elle avait pu compter sur Jayse pour l'aider avec le petit et surtout Gamelle était devenu son meilleur copain.
Aaricia souriait quand elle les regardait jouer à eux deux. Ils étaient bien complice et l'un ne battait pas l'autre quand il s'agissait de faire des bêtises.

Aujourd'hui Aaricia était dans ses paquets, il fallait préparer le voyage, ne rien oublier. Elle devait penser à Lucas, à Gamelle et à son propre paquetage. En plus elle devait encore nettoyer la maison pour la laisser propre quand Pipo passerait.

Et puis après il y avait le mariage...... elle allait épouser Jayse après le voyage.... Aaricia souriait à cette pensée .... elle était heureuse ...

Aaricia était restée là clouée au sol. Elle ne savait plus quoi dire à Elze pour lui remonter le moral, tout au fond d'elle-même elle savait que celle-ci ne mentait pas, elle savait qu'Elze ne se remettrait pas de ce mal qui la rongeait et elle savait aussi que l'heure était proche.

Avant qu'Elze ne sorte, lui promit qu'elle raconterait à Lucas qui étaient ses parents et qu'il ne manquerait jamais de rien.

Elle le prit dans ses bras pour voir s'éloigner Elzebeth.

Aaricia savait très bien que ce serait la dernière fois qu'elle la voyait vivante, même si elle ne voulait pas encore se l'avouer.

Elle ne pouvait plus cacher les larmes, c'était plus fort qu'elle.

Quand Elze avait disparu dans la nuit noir, elle retourna vers l'intérieur serrant Lucas fort dans ses bras.

Sa vie venait de prendre encore un tournant, il faudrait qu'elle se montre forte pour élever le petit. Demain elle s'occuperait des aménagements à faire à la cabane.

Jayse arriva chez Aaricia , et entra , content de sa journée.
A son arrivée , Jayse vit Elzebeth et Lucas, et était étonné.
"Bonjour Elizabeth, bonjour Lucas , comment allez vous?" , puis fit la bise a Elzebeth et Lucas.

Puis se retourna vers son ange, l'enlaça et l'embrassa tendrement
"Alors comment allez vous ?",leurs dit il :"quelle heureuse surprise , Elzebeth" Puis pris Lucas dans ses bras et lui dit :"comment vas tu mon neveu?"

Elze sourit en voyant le visage radieux d'Aaricia et surtout de la voir aussi empressée auprès de Lucas, se disant qu'elle avait fait le bon choix. Elle essuya ses larmes discrètement en refermant la porte.

Prenant la tisane, posant son regard attendri en direction de son fils, elle se lança, la gorge nouée par l'émotion.

Je ne vais pas bien Aaricia... je ne prends pas de mieux et je m'affaiblis...

Elle regarda sa houppelande qui autrefois galbait ses courbes plus qu'agréables au regard et qui maintenant s'affaissait par endroit, trop grande malgré les retouches qu'elle avait fait, ses côtes se devinant malgré tout. Elle repoussa une mèche, se disant au passage qu'il s'agissait d'une mèche au même endroit qu'elle avait replacé pour son fils.

Aaricia, je n'arrive plus à m'occuper convaneblement de Lucas, il mérite mieux... Pourrais-tu t'en occuper stp ?

Elle baissa les yeux et mit sa main devant sa bouche pour murmurer la suite

Et s'il m'arrivait malheur... pourrais-tu l'élever ?

Elle leva les yeux vers elle, angoissée, attendant une réponse.

Elzebeth allait de mal en pire et n'arrivait même plus à s'occuper de Lucas. Elle avait dû se résigner à demander de l'aide. Elle avait écrit à Aaricia, elle connaissait Lucas depuis son plus jeune âge et s'en était souvent occupé.

Elle arriva à la cabane, tenant Lucas par la main. Au pas de la porte, elle s'accroupit avec difficulté, posant une main au sol pour prendre appui, elle essuya la terre du bas des pantalons de son fils, lui replaça une mèche rebelle et le serra contre elle.

Promets à maman que tu seras bien sage avec Aaricia et Jayse mon ange !

