Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 14, 15, 16   >   >>

[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--_alpaide_


Voila comme elle les aimait:
Râleurs,sales et méchants......Mais prêts dès qu'elle le leur demandait et le plus souvent efficaces si on faisait exception de la bourde des trois lourdauds qui allaient,elle en était sûre,faire tout leur possible pour effacer leur dernière erreur .

L'Albinos fut le premier à sortir,Eymie sur les talons.
C'était à prévoir,elle le sentait au bord de l'explosion celui là....
Et la muette ne le lâcherait pas,ça aussi elle le savait bien avant qu'elle ne lui emboite le pas.

Elle frappa du plat de la main lorsque les deux frangins commencèrent leur cirque:
"Vous deux ..Vous commencez pas..
Clodulf......T'as raison.....File avec l'Italien..et la Lulu."

Coup d'oeil vers le ténébreux:
"Tu l'prends avec toi?"

Alpaïde soupira en toisant l'énorme masse du frère ainé:
"Toi Euberulf ...."
Elle se plante devant la montagne de muscles et de graisse et lève le cou pour lui parler:
"Tu viens avec nous.....D'ac?"

Après tout valait mieux l'avoir sous les yeux celui là.......
Le p'tit frère avait pas tort.....Sa carrure était aussi impressionnante que le vide qu'il avait entre les deux oreilles.

La salle se vidait dans un brouhaha de ferraille indescriptible ,les tabourets basculaient sous les levées des hommes en armes,les derniers gobelets étaient vidés avant que la bande s'éparpille dans la nuit à la suite du premier groupe.

Alpaïde se retourna vers la table et rafla l'épée qu'elle y avait déposé,la glissa dans son fourreau et repoussa sa lourde chevelure en arrière en un semblant de noeud hirsute et échangea ce qu'on aurait pu appeler un sourire avec son "éminence grise" ....

Thars la regardait d'un air goguenard......
Elles allaient enfin toucher au but...
--Eude_de_guilaume




A l’Étage pendant que les autres s'agitent.


- C'est pas suffisant, tu me dois encore 10 écus.
- Pour moi ça l'est.
- Non tu me dois encore de l'argent.J'ai fais ce que tu voulais et ça t'a plu on dirais?
-Quoi écarter les cuisses? et te prendre comme la catin que tu es, c'est suffisant ?...Tu ne vaux pas ce prix.
- Porc, immonde crapule, lourdier, bai*** de poules


La voix féminine retentie dans la chambre, porte close , mais rien n'empêche d'entendre le bruit violent que fait une main qui frappe le visage de la femme.

- Ordure, pourriture, suppôt du sans nom...J'vais te tuer.


Elle se lève du lit se dévoilant sans peine, nue elle cherche du regard un couteau, un quelconque objet pointu afin de mettre sa menace à exécution.

- J'vais crever ta panse la vérole.

Tout se passe très vite.

Elle voit, elle a trouver, un stylet, une pointe fine et longue.
Sa main se saisit aussitôt de l'arme improvisé et elle se précipite sur lui.
Criant sa rage , sa haine vers lui car jamais personne ne l'a frappé sans en subir les conséquences.

Sa main se lève vers lui, il lui fait face sans bouger , il l'attend un sourire sardonique sur ses lèvres minces.

Elle veut le tuer, le larder de coups , elle le voit déjà mort à ses pieds.
Puis soudain une main agrippe l'autre retenant en l'air le stylet et de l'autre il lui prend la gorge , l'étouffant presque.

Elle essaye de crier sa rage, sa frustration mais la main de l'homme la serre, l'empêche de crier.

Et il la ramène vers lui, aussi près de son visage, essayant de se mouvoir, donnant des coups de pieds sur ses chevilles, voulant atteindre ses parties intimes.

Il reste insensible au coups, esquissant les genoux.

L'homme la regarde fixement dans les yeux, une main broie une autre.
La catin finie de lâcher l'arme, il a repousse violemment en arrière.

L'homme au visage constellé de marques immondes sur son visage la regarde s'écrouler sur le cul.
Il en rit et sort de la chambre où il y a peu de temps , il assouvissait un besoin récurent pour tous hommes, surtout dans son genre.
Ses insultes , cette attaque avortée l'ont ainsi dire émoustillé et si il avait un peu plus de temps, il l'aurait encore chevauché et sans payer.
Surtout si elle se débat et se sans bourse délier.

