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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Deedee
Il faisait noir, il faisait froid, elle aurait bien pu croire qu’elle était passée de vie à trépas la Baronne, si la douleur n’avait pas été présente lui déchirant le cœur et les entrailles.
Elle souffrait, elle entendait vaguement du bruit, c’est donc qu’elle était encore en vie. Encore…
Mais par tous les saints, pourquoi n’arrivait-elle pas à ouvrir les yeux ?

Les bruits autour d’elle se faisaient de plus en plus forts et précis, les sensations aussi. Elle sentait qu’on la touchait, qu’on la trainait, elle sentait la brulure de son épaule, la pression qu’on exerçait dessus, et les mains fraiche qui se posait sur elle.
Des voix, encore, du mouvement encore et Adeline luttait intérieurement pour ouvrir les yeux, leur montrer qu’elle était toujours là, toujours en vie, leur montrer simplement qu’elle n’avait pas perdu le combat.

Ses pensées allait et venait vers son frère d’arme, vers son compagnon de l’ombre. Les souvenirs de quelque moment passé dans la tempête, des moments ou tout deux avait fait le pacte secret d’être là l’un pour l’autre quoi qu’il arrive. Les souvenirs de trahison, pour lequel ils avaient combattus, des souvenirs… qui lui rappelait pourquoi elle était là en ce moment. Des souvenirs bien plus fort que les blessures, plus fort que la douleur. C’était au nom de ces souvenirs qu’elle devait ouvrir les yeux maintenant.

Elle ne savait pas ce que faisait Pitt, ni où il était encore, elle ignorait comment s’était terminé le combat, mais la jeune femme sentait qu’il s’était passé quelque chose. Un sentiment inexplicable, comme un sixième sens.
Un sentiment qui eut tôt fait de lui faire ouvrir les yeux.

Elle n’était plus au même endroit. L’herbe dans lequel elle était tombée s’était transformé en terre battu, le bosquet en mur de bois et devant elle, un jeune Roderic en train de barricader la porte avec un tas de chaise, table et tout ce qui pouvait servir.
Que se passait-il ? Que faisait-il ? Qu’était-il arrivé ? Que…
Une violente douleur dans l’épaule la rappela à l’ordre tandis qu’elle essayer de se lever.
Impossible...
Impossible de faire un seul mouvement...


-Roderic ! Qu’est ce qui…

Un signe du gamin lui ordonna de se taire. Derrière eux, de l’autre coté du mur, des bruits de pas, le frôlement de quelqu’un qui longeait le mur.
Par Aristote, quand finirait ce cauchemar ?


_________________
--Roderic


Il voulait etre soldat, chevalier, marin, ou n’importe quoi mais pas docteur le gamin. Et voila qu’il était coincé là entre un vieux amoché et une noble engrossé et inconsciente.
Ce n’était vraiment pas comme ça qu’il réussirait à se venger des bêtes féroces qui avaient massacré sa famille. A mieux y reflechir, peut etre qu’il aurait du partir seul, tout seul à la chasse à ces mosntre.

Oui… en fin de compte non.. Quand on voyait ce dont il était capable de faire, ce n’était pas une si bonne idée.. Meme une tres mauvaise idée.
Sa revenche, il l’aurait, il lui fallait juste etre patient… Comme lors des parties de braconnage qu’il faisait avec son père…
Enfin tout ça c'était avant... Pour le moment il était là avec deux blessés, et mal barré si les monstre revenait.

Essayant toujours de réveiller la Baronne, Roderic sentit d'un coup quelqu'un lui tomber dessus le baillonner presque aussitôt.
Surpris, effrayé au premier abord par la femme qui le tenait d'une poigne de fer, le gamin se détendit en l'entendant parler. Une alliée... Ca c'était une veine !
Il hocha vigoureusement la tête, l'imitant presque immédiatement en la voyant transporter le vieux Maurice jusqu'à la ferme.

Ce n'est qu'un abri leger face à un ouragan, il le sait, mais qui sait... Peut etre que...

Citation:

Y a que toi ici pour les protéger. Dehors c'est les anges de la mort qui feront un festin de vous s'ils vous attrapent.
Dés que je suis sortie tu cales cette chaise contre la porte et tout ce que tu peux trouver pour la bloquer et tu te postes devant cette fenêtre là avec une arme. Le premier qui essaie d'entrer ... tu le crèves.


-D'accord ! Vous inquiétez pas ! J'ai peur de rien !!!


Roderic hocha la tête doucement, les yeux brillant de colère. Il serra ses deux mains la dague qu'il portait en regardant la femme partir, et s'empressa de barricader la porte de la fermette.
Personne ne passerait, foi de fermier !

Enfin, ça c'était en théorie... Parce qu'en pratique. A peine, la porte barricadé, la Baronne se réveilla, une bonne chose, pensa le gamin, sauf que... Sauf que du mouvement se faisait sentir derrière eux. Derrière la ferme. Il avait entendu, et visiblement la Baronne aussi.
Ramassant alors sa dague, le môme, se mit a suivre le bruit le long du mur, silencieux... Prêt à bondir si la chose passait par une porte ou une fenêtre...
Mabelle
Rien...Il ne se passait rien et Mabelle commençait à avoir des crampes de maintenir son épée aussi fermement. Brennus remuait la queue tout en grognant et Mabelle, une fois n'est pas coutume, ne comprenait rien. Ou bien il avait tout perdu de ses entrainements, ou bien il avait avalé un restant de calva ! Il aurait du bondir au lieu de se contenter de ses petits grognements insignifiants !
N'y tenant plus, la dieppoise se risqua de quelques pas, légèrement tremblotante avec ces mots "jours rouges...rouges sang" qui résonnaient inlassablement.
Autant elle avait voulu mourir quelques mois plus tôt, autant aujourd'hui, plus que jamais elle voulait Vivre.
Elle osa un coup d'œil et manqua brusquement de tomber sur son séant en retenant un cri de stupéfaction !

