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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Pitt.bull
Quiconque aurait été observateur, aurait été interloqué, par cette scène si étrange dans une campagne normande.

Une femme aux allures de démon, autant fluette que l'air décidé, armes à la main face à un homme froid, concentré les traits dur et les yeux noirs.

Le vent soufflait comme pour donner plus de terreur à la scène.

Le cavalier solidaire tournoyait, on aurait pût penser qu'il délimitait ainsi une arène, de combat, de mort.

Car combat il allait y avoir, pour sûre que l'herbe grasse finirai à prendre la couleur du sang avant la tombée de la nuitée.

Pitt était face à elle, pas de question à poser, plus de belle à penser, adviendrait se qui devrait arriver.
Alcalnn l'avait enseigné, lors d'un combat, celui qui se dissipe, palabre, pense à autre chose, se voit mourir dans l'instant.

Pitt se trouva bien interloqué lorsque le corps de cette femme vu comme possédé, ainsi donc les bruits de feux de camps étaient bien vrai, personne d'humain face à eux, juste des gens habités par le malin, il la regardait faire des gestes étranges, comme habitée

Il fixa cette danse étrange, inattendue, incontrôlée le pensait il....

Surpris, la créature comme sortie d'un cauchemar, disparue dans l'instant, sorcellerie, amatrice de bucher, pour sûre, le malin, marrionettiste confirmé, tirait des fils invisibles d'une scène bientôt macabre...
L"épée se baisse s'affaisse, pointe le sol, plus bas que prévue.

Douleur de traitrise douleur de faux jeton, il sent son genou plier, il s'est à présent ou elle à ré apparue, dans son dos, il plie pose son articulation à terre, incapable de réagir.

Aucunement toujours lorsqu'il la sent sur son dos, telle une furie, il à le temps d'apercevoir le cavalier solitaire, épée à la main qui tournoi, l'homme surpris lui aussi....

Il sent sa tête partir en arrière, il ressent la douleur infime mais présente de ses cheveux blonds tirés à l'arrière, offrant sa gorge nue à quelconque lame éffilée.

C'est à cet instant que dans une imagination troublée que choisisses d'apparaître Annah, tenue par la main par une perle secrète.....tel un mirage, un brouillard, disparu aussi vite que venue .

L'épée n'est plus tenue que d'une main, la scène dure peut de temps, pitt genou au sol inverse sa garde, la main gauche vient attraper la main dans sa chevelure , l"épée tourne pointe vers le sol, pitt grimace , plante son arme dans le sol, un bruit sec de la terre qui s'ouvre à la lame, sa main droite ainsi libéré, il sent son adversaire s'armer, elle va vouloir sa gorge, il sert bien fort la main dans ses cheveux, plie ferme son point droit, le relève sur son côté gauche, et envoie le tout en arrière, passant sur son flanc droit, il vient ainsi cueillir les côtes de son adversaire, frôlant au passage la main qui allait s'armer.

Sous la douleur il la sent fléchir la main dans ses cheveux se desserre, , lui la serre plus, la fait passer rapidement au dessus de sescheveux , la pliant contre sa clavicule droite, inversement à l'articulation , il pivote vers l'avant, la possédée passe par dessus son épaule, pitt roule avec elle en avant, l'écrase de son poids, la lâche dans la roulade.

Il reprend appui sur son genou face à elle, sans attendre, il la cueille d'un magistral coup de points au menton, elle part en arrière, au sol sur le dos appuyée su ses deux coudes.

Pitt recule, un pas , puis deux la main dextre attrapant le pommeau de son épée, il tire en arrière, la lame sort du sol, siffle dans un mouvement circulaire

Il fléchit ses deux coudes et fit pivoter ses poignets pour que la lame vienne se placer à l'horizontale, au niveau de son regard, la prise au niveau des oreilles, la pointe droit devant lui.

la mise en garde était nettement plus rocambolesque puisqu'il fallait faire une torsion des poignets. Mais la maîtrise complète et future de l'art de l'escrime imprégnée par Alcalnn la douleur des coups reçus de Mortain à l'entrainement porta ses fruits.

Pitt était revenue dans le combat, noblesse humaine ou bêtises humaines, il ne changea aucunement de position.

Même haineux, il ne tuerait qu'un chien qui l'attaque mais aucunement à terre, il était face à elle attendant qu'elle se relève, juste façon de lui faire comprendre, qu'il était bien là.

_________________
--Albinos


Par les c****du diable!!!!
Il a rien pu faire...
Ni l'empêcher de lui glisser entre les mains lorsqu'elle est descendu comme une anguille de leur monture...

Ni crier son nom pour la stopper....Leur chef avait bien recommandé le silence.....
Ni la suivre et encore moins tenter quoique ce soit pour la retenir...
Eymie avait décidé....
Lorsqu'elle voulait faire quelque chose,elle le faisait.

Et que ce soit l'Alibinos ou quelqu'un d'autre,nul ne se mettait impunément sur le chemin de cette diablesse aussi dangereuse que silencieuse.