Il fait quelques pas dans le couloir, une main sur la rambarde d'un escalier.
Quand il voit tous se remue- ménage et s'écrit.

Oh vous allez tous comme ça...sans moi ?
On pars sans Eude ?
Leandana
Bien que bavassant avec ses compagnons de fortune, riant en leur compagnie, Léan avait l'esprit bien préoccupé.

Minauder, oui, de temps à autres, pourquoi pas. Mais ce n'était pas l'humeur du moment.

Elle n'était pas mère, mais pour autant, il lui était arrivé d'aimer sincèrement, une fois, peut être deux.

Certes elle arrondissait les fins de mois et mangeait à sa faim, parfois en échange de ses bons et loyaux services, cependant...

Cependant, tout cela ne l'intéressait plus... elle voulait se battre, peut être dans une ultime façon de se dire qu'elle existait.

Elle était comme tous ici présents, elle attendait. Elle attendait l'action, elle voulait à nouveau sentir ce frisson d'adrénaline lui parcourir les veines, cette envie irrésistible de plonger au coeur de l'action, quitte à ne jamais plus en sortir.

Le temps paraissait s'allonger... L'attente la rongeait, et elle avait hâte de remonter en selle pour se rendre au combat, s'il fallait en arriver là
--_alpaide_


"Oh vous allez tous comme ça...sans moi ?
On pars sans Eude ?"


Alpaïde a sursauté à la voix grave qui vient de résonner derrière elle.
La main qui enfonçait l'épée dans son fourreau la ressort de moitié:
"hola.....Z'êtes qui vous?"

Elle toise le nouvel arrivant,retenant une grimace de dégout devant sa face vérolée.

Il lui a semblé l'avoir vu quand elle était arrivée aux "trois lunes",mais sa capuche masquait le visage défiguré de l'homme et elle n'y avait pas prêté attention plus que ça ,toute prise qu'elle était dans ses plans de "campagne".
L'homme semble fort et décidé à les suivre...

Ma foi..Pour ce qu'ils auront à faire ,une sale bête de plus ne sera pas de trop....

"Qu'est ce qui t'amène toi?
Si t'as rien d'autre à faire...Pourquoi pas.....
Tu suis les autres.....Tu t'amuses.....Le tout c'est d'arriver vite à cette fichue ferme et d'en finir avec cette histoire de môme.."


Alpaïde reste le plus stoïque possible devant l'homme,malgré la répulsion qui lui donne envie de tourner les talons.
Celui là,elle sent instinctivement qu'il vaut mieux l'avoir avec elle que contre elle.....
Enfin..Contre elle.......

Elle frémit de dégout et ajoute brutalement:
"Si tu veux rester dans notre groupe tu peux....
On allait partir là.....
Décide toi vite..."
--Albinos


La faim commençait à se faire sentir.
Le soleil était au zénith et ils étaient partis depuis de longues heures,chevauchant pour certains,trainant les semelles pour d'autres.
L'Albinos avait pris Eymie derrière lui en selle et elle entourait son corps massif de ses petits bras,la joue posée contre le dos de l'homme.

Au détour d'une sente ils furent en vue d'une fumée qui montait droit vers le ciel.
La main immédiatement levée le chef de file arrêta brutalement son cheval,tirant sans ménagement sur le mors et le faisant se cabrer en une demie volte qui le plaça face aux autres membres de sa troupe.

Son seul regard suffit à faire comprendre à ceux qui auraient encore eu l'idée de se manifester que le silence s'imposait.
De quelques mouvements dignes de la muette qui l'accompagnait,ils leur intima de rester à l'abri des grands arbres et descendit de sa monture en y laissant Eymie.
Laissant cheval et cavalière en arrière,il avança seul,prudemment sur le bord du chemin et épia les alentours.

De sa position il vit arriver une donzelle accompagnée de deux hommes qui semblaient se rendre à la ferme qu'ils avaient repéré.
Une masure plutôt ,mais avec un appentis et une grange accolés qui devaient bien abriter quelque bétail....
Sûrement quelques poules aussi qui devaient traîner par là....

Son esprit était déjà en train d'échafauder la suite....
Il ne devait pas y avoir grand monde là dedans et ils auraient vite fait de se servir,de trucider les gêneurs et de se mettre une ventrée de volailles ou d'oeufs...
Le bétail offrirait peut être une réserve de viande pour les prochains jours....
Même un ou deux moutons suffiraient...Ils n'étaient pas si nombreux..ça ferait l'affaire..