- Mais enfin Guert ! Mais..mais comment es-tu arrivée jusque là ?!

Complètement abasourdie de voir son oie ici, la jeune femme dû de nouveau se ressaisir au plus vite. Des bruits de déplacement de mobilier, et même des gémissements parvinrent à son oreille aguerrie par la peur.
Elle comprit le comportement étrange de son chien et d'un regard sévère, leur ordonna de veiller. Guertrude était bien loin d'être une oie sociable... quelques dieppois s'en souvenaient et ne songeaient qu'à la voir rôtie dans leur écuelle !


Mabelle se hissa doucement pour regarder à travers la fenêtre et une nouvelle fois ses yeux s'écarquillèrent cette fois en roue de moulin...

Deedee gisait au sol, couverte de sang, pâle comme un linge...

- Deedee ??? Mais que faisait elle ici ??? Blessée à sang...et ce jeune qui était il ? Mais..mais n'est ce pas Maurice...Maurice...Annah...Deedee ???
Mais enfin Pitt pourquoi ne m'as-tu rien dit ?? Je te promets devant Aristote que je te botterai le derrière de mes nouvelles bottes encore bien fermes de leur cuir tout frais !


La colère, la stupeur, l'effroi lorsque son regard ne quittait pas la mère d'Erwan, la dernière fois qu'elle l'avait vue en sang c'était pour son accouchement....Il y avait si longtemps déjà...
Visiblement le jeune homme s'évertuait à bloquer la porte, aussi Mabelle frappa au carreau doucement, mille questions s'amoncelaient sur ses petits pois...

Impatiente, elle cherchait à ouvrir cette fenêtre délabrée sans attendre réponse. Ses yeux ne voyaient plus que Deedee luttant péniblement.
Un loquet, plusieurs pressions périlleuses et enfin le tout céda dans les mains de la forgeronne. Elle ôta épée et besaces qu'elle laissa glisser à l'intérieur pour se délester mais aussi pour attirer le regard du jeune homme. Sa dague fermement maintenue entre ses mains ne rassurait pas la Mabelle...
Comment lui faire comprendre qu'elle était là pour les aider ? Elle fixa Deedee et avant que le jeune homme ne lui saute dessus, elle fit dispersion en envoyant le "pôv pigeonnet" pourtant héroïque, valser dans la pièce ! Au point où il en était...!

Enfin le doigt maintenu sur ses lèvres pour lui signifier de ne pas crier ni l'assassiner surtout, elle se présenta tout en se hissant :


-Je...je suis Mabelle une amie de Deedee et de Pitt....enfin Pitt m'appelle "la Vieille" ou "Mamie" ou...enfin voilà, c'est moi...je...je ne sais pas ce qu'il se passe ici mais je vais vous aider.


Elle n'attendit pas et s'approcha de la baronne d'un bond.


- Oh Deedee....Par Aristote ...que s'est il passé ? Mais qui lui a fait ça ???

- Passez moi cette besace, vite, vite je vous en conjure...


Le jeune homme planté face à elle avec sa dague, semblait dubitatif et hésita à s'exécuter.

Mabelle faisait pression sur l'épaule de Deedee, fixant l'homme d'un regard à la fois profondément anxieux et autoritaire...étrangement le visage de son ermite monastique traversa ses yeux à ce moment là...
--_alpaide_


Elle a longé le mur pourri sur lequel le salpêtre et la vielle mousse se battent la place.
Prudemment elle dépasse l'abri du corps de ferme et tend le cou pour voir qui a pu pousser le cri qu'elle a entendu peu de temps avant.
Il lui semblait bien....

Elle reconnait d'abord ,non loin d'où elle est,au bas du chemin qui mène à la ferme en, amont,le destrier de l'Albinos.
Puissant cheval de guerre d'un blanc sale ....Un peu comme son cavalier....

Le cavalier ..Par contre.....
Alpaïde étouffe un juron.....

D'où elle est elle ne distingue qu'une masse informe gisant presque sous les sabots de l'énorme bête.
L'Albinos est il seulement encore vivant?

Il leur faut aller le rejoindre et vite si quelques soins peuvent encore lui être prodigués...
Seulement voila.....
Deux gardes armés approchent au grand galop et semblent converger vers lui justement.

Argg.....Il faut faire vite......
Elle ne peut pas ne pas voir le frémissement de l'horizon annonciateur de troupes plus importantes en marche vers eux.
Mais pas question de faire demi tour .
Avec un peu de chance Albinos n'est que blessé...Il en a vu d'autres.....

Deux gardes...Ils en auront vite réglé le compte.....

La rouquine recule d'un pas pour être vue du gros de la troupe qui attend derrière elle et lève son bras gauche index pointé vers le bas du chemin alors que son bras droit brandit déjà son épée .

Elle n'a pas encore participé au massacre,cette fois il va falloir ,ne serait ce pour calmer cette angoisse sourde qui ne la quitte plus sans qu'elle puisse l'analyser vraiment.
Rien ne se passe selon ses plans .

C'est rare......Trop rare pour qu'elle sache vraiment gérer complètement cette situation qui lui échappe peu à peu.

Eudes a devancé son appel,il l'a suivi silencieusement,les rênes de son cheval en main.
Son destrier est déjà près d'elle et l'homme lui tend la bride en hochant la tête avec un rictus satisfait...Lui aussi n'attendait que ça.