Elle regarda son fils, les larmes aux yeux, dévastée de devoir s'en séparer. Elle resta là à l'admirer, il avait les cheveux noirs comme son père mais avait hérité des yeux verts et du teint clair de sa mère, du haut de ses 3 ans, il avait un visage sérieux en cet instant qui ne lui ressemblait pas, il était actif un peu turbulent mais nullement malicieux ou vindicatif et un sourire s'affichait habituellement sur son visage. Elze se dit qu'il devait ressentir les émotions de sa mère. Elle se releva lentement et cogna doucement à la porte, attendant qu'on lui ouvre.

Jayse , après avoir bien dormi, ouvrit les yeux et vit Aaricia, lui sourit, et vit le sourire aux lèvres de sa douce, puis l’enlaça et lui glissa un doux baiser.
« bien dormis ? », lui dit il en souriant . »tu m’a l’air pensive ma douce ? »

BOUM ....

Arfffff..... Aieuuuuh ..... pffffffffffffffffffff.......

Rhoo c'est pas possible, chaque fois que je rentre de mission, je me prend une porte. Pourquoi est-ce que ces oiseaux sans plumes ont des nids ainsi?


Pffff et même la boule poilu à 4 pattes n'est même pas dehors ..... pas marrant .....

Jayse s’était levé de bonne heure, et s’habilla chaudement, car la neige tombait, et décida d’aller voir Aaricia.
Le chemin pour y arriver était long et glissant, du à cette neige.

Arriver, tout prêt de chez elle, Jayse regarda l’endroit qui avait l’air ravissant, entra, et pris le temps de regarder autour de lui tout en allant vers la demeure.

Quand il entendit la douce voie d’Aaricia :

Jayse se dirigea vers l’endroit ou Aaricia était mais n'alla pas trop prêt et assista à la scène et se retenu de rire.

Puis la vit nettoyer Gamelle qui n’avait pas l’air d’apprécier, pendant qu' Aaricia rigolait
Jayse regarda Aaricia qui terminait de s’occuper de Gamelle, puis quelques instant après la vit qui se mis à dessiner.

Jayse se rapprocha d’Aaricia qui ne l’avait pas entendu, la regarda faire, puis l’enlaça et lui glissa un doux baiser dans le cou, et lui dit :
« Bonjour mon cœur, j’espère que je ne te dérange pas la, , tu veux un cou de main ? »

Après être passé chez Dydie, Aaricia était retournée à la maison, son coeur battait entre 2 nouvelles. Biensûr ça santé se portait bien, elle pourrait avoir encore des enfants, mais elle se rendait aussi compte que sous le choque de la disparition de Dorian, elle venait de perdre leur enfant.
Bien qu'elle s'en soit doutée, ça lui faisait mal et elle c'était réfugié chez elle avec sa boule de poile.

Elle avait tenu fort, était ressorti en taverne et tentait de se refaire. Elle avait écrit au juge demandant l'annulation de son mariage mais la réponse tardait.

Entre temps elle avait prit soin de sa boule de poil, et fallait qu'elle lui trouve un nom adéquat.
Il lui faisait rire ce chiot, avec sa maladresse de jeune toutou.... mais il lui rendait la vie agréable.

Elle se marrait quand Pitchoun essayait de lui piquer dans les poils de sa queue et que par la suite il tournait en rond comme un fou.

Les jours passés ainsi, elle avait réussi à oublier son mariage raté et son cœur s'ouvrait à nouveau.

Elle prenait appuie sur l'épaule d'un ami.

Les jours passent mais ne se ressemblent pas

Aaricia se doutait bien que son tonton ne la lâcherait pas sans avoir vu Dydie. Bien qu'elle n'avait pas trop l'intention d'y aller, ici elle était vraiment mis devant le fait accompli, et se devait de rentrer et une fois à l'intérieur pas moyen de rebrousser chemin, son tonton veillait au grain.

Elle prit son courage à deux mains et passa la porte.... mais pas avant d'avoir posé un bisous sur la joue de son tonton, le front étant trop haut et ses orteils n'étaient pas extensible.

Bon j'y suis, j'y vais tonton... je te dirais quoi.......

elle le regarda soucieux ...

et ne te tracasse pas, je vais la consulter, je te le promets....

elle lui devait bien ça, il s'était tant soucié d'elle.

allez ... zou ... va voire ma marraine, je te jure que je vais voir Dydie.