D'où il était il avait suivi l'étrange ballet de la blondinette descendant la pente qui la séparait du cavalier.
L'homme devait être de ces nobliaux qui respectaient les règles ,même contre des va-nu-pieds comme eux..

Il avait apparemment donné des ordres à ceux qui l'accompagaient pour qu'ils n'interviennent pas et seul un jeune freluquet restait à présent à distance avec la monture de l'homme.

On aurait dit un étrange duel......
Le témoin paraissant plus apeuré que les deux protagonistes.

L'Albinos était déchiré entre deux envies qui lui mordaient autant le ventre l'une que l'autre.

D'une part il voulait voir ce que Eymie allait faire de son adversaire,nul doute pour lui qu'elle gagnerait contre ce jeune semblant de guerrier....
Et d'autre part il avait repéré de loin celle qui lui avait échappé dans la grange....
Son corps se souvenait encore de celui de la femme couchée sous lui,se débattant...
De ses seins sous sa main.....
De la peau si douce......

Il entendit ses machoires craquer tant il les serrait.....Tout comme son poing s'était refermé sur la garde de son épée alors que son regard fou suivait le petit groupe qui séloignait.
Il fallait qu'il lui règle son compte à cette saleté de femelle...
Sa jouissance serait de crever ce ventre qu'il n'avait pu posséder autrement...

D'un coup de talon à son cheval il se rapprocha d'Alpaïde qui regardait aussi les deux sihouettes s'affronter:
"Chef.....J'peux y'aller?
J'peux les suivre pendant qu'vous allez r'joindre l'Italien?"
--_alpaide_


"Chef.....J'peux y'aller?
J'peux les suivre pendant qu'vous allez r'joindre l'Italien?"


Son ideux compagnon est là,à ses côtés.
Alpaïde lève sur lui son oeil gris ,abandonnant un instant le spectacle d'Eymie face au grand mec qui l'affronte..
Malgré son détachement d'à peu près tout ce qui l'entoure,elle frémit légèrement en croisant le regard trouble de l'Albinos.
Rarement tant de haine mauvaise n'a été rassemblée dans un regard.

Le retenir ne servirait à rien....
Il serait plus dangereux qu'autre chose en restant à leurs côtés.
Autant qu'il aille se défouler et vider un peu de cette hargne qui risque de l'étouffer.

"Vas y .....Fonce...."

Elle a, elle aussi un sourire mauvais:
"Tues en le plus possible......Fais toi plaisirs!
On va essayer de r'trouver l'Italien l'plus vite possible....
M'est avis qu'y en a d'autres qui traînent pas loin d'ceux là....J'les sens...."


Et c'est vrai que depuis un moment ses sens en éveil lui donnent l'alerte à intervalles réguliers.
Un soupçon de frémissement dans les fourrés alentours...
Le léger frôlement d'une présence invisible....
Et surtout cette impression d'être suivie.....épiée.....Menacée....

Faut vraiment qu'ils se regroupent et vite..
Elle tourne sur sa selle et regarde Eudes dont le visage défiguré et glacé ne laisse rien transparaître:
"On y va?"
--Roderic


Soit un homme qu’il avait dit le noble !
Mais un homme il en était devenu un depuis la veille. Homme il l’était devenu avec cette soif de vengeance, cette haine qui faisait maintenant battre son cœur.
Il n’avait pas peur le gamin, il était prêt. Prêt à faire couler le sang pour peu que cela lave le massacre de sa famille. Certes il avait accepter d’aider ces gens, mais dans le seul but lui aussi de venger sa famille.

Mais voilà que le nobliau l’envoyait accompagner la Baronne et le vieil homme au lieu de le garder près de lui au combat. Roderic fronça les sourcils un instant, pas véritablement satisfait de la tournure que prenait les choses. Mais il ne broncha pas, se disant qu’il avait sans doute raison. L’heure de la vengeance n’était pas encore là…. Une autre mission l’attendait, celui de retrouver une enfant avant que ces monstres ne lui réservent le même sort qu’à ses parents.
Silencieux, le gamin hocha la tête et suivit la Baronne et le vieux Maurice, s’éloignant ainsi du groupe et du combat qui allait commencer.

Ce n’est qu’un peu plus loin, lorsque le groupe d’hommes rester auprès du capitaine ne furent qu’un amas indistinguable, qu’il le vit, livrer combat comme une fine ombre. Mais pire encore…. Une autre ombre imposante se détachait de la crête au grand galop.

Pressant les flancs de sa monture, serrant toujours fermement la hampe dans ses mains, le gamin rejoignit la Baronne et le vieux Maurice.


-Vite pressons ! j’pense qu’on s’ra bientôt pu seul ! Allez m’sieur Maurice, l’es ou vot’ferme ? Vite Baronne, faut pas trainer !
Deedee
Elle avançait la Baronne, sans trop savoir pourquoi ni comment, ruminant le coup foireux que venait de lui faire le capitaine, songeant des à présent a ce qu’elle lui ferait payer des qu’il serait rentré.
Oublier la douleur, oublier le monstre passé, oublier même ce qui l’entourait, Adeline ne songeait qu’a Pitt et la façon dont il l’avait délibérément écarté.
Car oui, sa soit disant mission pour aller rechercher sa fille, elle était certaine que ce n’était qu’un prétexte pour la protéger et l’écarter du danger apparent. Seulement, elle, avec sa tête de mule croiser avec une bourrique ne l’entendait pas de cette façon ! Et il n’y avait rien de pire que de contrarié une femme enceinte !