D'un mouvement souple elle monte en selle et talonne sa monture sans attendre ,certaine que tous seront sur les hommes en armes en même temps qu'elle et n'en feront qu'une bouchée.
Epée pointée en avant,couchée sur l'encolure de son cheval noir elle sent son coeur taper fort dans sa poitrine et l'excitation du combat proche la tendre comme un arc.

"Suuuuus!!!!"

Le chemin est dévalé........Le choc si rapide et brutal que les deux hommes n'ont qu'à peine le temps de réaliser ce qui leur arrive.

Que peuvent ils de toutes façons contre cette horde de sauvages assoiffés de sang.....
--L_italien


Promenons-nous dans les bois, voir si la rançon est là !

Toujours à surveiller, non disons plutôt supporter cette drôlesse, l’Italien à tourner encore et encore dans cette maudite forêt, s’évertuant à embrouiller les traces tout en essayant de ne pas se faire voir en évitant avec soin les abords de clairières et surtout ceux de la ferme. Ils ont mangés froid depuis l’enlèvement, pas question de faire un feu, il serait trop facile de les repérer, l’Italien vendrait sa mère pour un bon repas chaud composé d’une belle tranche de viande, de petits légumes et d’alcool à s’en faire exploser la panse. Dommage que sa mère soit morte, pour une fois qu’elle aurait pu être utile celle-là. Il a dû inventer mille et un mensonge pour répondre aux incessantes questions de la gamine, finalement il lui avait dit la vérité, point de Père avant deux jours et qu’elle avait tout intérêt à se tenir sage si elle ne voulait pas finir enterrée vivante dans un coin de forêt. Bien sûr il ne lui avait pas dit qu’il ne devait surtout pas la toucher, il s’était simplement contenté de lui faire peur pour avoir un semblant de paix.

La nuit ils ont dormit dans le creux d’un vieux chêne, entre ses racines, enfin dormi, surtout la gamine, lui a dû veiller pour qu’elle n’ait pas l’idée stupide de se sauver ou bien de se faire prendre trop tôt par l’ennemi. La dessus il a dû lui donner sa cape pour qu’elle ne chouine pas du froid, sinon il en aurait eu pour la nuit et ça non, pas question, ras la capuche de l’entendre cet enfant. Du coup au petit matin il ronchonne et n’attend qu’une chose, la rançon !

Regardant la drôlesse endormie devenue quelque peu crasseuse après ces deux jours de cavale forestière l’Italien sourit. Bon sang tout ce qu’il pourrait en faire, là, seul au milieu des arbres. Elle est si petite qu’il n’aurait aucun mal à la maintenir d’une main tandis que l’autre irait visiter ce territoire vierge de tout. Point besoin de l’attacher ni de foulard pour la faire taire tandis qu’il viendrait la souiller encore et encore, si longtemps qu’elle ne pourrait plus marcher avant deux bons jours après sa visite. Jamais elle ne trouverait d’époux après un tel passage, elle finirait catin dans une auberge perdue, elle serait la honte de sa famille, elle ne serait plus rien. L’Italien imagine les scènes et une fois de plus ses braies entravent l’instrument de son désir. Il secoue la tête. Non, ne pas la toucher, la rançon est bien plus importante. Avec autant d’écus il pourra se l’offrir son harem, que des petites filles achetées à des parents avides d’argent qui vendraient leur progéniture pour une poignée d’écus. Lui n’aurait que l’embarras du choix par la suite avec sa troupe d’esclave rien qu’à lui.

Une fois encore il secoue la tête de gauche à droite. Non, non il doit rester concentré sur ce qu’il a à faire : se rendre à la ferme pour faire l’échange. Il est temps, l’Italien réveil la gosse sans grand ménagement.

Aller debout ! Réveil toi, cette fois nous allons rejoindre ton Père. Aller secoue toi feignante ou je t’enterre ici pour que tu sois dévorée par les bêtes des bois. Regarde, il y en a une qui commence déjà !

Vil mensonge mais efficace, il ne faut pas long pour qu’elle ouvre les yeux et bondisse du tronc. L’Italien se marre puis lui donne la dernière pomme, plus bien fraîche mais c’est ça ou rien. Il le lui fait comprendre tandis qu’il se contente d’un morceau de pain rassit arrosé d’une rasade d’alcool. Le petit déjeuné vite terminé il la laisse un instant le temps de satisfaire un besoin pressant de sa vessie. Et oui tout le monde, bon ou mauvais à ce genre de besoin, c'est fou non ?

[i]Il ne s'absente qu'un court instant, une minute, peut être deux. Lorsqu'il revient plus de môme ! Seul la pomme défraichit au sol avec de petites marques de dents lui assure qu'il est bien revenu au bon endroit.


MHERDA ! Maledicefiglio del diavolo !!!
*
(* mherde ! Maudite enfant du diable !!!)

L'Italien jure, furieux comme jamais de voir sa rançon évanouie dans la nature. Il fouille les environs mais rien, maudite gosse ! Il sait qu'ils ne sont pas loin de la ferme, il entend des bruits de combats d'ici, peut être qu'elle est partit là bas. Il doit tenter le coup et se dirige à grand pas vers ce lieux qu'il a longuement surveillé.

Il y est en un rien de temps mais point de trace de la gamine. L'Italien fulmine tellement qu'il en frappe un arbre du poing, maugréant dans sa barbe de deux jours qu'il aurait dû lui faire du mal finalement, qu'il aurait dû la prendre encore et encore, l'attacher comme un saucisson, la saigner d'un coup de dague en travers de la gorge et ne point s'embêter avec les écus.