Quant à ces visiteurs....
Il eut un rire silencieux...

Ils avaient bien mal choisi le jour de leur passage icelieu.....

La donzelle semblait jeune et si d'où il était il ne pouvait voir si elle était jolie ou pas,peu lui importait...
C'était une femme et il lui en fallait une ....
Rien de tel qu'une femme culbutée pour vous mettre un bonhomme en forme et en appétit.

Lorsqu'il revint vers les autres ,l'Albinos eut tôt fait de leur donner les ordres nécessaires.

Point de quartiers de toutes façons.....Il ne fallait laisser aucun témoin vivant de leur passage.....

Les trois cavaliers ne surent pas d'où venait cette horde sauvage qui leur tombait dessus alors qu'ils sautaient de leur montures.
--Eymie.



Elle avait emboité le pas.
Elle la silencieuse, elle qui ne faisait jamais de bruit était pleine d’une rumeur sauvage.
En elle roulaient les grondements d’une violence sans limite.
À se demander comment une frêle comme elle pouvait contenir autant de force rageuse. Pas besoin de chercher ! Cette violence on l’ avait planté en elle. Petites graines appelées baffes, coups, humiliations, vexations, privations …. Semences qui avaient germées. La récolte avait été au-delà de ce que même le Malin aurait pu espérer !

Un regard d’Opale, quelques gestes discrets, elle a compris. Elle est prête.
Juste avant de bondir sur l’ un des trois cavaliers, elle regarde encore une fois Opale. Erreur ! Elle n’ aurait pas dû. Ce qu’elle devine dans les prunelles luisantes de l’ albinos, ne lui plait pas.
Elle sait bien qu’il en est souvent ainsi, mais elle ne peut s’y faire. Quand elle voit le regard lubrique de son compagnon, elle sait ce qui va suivre. Les orgies organisées, les esforcements … elle a déjà vu son Opale à l’œuvre. Et elle aime pas ! Jalouse qu’elle est la silencieuse. Oh pas des manières de la brute en rut qu’il est dans ces moments là, mais juste parfois, et même si elle sait l‘improbabilité , elle rêve de douceur et de tendresse au creux de ses bras.

Haussant les épaules, elle se concentre sur sa victime.
Un geste pour Opale : " Je prends l’homme de gauche "

Féline telle une chate sautant d’un toit, dague à la main elle bondit et atterrit sur le dos de l’homme qui venait de mettre pied à terre. L’effet de surprise lui permet d’immobiliser sa proie et d’un coup violent dans les creux poplités des genoux, elle le fait choir à terre.
Autour d’elle, cris de femme, hennissements, ahanement d’homme.
D’un geste vif elle retourne l’ homme, le plaque au sol. Le bougre est vif, il se saisit de ses cheveux puis de son cou qu’il serre. La dague danse un moment puis vient se poser sur les chairs palpitantes du cou de l’homme. Le fil de la lame dessine un trait fin et précis. L’homme hurle. Elle jubile. Un genou appuyant sur les couilles, l’ autre sur le sternum, elle pèse de tout son poids. Elle reste un moment ainsi, son regard froid planté dans celui de sa victime.
Les yeux de l’homme crie d’abord l’effroi puis hurlent à la pitié. Fatale erreur. La silencieuse n’ aime pas la pitié. Elle ne connait pas la pitié !
Mouvement rapide, elle se saisit d’une des brindilles qui jonchent le sol. Un rictus à la bouche, elle approche doucement et lentement la brindille de l’œil du malheureux.
Lentement, lentement … avec précaution et pour que dure son plaisir elle enfonce la brindille dans le globe oculaire.
Il hurle, elle enfonce.
Il hurle, elle fait tourner la brindille entre ses deux doigts.
Il hurle et se contorsionne. Elle plonge encore plus la brindille laissant son corps épouser les contorsions du braillard.
Il hurle. Elle jouit.
La brindille se casse, la lame s’enfonce et fait du trait dessiné un sillon profond et rouge. Elle se crispe, et rugit de plaisir intérieurement. Les premiers frissons s’en vont.
Elle en a pas assez. Elle en veut plus, elle veut encore …
L’homme sous l’effet de la douleur à quelque peu perdu connaissance. Elle en profite, se dégage de lui et s’accroupie à ses cotés. D’une main elle effleure le torse que la chemise ouverte offre, de l’autre elle laisse la dague glisser doucement. On la croirait presque en train de le caresser.
Secondes de terrifiantes douceurs. Secondes de calme. Le calme avant … la dague cisaille d’un coup bref les braies et fouille l’entrejambe, les ongles pénètrent le torse. La dague danse, la dague caracole, la dague s’ébroue. La dague humide et chaude de ces premières caresses, s’envole et se plante dans le cœur.
La dague se plante .. Le calme avant l’ orgasme final !

