--L_italien
Sur le champ de bataille, entre ciel et sang.
LItalien pourfend, taille, découpe, saigne, frappe et cogne mais surtout, surtout, il rit ! Oh oui il rit dentendre les os se briser lorsquil tire sur un bras dun ennemi au sol juste pour le plaisir dentendre un dernier hurlement. Oui il rit lorsque sa pitié est implorée et quil enfonce lentement, très lentement sa dague dans les entrailles dun soldat qui sent la vie le quitter. Il se marre de voir les agonisants hurlant devant un membre manquant, souffrant dune douleur sans nom qui les rend aussi courageux quun drôle de quelques printemps qui réclame sa mère. Cette bataille sanglante marque ses vêtements blancs de rouge, quelques entailles ici et là, celle au bras, une juste au-dessus du genou, un joli bleu à la mâchoire sajoute à la liste mais rien de vitale, aucun pour le moment na réussi à le blesser suffisamment pour le calmer, encore moins pour larrêter.
Profitant dun court moment de répit le rital regarde autour de lui, à la recherche du prochain à massacrer. Il y en a bien encore quelques-uns mais ce nest pas ce qui attire son regard. Il voit sa Chef face à un homme solidement bâti, serait-ce ? Curieux den savoir plus il se dirige vers eux, empoignant au passage un soldat par le col pour lui faire rencontrer avec violence son genoux, parfait pour lui exploser le nez. Ne voulant le laisser en vie il le cloue au sol par un coup de coude entre les omoplates puis plante son épée en plein milieu de son dos. Celui-là ne bougera plus. Le suivant naura pas le temps de comprendre ce qui lui tombe dessus, prenant son élan lItalien lui saute dessus avec force, comme le ferait des joueurs de soule, il le plaque face contre sol, lui chuchote « la mort vient aussi par derrière lami » puis lui plante sa dague en travers de la gorge.
Il est maintenant assez proche de sa Chef et de cet homme, si proche quil peut entendre leurs paroles. Attentif à son environnement pour ne pas se faire prendre en traitre, il écouté la longue tirade de lhomme et en déduit quil sagit bien du père de la gamine. De cette maudite gamine qui a len croire est en vie et de plus en sécurité. Difficilement il étouffe un juron puis affiche un sourire amusé à lidée qui lui vient en tête. Sil est ici il na pas pût la voir sa drôlesse, il a dû lapprendre par messager ou un autre moyen mais sur que sa gamine nest pas venu à lui. LItalien va donc jouer de la situation. Lun devant lautre, prêt à donner le coup suivant, il les regarde en se plaçant aux côtés de sa Chef, proche mais pas non plus au point de lui marcher sur les bottes, elle naime pas ça la Chef. A la fin de la tirade de lhomme lItalien lui balance dune forte voix amusée.
Hé toi ! Elle ta dit ta gosse notre petit jeu en forêt ? Cest une bien belle môme que tu as fait là, à croquer ! Si appétissante que je nai point résisté, un régal ! Une peau si douce, de si petites mains, des cheveux si blonds, un petit ventre tout rose de la jeunesse, un jardin secret si secret enfin plus pour moi bien sûr !
Afin den rajouter une couche lItalien se lèche les lèvres de gourmandise, ajoutant sur le même ton
Elle a à peine crié, point pleurer, tu sais quelle en a même redemandé ? Un bon brin de gamine que jai pu savourer pendant que son Père courrait on ne sait où.
Se doutant que sa fureur va être des plus explosive le rital se tient prêt à laffrontement, après tout qui ne le serait pas à la suite de pareilles paroles ?