Sans penser plus le rital dégaine son épée et marche lentement vers la ferme, il a besoin de se passer les nerfs et peut importe qui se présentera devant lui, il le tuera sans le moindre remord. Son regard est froid, ses doigts sont crispés sur l'arme, sa colère grandissante de s'être fait avoir par une gamine lui fait bouillir le sang qu'il a déjà chaud.

Impatient d'en découdre il se plante devant la ferme et attend, figé là comme si ses pieds se trouvaient enracinés au sol, son épée vers le sol mais prête à être levée pour frapper avec force. Le regard au loin il attend les adversaires, il sait qu'ils seront nombreux mais point de peur. Ce qu'il aimerait le plus ce serait tomber sur le père de la gamine, à défaut de la gosse, se faire le père pourrait le calmer un peu ... ou pas.
--Tharsilla.



le pendu pendait
les agonisants agonisaient
les morts ... ben .. elle avait haussé les épaules et continué sa progression en catimini.
Elle avait progressé de talus en talus, d’arbre en arbre. Tantôt rasante, tantôt filante , tantôt rampante. Elle était là maintenant.
Armes à la main elle était prête.
Les siens étaient là un peu partout. Là ou plus là déjà pour certains.
Dissociée des autres par la tournure des évènements qu’elle n’ avait su maitriser, elle avait assisté impuissante à la fin de la Silencieuse et venait de retenir un cri de louve blessée devant la dernière cavalcade de l’ Albinos.
Quant à sa rouquine de moitié de sœur … ben justement quand on parle du démon on en voit la queue !

Nom de dieu qu’elle foutue chieuse et emmerdeuse que cette donzelle, mais qu’elle femme aussi !
Était -ce les odeurs rôdeuses de la mort, qui la faisaient devenir sentimentale ?
Mais là, à l’instant elle avait comme un regret. Celui de ne pas avoir su dire plus, voire mieux, toute l’affection qu’elle portait à sœur.

Quand faut y aller, faut y aller !

Où les siens allaient, elle irait.
--Roderic


Mains serrées sur cette dague, mains tremblantes ne sachant ce qu’il allait découvrir, Roderic suivait, pas a pas, le bruit derrière le mur. Il n’avait pas peur, non. Enfin… presque pas.
Se retrouver seul, avec pour seul arme ce minuscule bout de ferraille, à devoir protéger une baronne et un vieillard amoché, face a une bande de sanguinaire, non, il n’y avait vraiment aucune raison d’avoir peur.
Certain moment, le gamin se disait qu’il aurait mieux fait de ne jamais revenir de la pêche, plutôt que de tomber dans ce beau… nid de guêpe…
Ah il voulait de l’action, il était servit. Aucun doute. Et ce n’était pas fini !

Le bruit derrière le mur cessa, soulager, le gamin poussa un long soupire et se retourna pour voir la Baronne qui s’était enfin réveiller.
Pas trop tôt pensa-t-il… Au moins elle n’était pas morte. Enfin pas encore. Mais à ce rythme là, si elle ne faisait pas plus attention, elle ne survivrait pas longtemps.
Lui non plus d’ailleurs… Avec tout ce qui trainait sans doute autour de la maison.

Un bruit suspect le ramena aussitôt a se retourner, sur ses gardes. Là derrière la fenêtre ouverte, une dame les regardait, et venait de poser ses bagages à l’intérieur.
Vite ! Qu’est ce qu’elle lui avait dit l’autre déjà ! LE premier qui essaie de rentrer tu le crève. Facile à dire quand même… C’te dame la, qui le regardait avec de grand yeux… Pas méchant les yeux… Jolie même… oui, mais elle était de quel camps celle la… Et d’où elle venait et…

Et elle envoya un drôle de truc dans la maison qui eut tôt fait de surprendre le gamin qui manqua de lâcher son arme et recula d’un pas sous la surprise. Et sans avoir eu le temps de réagir autrement, la dame se hissait sur la fenêtre en lui parlant doucement.


Citation:
-Je...je suis Mabelle une amie de Deedee et de Pitt....enfin Pitt m'appelle "la Vieille" ou "Mamie" ou...enfin voilà, c'est moi...je...je ne sais pas ce qu'il se passe ici mais je vais vous aider.


Décidément…. Il allait finir par croire qu’Aristote veillait sur lui, ou qu’un ange gardien les protéger. Soupirant de soulagement, mais silencieux, le gamin regarda Mabelle se précipiter vers la Baronne.
Elle était arrivée d’on ne sait ou pour les aider, et en plus elle avait l’air d’être médicastre… Que demander de plus ?
Un peu de calme peut être ?
Nan.. Impossible là…


Citation:
- Passez moi cette besace, vite, vite je vous en conjure...


Besace ? Hein ? Ou ça ?
Balayant la pièce du regard, Roderic se précipita pour attraper la fameuse besace et la ramena a Mabelle.


-Elle a… Elle a été attaquée par un espèce de grand monstre blanc. Le même qui a attaquer et massacrer ma famille.
Vous n’auriez pas du v’nir vous savez, y’a une bande de sauvage sanguinaire qui massacre tout c’qui bouge.
On était avec un noble, celui qu’a la bannière qu’est planté là-bas dehors, y parait qu’ces monstres ont pris sa fille. Y nous avait demandé de venir ici, mais le monstre blanc nous est tombé dessus. Il a envoyé l’vieux Maurice dans les décors, et après y’a eu un chevalier qui a essayer de le pourfendre, mais il lui a explosé le crane, et après il est tombé sur la Baronne.
Dites c’est grave ? Elle va pas mourir ? Et son bébé non plus ? Et… Ah et je m’appelle Roderic moi !