En colère la Baronne ? Oh oui ! Pire encore ! Elle fulminait… elle enrageait… elle…

Elle revint rapidement sur terre en entendant le jeune garçon qui les accompagnait. Instinctivement elle se retourna et découvrit avec horreur le spectacle qui se déroulait derrière eux.
Pitt, dansant avec la mort, cette fine silhouette qui avait tué de sang froid l’un des gardes qui l’accompagnait la veille. Certes, ils étaient loin, ils avaient beaucoup de mal a distinguer les personnes présente, mais cette silhouette la… Celle là… Adeline l’aurait reconnu entre mille. Comme la forme qui arrivait au grand galop sur eux…
Cette forme… ce monstre… le cauchemar n’était donc pas fini….

Son sang ne fit qu’un tour, il ne lui fallu que quelque seconde pour comprendre ce qui allait se passait, et rapidement, emboitant la cadence de Roderic, la Baronne pressa les flancs de son cheval et fit claquer les rênes pour se mettre a la hauteur de ses compagnons de route et regarda elle aussi Maurice essayant de ne pas trahir son angoisse.
Une femme enceinte et amoché… Un gamin et vieillard… Une proie facile pour un animal sauvage, aucun doute. Et l’animal sauvage semblait bien décider a venir les dévorer.


-Le petit a raison Maurice, il faut nous hâter ! L’ombre qui arrive derrière ne présage rien de bon. Vite où est la ferme ?

La ferme oui… Mais une fois là -bas ? Que se passerait-il ? Qu’est ce qui les attendrait ? Est-ce qu’il trouverait la petite ? Adeline serrait les dents, les doigts enserrant les lanières de cuirs a s’en faire blanchir les articulations, qu’importe ce qu’il se passerait, elle avait juré de retrouver Pitt après tout cela, jurer de vivre pour son compagnon, ses frères et sœur de cœur et ses enfants. Elle avait juré…

Un regard ampli de colère vers le vieil homme et celui-ci lui montra la direction à prendre. Il semblait épuiser et désespérer, mais lança tout de même son cheval au galop à leur suite.

Ils n’eurent que quelque foulé a faire, la ferme se dessina derrière un bosquet d’arbre touffu, juste à la lisière d’une forêt plus épaisse. Délabré, crasseuse, et surtout déserte… Aussi terrifiante que celle rencontrer la veille…
Imperceptiblement, Adeline se mit à trembler doucement, songeant à ce qu’elle avait vécu la veille. L’histoire allait-elle encore se répéter ? Encore une fois ?

_________________
--Chevalier_solitaire


Il les voyait tous, telles de petites tâches noires parsemées dans la prairie. Il guettait. Parfois, il se retournait pour voir la scène de combat qui se déroulait dans son dos, prêt à bondir si le besoin s'en faisait sentir. Il s'interrogea sur les intentions de la jeune créature démoniaque, qui pendant un laps de temps assez court, mais où la tension était palpable, agita ses mains dans les airs, comme pour vouloir dire quelque chose. Que se passait-il? Un moment d'innatention et la voilà qui le possédait déjà. A ce moment là, il eut ce doute, peut-être que le jeune nobliaux allait plier plus vite qu'il ne le prévoyait... Il voulut intervenir, mais s'en empêcha. Certainement, que les personnes élevés à un tel rang social savait se défendre et ôter la vie lorsque besoin il y avait. Il continua donc de scruter l'horizon en échange.

La femme, le vieux et le gamin disparaissaient presque au loin, alors que les troupes de mécréants d'où s'était échappé le démon satanique avaient l'air de se disperser. Mais que se passait-il donc? Un coup d'oeil en arrière. Pitt de Brecey avait l'air d'avoir repris le dessus. Il paraissait même vouloir que ce combat à mort se déroule dans le respect des règles. Pourquoi se mettre en danger un peu plus, alors que la proie était à sa mercie? N'avait-il donc rien à perdre pour jouer ainsi et cotoyer la camarde d'aussi près? Décidément, Lancelot ne comprenait rien à la façon de penser de ces "hautes gens". Peut-être que parfois leur statut social les aveuglaient quant à leurs réelles compétences et capacités...

Quoi qu'il en soit, il se devait de ne pas intervenir. Il tira sur les rênes pour stopper sa monture lorsqu'il aperçu le groupe de malfrats de scinder en deux. Un homme avait l'air de partir seul, au galop, dans la direction de ses compagnons déjà bien loin, mais si vulnérables. Il ne pu distinguer de qui il s'agissait. L'homme se trouvait à portée de vue, Lancelot pouvait le voir se mouvoir, mais en aucun cas distinguer son visage. Il repensa à la bête féroce qui avait entreprit de se délecter de la jeune femme enceinte. Peut-être s'agissait-il de lui? Peut-être que frustré, il voulait terminer son entreprise? Peut-être qu'il s'agissait de quelqu'un de totalement différent! Celà, il ne pouvait le dire.

