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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Pitt.bull
[A Dieppe sur les falaises]

Il y a des moments dans la vie ou les choses vont et viennent avec plus ou moins de facilité...

Pitt en ce moment marchait sur ses nuages, le soleil dans la vie comme jamais, deux mains le poussaient dans le dos, elles le poussaient fort très fort,
une épaule pour pleurer une main pour accompagner un coeur pour serrer, tous ce qui fait d'une vie un soleil ... une vie droite , sauf que, pour pitt cela avait toujours été plus compliqué, lorsque le soleil brillait, il fallait toujours un nuage, et cette fois ce nuage, était gros noir, épais, emplein d'orage et d'éclairs.

La vie de pitt ressemblait plus à un cercle, revenant toujours dans la partie tourmente, c'est machinalement que ce début d'après midi, sans nouvel de la nouvelle présvoté, il marcha, les pensées ailleurs, une lettre à la main, il avança sans but et pourtant.... ses pas le menèrent à l'endroit le plus pur de dieppe, la falaise, le lieu des déprimés, la maison secondaire de boubou, le havre de paix de rochane, et l'endroit magique de Annah.

La petite aimait à y jouer, les herbes hautes allaient et venaient au grès du vent, la jeune damoiselle y récoltait de nombreuses fleurs sauvages, de ci et de là, toujours en riant, elle jouait face à la mer, sur ce point culminant de Dieppe ou elle se mettait face au soleil et aimait à crier en regardant les mouette,


Citation:

""regarde elles montent au ciel, allez faire des bisou à à mamannnn..."


Pitt s'était retrouvé devant cette falaise en cet après midi, un peu perdu, le nuage noir dans la main, ce parchemin si soudain qui venait en partie briser , tordre cette ligne droite pour reformer un cercle.

Annah, la petite, elle qui avait été mise à l'abri, loin de lui , suite a sa disparition, Annah souffrait Annah s'éteignait, victime d'une violence et d'une bétise humaine sans limite, on touchait un tuteur, un père par delà les travers de son enfant.

Pitt était là , seul relisant la missive de Maurice son valet.

Citation:
Maurice delaridepustule

à

Pitt.bull
seigneur de brécey

Seigneur, pitt, mon jeuneot

Voici bien triste nouvelle que celle qui me pousse à vous écrire.
J'ai failli dans ma mission, et me trouve si mal.

Alors que cette nuit, nous allions franchir la frontière, vostre fille Annah et moi avons été attaqués.
Cinq hommes à cheval, ont surgit de je ne sais ou et nous ont fondus dessus, tel des vautours sur un cheval avarié.

J'ai tenté seigneur de Brécey de semer mes poursuivants, la douce Annah qui dormait dans la carriole en fût réveillée et digne fille du Mont Saint Michel à tenter de nous défendre, jetant malle, souvenir et ce qui lui passait sous la main.

Hélas, mon pitt alors que l'attelage fonçait à une vitesse déraisonnable, la carriole s'est renversée, la jeune Annah s'en est retrouvée éjectée de suite inconsciente.

J'ai moi même perdue connaissance, entendant juste nos poursuivants rire et dire " les voilà occis la patronne sera fière", j'ai cru avant de sombrer, reconnâitre sur leurs uniformes , une tête d'animal, un ours, un chien ou un loup.

Au petit matin un gueu, fort aimable nous a recueilli et c'est dans sa chaumière que j'ai rouvert les yeux, je suis emplein de douleur diverses.

Vostre fille seigneur, mon pitt, est mal, un médicastre de campagne est a son chevet, la petite bien que consciente est fiévreuse et le charlatant dit ignorer si cela vient de la chute ou de l'humidité de la nuit.
Le couard demande une fortune que je n'ai plus, pouvez vous y faire quelque chose??, le Mont peut être??

Si seulement seigneur, vos amis de la garde avaient été là, je m'en veux, terriblement.
Je veille sur vostre enfant, ma promesse sera tenue, elle vous sera ramenée, je n'ai pas sût défendre vostre domaine, je me dois de sauver vostre filiation

Avec toute ma tristesse

Maurice, vostre valet


Une poursuite, une vengeance , un vieillard qui tient coûte que coûte à sauver une enfant, un nom une famille, un homme fatigué qui s'en veut d'avoir laissé un domaine abandonné, finissant par croire à la disparition d'un ami et une enfant bléssée, mourrante, laissée au main d'un charlatant dont seul, les écus comptait.
Pitt relu , encore et encore, puis le regard loin devant il se leva. s'approcha de la falaise près très près, laissant tomber quelques petits éclats de granit qui rompaient sous son poids...