Et pfiouuuuu on reprend sa respiration calmement… Tout était dit… ouf !
Lestan
[3 nouvelles interventions depuis le premier verrouillage. Le message est pas passé pour tout le monde, second verrou. Prochaine intervention et c'est le lock définitif.

Modo chef Lestan.]



Edit: Délocké.
_________________

Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue (et avec qui j'veux).
--Eude_de_guilaume


Le bien et le mal...Vaste pièce de la vie et des tréteaux.
Que sous des torches des gens se sont exclamés à en répandre dans l'air leurs paroles teintées de drame.

Le peuple aime le drame, pleurniche quand les amours sont contrariés ou que les héros meurent à la fin.Et frissonne quand l'action vient.
Le sang, la course éperdue pour trouver refuge ou bien d'aller au devant du danger.

Le peuple en ouvrirait en grand leur bouches, édentées ou pas.
Mais la vie n'est pas ainsi...Et pour certains.

Eudes pour lui la vie est morne, sans relief, sans saveur.D'une platitude qu'il rompt avec des femmes de peu de vertu.
Pas même de plaisir dans des repas digne de Bacchus.

Alors si en ce jour il tend une main, donnant à sa chef les rênes du coursier,lui il sait.

Car du spectacle qui se profile, il ne veut être qu'un acteur, qu'un héros.
Qu'il soit obscur , machiavélique, ou un ange de la rédemption.

Il veut être celui qui punit, qui donne la dernière vision avant le trépas.
Il veut être celui qui donne la peur, l'abnégation des sons de souffrance que l'on peut entendre.


Pour lui comme en ce jour, la vie n'est qu'un drame mais pas le sien celui des autres.
Et si la course qui devrait apaiser la fièvre dans sa tête , effacer les visions qu'il a.

Ce n'est pas ses deux cavaliers qui vont le faire....
Que la pièce commence....
Que le rideau se lève...
Que le drame se fasse...

Et que vive la boucherie des hommes et le trépas des idéaux...

Car Eudes à faim...
Faim de tout ceci et plus encore...
--.annah.



Pourquoi il était comme ça ce Mossieur ?? ,pourquoi il me serait la main aussi fort ?? C'était sûre que c'était pas un copain de papa.
On tournait on tournait , j'avais bobo mes pieds, ma chausse était déchirée et lui il avait rit, voulait pas s'arrêter.

Pis il sentait pas bon, il transpirait beurkk...

Et il avait fini par se dévoiler, pas de papa, pas de gentillesse, Annah était terrorisée, pas évident d'être une de Brécey quand on avait que 6 ans, les coups de pieds les réflexions rien.

Pendant les courtes pauses, bien trop courtes, Annah avait essuyé le sang sur ses petits pieds, et s'était demandé ce que ferait sa cousine judi dans ce cas.

Elle avait affronté des dragons judi, d'ailleurs dragon c'était le surnom de tata zarine, papa l'appelait comme ça parce que quand elle entrait dans une pièce les gens ils avaient peur.
Pour sûre si tata zarine elle était là , ben le qui pue il serait à genoux.

Et si tata mabelleuhh elle était là elle lui aurait pris ses oreilles elle aurait tirée, tirée , tirée et pis elle aurait essuyée ses chausses avec .

Elle avait peur Annah, pas facile de ne pas pleurer quand on était menacée d'être enterrée vivante.

C'est épuisée qu'à la fin de la nuit,elle s'était allongée entre des racines de chêne, un lit de mousse humide, froid, mais doux, elle tremblotait, il l'avait compris, et lui avait offert sa cape, sale, puante, mais chaude.

Elle avait pas mise longtemps à s'endormir la princesse, les rêves allaient de son papa, aux tartes de berthe, au couvent à judi sa cousine, aux moutons doux de tata Nerwen, et tata rochane, elle l'avait peu vue ,mais .....


Citation:
Aller debout ! Réveil toi, cette fois nous allons rejoindre ton Père. Aller secoue toi feignante ou je t’enterre ici pour que tu sois dévorée par les bêtes des bois. Regarde, il y en a une qui commence déjà !


Elle fût réveillée de sursaut debout très vite aucun ménagement même Berthe elle réveillait mieux, juste le temps de perdre quelques larmes

Mon papa tu es ou ??? , Papy Maurice tu m'as dit que tu m'emmenais vers papa, ben il est ou et toi papy??

Encore une pomme pfffff; les galettes de tata mab elles étaient ou???, beurk elle sentait mauvais cette pomme.

Et alors là, incroyable, il s'en allait, derrière un arbre, la laissant seul..

La gamine hésita, elle était plus petite que cette grande forêt, et puis elle avait mal aux pieds....

Puis elle se rappela les dernières parole de celui qui sentait la mouflette


Citation:
Aller secoue toi feignante ou je t’enterre ici pour que tu sois dévorée par les bêtes des bois


D'un bon elle se leva , et partie en course, droit devant , sautant par dessus les ronces, quiconque l'aurait croisée l'aurait prise pour une tite gueuse du coin.

Sale , et la robe en guenille, crackkk sckratchhh elle s'accrochait , le tissu se déchirait , les branches la fouettait mais elle continuait droit devant, peu importe ou, elle courrait, levant de temps à autre la tête, les arbres diminuaient en taille , elle courrait encore.

Enjambant un ruisseau , puis elle prit une sente ; vite, coups de tête arrière, il ne suivait pas, elle s'arrêta, leva les yeux , chercha, voulu appeler, se ravisa, le silence, quelques bêtes sans doute au senestre au dextre , partout...

la sente, elle courue, elle prit le sente,plus vite encore, sale et paniquée la petite déboucha dans une clairière,des arbres autour, encore encore du vent et des arbres, elle maudissait les arbres ...