Un instant, il hésita. Que faire? Toujours la même éternelle question. Est-ce ou non le bon choix? D'un mouvement de tête paniqué, il considéra le duel. Il espérait que cet homme s'en sortirait. Il avait l'air bien plus habile et en sécurité que les trois autres qui s'étaient élancés à contre coeur dans la direction opposée. Le calcul fut vite fait. Un coup de talon dans le flanc de son canasson et voilà qu'il était lancé à leur poursuite et à la rencontre de cet individu, qu'il en aille de sa vie ou non...
--Eude_de_guilaume



Assit sur son cheval , laissant la bête broutée l'herbe devant lui, il regarde au loin.

Une armée est là, bruits divers, cris et ordres portent au loin.
Il est là et regarde un homme s'avancer au devant d'un membre de leur groupe.
Sourire carnassier à peine esquisser, des yeux qui s'allument à l'évocation de ce qui va se passer.

Mais nul prière ou souhait, il s'en moque de tous ses fadaises.
Bon pour les culs-terreux tous ça,ou pour les culs bénis.
Pas pour lui , il est au dessus de tout ça.

Il regarde ce qui se prépare, s'en délecte d'avance.Attendant un spectacle qu'il souhaite somptueux à ses yeux.

Réprimant un frisson qui parcoure son échine, il reporte ses yeux sur la troupe un peu plus haut.

Immonde spectacle de voir ses hommes et ses femmes au loin.
Petits insectes nuisibles à ses yeux.
Il lui suffira de les écraser de son talon.

Mais avant il fera le plus beau des spectacles, pièce vivante devant un peuple sans prestige , sans gloire ou titre.
Devant des soudards, des soldats sans reliefs bon à crever la bouche ouvertes, leurs tripes à l'air.

Non il a envi de plus, il lui faut l'odeur de la peur, du sang.
Il lui faut les cris de souffrance et de pitié.

Il faut ça et sen repaitre jusqu'à la gueule.
Il attend juste le mot, l'ordre.

Et par tous les Saints du Paradis ou de l'Enfer.
Il ne veut plus que ça.
--.maurice.


Y'avait un p'tit moment qu'on avait laissé le gamin, pas seul, heureusement , le dernier du groupe avec , sacré gosse que ce chevalier, Maurice en avait connu des gens, son âge y aidait, des piques gamelles, des poltrons, des nobliaux, mais celui là il gagnait à être connu.

Il se devait de guider ce petit groupe à cette ferme, en y pensant la colère montait, si il pouvait croiser ce couilles croupies de paysan, après tout c'est son manque de cervelet qui l'avait fait foutre la petite dehors, il allait tâter de la lame,aucun doute sur la chose.

Des apparences de non violence, Maurice n'en était pas moins hommes, et quasi grand paternelle.
Quand la berthe allait entendre tout ceci, il l'entendait déjà:
"Maurice t'as dépassé les bornes des limites".

Petit sourire en coin en pensant à sa belle


Citation:
-Vite pressons ! j’pense qu’on s’ra bientôt pu seul ! Allez m’sieur Maurice, l’es ou vot’ferme ? Vite Baronne, faut pas trainer !


sacré gamin, lui il avait la haine, rien de bon, si jeune et déjà tant vue de chose , cela abimait une vie à coup sûre, il avait beau jouer le fort avec sa hampe trois fois trop grande,il avait beau être gonflé par la haine, s'en restait un gosse,rien qu'un gosse

côté senestre , oui senestre à la mare dèrriere ce bosquet, suis sûre de moi c'est là rappelez vous jeune page, c'est là, la grosse....

Citation:
Le petit a raison Maurice, il faut nous hâter ! L’ombre qui arrive derrière ne présage rien de bon. Vite où est la ferme ?


Oui baronne oui, arrêtons nous à l'orée de ce bois , pour sûre casmir va arriver , nous devons nous défendre contre celui qui arrive, petit va mettre la bannière en milieu de champs et rejoints nous, tu veux être un homme c'est le moment
--Albinos



C'est à peine si il avait entendu les derniers mots d'Alpaïde.
Lancé sur son destrier dont il ne respectait même pas les flancs,les labourant de ses talons furieux,il dévala la longue pente qui le ramenait vers le vallon où les trois silhouettes s'éloignaient bien trop lentement pour espérer échapper à sa folie.

Il ne vit pas le gamin abandonner la lice improvisée où Eymie aurait sûrement vite fait de régler son compte à l'inconscient qui osait l'affronter.

Pour lui,il ne faisait aucun doute que sa complice mettrait à mal l'homme qu'elle avait décidé de rencontrer.
Il n'était même pas inquiet et de toutes façons son esprit n'était plus assez clair pour lui laisser le loisirs d'analyser quoi que ce soit.
Il ne voyait que ces trois là bas,dans la brume rouge de sa folie meurtrière..
Il ne voyait que ces trois là......Mais surtout il voulait la femme......