Il ferma les yeux, regardant le visage de sa fille, sa tendre Annah loin si loin puis il ouvrit la main, laissant ainsi le parchemin voler au grès de la brise maritime, descendre, virvolter, puis se poser sur les écumes avant de disparaître il prit la première des mouettes, prise dans les filets de son regard et comme sa fille lui murmura.


Va, va, fonce , vole dis à ma fille que son père arrive, dis lui de tenir, dis lui que de son endroit préféré, je jure de venir la chercher, dis lui de tenir.

Puis il se baissa, repéra les lourdes pierres de granit ou sa petite aimait se poser, fouilla dans sa besace, et en sortie un morceau de chiffon, le doudou de sa fille, celui avec lequel la petite aimait à s'endormir, celui qu'il avait retrouvé dans les ruines du domaine, il le posa sur le sol aux pieds des rochers, sorti sa dague porte bonheur, celle du clan blackney, le mont saint michel et la planta dans la terre séchée par la brise marine transperçant ainsi le tissu.

Ce sera à toi ma fille de venir dans ton endroit magique récupérer ce qui est tient, j'arrive tiens bon.... quoi qu'il arrive.

Il prit ensuite sa besace, posa la main sur un paquet de lettres, ses portes bonheurs à lui, ses lettres vérités, les lettres écrites avec le coeur, qui le suivait , partout, il sourit, se gonfla les poumons d'air pure et pris le chemin du retour, il avait un voyage à faire, des démons à affronter et un second ange à ramener icelieu de quelques manières que ce soit, avec quelques bras que ce soit Annah reverrrait elle cela était sur, ces falaises tant aimée..............
_________________





Pitt.bull
[Domaine de Brécey]


Pitt avait repris le chemin de son domaine, depuis son enlèvement tout avait changé ici, l'intérieure retapée était à nouveau habitable, les extérieurs hélas moins agréable au regard, cela attendrait, pitt avait un devoir, de père et d'homme.

Au diable ses obligations, au diable ses responsabilités, le coeur parle toujours le dernier, cela n'avait que trop duré, il était facile à Aristote de mener les hommes comme bon lui semblait, il était facile de diriger, mais il serait impossible d'emmener sa fille, sans que de Brécey se batte.

Depuis des années déjà , il avait promis fidélité et dévotion au Duc de Mortain, celui-ci lui avait appris tant de choses, la famille du Mont Saint-Michel avait apportée déjà beaucoup.
Pitt se savait grand et capable, et cette fois sur motivé.


Depuis son enlèvement il s'était demandé qui?? Le hasard avait fait qu'il avait eu sa deuxième chance, Les malotrus, sa marraine peut être, le passé trouble, qui savais??
Mais cette fois, une erreur avait été commise, grave trop grave.

Depuis de longs mois et sa disparition la petite avait été plaçée par ses amis, dans un couvent, à l'abris, moyennant sommes en écus, la mère supérieure, bedaine rassurante avait choisie d'apprendre à lire, écrire et coudre, quelques rudiments de danse également, comment être jeune fille de noblesse....

Il avait été décidé de son retour, auprès de son père, ses tantes les Everlange, tout était prévu, sauf ça....

Mi père, mi tuteur pitt avait la haine lorsqu'il poussa la porte de son Domaine....


Bertheeee Hélant la femme de son valet, blessé la bas
Prépares de quoi partir je vais à Rouen chercher des bras, je ramène ma fleure et ton épousé, et crois moi cela va se savoir, je monte au bureau je vais écrire, prévenir le chat et les amis, avances moi sort la bannière, pour la première fois Brécey va claquer au vent.


Il descendit d'abord en salle d'armes.
Il prépara son épée courte, sa préférée, le quillon recourbé était adapté, la garde tenant la largeur de sa main dextre sortant des forges de Mabelle.

Puis sa lourde épée à double tranchant, celle contre les infanteries, il aimait à se tenir debout tenant la garde de cuir de ses deux mains.

Son arc terminerai le lot de bord, quelques carreaux un carquois léger de peau, armes aimée autant, cadeau d'un vieux soldat anglois, long apprentissage

Puis pour parachever, son écu, le sien personnel, offert par sa grâce Alcalnn, portant les signes distinctifs de Brécey, l'Umbo et l'armature extérieure métallique en faisait un grand allié.

Il posa ceci à l'entrée, sur le banc de chêne.