Ces foutus trucs qui empêchent aux petits de voir au loin.

Elle avança dans cette clairière, les herbes hautes la chatouillait, , elle mis son pied dans un petit ruisseau prenant soin de se cacher, puis leva les yeux.

Le vent poussait de drôle de feuille, rouge, marron , elle attrapa la première, la plus près d'elle regard curieuse d'une gamine perdue.

Ses mains reposèrent de suite ce qu'elle avait reconnue, , elle comprit que le vent poussait des morceau de parchemins; de ci et de là au milieu de cette carrière, quelques morceau de lettre, des mots sans sens, couchés, privés de terminaisons, des phrases déchirées et incomplètes.
Et des tâches, rouges, du sang, elle avait plus peur encore, si elle savait la petite, si elle savait de qui était ces lettres et surtout à qui était ce sang....

Elle se releva et partie droit devant, direction les oiseaux, là, au milieu, tous noirs, corbeaux de mauvaise augure, ressemblaient à rien eux non plus, ils étaient pleins, la vingtaine au moins, sur ce qu'elle pensait être un tas de sable, ou de terre ou de......

elle vomit , elle cria mis sa main sur sa bouche, pourquoi?? pourquoi a six ans devaient ont voir tant de choses, elle vomit encore, pleura, une chemise, une braie, un pieds une mains du sang, là dans la clairière, les corbeaux mangeaient......

fuite, fuir courir, encore, ou donc est la douceur, ou donc sont les bras affectueux,?? tatas , papa, ou êtes vous, elle court la petite, elle court
--Lesfranginsdulf
Les deux frangins s'étaient retrouvés, près des fermes. L'un était ravi, l'autre énervé. Puis ils avaient suivi, tant bien que mal, les chevaux.

À présent, la bataille semblait imminente... Deux soldats, bien trop éloignés du gros des troupes étaient juste là, devant eux.
Pas le temps de réfléchir, pas le temps d'établir un plan que déjà l'Alpaïde les envoie à l'assaut...
Un sourire goguenard sur les lèvres, Euberulf s'était élancé à pleine vitesse à la suite des chevaux. Il avait beau être plus bête que ses pieds, ces derniers avaient une taille non négligeable, et il n'eut aucune peine à suivre la rousse et le moche. C'est comme ça qu'il les appelait.

Clodulf, quant à lui, était encore arrêté... Il songeait aux bruits qu'il entendait, au léger tremblement qu'il ressentait dans le sol... Une armée était en marche. Et la ridicule troupe qu'ils formaient ne résisterait pas plus d'une heure aux assauts d'une armée entrainée aux maniements aux armes et aux batailles en formations... Il aurait voulu rattraper l'Alpaïde. Lui dire que c'était folie ! Lui dire qu'il valait mieux laisser ces deux là en vie, et préparer la mort de centaines d'autres !

Il tâta son carquois... il n'y avait que cinq flèches. Cela lui semblait ridicule par rapport au nombre de soldats qui était sans aucun doute aligné en face. Pourtant, il le savait, ces cinq flèches feraient mouche. Son regard fouilla ce qui allait leur servir de champ de bataille. Ce qui allait leur servir de cimetière. Un vague sourire vint éclairer ses lèvres. Il ne mourrait pas en héros, comme il l'avait rêvé, tout petit. Il mourrait. Tout simplement. S'ils se séparaient tous, ils n'avaient pas la moindre chance. S'ils restaient tous compacts, à défendre leur vie coûte que coûte, peut-être que...

Il repoussa bien vite cette idée. Il était trop tard pour reculer, à présent. Il mourrait ici, mais il emporterait le plus de vies possibles avec lui. Ce ne fut qu'un murmure...

Qu'Ades guide nos armes !
Rochane
[Dans une ferme non loin de là...]

Elle avait regardé sa cousine partir, puis s'éloigner au galop de la petite ferme. C'est le coeur serré que Rochane assista à la scène. Son unique envie était d'enfourcher le premier cheval venu et de la suivre, de l'accompagner et enfin, de pouvoir mener cette bataille de front à ses côtés, comme elles l'avaient toujlours fait. Cependant, les choses et la vie ne tournaient jamais vraiment comme elles le désiraient. Il suffisait de l'accepter, mais cela était difficile. Rochane detestait le sentiment qu'elle ressentit alors, de l'impuissance... Elle qui aurait sacrifié sa vie pour son entourage, pour tous ceux qui l'accompagnaient jour après jour, se devait de rester tranquille et de prendre soin de la marmaille! Elle qui aimait aider les autres, se retrouvait bien inutile dans cette petite bâtisse délabrée qui lui rappelait bien trop de souvenirs... Tant de choses qu'elle avait tenté d'enfuir durant toutes ces années...

Alors qu'elle ne pouvait plus que distinguer la silouhette de Mabelle à l'horizon, Rochane espèra de tout son coeur et de toute son âme que sa cousine, la chair de sa chair, lui reviendrait, porteuse de bonnes nouvelles. Même si elle avait encore l'espoir, celui-ci s'estompait, heure après heure, minute après minute et seconde après seconde... Elle rêvait à cette fin heureuse, mais à présent n'était que songe ou autre mirage auquel il n'était que très difficile de s'accrocher.