Son cerveau malsain envoyait des décharges dans son corps tout entier tendu vers son but.
Penché sur l'encolure de sa monture dégoulinante d'écume,il l'éperonnait de plus belle et levait haut l'épée qu'il avait sortie de son fourreau en quittant son groupe.

"YEEEEEAAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!"

Son cri inhumain résonna alors qu'il franchissait la courte distance qui le séparait encore de ses victimes.
Ils étaient parvenus à l'orée d'un petit bois et une vieille bâtisse apparaissait entre les arbres.

Il ne vit rien......Ne pouvait plus réfléchir.....Ne savait plus penser....
Juste foncer sur eux...Sur ELLE!!!!!

Le premier choc fut terrible et frappa de plein fouet le vieil homme qui avait le front de se croire une possible protection.
Albinos ne prit même pas le temps de s'en occuper réellement,son destrier lancé de tout son élan vint heurter le cheval de Maurice de plein fouet alors que le fou furieux frappait le pauvre homme de son coude levé en plein visage.

Il entendit juste le bruit sinistre, mais pour lui jubilatoire, de la mâchoire dont les os craquaient sous le choc.
Un hennissement du cheval et son brusque écart laissant choir le corps du vieux.......

ELLE est là .....Juste devant lui......
Et là enfin il voit....
Il voit la peur mêlée de haine dans le regard fixé sur lui.
Il voit le dégout qu'il lui inspire........Ses yeux agrandis qui fixent son visage hideux....

Un long rugissement monte de sa gorge et ,d'une main,il tire violemment les rênes de sa monture qui se cabre violemment alors que se lève son poing armé....
--.maurice.


A peine le temps de voir roderic planté la bannière en milieu de champ.

Maurice fit faire demi tour à son cheval, il fixa l'être immonde qui arrivait, entouré d'un nuage de poussière.

l'ancien n'avait pas été à la hauteur depuis le début, les images se bousculaient déjà dans sa tête, lui faisaient mal durant un instant ...

La forme approchait encore, Deedee avait reculé, sortie son arme, l'intention du suppo du malin était claire, il levait bien haut son épée.


Citation:
"YEEEEEAAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!"


Un cri effroyable, cri de bête, à aucun moment sa course ne fût ralentie, maurice tremblait , il vit le cheval foncer , il s'attendait à se faire pourfendre, à trépasser, vivre vieux mourir d'une épée chose peu classique mais après tout chez les de Brécey que restait i du classique????.

le cheval de la bête percuta le sien, Maurice en lâcha son arme, il fût prit de plein fouet, une pluie de coup ,tel un pantin , une marionnette dont les fils furent tranchés nets, ses bras le lachèrent, ses os se mirent à craquer, la vue trempée de sang, il sombra sur l'encolure de son cheval.

La pauvre bête fît un écart sous le choc et la peur, le vieux Maurice inconscient glissa tel un chiffon et s'écroula, à quelques pieds de la baronne.... ne servant plus à rien ,.
..
--Chevalier_solitaire


Au galop, il s'était élancé sur sa monture, dévalant ainsi la plaine à toute vitesse. Une fois encore, il ressentit ce sentiment. Grissé par la vélocité de l'animal, il sentait la force et le courage grandir en lui. C'était dans ce genre de moments, que toute la rage et la haine concentrées et enfuies au fin fond de ses entrailles ressurgissaient pour se tranformer en une sorte de bravoure. Intrépide, il l'était. Téméraire, il poursuivait son but. But qu'il se devait d'atteindre le plus vite possible. Il était trop tard, il ne pouvait s'écarter de ce chemin, de cette quête. De toute manière, les diverses questions qu'il se posait au paravant s'étaient dissipées, comme évanouies ou envolées. Il ne pouvait penser, seulement tenter de rattraper cette tâche qui avançait à une allure folle devant lui.

Jamais il ne réussit à la rattraper. Il s'en approchait parfois, mais restait tout de même trop à l'écart pour pouvoir tenter quoi que ce soit. Il le reconnut cependant, même de dos. Cette carrure, il ne pouvait l'oublier. Silouhette ressemblante à celle qu'il avait croisé au paravant tentant d'abuser de la Baronne. A cet instant, il su. Il claqua alors de façon plus vive les flancs de sa monture. Il devait arriver avant que le carnage n'ait lieu, bien qu'il se doutait que l'homme avait d'autres projets pour cette jeune femme. Ce qui était sûr, c'est qu'ils n'étaient plus en sécurité.

Il se demandait comment, cet adversaire de course effrénée, brandissant sa lame, n'avait pu se rendre compte de sa présence. Il devait être animé par bien de nombreuses pensées, pour ne pas songer à surveiller ses arrières. Cependant, il ne tarderait pas à arriver à la hauteur de ce petit groupe qu'il abîmerait de la pointe de sa lame. Il se déplaçait toujours aussi vite, laissant Lancelot hors de portée d'attaque.

Puis, il y eut ce cri, perçant et strident, rompant le peu de quiétude qui reignait encore dans les environs.