Fonça à l'étage sorti plume et encrier d'ébène, prépara la sir , visa le pigeonnier plus bas, cherchant déjà ptt son pigeon le plus rapide



Le seigneur Pitt de Brécey
à son suzerain

Alcalnn Blackney
Duc de mortain

honneur et paix

Vostre grâce, c'est bien triste que je griffe ces quelques palabres sur ce parchemin.
Catastrophe vient de tomber sur le Domaine de vostre fidèle vassal.
Ma chère et tendre Annah, filleule et autant fille est victime de mal attention.

En effet alors que mon valet le fidèle Maurice la sortait du couvent, de fougères, arrivant en vue de nos frontières de Normandie, ils furent attaqués par un groupe d'hommes.
Témoignages montrent qu'ils ne seront point étrangers à mon enlèvement passé.
Je récolte quelques menus écus pour payer un médicastre de bas étages, et monte un groupe armé.

Je vous informe vostre grâce que je laisserais Brécey sans son occupant, le temps de Montrer à ces malotrus ce que représente cette bannière, la colère qui la soulèvera et le bras armé qui la défendra.

je reviendrais donc avec ma fille , je m'arrête à rouen afin de récolter quelques amis fidèle, je n'ai de doute sur la présence de vostre vassale et quelques noms fidèles à mon coeur

Si quelques un de vos hommes étaient empreint de fourmillement accentués, sachez vostre grâce que mon pain les nourriras ..

bien à vous
honneur et respect
vostre vassal et ami
Pitt.bull de Brécey

_________________
Leandana
Les missions se succédaient et étrangement, se ressemblaient.
Si pour Léan patrouiller était un bonheur, elle songeait de temps en temps à rester plus d'une nuit dans une ville.

Ce jour là, sa patrouille était à Dieppe, et dans ses environs.

Cela faisait un certain temps qu'elle n'avait été visiter son ami Pitt chez lui.
Profitant que son quart de ronde soit passé, elle décida de se rendre à Brécey.

Avisant son apparence dans l'eau d'un ruisseau, elle convient qu'elle ne pouvait y aller ainsi accoutrée. Il y aurait fort à parier que son ami ne la reconnaitrait pas.

Elle prit donc un peu de temps pour s'apprêter, se lava dans l'eau dudit ruisseau, se vêtit de sa plus belle robe, et coiffa ses longs cheveux blonds.

Les excursions à travers le Duché avaient fini par hâler sa peau, ce qui faisait ressortir la pâleur de ses yeux bleus-gris.

Sellant son cheval, elle fit route vers le domaine de Brécey.

Sur le chemin, elle admirait ce que son ami était en train de faire de la ruine qu'était devenu le manoir au fil des ans et des combats.
Elle s'épanchait sur la beauté des vergers, où les pommiers en fleurs présageait d'un calva délicieux dans les prochaines années.

C'est donc avec une certaine sérénité qu'elle vint frapper à la porte de Brécey.


PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT!!!


Mais où était il encore passé celui là?

Elle remarqua la porte entrebaillée, et curieuse comme une femme qu'elle était, poussa le bois de chêne pour entrer à l'intérieur de la demeure.
--.berthe.


Occupée à la marmiterie, la pluche, et le plumage, la grosse Normande s'afférait comme chaque soir, évidement moins qu'avant.

Fût une époque ou ça bougeait icelieu, pis le p'tit s'était envolé on ne sait ou, les amis du Mont avaient emmenés Annah, en septembre ou novembre, pour sa sécurité qu'ils disaient, comme si elle avait pas été mieux avec sa cousine judi la gamine...

Les Brécey partis il avait fallu manger,vivre , quitter les lieux, laisser tout çà aux pillards pffff.

Pitt le p'tit était revenu, un soir de pluie, à ça d'la flotte y'en avait eu,des sciaux de larmes ouepp quand la nouvelle avait courue Dieppe.

C'était pourtant plus l'même le gamin, ben non pour sûr, froid terne perdu autant l'sourir que sa belle barbe blonde, sacré pitt,il avait jamais rien raconté, pudique mon oeil,souffrait l'gosse...

Pis v'là qu'un soir il avait débarqué, la bouche en cul d'poule, y'avait ben longtemps.
C'était mit à rire , pour rien, pis à reconstruire aussi, avec Maurice ce vieu fion on avait ben r'gardé ça de loin, pour sûre y'avait de la maraude la dedans..