Elle resta là, plusieurs dizaines de minutes, triste et apeurée. Seules quelques images lui parvenaient encore. Celles de ce passé, dont jamais elle n'avait parlé. Elle se souvint de la première fois qu'elle avait rencontré la vieille. Il était tard, elle était jeune, encore presque qu'une enfant, séparée de la seule famille qu'elle n'avait jusqu'alors jamais connu. Cette famille qui sans raison l'avait abandonné sans crier "gare' en sautant de cette foutue falaise. Elle pensait, à tord, que tout cela était derrière elle, mais voilà qu'elle se retrouvait au point de départ, enfermée dans cette ferme, seule et terrifiée.

Quand elle se tourna elle vit que les enfants n'étaient plus dans la pièce, ni même dans ce qui pouvait servir de salle à manger. Elle courut dehors. Ils étaient là, en train de se chamailler comme à leur habitude! Même si elle n'avait pas l'habitude de hausser le ton lorsqu'elle s'adressait à eux, cette fois-ci son ton était plus que autoritaire. Elle leur ordonna de rentrer à l'intérieur et de ne plus, sous aucun pretexte, mettre le nez dehors. Elle ne savait ce qu'il se passait à l'extérieur, mais ce qu'elle avait vu en rejoingnant la ferme lui avait suffit. Elle barricada presque tout ce petit monde dans la pièce principale. Elle voulait les avoir à l'oeil et en même temps pouvoir observer au travers de la fenêtre. Elle espérait revoir sa cousine, foulant ce sol, fière et droite sur son destrier accompagnée de Pitt et de la belle Annah.

Cela ne faisait aucun doute, Mabelle était à présent devenue plus forte. Une fois le plus dur surpassé ou bien rangé au fond d'une malle, la mort ne devait sans doute plus se montrer si accueillante! Peut-être que si elle en ressortait vivante, cette aventure lui montrerait à quelle point la vie est précieuse. Les derniers mois avaient été difficiles pour tous. Pour sûr que tout cela prendrait fin, mais de quelle manière?

La brunette était anxieuse et ne tenait en place. Elle avait beau être épuisée, elle ne pouvait se résigner et aller se coucher. L'endroit dans lequel ils se trouvaient devint bientôt le "champ de course" de la jeune femme. C'est que cela fusait dans sa petite tête. Elle n'avait de cesse de marcher. Elle parcourut la pièce en long, en large et en travers, sans pouvoir y trouver quelconque apaisement. Elle se devait de rester là et d'attendre. Mais attendre quoi et qui?

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Deedee
Du bruit, dehors, dedans, du bruit…
Les mouvements de l’enfant en son sein qui s’agitent, sa tête qui bourdonne et les battements de son cœur qu’elle sent même sur sa blessure.
Du bruit…

Elle était réveillée, elle était consciente Adeline, consciente aussi qu’ils étaient là dans une mauvaise posture. La porte ne résisterait pas longtemps dans ces conditions. Et le gringalet encore debout ne ferait pas le poids face à la horde sauvage qui ne tarderait pas à les trouver…
Et où se trouvait Pitt ?
Et Annah….
La petite Annah…

Adeline luttait pour ne pas retomber dans l’inconscience, luttait pour ne pas sombrer, luttait pour tenir une promesse qu’elle commençait presque à regretter… Tout aurait tellement était plus facile finalement…
Elle était venue aider son frère d’armes, et elle se retrouvait là, incapable de bouger, incapable de se battre et incapable de retrouver la petite Annah. Incapable de rien mise a part ressasser les même souvenirs et la même colère.
Elle se rappelait étrangement, la même situation ou presque, lorsqu’elle avait voulu retrouver son fils, et s’était vu finir sa courses au pied d’un arbre, blessé et épuisé. Si un certain Maistre de l’Ost n’avait pas été aussi têtue qu’elle et n’était pas partie à sa recherche… Peut être serait-elle morte a l’heure qu’il est… Surement même. Mais peut être que bien des choses ne seraient pas arrivé.
Main sur l’épaule, Adeline pestait intérieurement, silencieusement, après elle même tout en ne perdant pas de vu les aller et venu du jeune garçon.

Et puis, un autre bruit les tint en alerte tout les deux. La jeune femme vit le garçon bondir près d’une fenêtre puis quelque instant après, le visage de Mabelle se dessina dans la pièce.
Surprise, stupéfaite, Adeline tenta de se relever pour accueillir cet ange envoyé par le ciel sans aucun doute, Il n'y avait pas d'autre explication à son arrivé soudaine, elle la savait en voyage avec sa cousine, elle la savait a des lieux et des lieux d'ici, comment était-elle revenu ? Et Rochane, et les enfants ? Tant de question qui traversere l'esprit de la Baronne avant de revenir à la dure réalité lorsque la douleur de son épaule la rappela à l'ordre.


-Ma… Mabelle… mais co.. Mais par quel miracle es tu là…

Déjà elle était près d’elle, faisant pression sur cette foutu blessure que lui avait fait le monstre blanc. Adeline secoua la tête en posant une main sur la sienne. Il y avait plus urgent, bien plus urgent que cela. Maurice n’avait pas repris conscience, Pitt devait avoir des problèmes, et Annah…. Annah devait être quelque part dans le coin à la merci de cette horde sanguinaire.

-Laisse… ce n’est qu’une égratignure… Maurice… Maurice est inconscient un long moment maintenant… Et Pitt ? Tu as vu Pitt ? Il va bien ? Et Annah, elle est en sécurité ?
Il faut les retrouver… Il faut…

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Mabelle
--Roderic a écrit:
-Elle a… Elle a été attaquée par un espèce de grand monstre blanc. Le même qui a attaquer et massacrer ma famille.
Vous n’auriez pas du v’nir vous savez, y’a une bande de sauvage sanguinaire qui massacre tout c’qui bouge.
On était avec un noble, celui qu’a la bannière qu’est planté là-bas dehors, y parait qu’ces monstres ont pris sa fille. Y nous avait demandé de venir ici, mais le monstre blanc nous est tombé dessus. Il a envoyé l’vieux Maurice dans les décors, et après y’a eu un chevalier qui a essayer de le pourfendre, mais il lui a explosé le crane, et après il est tombé sur la Baronne.
Dites c’est grave ? Elle va pas mourir ? Et son bébé non plus ? Et… Ah et je m’appelle Roderic moi !