Lorsque le chevalier atteignit la ferme, il était déjà trop tard. Le vieillard gisait, inconscient au sol, tendit que l'homme était prêt à attaquer, encore, droit et fier sur sa monture. La scène faisait peur à voir. Lancelot sortit alors son épée de son foureau. Il tira sur les rênes de son destrier pour calmer son allure. Bien que l'autre, avait l'air plutôt occupé à démontrer sa puissance et donc peu attentif, il ne voulait risquer de se faire repérer trop vite.

Alors que le cheval de son ennemi reposait ses sabots à terre, Lancelot le prit en surprise en arrivant par l'arrière. Si certains aimaient se battre dans les règles, ce n'était pas vraiment le type de comportements que le chevalier désirait avoir avec ce genre de monstres qui n'avaient pas hésité à lui enlever d'un coup d'épée sa femme et son enfant.

Il tendit son bras, déposant ainsi sa lame sur l'épaule de la créature, dont la pointe côtoyait presque la fine peau de son cou. Un coup d'oeil à côté, il vit la jeune femme enceinte, puis dit :


Si tu la veux elle, il faudra d'abord me prendre moi.
--_alpaide_



Sans plus s'occuper de ce qu'il advenait de Eymie ou de l'Albinos,Alpaïde avait tourné bride vers l'autre côté du petit promontoire.
Le petit groupe de piétaille suivait tant bien que mal les premiers cavaliers.

Eudes avançait côte à côte avec elle ,froid.....Plongé dans ses délires obscurs....

Le silence n'était brisé que par le martellement sourd des sabots et les raclements des chausses sur la pierraille du chemin.
Ils se retrouvèrent vite sous l'abri des grands arbres et suivirent une sente qui devaient à coup sûr les mener vers le même point que le petit groupe qui s'était éloigné dans le vallon allait rejoindre.
Peut être était ce là que l'Italien les attendait...Normalement aux dire de Clodulf ils étaient dans la bonne direction.

La rouquine avait le visage fermé.
Elle n'était pas tranquille sans savoir exactement le pourquoi de cette espèce de menace qu'elle sentait rôder et qui n'avait rien à voir avec ce qui se passait autours d'elle.

Thars n'avait pas encore donné signe de vie et elle en arrivait à se demander si il ne lui était pas arrivé quelque chose en route..
A moins qu'elle ait pu retrouver l'Italien et qu'elle soit là bas à les attendre....

Trop de "si"...Trop de questionnements.......

Elle savait que le petit groupe minable qu'ils avaient vu ne pouvait être seul....D'autres devaient suivre et seraient bien plus dangereux que ce vieillard,cette femme et ce gamin...Mais d'où allait venir le danger?

Soudain la ferme fut là..Devant eux.....Découverte au tournant brusque de la sente qu'ils suivaient depuis un bon moment.

Alpaïde fut presque surprise devant les murs lézardés,les volets de guinguois et le jardin mal entretenu qui entourait les lieux.
Pas très accueillante cette chaumière....

Le silence qui régnait alentours n'était pas de bonne augure et même les oiseaux s'étaient arrêtés de chanter,comme aux heures sombres qui précèdent les gros orages ,juste avant la tourmente....

Elle leva la main pour arrêter la petite troupe et c'est à ce moment que le cri résonna,venant de l'autre côté du corps de ferme.....
Un cri inhumain et le galop de plusieurs chevaux......

Elle fit signe à Eudes de rester à ses côtés et aux autres de faire silence.....Il valait mieux attendre avant de se montrer à découvert...Combien étaient ils de l'autre côté ...Ils ne le savaient pas....
Deedee
La ferme était là, mais le monstre non plus. A peine s’étaient-ils mit a l’abri derrière ces bosquet, a peine le gamin parti planté la bannière bien en évidence qu’un cri percent suivit du galop d’un cheval se fit entendre derrière eux.
Et elle le vit !
Le monstre blanc !
La créature du sans nom en personne !
Celui qui d’une main avait terrassé le garde qui l’avait accompagné. Celui qui avait osé poser ses mains sur elle et la frapper.
Il était là, courant et rugissant comme un animal féroce, fonçant sur sa proie. Le tableau aurait pu être fascinant pour qui s’intéressait à la vie des bêtes sauvages, mais pour l’heure, la bête était là, et la proie n’était autre qu’elle… Le tableau était du coup moins fascinant...

Elle devait se tenir prête, elle ne pouvait fuir une fois de plus devant ce monstre, mais elle refuser de se laisser abuser et tuer sans rien faire, il n’y avait pas donc pas d’autre solution que de l’affronter, pour l’honneur, pour Pitt, et pour Maurice et Roderic qui était avec elle. Elle n’avait pas d’autre choix.

Sortant son épée, la jeune baronne se tint prête à livrer ce qui serait sans doute son dernier combat, prête à en découdre, prête à se venger aussi. Le monstre approchait, toujours un peu plus et puis….