Aaricia venait de finir de dépecer un cochon quand elle entendit quelqu'un crier, la voix de Pipo lui redonna un bref petit sourire. Elle se frottait vite les mains sur son tablier et courait vers la maison.

Coucou mon tonton, .... elle du vraiment s'efforcer pour ne pas courir se réfugier dans les bras de Pipo, malgré qu'elle se sentait bien seule et triste, elle voulait lui montrer qu'elle tenait le coup.

Je suis contente que tu sois revenu de chez les moines et je suppose que tu n'as pas bu du bon génépi depuis longtemps.

Tout en parlant elle sortait 2 verres et sa bonne bouteille, pour servir une bonne rasade.

Tu m'en diras des nouvelles, c'est une recette de famille.

Plus elle parlait, moins elle sentait la douleur qui s'était nichée en elle depuis un bon petit temps maintenant.

Avec ce froid on en a bien besoin. Alors tonton raconte moi, comment ils étaient les moines ?

Aaricia vivait sur un petit nuage depuis son mariage. Son époux la rendait radieuse. Elle partait tout les matins travailler de bonne humeur, après avoir pris son petit déjeuner préparé avec amour par Dorian.

Tous les matins elle regardait sa bague, pour se rendre compte qu'elle ne vivait pas un rêve. Tous les matins elle souriait devant son bol de lait chaud.

Par contre ça faisait 2 jours que le lait chaud ne lui allait plus vraiment, mais bon elle ne s'en tracassait pas trop et ne voulant pas faire de peine à Dorian, elle ne lui dit rien. Elle se contentait de manger un peu en buvant juste de l'eau, le lait elle le laissait de côté et elle continuait à faire son petit ménage avant de se diriger vers la boucherie pour préparer les morceaux de viande.

Bien qu’elle se fût couchée tôt, Aaricia n’avait pas su fermer l’œil de la nuit. Elle en avait fait des kilomètres dans son lit et c’est surement au petit matin qu’elle du s’endormir un petit peu. C’est le bruit de la porte qui la réveilla, elle sauta du lit pour encore aller voir Dorian, mais il était déjà parti.

Il y avait une rose près de son lait chaud, en souriant elle lu le mot sur la table. Elle avait bien envie de rêvasser encore, mais elle n’avait pas le temps.

La journée allait être longue.

Après s’être habillée, elle se dirigea vers les stalles. Il fallait choisir 2 beaux cochons pour la fête de ce soir. C’est vrai que ce ne serait pas le grand banquet mais il y aurait de quoi boire et de quoi manger. Aaricia et Dorian avait fait selon leurs moyens, c’est vrai qu’ils étaient tous les 2 très jeunes et ne pouvaient se permettre un mariage en grande pompe.

En arrivant dans l’enclos des cochons elle avait directement repéré ceux qui allaient servir au repas. Elle en attrapait un, ….. puis un second ….. sans faire de bruit elle en était arrivé à bout, elle était devenu bien habille dans le maniement du couteau depuis le temps qu’elle élevait des cochons. Les carcasses pendaient à leur place, tout à l’heure elle viendrait les mettre sur la broche pour les faire rôtir.
Se frottant les mains sur son tablier, elle s’activait déjà pour la tâche suivante. Il fallait chercher assez de bois pour le feu et pour la broche. Vite ce changer et direction forêt…. Ah non fallait d’abord renvoyer le pigeon chez tonton.

Les nerfs commençaient déjà à s’agiter.

Il fallait encore faire plein de choses, aller dresser la salle, chercher sa robe chez Tita, penser au manger et à la boisson, ne pas oublier de trouver les 4 choses importantes pour un mariage réussi ….quelque chose de neuf, elle avait ….quelque chose de bleu, elle avait trouvé aussi, par contre quelque chose de vieux…. il ne lui restait pas grand-chose de Iena, donc il faudra encore chercher, peut-être trouverait-elle quelque chose chez tonton et en fin de compte il fallait quelque chose d’emprunté …..

Aaricia se grattait les cheveux ….et se dirigea vers la forêt tout en réfléchissant à sa journée.