Il avait pas été ben clair, juste un "J'ai osé lui avouer depuis le temps, que de temps gaché"

Tellement ben remonté le gamin qu'il en avait décidé des projets, seul et pour la dame qui le poussait dans l'dos...

Pitt l'retour de la Nanah, paraît qu'ellesavait coudre la p'tite

C'est l'maurice qu'était parti pffque d'malheur


Citation:
Bertheeee
Prépares de quoi partir je vais à Rouen chercher des bras, je ramène ma fleure et ton épousé, et crois moi cela va se savoir, je monte au bureau je vais écrire, prévenir le chat et les amis, avances moi sort la bannière, pour la première fois Brécey va claquer au vent.


Quoi...pfffff ben nous vl'à ben

Dis Gamin pas seul????? préparer préparer, c'est l'vieux qui t' fait ça d'habitude, pfffff

la vieille monta dans la chambrée, chemise en toile , chemise en lin, , elle choisie le lin, bien plus léger, elle prépara aussi le gilet de cuir qu'il aimait temps, puis dans lasalle d'armes bien vite atteinte elle prit la maille et remonta l'éscalier de pierrailles

Citation:
PIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT!!!


Elle sursauta en lachant le maillage en beuglanttt

Heyyyyyyyyy Hooooooo t'zallez m'faire pété l'coeur à crierrr qui qui' s prend pour une vache à meuglerr


Elle se retrouva face à une bien belle damoiselle décidement ça gravitait autour du ptit, celle là avait l'air moitié soldat moitié coquine pour sûr elle avait traîné des champs de batailles.... et des soldats....

Tu tombes mal ma belle , l'es dans l'bureau l'gamin , pis la ben du malheur, sa fille s'éteint, s'en va l'gosse , part en guerre, il emmène sa rage et sa bannière, m'est d'avis qu'ça sent pas bon foutu de pas revenir encore....
Leandana
A peine Léan avait-elle poussé la lourde porte, qu'elle se retrouva face à Berthe.
Elle avait les genoux qui flanchaient, faut dire que leur première et dernière rencontre ne s'était guère soldée par une entente amicale.


[Flash back]
Léan était arrivée trempée et grelotante chez Pitt, l'année précédente, et celui ci étant absent de sa demeure, elle avait du composer avec la Berthe et son époux. Et ce n'avait guère été chose aisée.
Faut dire que la Berthe, en l'absence de son maître, non seulement était aimable comme la porte des geôles Rouennaises, mais elle avait également le franc parler des petites gens, de ceux qu'on n'aperçoit souvent même pas.
Et c'est qu'elle en avait des choses à raconter la brave Berthe... Et Léan, qui aurait tout donné pour des vêtements sec, du potage et du repos, avait dû supporter ses mièvreries jusqu'à l'aurore. [/Flash Back]


Citation:

Tu tombes mal ma belle , l'es dans l'bureau l'gamin , pis la ben du malheur, sa fille s'éteint, s'en va l'gosse , part en guerre, il emmène sa rage et sa bannière, m'est d'avis qu'ça sent pas bon foutu de pas revenir encore....


La petite pomme tout juste mûre? Un signe de tête à la gouvernante et...

Léan gravit les escaliers qui la conduisait au bureau quatre à quatre, se tenant par intermittence à la rambarde de l'escalier, lorsque.
Pitt.bull
Pitt bien préssé descendait quatre à quatre les marches, sa missive dans les mains, espérant que les amis du Mont seraient mis au courant, il pensait à ne rien oublier lorsqu'arrivé au plein centre de l'escalier ,il tomba fae à une Everlange, la partie rare des Everlange.

Bonjour Léan... cela fait plaisir de te voir, je ne vais hélas pas pouvoir rester, car des soucis m'amènent à partir Annah à besoin de son père et il serait temps que j'en sois un...

Je pars pour rouen dans l'instant, le temps de m'habiller correctement harnacher mon cheval et je file, vas en cuisine si tu le désires , dois trainer du calva

_________________
Leandana
La collision avait été évitée de justesse... mais alors, in extremis.

Faut dire que l'une montant, en regardant les marches, et l'autre descendant en faisant de même...


Citation:
Bonjour Léan... cela fait plaisir de te voir, je ne vais hélas pas pouvoir rester, car des soucis m'amènent à partir Annah à besoin de son père et il serait temps que j'en sois un...

Je pars pour rouen dans l'instant, le temps de m'habiller correctement harnacher mon cheval et je file, vas en cuisine si tu le désires , dois trainer du calva


A croire que la blonde passait pour une buveuse invétérée dans le Duché. Ce n'était pas la première fois qu'on lui intimait presque l'ordre de boire un calva.