Et puis tout se passa très vite, Maurice s’interposa entre elle et le monstre. Courageux vieillard qui ne fit malheureusement pas le poids face à cette brute sanguinaire. Ce dernier ne s’arrêta même pas fonçant dans le pauvre homme comme dans une botte de paille. Maurice fut repoussé, éjecté comme un pantin désarticulé juste à ses pieds, laissant le passage libre, la laissant seule a la merci du monstre qui déjà levait son poing près à s’abattre sur elle.

Voyant le pauvre homme inconscient à terre, Adeline ne put s’empêcher de descendre de son cheval, épée en garde prête à se défendre et à protéger Maurice également, du moins essayer. Que pouvait-elle faire, elle, seule, à la merci de cette bête sauvage, elle ne savait pas, elle ne savait vraiment pas.
Le cœur battant, les mains tremblantes, la jeune femme, terrifiée, les yeux brillant de colère regardait le monstre blanc devant elle. Elle devait tenir, elle devait se battre, elle devait protéger le gamin qui revenait a la hâte. Elle, avec son ventre rond, avec ses blessures, avec ses maigres forces, elle… Comment ferait-elle ?

Et comme la première fois, alors qu’elle sentait que sa dernière heure allait venir, l’Ange gardien comme elle l’avait surnommé arriva par derrière, pour stopper le monstre dans sa course.
L’histoire se répétait, involontairement, l’histoire se renouvelait, mais finirait-elle pareillement ?
Hors de question !

Profitant de la diversion, Adeline attrapa le bras du gamin qui était revenu et le poussa derrière elle avant de saisir le bras de Maurice pour le tirer hors de portée du monstre. Épée en main, elle était prête, prête à tout maintenant, même à mourir s'il le fallait !


-Roderic, file à la ferme !! Hurla-t-elle au gamin. File tout de suite !!!!

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--Eymie.





Elle aurait pu enfoncer la lame. Le cou était offert. Mais elle ne le voyait pas.
Et plus que tout, elle avait besoin de croiser son regard. D’être face à lui.
Pas de mort, pas de jouissance sans la caresse, fut-elle dernière, des yeux.

Inutile de chercher comment lui faire face. D’une contorsion étudiée et maitrisée, il la désarçonne et la ramène au devant de lui.
Première douleur qui se perd dans la roulade de leurs deux corps. Il est là contre elle. Sauvage et rude. Lourd et puissant. Première étreinte, qu’il desserre d'un coup de poing magistral.
Seconde douleur. Dans sa bouche un goût ferreux, celui du sang. Les mâchoires crispées, elle s‘accroupie. Son partenaire l’attend. Elle ne lui fera pas défaut.
Ses yeux accrochés aux siens, goût de sang qu’elle ne peut supporter, elle crache au sol.
Eymie le regarde. Eymie le jauge. Eymie se trouble.
L’homme est grand et fort. Jeune et solide. Beau comme un dieu.
La ruse ! La ruse ne peut être que la seule arme d’ Eymie.

D’un geste elle récupère sa dague, la pose devant elle et se redresse. Il est là.
Lentement, elle lui tourne le dos.
Eymie, si elle doit mourir , veut mourir comme elle aime vivre. Et cette habitude, ce besoin qu’elle a … lui servira pour une fois, peut être, à s’en sortir.
Il ne résistera pas. Quel est l'homme qui détournerait son regard d'elle, sous peine d'être changé en statue de sel ? *

Lentement elle commence à dénouer les crevets de sa chemise.

Elle donnera raison aux vieilles, là bas il ya longtemps déjà, qui se signaient sur son passage. Ces autres qui l’ayant surpris à vivre comme elle aimait, psalmodiaient qu’elle s’ accouplait au diable les soirs de pleine lune.
Eymie qui aime le souffle du vent sur sa peau, elle qui aime le froid de la rosée sur ses pieds, qui frémit à la caresse de l’ eau sur ses reins et à la douceur de l’herbe sur ses seins quand elle s’y roule … Eymie est une démone parce qu’elle aime vivre nue.
Soit !
Leur donner raison pour une fois. Mourir en sorcière, mais mourir libre et satisfaite.
Eymie sous peu deviendra succube **!

La chemise glisse. Ses cheveux frôlent son dos. Elle se penche, relève son jupon, fait glisser ses bas mités, puis dénoue sa ceinture.
Doucement, comme la mue d’un serpent, le jupon glisse.
Le vent tient sa promesse. Il court sur ses collines, levant et emportant dans sa course ses dernières craintes, qu’elle lui abandonne dans un frisson.

Elle se tourne et lui fait face. Nue !
Mains qui lentement s’agitent, doigts qui parlent. Eymie lui dit qu’elle est prête. Qu’il sera à elle avant qu’elle ne soit à la Parque.
Frêle elle est. Mais femme elle est !
Eymie sait que ses haillons ôtés, que débarrassée de son costume de vilaine, elle sait que sous ses pelures elle a le corps d’une reyne.
Le Très Haut lui a offert ce que les hommes aiment.
Elle le sait. Et … il est homme.