Aaricia était rentrée en larme, elle qui espérait une soirée grandiose fût vraiment déçue.

C'est en taverne que tout avait pris une mauvaise tournure. Une incompréhension c'était mêlée de tout, Aaricia avait voulu arrêter Dorian, mais il n'avait rien entendu et était sorti soudain de la taverne.

Elle avait encore essayé de courrire derrière lui, mais en vain, il était déjà parti.

Et arrivée à la maison, il n'était pas la, il lui manquait. Elle avait juste voulu être honnête vis à vis de quelqu'un pourqui elle avait eu des sentiments à une époque avant la rencontre avec Dorian, mais apparament il avait du mal le prendre.

Dépité elle s'était jetée sur son lit, ses yeux gonflés de larmes, elle n'avait même pas fait attention à la bûche dans le feu qui avait fini de bruler. Il faisait froid, mais elle ne s'en tracassait pas, la seule chose qu'elle voulait c'était la chaleur de ses bras ..... la seule personne qu'elle voulait c''était Dorian .... mais il était où .....

Dorian se réveilla très tôt et repenssa a la soirée d'hier, il regarda Aaricia, elle dormais et un sourire étais sur ses lèvres, il aurais voulu la prendre dans ses bras et lui dire combien il l'aime mais ne voulais pas la réveillé. Il se leva doucement pour ne pas la réveillé, remis doucement sur elle la couverture et alla dans la cuisine. Il lui prépara son petit déjeuner, remis deux bûches dans le feu et pendant qu'il mangeait écrivis quelque mot pour son aimée.

"Mon coeur j'espère que tu a bien dormis, ton petit déjeuner est prêt, je te souhaite une très bonne journée, moi je part travaillé plus tot car je dois passé voir l'infirmière cet après-midi pour passer mes tests. A ce soir mon trésors je t'aime de tout mon coeur."

Dorian sortis sans faire de bruit, il souriait, il étais heureux.

C'est en chantant qu'Aaricia revenait à la maison, elle venait de ramener encore des stères de bois pour la construction. Elle était toute ravie.
Heureuse plutôt, les choses commençait vraiment à se concrétiser dans sa vie. Elle était passé au cadastre faire la demande à Tita pour que le domicile de Dorian soit définitivement mit chez elle et là elle attendait juste le papier officiel.
Tout allait au mieux.
Bien qu'à un moment donné elle avait eu peur de perdre celui qu'elle aimait à cause d'une force invisible qui l'empêchait d'aller le voir en taverne, mais hier soir elle avait enfin pu lui expliquer de vive voie..... et tout était rentré dans l'ordre.
Le mot marriage faisait de plus en plus son apparition dans les conversations.... elle regardait son doigt en souriant, la bague y scintillait et son esprit divaguait encore vers la soirée de hier. Elle avait elle aussi réussi à surprendre Dorian avec une bague.
Leur avenir était scellé.... il ne restait plus qu'à le concrétiser......

Aaricia continuait à chanter en faisant ses tâches ménagères, elle était vraiment heureuse.

Aaricia s'installa près de Vie, elle avait sorti une bonne bouteille de vieux Génépi et 2 verres.

Voilà je t'explique en grande lignes, mais demain j'irai voir à la mairie où il y a un bon plan de la forêt. Ce sera plus pratique.

La petite sortait sa vieille liste avec les différents arbres classé par niveau de force et rendement.

Il y a 4 sortes d'arbres:
- le Sapin (0 - 4) = max 5
- le peuplier (5 - 9) = max 5
- le Hêtre (10 - 14) = max 6
- le Chêne (15 - 19) = max 7

Leurs rendement diffère et selon la force que tu as tu pourras abattre de plus gros arbres. Naturellement il ne faut pas oublier que la mairie prélève d'office une stère, si tu emprunte une hâche, donc il faut déduire une stère du maximum inscrit sur la liste.

Bien sûr, maintenant tu peux t'acheter une hâche aussi, mais c'est honnéreux et elle s'emoustille ou se casse. Il faudra la faire aiguiser près des forgerons avec le cout qui va avec.

Aaricia reprit une bonne rasade de génépi et souriait
Waow, quelle explication, j'en ai soif.