Et en bon soldat qu'elle était, elle obéissait toujours aux ordres !

Oui mais non, là le visage de Pitt avait un quelque chose qu'elle ne lui connaissait pas.
Pourtant elle l'avait vu en colère sur les places de la capitale, elle l'avait vu peiné après le départ prématuré de son ami Blonville.

Elle l'avait aussi vu heureux, amoureux, malheureux.

Mais là... c'était bien différent. Il tenait de la louve qui protège sa portée des prédateurs.
Oui bon d'accord il est vrai que le féminin était limite dans l'image qui traversait l'esprit de la blonde.
(oui mais c'est une blonde, n'est ce pas?)

Pitt... que se passe t-il? Y a t-il quoique ce soit que je puisse faire pour toi?
Machinalement elle porta la main à son flanc.
Mince elle était en tenue de ville, et son épée était attachée à la selle de son bourrin.

Elle posa une main amicale sur l'épaule de Brécey, signe de soutien et d'amitié s'il en est.
Alcalnn
Le duc rentrait tout juste de Caen où il avait passé quelques jours à débattre avec ses pairs sur diverses affaires complexes, qui nécessitaient doigté et diplomatie. Las, il avait laissé la délégation nobiliaire normande, sachant qu’il avait été escouté et entendu. Il pensait donc prendre quelque repos avec ses enfants au Mont avant de prendre un navire en partance pour Bayonne et de là gagner Orthez.

C’est alors qu’on luy avait apporté une lettre de son vassal. Etonné car il n’en attendait pas, n’ayant pas dit qu’il était en Normandie, il la lu rapidement et c’est alors que son cœur s’enfla d’une sourde colère :


-Vincent ! Vincent !

-Monseigneur ?
Fit le jeune escuyer entrant dans l’estude ducale :

-Fais rassembler trente bons arbalétriers et dix hommes d’armes ! Direction Bercey, que mon capitaine, Casmir, qui est à Mortain, en prenne le commandement !

-Sur l’instant, monseigneur.


Il prit un vélin et une plume et rédigea un ordre de mission à son capitaine, qu’il scella de son anneau. Puis il en écrit une autre à Pitt :


Citation:

Mon vassal,

Je suis dans une rage folle et je compte t’aider pleinement dans cette affaire. Voici le capitaine Casmir, qui commande ma bonne ville de Mortain en mon absence et avec luy trente arbalétriers et dix hommes d’armes pour t’aider dans ta traque autant qu’il te le faudra.
Il sont à mes frais libère les qu’une fois ta fille saine et sauve.
Escris moi rapidement.

Vas, venges, tues.
A.



Furieux, il fourra l'ordre et la missive dans une custode qui partait avec son coursier pour Mortain...

[Bonjour, scel de taille hors norme, cf règles d'or retiré par mes soins. Modo cheffe Sad]

_________________
Deedee
[Domaine de la Haye du Puits]

C’était une belle journée de printemps, ensoleillé, chaude, le temps parfais pour profiter un peu du parc du domaine, et organiser un peu son aménagement. Le temps parfait aussi pour sortir les deux angelots et les laisser gambader.

Si Erwan n’avait pas demander son reste en courant comme un fou vers les écuries pour s’occuper de son cheval et embêter les palefreniers, Briana, plus intimidé, plus craintive s’était accroché à la main de sa mère pour ne pas la quitter d’un pouce.
Adeline avait donc décidé de conduire sa petite princesse à l’ombre des grand arbres du parc pour la laisser gambader quand son Premier garde arriva en courant, essouffler et le visage grave.


-Baronne ! Baronne !

Adeline ne put s’empêcher de froncer les sourcils, se plaçant devant sa fille pour la protéger au cas ou il y aurait un problème.

-Que se passe-t-il Justin ? Je vous en pris, quelles nouvelles m’apportez-vous ? Vous semblez si grave…

-Dieppe… Un message…
-Justin ! Exprimez-vous bon sang !
-Le capitaine de la garde Normande à de gros soucis de ce qu’on dit. Sa fille aurait été enlevée, il a levé les couleurs de Brecey, Baronne.

Comment se retrouver plonger quelque années en arrière ? Juste par quelque mot…
Adeline sentit son cœur battre a tout rompre, ses jambes trembler doucement et elle porta une main a sa poitrine. La petite Annah… enlevé ?
Immanquablement elle revoyait l’enlèvement d’Erwan, sa recherche, le combat qui avait eu lieu… et…


-Baronne vous allez bien ?