La silencieuse cache bien son jeu. La silencieuse n’est pas celle que l’on croit.

Quelques secondes, tendues, les yeux fermés, frémissante.
Elle retire la dague, l’essuie sur la chemise de l’homme et se relève.
Juste là, pas loin, femme hurle. D’ Opale elle ne voit que les coups rudes et rapides de bassin. Elle détourne les yeux et s’éloigne. À chacun ses plaisirs songe t-elle.

Accroupie, la tête entre les mains elle attend que son chef revienne
--Albinos


Bon sang comme il aime voir des regards comme ceux là....
Plein d'étonnement d'abord......De répulsion ensuite.....De peur incontrôlable lorsqu'ils comprennent enfin à qui ils ont à faire....

Eymie a été encore plus rapide que lui..

Cette petite l'étonnera toujours,il bouillonne en elle une sorte de fureur aveugle et terrifiante qui arrive encore à le surprendre malgré tous les cinglés qu'il voit tous les jours autours de lui.

Parfois elle lui ferait presque peur si tant est qu'il puisse encore connaître ce sentiment.

Du coin de l'oeil il l'a vue sauter sur l'homme et il sait qu'il aime mieux être à sa place qu'à celle de celui qui hurle déjà de douleur sous l'espèce de petit démon qui le chevauche.

Oui ......Lui il a mieux à faire.......
Déjà dégager le passage.....
Le second homme tente de s'interposer entre la femme qui venait juste de sauter de son cheval,il repousse sa cape mais sa main n'a pas le temps d'attraper une hypothétique arme que l'énorme poing de l'Albinos lui écrase déjà la mâchoire.
Second élan et cette fois c'est le nez de celui qui lui fait face qui éclate en un craquement sinistre alors que l'homme s'effondre comme une poupée de chiffon.

Elle le regarde.....

Il marche sur le corps qui vient de tomber à ses pieds et avance d'un pas.

Si Eymie veut s'amuser avec celui là aussi, libre à elle......

Lui ne voit plus que les cheveux entourant un visage qui pourrait être joli si la peur ne le défigurait pas .
Elle est paralysée devant lui......N'a pas le temps de savoir ce qu'est cet être immonde qui la fixe de ses yeux rouges.

Une gifle monstrueuse la sonne avant qu'il n'attrape ses cheveux d'une main,donnant une torsion rapide pour en faire un lien solide......Il tire sa tête en arrière et le mouvement du corps de la donzelle lui révèle une gorge gonflée et un ventre dont l'ébauche d'arrondi ne laisse aucun doute.

Ahhhhhh....Mais c'est encore mieux qu'il ne pensait....

Son sang bout et son regard se voile sous l'effet de l'envie violente qui lui tord le ventre.

Brutalement il pousse la femme contre la porte de la grange qui s'ouvre sous la poussée de leurs deux corps...
Elle tente maladroitement de résister mais la force de l'Albinos est décuplée par cette jouissance qu'il sait proche.

La paille humide qui couvre le sol n'atténue pas le choc lorsqu'il la fait choir dans l'ombre poussiéreuse d'où s'échappent en piaillant quelques poulets malingres.
Ses mains fouillent déjà le corsage entr'ouvert.....Malmenant cruellement les seins de la femme ,il plaque contre le sien son visage blafard et mord la chair tendre de son cou alors qu'elle se débat inutilement.

Ses mouvements désordonnés sont autant de caresses lubriques qui font rugir de plaisir son assaillant.

Elle tient tête la garce.....
Plus courageuse ou plus folle que les autres?

Son ventre et ses reins le brûlent .....
Son poing ne lâche pas la chevelure alors que son autre main remonte violemment les jupons de la donzelle,découvrant ses cuisses blanches qu'il ne voit même pas.
C'est l'animal qui s'est réveillé..
Plus rien d'humain dans ces mouvements de reins incontrôlables quand ses doigts touchent l'intimité humide qui veut encore se refuser.