Elle remplissait les 2 verres à nouveaux et continuait sur sa lancée.

Ne te tracasse pas j'afficherai demain le plan, comme ça tu pourras voire où se trouvent les arbres à haut rendement et je remplierai le registre de mon coté. Je sais qu'au début c'est assez flou mais à la longue on s'y habitue. Même les mains

Elle éclatait de rire et montrait ses mains de bucherons à Vie, des mains et des bras bien musclés à force de frapper sur les arbres.

Encore un ch'ti coup de génépi ?

Comme elle l'avait promis, la cabane pour les forestiers était remise en fonction, le registre était posé sur la table avec un petit mot de bienvenue.

Bien qu'elle avait oublier de noter ses déplacements du jour Aaricia inscrivait le premier poste.

Le temps passe tellement vite...

Lorsqu'Aaricia lui proposa la ballade,brieuc lui offrit le bras.
Il l'accompagnerai avec tout les honneurs dû à une dame.

Dites moi! Où voulez vous aller?
Il y a beaucoup de choses à voir...

Il lui souri en se mettant en route.
L'air était doux et sec... la ballade risquait d'être agréable...

Malgré son visage tiré et rougi par les larmes Aaricia arrivait à sourire à nouveau. C'est comme si la présence de Brieuc lui enlevait ses soucis.

Je suis sur qu'un jour viendra où vous trouverez à nouveau quelqu'un, je ne crois pas que votre coeur soit fermé ou l'ait été un jour. Je crois seulement qu'il vous faut du temps et que l'âme soeur ne court pas les coins de rues.

Croyez-moi un jour vous croiserez le regard d'une femme qui sache vous aimer pour qui vous êtes, ni pour le rang, ni pour la fortune, mais pour vous, malgré les on-dit. Il ne faut pas vous laisser dire que vous n'avez jamais été capable d'aimer......... je... je ... ne peux pas le croire.

Il n'en avait pas fallu beaucoup pour qu'Aaricia se mit à parler comme un moulin à vent. Elle avait ressenti une injustice dans les propos et ça avait mit le feu aux poudres. Soudain ses soucis à elle était parti, c'était comme-ci Iena avait prit la place de sa fille.... Elle aurait dit la même chose...... sauf que Iena n'aurait pas hésité à enfourcher de son épée les médisants ..... Pensée qui fit sourire Aaricia.

Et si on la faisait cette balade ?

Elle aurait aimé que cet instant dure éternellement, elle se sentait si bien dans les bras de Brieuc.
Il ne la jugeait pas, ne la traitait pas comme une gamine, il la respectait pour ce qu'elle était, ce que peu de gens faisaient.

Toujours en sanglotant elle leva la tête et ne pu sortir qu'un tout petit ....
Merci....

Le regard embrumé elle se rendait compte que ses larmes faisaient de la peine et qu'elle devrait un peu se resaisir. Les sous elle les gagnerait en allant bucheronner, elle vendrait sa viande pour se racheter des cochons, mais c'était plus vite dit que fait.

Aaricia ne voulait pas que Brieuc la croit faible et incapable de s'assumer seule, pourtant elle se sentait à son aise dans ses bras.

Petit à petit elle reprit le dessus. Entre deux "snif" elle arrivait à parler

Vous êtes là au bon moment, vous êtes tellement gentil avec moi. Je .... je .. suis désolée.... de m'être laissée aller ainsi.

Je ne savais pas que vous aviez vous des enfants..... ils doivent vous manquer

Elle se rendait compte que cet homme n'avait pas eu la vie facile et elle ressentait une grande affection pour lui, mais ce n'était pas la même qu'elle avait eu pour ses parents, ni pour quelqu'un d'autre, ce qu'elle ressentait n'était pas comme d'habitude. C'était autre chose qu'elle n'arrivait pas encore à décripter.

Vous allez dire que je ne suis qu'une petite gamine, qui pleure au moindre pépin,..... mais ... c'est pas toujours vrai...... j'essaye de faire au mieux.....

Elle n'avait pas envie de bouger, elle avait envie de profiter de ses bras fort, de se sentir protégé. Elle avait envie de plonger dans son regard et d'apprendre à connaître cet homme, dont beaucoup parlaient en ville, pas toujours en bien ce qu'elle ne comprenait d'ailleurs pas.