La jeune femme leva la tête, le regard des mauvais jours. Elle attrapa la main de sa fille et regarda son Premier Garde.

-Justin, faites seller mon cheval et préparez mon épée. Je pars sur le champ pour Brecey.

-Mais Dame, dans votre état ? Vous n’y pensez pas ?
-Si ! J’y pense ! En tant que médecin ils auront surement besoin de mon aide, en tant que membre de la Garde Normande, je dois soutenir mon capitaine, et en tant qu’amie, je dois être a ses cotés !

Adeline lança un regard à son garde qui voulait tout dire. Il n’y avait de refus possible, pas de contradiction non plus. Elle était décidé et personne ne l’en empêcherait. Elle lui avait promis d’être toujours là pour l’épauler, comme il avait été là, alors non, elle ne trahirait pas sa paroles. Pitt devait compter sur elle, et en « état » ou non, elle serait là.


-Bien Dame.. Mais je vous accompagne ! lança alors Justin avant de s’éloigner pour donner les ordres nécessaire au départ imminent.

La jeune femme ne put s’empêcher de sourire, et prenant sa fille dans ses bras, elle s’empressa de regagner le château pour préparer ses affaires.



[Domaine de Brecey en vue !!]

Chevauchant depuis un certain temps, Adeline se gardait bien le moindre commentaire, la moindre grimace que l’inconfort du voyage lui procurait. Qu’importe ce qu’elle ressentait, elle avait appris depuis de long mois à passer outre son état, sa santé et ses sentiments.
Et actuellement, elle ne songeait qu’à la petite Annah qu’elle avait eu l’honneur de rencontrer avant la disparition de Pitt.
Petit bout de femme, chevalier en devenir, un caractère déjà digne de ce nom, elle ne pouvait songer qu’on est voulu faire du mal à la fillette. Mais elle comprenait aisément l’état dans lequel devait se trouver son ami…

Elle se souvenait de la douleur qui rongeait ses entrailles lorsqu’on lui avait pris son fils. L’angoisse qui avait suivit les jours de recherche, le désir de rejoindre les abimes a la seul pensées qu’il avait pu lui arrivé quelque chose… Et puis la colère, les force décuplé, enflammé pour retrouvé sa chair... Oui, elle se souvenait… Elle en ressentait encore la douleur au creux de son ventre.

Les portes de Brecey se dessinèrent enfin. Adeline arrêta sa monture et aidé de Justin, elle mit pied à terre et sans attendre elle fit retentir le cor pour prévenir de sa présence.


-Pitt tu as intérêt a être encore là ! Marmonna la jeune femme en tenant sa monture.

_________________
Pitt.bull
Soit le temps avançait, il était temps, bien temps, vérifiant les les cuirs de ses avant bras ,ajustement son armement , il monta à cheval, empoigna les rênes, puis il se penche vers Berthe et lui murmure tendrement

je vais te le ramener ton vieu, et ma fleure avec.

Puis se relevant il regarda Léandana,

Prête Everlange?? on a des choses à faire je crois.

Il se retourna, jeta un oeil sur son domaine, s'arreta du regard sur le chêne centenaire ou restait les vestiges de la balançoire de Nanah

Puis regardant léandana sans un mot, il éperonne les flancs de sa monture , levant haut le mât de sa bannière


Brécey au feu

les deux cavaliers prennent le chemin de la sortie du domaine passant entre les haies d'arbres sauvages , il filent tous deux au trot , ralentissant ne prenant pas la peine des chemins caillouteux traversant les terres de Brécey à même les champs, signe de tête à quelques paysans

Enjambant les biefs,les sabots faisant rouler les cayrous, longeant les fruitiers du domaine

_________________
Leandana
A la suite de Pitt, Léan lança son destrier au galop.

Les deux cavaliers avançaient à très bonne allure, et il ne leur fallut pas longtemps avant d'atteindre les limites du domaine.

Léan se félicitait intérieurement d'avoir laissé son cheval en pâture le début de la journée. Il avait ainsi assez d'énergie pour galoper ainsi pour ce qu'il restait du jour, et même une partie de la nuit.

De temps à autre, elle regardait de Brécey qui la devançait, et flattait l'encolure baie de sa pouliche.

A brides abattues, ils partaient en direction de la petite âme.


[Post trop court, merci de rectifier. Modo cheffe sad]
--.berthe.