Sans le quitter des yeux, elle se penche et ramasse sa dague. Puis, foulant délibérément ses haillons au sol, elle s’approche de lui.
La lame de l’épée déjà s’affaisse. La main n’est plus aussi sûre. Ce que le regard vole, l’esprit s’en leste et alourdit la volonté.
Elle vient jusqu’à effleurer le pointu de la lame. Là sous ses seins pleins et tendus, là sur son ventre elle s’appuie jusqu’à faire perler une goutte de sang.
Il recule. Elle le fixe et avance encore un peu.
Il recule, la lame se baisse.
Elle sourit intérieurement. Il est là. Debout, mais déjà, dans sa tête, à genou. Son phallus d’acier ne sait résister à celui de chair qui a pris le pouvoir.
D’une main elle pousse l’ épée qui tombe à terre. Elle s’approche. Il est là. Souffle contre souffle, il ne peut plus l’éviter.
Elle glisse lentement sa dague entre ses jambes, dessine le contour de son sexe gonflé, s’ y attarde un moment puis remonte au creux de son ventre. La caresse est douce mais griffante .
Il respire difficilement. Le dilemme doit être supplice. La tuer ou la posséder ? La posséder ou la tuer ? Les deux peut être ? Les deux certainement !
Eymie aime ce qu’elle voit en ses yeux. Eymie devine le désir, les questions, les prières. Eymie aime ça.

Soudain elle pose la pointe de la dague sur son cœur. Et de son autre main qu’elle a passé derrière sa nuque, elle l’ attire violement à elle et prend ses lèvres entre les siennes. Plus rien ne les sépare, la dague s’enfonce.
Flottant un moment, perdu sur ses lèvres et dans ce qu’il doit déjà imaginer, l’homme se fait malléable. Elle en profite et l’enlace encore plus fort. Elle ferme les yeux.
Il va réagir elle le sait. Quand la lame va percer les chairs et crever le cœur.
Elle resserre la pression. Il ne doit pas la laisser … pas s’éloigner d’elle, pas quitter son étreinte … pas maintenant. Pas déjà ! Elle veut le voir la supplier. Le voir chercher l’air qui lui manquera en criant silencieusement « pourquoi ».
Elle ne cesse le baiser. Elle mord ses lèvres. Elle force sur la lame qui a du mal à faire son chemin.
Elle ouvre les yeux. Elle croise son regard.
Eymie s‘embrouille. Eymie n’ aurait pas dû. Eymie ne comprend pas. Eymie ne veut plus le voir. Eymie ferme les yeux.
Pour le tuer … Eymie ne doit pas … ne doit pas … ne peut pas … le regarder.
C’est la première fois qu’Eymie se trouble au moment de donner la mort.
La première fois qu’ elle sent que la jouissance ne viendra pas … pas comme ça !


* ( extait de Belle / Notre Dame de Paris )
** ( Démon qui prend l'apparence d'une femme pour avoir des relations sexuelles avec un homme. )
--Albinos


Il ne put retenir un rictus sardonique à entendre cette pauvre folle donner encore des semblants d'ordres alors que sa vie ne tenait plus qu'à un fil.
Mais pour qui se prenait elle donc?
L'élan qui allait rabattre sa lame vers elle resta comme suspendu lorsqu'il la vit glisser au bas de sa monture et c'est là qu'il réalisa son erreur.

Tout à la folie qui ne menait vers elle,oblitérant tout ce qui n'était pas la promesse d'éventrer ce corps empli d'une vie à peine ébauchée,il avait oublié ses arrières et le froid de la lame qui léchait sa gorge le ramena brutalement à la réalité,transformant sa rage aveugle en colère plus noire encore.

"Tudieu!!!!!!..."
Il osait le provoquer!!!!

Ses yeux rouges se détournèrent de la femme et du gamin qui était près d'elle.
Elle n'irait pas loin de toutes façons.
Elle était presque paralysée par la frayeur qu'il lisait dans ses yeux.

Faisant un brusque mouvement de retrait,il tira sur les rênes de son puissant destrier qui, trop lourd pour faire une volte permise par un cheval plus leste, ne put que relever le cou sans faire de véritable demi tour.
L'Albinos pivota sur sa selle,ramenant sa lame contre celle de l'homme qui le menaçait et reconnu aussitôt celui qu'il avait entr'aperçu dans la cour de la ferme.
"T'as pas peur toi"
Gronda-t-il en fixant le regard du chevalier .

Il le sentit de suite emplit d'une peur qu'il masquait au demeurant fort bien.....Mais le courage dont il faisait preuve en essayant de passer outre n'en était que plus méritoire.
Ces sentiments n'effleurèrent pas le cerveau malade du monstre mais il fit face et voyant que son adversaire semblait faire partie de ceux qui se disaient hommes d'honneur:
"Descends à terre.....Si un duel ne te fais pas peur .....Gamin....."

Il avait mis tout le mépris possible dans les paroles qu'il avait comme crachées à la face de celui qui reculait son plaisirs.
Il ne devait pas se rendre compte de la frustration qui,grandissant de minute en minute , rendait le meurtrier comme fou.
Sans lâcher l'homme du regard ,l'Albinos se laissa glisser à terre et se mit en garde:

"Vas y crevure......Viens m'chercher......Ton heure a sonné......"
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