Encore une fois de sa petite voix elle lui dit ..... merci d'être là

Les flames commençaient à s'atiser, bientôt il ne resterait plus que des cendres.
Aaricia levait les yeux pleins de larmes vers Brieuc, il se tenait là devant elle.

Je ..... je fais aller, ...... ses yeux gonflés, ses joues noires, elle ne savait pas trop comment se tenir...... j'ai du bruler un cochon ....... les larmes coulaient....... c'est pleins de sous perdu, il a été se coincer dans le grillage ce c........... le cochon en lui même ne la dérangeait pas, elle en avait déjà abatu ou fait abatre, mais c'était ses durs sous qu'elle venait de gagner qu'elle voyait partir en fumé.
La petite se lachait, toute la peine retenu, ressortait d'un coup, le cochon était la goute qui avait fait déborder le vase, elle avait perdu le pigeon de son papa il n'y a pas longtemps et maintenant le cheval de sa maman était plus près du trépas qu'autre chose .... et puis mon BlackPrince se meurt, j'aurais plus rien de mes parents ..... et ..... puis j'aurais fait tout ça pour rien.... et ..... puis ....je serai là seule.... je .... .. le flots de paroles etait suivi d'un flots de larme......

Il n'y avait plus de retenue, elle ne se rendait même pas compte qu'elle courrait se réfugier dans les bras de Brieuc, laissant libre court à sa tristesse.

Aaricia le regardait partir et lui fit encore signe.

Quand il avait tourné le coin, elle referma la porte derrière elle et allait s'installer à la table. Songeant à la journée qui venait de passer.

Elle se demandait pourquoi cet homme aux allures nobles, avait voulu passer son temps en sa compagnie et il l'en avait remercié.

Perdue dans ses pensées elle se caressait la main et poussait un grand soupir.

Elle venait de passer un agréable moment.

Il se diriga lentement vers la sortie, Aaricia le suivait.
Il lui prit la main et y déposa un baisé.

Merci pour cette instant.
Je reviendrais, il y en aura d'autres...

Puis il franchit la porte .
Au coin de la rue, il lui fit encore un petit signe de la main, puis disparût.

Brieuc l'écoutait attentivement.
La petite semblait peu à l'aise de lui parler de ces choses...

Je ne suis pas là pour convertir... Mais il est vrai que je veilleparfois avec trop de zèle diront certains à ce que le Dogme Aristotélicien soit respecté. Par ceux qui sont devenus des fidèles.

Il se racla la gorge...

Dans votre cas, Aaricia vous n'êtes pas encore dans la lumière du Très-Haut. Et vous le dite, il vous faudra du temps...
Le Très-Haut sera là quand vous voudrez de lui. C'est Le renier après qu'Il vous ai accueilli qui Le chagrine...

Puis il prit une pose... il sourit simplement avant de reprendre

Nous nous contenterons de ne pas aborder ce sujet lors de nos ballades... sauf si vous le désirez...

Le temps avait passé fort vite... trop vite... Brieuc allait devoir prendre congé.

Je vais rentrer chez moi Aaricia... mais accordez moi une faveur! ne m'appellez pas messire. Cela ne me va pas! Pour vous je suis Brieuc. Vous voulez bien?

Brieuc ne bougea pas d'un pouce, amusé qu'il était d'être ainsi "observé". cette enfant était fraiche. Cela lui faisait grand bien...

Le temps avait paru si court... et la petite Aaricia était déjà de retour...

Vous voilà présentable jeune fille... et cela vous va à ravir. J'en suis fort aise! je vous ai attendu pour boire ce génépi...

La mine de Brieuc s'assombrit... il savait que nombre de personne ne l'appréciait pas pour ce qu'il était amené à faire à Saint-Claude... Comme toujours ils se fourvoyeraient en masquant la simple vérité
Il ne faisait que son devoir de protecteur de la Foi. Mais ses positions, tant politiques que religieuses lui coutait beaucoup d'amis. De plus, les gens qui restaient fidèles à son amitié étaient eux aussi écartés...

Il passait un trop bon moment là en vérité. Et la petite... elle avait assez souffert. Il ne fallait pas qu'on lui reproche un jour d'être son amie...