[Brécey]

Ca faisait bien mal de préparer tel attirail, les armes de guerre la Berthe elle aimait pas , oh que non...

A peine la soupe engloutie, même pas appréciée pour sûre, que le gamin avait profité du soir tombant, le soleil au senestre qu'il avait monté les pieds à l'étrier

Il s'était penché et lui avait docilement murmuré


Citation:
je vais te le ramener ton vieu, et ma fleure avec.


Pour sûr qu'il en voulait, mais trop, la berthe ressentait dans sa triperie, moult remous, une vieille sorcière aurait de suite parlée pressentiment...
Ca sentait la mort, faché comme il était pour sûr que le p'tit allait pas faire du semblant, il était bon l'gamin, mais il avait un sale côté déplaisant à point hésiter à finir sous les pissenlits si c'tait pour une causerie juste.

C'était pas sa belle inconnue qui pourrait changer un destin à elle seule pour certain que non...

La vieille effectuait sa corvée, le soufflage des chandelles, cela faisait rire la p'tite annah quand elle vivait là, elle aimait à dire qu'elle soufflait dans l'oeil du soleil pour le faire dormir.

Arrivé sur le perron , elle poussa aussi fort que le permettait un embonpoint et une vieille arthrose
la pech verdâtre résonna d'un cri de cor, profond, Berthe rouvrit la lourde , forte agaçée et souffreteuse des doigts ...


Bordel de dioussss, sang de bouc putrin de gueux c'est pas possible,saisissant une fourche, elle s'approcha chandelle à la main de deux cavaliers , dont l'un avait déchaussée .

En approchant et en reconaissant la vilaine à terre Berthe sourit, elle avait deux bienfaitrice, Mabelle et la deedee, deux damoiselle dieppoise qui maîtrisaient les plantes médicastrales.


Ben, tiens donc ma deedee, vlla noblesse à Brécey, si t'es venue pou l'gamin ben c'est pas t'chance, il à levé la bannières, embarqué une Everlange et partie saigner des porcs.

Mon vieu à été cherché la fleure à fougères, chez ces maudits bretons, et vlà qu'zont été attaqués.

Maurice a dérouillée mais la p'tiote est pas au mieux , paraît qu'Aristote est assis en bord de couche, le Pitt est partit semer malheur et j'crois ben que c'est chez nous qu'ca va revnir.

J'te garderais bien vers moi la noble, mes doigts m'font souffrir le damné, mais si ton fil et ton aiguille peuvent aider galope ma belle, garde de Dieppe au galop, sont partis y'a ben tôt une heure.

Dis voir ma gosse, la noblesse te va pas mal mais diminue la ripaille,t'as la marmite qu'à gonfler
Pitt.bull
[Frontières de Brécey]

Pas bien belle organisation , deux heurs de courses, et vla le soleil avait démissionné, l'Everlange cinquième avait l'air fort fatiguée.

Pitt avait gagné ses éperons mais n'en était pas bien grand clerc, être vassal bel effort mais diriger une bataille, un voyage, bien difficile

Vivre sur les nerfs et la vengeance ne nourrissait pas son homme, un lapin errant s'en était chargé, léandana lui avait fourrée un carreau en plein dans les côtes, puis pendant que pitt nettoyait sa feraille, la lame retrouvant le contact de la pierre de granit et l'affût siffla sur le tranchant

La guerrière bien plus douée soufflait les flammes , pitt souriait se rappelant une autre Everlange qui soufflait des flammes, elle lui manquait la duchesse y'avait bien longtemps, dans ce moment y'en avait tant qui manquaient......

Vivement le levé du jour, qu'on reparte


repose toi mon amie la route est longuette

pitt posa son ame soeur dans son fourreau et sorti la ration de calva, se posant près du feu, à l'affût et prêt à dévorer une vache normande

_________________
Leandana
[Frontières de Brécey - Entre chien et loup]

Sourire narquois au visage de la blonde devant le lapin, gisant à quelques pas.

Et hop, sortant un couteau, elle entama le déshabillage en règle du garenne.
L'éventrant, elle sortit les abats qu'elle commençait à préparer.
Un broche là dedans, et puis ce serait bientôt fait.

Après avoir ramassé brindilles, feuillages et bois mort, elle alluma le feu, soufflant sur la braise pour qu'elle prenne.

Une fois la flambée amorcée, elle demanda à Pitt de tourner la broche, histoire que ce qui avait été un beau lapin blanc, cuise de façon homogène.