- Gné ???était sans doute été le seul mot qui pouvait s'échapper de sa bouche.


S'en suivait une répétition qui avait eu pour effet de faire virer Mabelle au vert. Son visage n'était plus qu'incrédulité, effroi, stupeur :

- Mon...monstre blanc ??? Massacre ?? Maurice ?? Crâne...Ex...Explosé...?? Bébé ??



Cette fois elle attrapa sa besace et en sortit de toute urgence sa gourde de calva. A peine portée à sa bouche, Deedee renchérit :

Deedee a écrit:
-Ma… Mabelle… mais co.. Mais par quel miracle es tu là…
-Laisse… ce n’est qu’une égratignure… Maurice… Maurice est inconscient un long moment maintenant… Et Pitt ? Tu as vu Pitt ? Il va bien ? Et Annah, elle est en sécurité ?
Il faut les retrouver… Il faut…


- QUOI ????
Un "gné pas potib" aurait du suivre en temps normal mais la situation n'est pas "normale" et cette fois Mabelle dû rassembler ses maigres petits pois pour comprendre ce qu'il se passait, dans quel pétrin elle était embourbée et surtout réagir vite.

- Bien...Ahem....bon....parfait, tout va bien se passer... se convainquit-elle, pour se rassurer elle-même.

Et de se demander comment la vie pouvait elle lui offrir autant d'émotions intenses et contraires en un temps si réduit...


- Messire Roderic, heu...enchantée ! Bien passons les convenances. Vous allez maintenir votre main sur le linge que je vais appliquer sur l'épaule de Deedee.

Tout en donnant ses directives, elle imbibait le linge d'une lotion à base d'ortie pour pallier l'hémorragie.

- Deedee...ma Deedee..tu...tu attends un...un bébé...Bois ça, une petite goulée de calva ne peut que te faire du bien. je..je vais voir Maurice. Reste calme, je vais te mettre ma cape sous la tête, ne bouge pas, Roderic reste avec toi, reposes toi quelques instants.

Un faible sourire qu'elle s'efforçait de paraitre rassurant pour la jeune femme et Roderic puis Mabelle s'enquit de l'état de Maurice aussitôt.

Le vieil homme gisait complètement sonné...voire mort. Le coeur de la dieppoise cognait à lui faire mal. La peur engourdissait son esprit complètement déconcerté par tout ce qui se passait. Elles étaient en voyage, elles riaient toute la journée, elles ne vivaient que des instants d'insouciance, de complicité, de joie et soudain, Mabelle se retrouvait seule au milieu des enfers.

Elle s'agenouilla près de l'homme, écouta son cœur comme lorsqu'elle était infirmière pour l'armée, elle cherchait les signes vitaux.
Maurice s'agitait au moment où elle le toucha. Sitôt l'ex infirmière, lui tapota les joues.

- Maurice....mon vieux Maurice, réveillez-vous ! Je suis Mabelle, vous...vous souvenez de moi ? Maurice ??

L'homme émettait des sons étranges, vaporeux, était il conscient ? Où souffrait-il ? Que lui avait-on fait ??

Désespérée face au visage dont les rides sillonnaient les joues grises du bon Maurice, Mabelle sortit un autre flacon et cette fois lui colla sous les narines en s'exclamant tout haut :

-Maurice ! Levez-vous ! Vlà la Berthe !
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--.maurice.
crackkkkk, foutu bruit qu'avait fait sa face.

Jouer l'homme brave était aisé pour toute personne vaillante, mais le poids des années aide à l'expérience mais pas au combat.

C'est ainsi que Maurice s'était retrouvé, groggi, flasque et léguminisé.

L'air ailleurs, les pensées en voyage,il errait entre ici et ailleurs, noir autour, des bruits vagues,lointains, une sensation de planer, ainsi donc les portes d'aristote ressemblaient à ceci.

Mort , parti, inconscient , un brouillard épais recouvrait le vieil homme, une douleur lancinante au visage, le renvoyais chez morphée à chaque fois qu'il tentait d'ouvrir ses yeux, mal à la respiration, il avait la sensation qu'une masure venait de l'écraser.

Il allait et venait, des bruits lointains, puis plus proches,oui près, tout près...


Citation:
riz, plein la gamelle


Citation:
pipi au lit tu n'es pas belle


Citation:
bérénice bérénice viens au bois fait toi la belle


Pour sûre il avait du prendre un sacré coup

Citation:
- Maurice....mon vieux Maurice, réveillez-vous ! Je suis Mabelle, vous...vous souvenez de moi ? Maurice ??


Ah cela sonnait mieux déjà

Citation:
-Maurice ! Levez-vous ! Vlà la Berthe !


Boris levez vous j'ai des pertes

de quoi de qui, pff qui me cause ???

Citation:
adélhys t'as des poux c'est ta perte/SPAN>


puis une odeur énorme, montante à la tête fini le réglage des neuronnes

Citation:
-Maurice ! Levez-vous ! Vlà la Berthe !


Il ouvra les yeux et tenta d'articuler , autant que le permettait une mâchoire enfoncée, par de larges coups de poings...

Maggg Berkkkk, n'a n'est ou???, bé annahhh, bé Pittché chui ou??








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