Ses braies l'enserrent,sa main abandonne l'entre jambe de sa proie pour tenter de défaire son ceinturon ....
Il va exploser.....

Un rugissement monte de sa gorge....
Aaaarrggg...Pas maintenant.......
--Chevalier_solitaire


Des cris et des hurlements... Un homme se trouvait non loin de là. Il était resté caché derrière la ferme, épiant et observant de temps à autre le spectacle horrible qui s'offrait à ses yeux.

Le chavalier solitaire, c'était son nom. C'était également ainsi qu'il était connu dans les environs. Son but ultime : aller au secours des opprimés. Telle était sa quête.

Ce jour là, il avait été comme paralysé, lorsqu'il avait vu la blonde aux allures sataniques prendre possession du corps de l'homme. Il restait tapit dans l'ombre, le dos collé au mur latéral de la grange, épée à la main, plaquée contre son torse.

Rarement il avait pu voir une telle haine et violence. Il attendit que la blonde baisse sa garde, une fois le travail terminé et que l'autre immonde personnage soit occupé ailleurs pour attaquer.

Il avait réuni tout le courage dont il disposait, mais les hurlements de la jeune femme, lui donnait encore plus envie de frapper et du tuer son assaillant.

Il prit son élan et courru aux devant de la batisse. Son épée vint se planter une première fois dans le dos de la petite créature frêle, mais pas moins satanique, qui se trouvait assise, le regard détourné de celui qui violantait l'autre jeune femme.

Un cri strident se fit entendre. Pour sur l'effet de surprise était là! Il lui porta un coup de poing au visage, de quoi la laisser inconsciente un moment. Pour sur qu'il allait déchainer la colère de l'individu et ainsi le faire lacher prise.

Il se mit en garde épée à la main, prêt à bondir.

Cependant, il se savait humain et non immortel. En voyant les gardes au sol, il se dit que peut-être nombre d'autres compagnons de route étaient restés en retrait et ne se doutaient de ce qu'il se passait icelieu.

Il saisit sa corne de brume qui était attachée à sa ceinture et y souffla de façon énergique dedans afin qu'un son assourdissant en sorte et alerte du danger.

Il fit face à l'homme prêt à se defendre.
Deedee
[Quand Rien ne se passe comme on le prévoit]

Elle était partie sur d’elle à la recherche de nourriture pour les hommes. Elle était partie, désirant se rendre utile avant toute chose. Elle était partie, sans vraiment se rendre compte des dangers alentour. Mais en même temps ? Que pouvait-il lui arriver sur ces terres ennemies ? Elle était entourée de deux gardes, chacun d’eux étant armé, elle-même portant sa dague, alors pourquoi craindre quelque chose ?

Et pourtant…
Pourtant elle aurait du se méfier la baronne.
Se méfier et être sur ses gardes. A croire que son passage dans les forces armées avait vite était oublié. A croire qu’à force de jouer les ombres elle avait oublié pas mal de chose.

Tout se passa si vite qu’elle eut du mal à comprendre ce qu’ils leur arrivaient. Un éclair ? Il n’y avait pourtant pas d’orage.
Plutôt une tempête… Et quelle tempête !

Un chat sauvage sous les traits d’une femme venait de sauter sur le garde à sa droite, un homme hideux lui faisait face et son garde avait tenté de s’interposer avant d’être lui aussi assommé comme un vulgaire fétu de paille. Elle se retrouva seule face à une bête énorme.
Seule et sans défense.
Tremblante, Adeline le regarda. Terrifié.
Elle n’avait jamais rien vu d’aussi horrible chez un homme. Mais était-il véritablement un homme ? Elle revoyait là ses cauchemars, ses fantômes, ce qui la hantait depuis tant et tant d’années.
Il était là en face d’elle, la réincarnation du mal en personne !
Et elle était seule…. Seule face à lui…

Son regard balaya rapidement les alentour, elle devait trouver une solution, une issue. Elle devait s’enfuir et vite. Mais rien… Ses jambes refusaient de bouger tétanisé.
La fin ?