Elle avait bien fait de prendre un seau, car non loin courrait un ru, dans lequel elle plongea le récipient.
Ceci étant fait, elle entreprit de faire boire les montures, qui se repaissaient déjà des herbes aux alentours de leur attache.

Une vingtaine de minutes s'étaient écoulées, et elle revint auprès du foyer de fortune, jaugeant de la cuisson de leur pitance.

Ils allaient se régaler, d'un repas somme toute frugal, mais ils auraient mangé une salade de pissenlit en la prenant pour un festin de roi, tellement la faim les tiraillait.


Citation:
repose toi mon amie la route est longuette


Finalement, elle ignorait même où ils se rendaient, mais ce n'était pas le propos après tout.
Sortant deux chopes, elle en tendit une à Pitt


Perds pas la main l'ami, un peu de calva fera bien guise de repos.

Avisant les canassons.

Si tu le souhaites, nous pourrons repartir au milieu de la nuit, ces deux là seront frais et disponible pour continuer la route
Deedee
[Domaine de Brecey]

Elle s’attendait a voir un Pitt en colère, sautant dans tout les sens, grondant, vociférant comme un chien enragé. Elle s’attendait à un nuage épais de poussière, une armée entière a cheval partant au galop. Elle s’attendait à tout… sauf à ça. Sauf à voir la vieille Berthe venir à sa rencontre.

D’abord surprise, Adeline se dit que Pitt devait être occupé à préparer son voyage ou donner des ordres à droite à gauche, mais quand la vieille femme lui annonça qu’il était déjà parti, la jeune femme ne put s’empêcher de pousser un long soupire de déception.
Epuisée… elle l’était. De nombreuse semaine passé à veiller sa propre fille ne laissait pas sans séquelles. Peut être aurait-elle dut écouter son Premier garde au final ?
Non… impossible. Elle avait donné sa parole.
Celle d’être à ses coté quoi qu’il arrive.

La jeune femme prit les deux mains de Berthe dans les siennes et lui déposa une bise sur le front. Geste affectueux envers cette vieille femme qui la connaissait. Elle lui rappelait sa mère adoptive, sa douce Helene qui lui aurait surement ressemblé si la maladie et la faim ne l’avait pas emporté si tôt.


-Je vais vous les ramener ma douce Berthe, je vous promets que je vais vous les ramener. Lui murmura-t-elle à l’oreille avant de se redresser.
Et laisser donc ma marmite où elle est, c’est de la faute de ma cuisinière et vous le savez !

Adeline retourna rapidement vers sa besace accrocher à la selle de son cheval, en sorti un petit sachet et le donna a la vieille femme en souriant.
-C’est pour vos doigt souffrant, une pincée dans un peu de calva ! Mais n’en abusez pas.

Un petit clin d’œil vers la vieille et la baronne remonta en selle puis lança son cheval pour un nouveau galop.



[Frontiere de Brécey - qui va là ? !]


Brecey avait une heure d’avance sur eux. Pour sur qu’ils ne devaient pas flâner s’il voulait le rattraper. Elle voulait de l’action la p’tite de Courcy, elle était servit, il n’y avait pas a dire. Ce n’était pas une promenade de santé dans lequel elle s’était aventurée. Dans quel état en reviendrait-elle…. Si jamais elle revenait…
Tout, elle avait juré de tout faire pour lui. Pacte silencieux, pacte muet, sans témoins, sans écrit. Etre simplement là l’un pour l’autre, même dans l’ombre, même sans bruit.

Les paysages défilaient devant eux, silencieuse, toujours au galop, Adeline n’avait pas ralentis l’allure bien au contraire. Elle voulait rattraper Pitt au plus vite, et ce n’était pas la nuit qui tombait sur eux qui l’arrêterait, malgré les protestations de Justin qui aurait bien voulut que sa maitresse se repose un instant.
Galoper, encore et encore, retrouver Pitt et l’aider à ramener la petite… avant qu’il ne soit trop tard…

Et puis, à l’orée d’une clairière elle aperçut la lueur d’un feu. Se pouvait-il que…
Ralentissant les chevaux, la jeune femme, mains sur son épée au cas où, s’avança vers le campement improvisé d’où émanait une odeur de…. Lapin grillé.

Sans descendre de cheval, pour garder l’avantage de la hauteur et celui de pouvoir fuir au plus vite s’il s’agissait de malfrat, Adeline s’approcha au plus prêt afin de connaitre l’identité des voyageur.

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