Ecoutez Aaricia... Ce n'est pas dans mes habitudes... Je suis heureux de vous avoir rencontré et de partager ce moment avec vous ... mais... Je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps.

Il n'osait rien lui dire... Elle était devenue pour lui un petit rayon de soleil... Cela réchauffe... Il irait vite revoir ses Frères à l'Abbaye Cistercienne pour terminer son séminaire...

Brieuc sourit lorsque la jeune demoiselle se présenta étant la fille de Iena et Snaky

Enchanté, je n'ai pas connu votre père et je n'ai vu votre mère que peu... mais elle m'a laissé bonne impression. Vous avez son air farouche par contre...

Brieuc etait mal à l'aise... C'est idiot, devant des soldats, devant la population qui ne l'aime guère et devant un animal sauvage il sait garder sa mesure... Là, il est désarmé. L'innocence est un beau présent du Très-Haut. Puisse t'elle le garder encore longtemps... songea t'il.



Ho, ce n'est rien... enfin... si mais ce n'est pas grave.



Tout comme moi... enfin pour ce qui est de l'âge. D'aucuns vous diraient que je n'ai pas bonifié avec le temps... mais bon, si vous allez vous débarbouiller et endosser une tenue plus adaptée, j'accepterai volontier de gouter à ce fameux génépi. je nevoudrais pas que les on-dit vous pèsent parce que l'on m'aura vu entrer chez vous alors que vous êtes dans cette tenue...
Déjà que l'on ne manquerapas de vous mettre en garde contre moi.

Brieuc regardait l'oeuvre de la jeune Aaricia. C'est vrai qu'elle avait bien travaillé... Ces parents sont surement fiers d'elle assis auprès du Très-Haut...

Enfin la petite cabane prenait forme. Après avoir fini l’intérieure, Aaricia avait commencé l’annexe qui devrait devenir une petite boucherie. Elle avait déjà envoyé son pigeon pour en faire la demande au conseiller du comte. Tout n’était plus qu’une histoire de quelques jours.

Les travaux avançaient d’un bon train, non sans quelques égratignure ni bleus, mais le jeu en valait la chandelle. Les quatre murs étaient déjà bien solides, le squelette de sa petite boucherie était fait selon les normes. Maintenant elle allait s’attaquer à recouvrir la toiture avant de finir les murs. C’est au moment où elle était assise à califourchon sur la gîte faitière, qu’elle remarqua un promeneur et vu ses habits, il devait avoir un rang assez aisé.

Du haut de son toit la petite lui fit signe en souriant….

Hello, …. Messire…. Je peux vous aider ? Vous vous êtes égarés ?

D’un geste habille, elle se laissa glisser par les gîtes, pour redescendre du toit et retrouver la terre ferme. C’est au moment qu’elle voulait se frotter les mains que la petite se rendait compte qu’elle n’était habillée que de ses haillons. Elle avait pris l’habitude d’enlever sa chemise et ses braies pour faire des travaux. Il ne fallait pas les déchirer, elle avait du trop épargner pour en avoir. Cette prise de conscience, la fit rougir et si elle avait pu, elle serait partie en courant pour se cacher au fin fond de la forêt, mais ici elle resta clouée au sol, sans trop savoir pour quelle raison.

Je … euhh…. désolée…. je…

Brieuc se promenait dans le quartier à la découverte des rues avoisinantes de celle où il habitait.
Il n'avait jamais prit le temps de se promener vraiment.
Il venait de passer pas mal de temps en études et en lecture pour l'Ordre Teutonique. qmais maintenant qu'il venait d'être admit en tant que Reiter, et donc Frère Teutonique à part entière, il avait choisi de s'octroyer quelques jours...
D'autant plus que pour financer ses études et pouvoir manger il s'atait réactivé dans l'armée de son amie Epson et qu'en dehors des livres il montait la garde...
Bah, il n'avait de toutes façons rien d'autre à attendre de la vie.
Servir par les armes... peut-être la seule chose qu'il fut réellement capable de faire...

Ses déambulations l'avaient amené chemin de la pipe... Emblème San-Claudien s'il en est. Il observait les maisons...