Elle allait donc finir de la sorte comme une poupée de chiffon dans les bras du Sans Nom ? A trop vouloir flirter avec la faucheuse voila qu’elle allait finalement la rencontrer….
Mais….
L’espace d’un instant des images lui apparurent, son fils, sa fille, son compagnon, ses amis, Pitt…
Non…
Ce ne pouvait être la fin… Ce ne pouvait être comme ça ! Elle avait encore tant de chose à faire, tant de chose à voir ! Et puis elle lui avait promis d’être là à son retour ! Elle lui avait promis !
L’instinct de survie se réveilla, la jeune femme se mit à hurler, espérant avec un peu de chance que son compagnon d’arme, son frère de l’ombre l’entendrait peut être.

La main crasseuse du monstre s’abattit alors sur elle pour la faire taire, la sonnant à moitié. La surprise passé, Adeline sentit le gout du sang dans sa bouche, gout amer, gout de la colère, gout de la vie qui se préparait à partir.
Mais elle ne broncha pas, son regard terrifier mais fier croisa celui de l’albinos et elle s’apprêta à riposter.
Mais… La même main lui attrapa alors les cheveux tirant fermement dans une position de soumissions... Sa tête bascula en arrière découvrant sa gorge et son ventre…
Et puis… Ce regard….
Elle comprit de suite…

Son corps fut propulsé contre la porte de la grange, lui provoquant une vive douleur dans l’épaule…
Elle devait se dégager !
Vite !
Partir ! Courir ! Vivre !

L’Albinos lui attrapa les poignets avant qu’elle n’ait put faire un seul geste, Adeline tenta de se débattre, encore un peu, malgré la peur, malgré la douleur, elle était décidée, elle ne céderait pas sans se battre.
Mais que faire face à un mastodonte comme lui.

Il l’envoya valser dans un coin sombre de la grange.
La chute fut brutale, le choc violent, sa tête se mit à tourner sous l’effet de la douleur…
Juste le temps de reprendre son souffle que déjà le monstre se mettait à fouiller sans vergogne dans son corsage, malmenant sa poitrine, son visage contre le siens. Ce visage hideux lui donnait envie de vomir, mais plus elle le repoussait plus il revenait au plus près d’elle, pesant de tout son poids contre le sien.
Combat inégale d’une fourmi contre un sanglier, combat perdu d’avance…
Mais elle luttait… De toutes ses faibles forces elle luttait…

Le poing du monstre lui tenait toujours les cheveux tandis que son autre main commençait à s’aventurer sous ses jupons.

-Nonnnnnnnn ! Lâchez-moi !!!!!!!!!

Adeline se mit a crier, hurler, mais rien n’arrêta la bête devant elle, et surtout pas ses bras maigrelet qui essayaient de cogner contre le torse du monstre.
Son corps se crispa et se raidit lorsqu’elle sentit la main de l’albinos sur son intimité.

-Nonnnnnn……. Tenta-t-elle de hurler une énième fois, mais le son qui sortit de sa bouche ne fut qu’un murmure.
C’était fini…
C’était trop tard…
Elle ne pouvait plus…
Plus rien maintenant

Epuisée, à bout de force, elle rendit les armes face a la bête. Il ne lui restait plus qu’a attendre… Attendre qu’il finisse, attendre que la mort vienne la délivrer doucement…
Attendre la fin…

Et puis… elle entendit le monstre pester et le son d’une corne.
Ce n’était donc pas fini ?

_________________
--Gardemortain1
Le temps de rien, oui rien, il n'eurent le temps de crier, de se retourner que dèjà le garde entendait le cri de son compagnon, ils avaient fait la Bretagne ensemble, rasés lAartois et pourtant cela s'arrêtait dans une courette de ferme crasseuse, partir loin et cracher ses tripes à la frontière normande.

Pas le temps de réagir , deux chocs , le sang qui le submerge et un étourdissement, les jambes qui lache.......

Juste le temps de voir passer une forme au dessus de lui, inconnue, arrivant d'ont ne savait ou......

les cris, les cris de la baronne, des hulements dans la grange couvert par une corne de brume, il se redressa embrumé par un brouillard épais, une douleur au visage, il se redressa et fonça dans la grange, épée à la main.

Il fonce droit devant grogui chancelant, la tête tourne, il pense à Mortain , sa formation son dévouement.
Sa femme restée là bas à Fécamps, fière de lui elle le sera .