Elle était revenue depuis un bon bout de temps à Saint-Claude et maintenant elle s’y sentait à nouveau chez elle. C’est vrai qu’elle était partie toute petite, amené par une amie de ses parents juste après l’enterrement de ceux-ci. Jezabel les avait accueillis, elle et son frère Elrick, et les avait amenés vers la Savoie. Ils y avaient vécus encore des chouettes moments, mais au moment du décès de cette dernière, leurs chemins s’étaient séparés.
Aaricia avait errée sur les chemins comme une somnambule et n’avait plus eu de nouvelles de son frère. Arrivée quelque part dans le Sud, elle avait repris esprit. Il n’y avait plus qu’une chose qui lui trottait dans la tête. Retourner à Saint-Claude.
Arrivée dans son village natal, elle du se rendre compte que les moulins de ses parents avaient brulés, eux aussi, comme leur taverne « Le Mannenken Pis », dans laquelle Iena et Snaky avaient trouvés la mort.
Un peu débouté, elle décida de rejoindre la forêt, sa maman y travaillait souvent et y avait une cabane. Elle espérait qu’un morceau de celle-ci serait encore debout et qu’elle y trouverait refuge.
C’est en se dirigeant vers la lisière de la forêt qu’elle vit « le castor jongleur », elle se souvenait y avoir passé moments heureux avec ses parents. Juste en face il y avait un lopin de terre avec une vieille stalle. Son endroit était trouvé. Près de la forêt, une petite parcelle à cultiver, et plein de vieux bois à utiliser pour la reconstruction d’un gite un peu convenable.

Aaricia était si contente, qu’après avoir déposé son balluchon dans la stalle, elle se dirigea vers les tavernes. « Au Bord du Titanic » elle fut accueillie par sa marraine Oberthur, qu’elle n’avait plus vue depuis son départ. Ses souvenirs d’enfance lui revenaient comme par miracle.
Sa première soirée à la taverne fut un succès, en plus elle avait retrouvé son tonton, qui devenait par la même occasion son voisin.
En discutant avec la patronne de la taverne, Aaricia se rendait compte que c’était la dame responsable du cadastre et que le chemin où elle allait habiter ne portait pas encore de nom. Au fur et à mesure de l’avancement de la soirée et aidée par l’insistance de son tonton, le chemin fut baptisé. Ce serait le « Chemin de la Pipe ». Un nom digne de ce village.

Elle était arrivée sans rien à Saint-Claude et maintenant elle devenait propriétaire d’un petit lopin de terre.

Les jours se suivaient et grâce à l’aide de sa marraine elle pu se faire un petit nid douillet. Après son travail à la mine, elle se mettait à la couture, pour se faire des rideaux, ou elle s’occupait de retaper la stalle qui devenait petit à petit une belle petite cabane avec une pièce de séjour et une petite chambrette. Bien sur la petite jeunette ne s’empêchait pas non plus d’aller en taverne où elle connu une première amourette, mais malheureusement elle n’était pas encore prête à se lier. Elle préférait s’amuser et danser.

Petit à petit Aaricia avançait dans sa vie de citoyenne de Saint Claude. Elle arrivait à épargner assez de sous pour s’acheter des habits chez Dydie et Tita. Elle pouvait s’acheter des petits cochons à élever et les bouchers étaient friands de leurs carcasses.

La petite fille n’était plus, elle devenait une jeune femme, qui devait se gérer à un âge ou d’autres pouvaient encore se permettre l’insouciance.

[plus tôt dans la soirée]

Aaricia se blotti dans les bras de Psycotik, en regardant partir ses invités. Il se tenait derrière et l'entourait de ses bras forts...

Qu'allaient-ils faire en attendant leurs retour ??? Une sourire espiègle lui vint aux lèvres, l'invitation était trop belle.

Délicatement, elle caresse ses bras, toujours vêtue de sa toge improvisée, elle se retourne dans ses bras pour le regarder.... ses yeux pétillent de bonheur...

Commençons par faire du feu, ...lui dit-elle... et en souriant elle lui glisse les mains froides (pour pas changer son habitude) dans sa chemise .... on pourra se réchauffer un peu en attendant .... (clin d'oeil espiègle)