Il voit la forme arme à la main dans le dos du monstre , immobile, il le remerciera plus tard, saute sur le monstre , la baronne est en dessous il lâche son épée au sol, saute sur le dos de son adversaire, pour la normandie, pour Mortain, pour la baronne.

Il enserre le coup du monstre effleure à peine l'épaule avec la dague, fait chanceler l'individu, il sait , il est sous lui, il sait que de ces deux corps qui roulent au sol, le sien ne se relèvera pas , il sent la main énorme de cet homme blanc qui lui serre le cou^, sa vue se brouille, La baronne doit réagir, elle doit fuire, moitié nue, mais vivante, il tiendra jusqu'a ce que la vie le suite, jusqu'a ce que son devoir et ses promesses soient tenues, elle doit fuir, ne pas s'occuper de lui....
--Euberulf
[ Retour dans le temps - Dans la taverne des trois lunes ]
La grande cheffe s'était adressée à lui, rien qu'à lui !! Oh ça oui qu'il était content ! Il tapait des mains, applaudissant.
Chouette, chouette ! Moi venir avec toi !

Il n'avait pas assimilé que son frère ne pouvait pas le supporter, ni qu'il serait dans un autre groupe, et dans l'immédiat, il n'en avait cure. Les choses bougeaient, et il était avec la beeeelle rousse ! Bon, elle lui faisait peur des fois, quand elle se mettait beaucoup beaucoup en colère, mais sa peur disparaissait vite, la plupart du temps.
Dites, patronne, où qu'on va ?

Ben oui, fallait pas trop lui en demander, il avait pas vraiment écouté le brouahaha incompréhensible qui avait précédé son acceptation, ni celui d'après, d'ailleurs.
--Clodulf
Grand sourire lorsque la cheffe change d'avis. Enfin il allait être tranquille, au moins pour un temps, loin des bêtises, et de la joie implacable de son géant de frère. Il avait le même sourire joyeux quand il tuait tout le monde que quand il mangeait un bon poulet !

Discrètement, il s'était dirigé vers l'Italien et Lulu.

On y va ? J'ai hâte de découvrir où ils sont... pis pt'être que si on les trouve les premiers, on aura une prime...

Rapide clin d'oeil, et déjà il s'était apprêté. Il n'avait pas d'épée, ni de bouclier, tous deux bien trop lourd pour lui. Il ne s'encombrait que de légers couteaux de lancée, et d'un arc court. Son carquois ne contenait que 5 flèches, toujours bien aiguisées.
--Albinos


Sa rage est déjà décuplée par ce viol qu'il n'a pas pu mener au bout,il sent ses braies humides de la jouissance qu'il n'a pu contrôler et sa main se lève déjà tel un énorme battoir pour assommer cette femelle qui l'a trop excité.

La dague sur son épaule ne lui fait pas plus d'effet que la griffure d'un chat enragé et il secoue les épaules en grognant lorsque le poids du garde lui arrive dessus et que l'homme essaye maladroitement de lui serrer le cou.
Il le sent faible des coups qu'il lui a asséné......Il ne va pas avoir beaucoup de mal à se débarrasser de cet abruti qui termine de le mettre hors de lui.

D'une bourrade il renverse le garde et ,délaissant la femme dans le désordre de ses jupons il concentre toute sa hargne sur celui qui a osé s'en prendre à lui.
Son corps a déjà oublié la douceur de celui de sa victime pour écraser brutalement celui de l'homme à la face duquel il crache sa haine:
"raclure!!
Tu crois quoi vermine......Tu t'es vu?
T'en prendre à moi.......TOI...."


Ses doigts se referment en étau sur la gorge qui palpite ...
Il a sous les yeux le nez éclaté et sanglant et les lèvres de sa victime d'où coule un large filet de sang noirâtre.
Les yeux exhorbités ,le garde tente encore de lutter mais si faiblement que l'Albinos en rirait presque.

Du dehors lui parviennent des bruits de cavalcade et le son d'une corne de brume.....
Il veut pourtant s'offrir le plaisirs d'une agonie qui mérite ce nom....

Va-t-on le priver de tous ses plaisirs ?

Avec un rugissement bestial il garde la prise de son énorme patte sur la trachée qui s'écrase déjà dans un gargouillis immonde..
De l'autre main il saisit la dague du garde qui était tombée au sol durant leur lutte et ,la glissant entre son ventre et la panse de celui qui meurt déjà,il plante la lame juste au dessus du ceinturon et remonte violemment vers le haut.

Un grognement de plaisir monte de sa poitrine lorsqu'il sent la chaude masse des intestins couler sur sa main et ses yeux fous regardent la vie quitter ceux de sa victime alors qu'un rictus horrible éclaire sa face délavée.

"Crêve........."
Anya_de_puycharic
Bon, c'était pas le tout, la soupe était diantre bonne, mais il fallait aller rejoindre une partie des siens. Et il fallait faire vite.
Anya remercia mamie, salua Nerwen et prit avec elle quelques provisions que Berthe avait préparées.

Les trois d'Arques reprirent la route. Quelque chose inquiétait la Blanche. Elle ne savait pas quoi, mais quelque chose n'allait pas. Elle le sentait. Un de ses proches avait des soucis...
Sa première pensée fut pour Pitt, puis, après avoir chevauché de quoi les rattraper, ayant pris soin de prendre les informations sur le chemin, elle se rendit compte qu'il allait bien.
Ralentissant le galop de Liarim, elle approcha de son frère du Mont, saluant au passage les personnes qui l'accompagnaient, notamment ceux sous la bannière du Chat.


Me voilà, Pitt... avec quelques provisions que Berthe m'a confiées.

Puis, regardant autour d'elle, visage inquiet.

Dis-moi.. Adeline n'a pas encore rejoint le groupe ?

Anya était inquiète et maintenant elle savait pourquoi. La soeurette enceinte, avec parfois ses douleurs au ventre... cela ne lui disait rien qui vaille... et pourtant, elle était encore loin de se douter de ce qui se passait réellement.
_________________
--_alpaide_


Sacrée équipe qu'elle avait là avec elle.....
Thars ayant pris de l'avance, elle se retrouvait seule femme à la tête du groupe de traîne savates enragés qui avait choisi de la suivre.

Le deux en qui elle se sentait la plus sûre étaient à ses côtés et quand elle jetait un oeil sur eux ,ça n'avait rien de vraiment rassurant.

Le gros Euberulf avec son sourire niais qui fendait son visage gras et Eudes le vérolé....
Elle était au moins certaine de pas succomber à leur charme à ces deux là....

Ils étaient partis dans la même direction que celle qu'avait pris l'Albinos quelques temps plus tôt,laissant Thars filer vers la falaise comme ils en avaient convenu et l'Italien .....
L'Italien...Elle savait même pas ce qu'il avait manigancé celui là...
Le "petit "frère" Clodulf s'était éclipsé vite fait avec,trop heureux semblait il, de lui laisser son idiot de frère entre les pattes.

Quand ils entendirent la corne de brume ,ils étaient encore sous les hautes frondaisons de la forêt et ,après un instant d'hésitation Alpaïde envoya en éclaireur le môme qui était venu lui annoncer la venue de troupes dans le coin et qui ,depuis ne la lâchait plus,fixant sur elle un oeil énamouré et admiratif et n'attendant qu'un mot d'elle pour exécuter.
"File voir ce qui s'passe.......Vite......Et....Te fais pas r'pérer hein?

Allez zou ...dépêche..!!!..."


Oh,il avait pas traîné.....C'était pas loin apparemment et c'est l'oeil encore plus rond qu'il revint,tremblant et affolé:

"Chef.....Y'a la muette qu'est à terre......Y'a un ....Non deux hommes qu'ont l'air occis.....
Y'a l'Albinos qu'a l'air d'en finir un.....
ça barde.......Y z'ont sonné l'cor......Va y'avoir du monde d'ici peu on dirait..."


Il reprend son souffle:
"On fait quoi nous autres?"

Alpaïde se tourne vers Eudes.

Il la dégoute profondément,non seulement par son aspect répugnant, ça encore ...Elle pourrait l'oublier un instant si ce n'était cette lueur sadique qui reste tapis au fond du regard de l'homme ,même lorsqu'il regarde un complice,comme c'est le cas avec elle.

Elle se demande toujours s'il ne va pas lui sauter dessus et la trucider juste pour le plaisir comme il le fait avec tout ce qui se met en travers de son chemin.

"T'en penses quoi toi?
On fonce dans l'tas ou on s'abstient et on attend d'voir qui s'pointe?"


Malgré son apparente insensibilité la rouquine a sursauté en entendant que Eymie était touchée,rien que pour ça elle foncerait bien de suite...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)