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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Deedee
Allongé sur cette paille humide, les jambes dénudées, Adeline attendait maintenant l’heure de la délivrance. Le moment où cette grande faucheuse qu’elle avait pourtant vu de nombreuse fois viendrait finalement la prendre et l’emmener.
Les belles histoires avaient toutes une fin, il faut croire que la sienne allait se terminer de la sorte. Au moins, elle rejoindrait son frère parti trop tôt, peut être même rencontrerait-elle ses parents, ses amis, ceux qui l’avaient abandonné sur cette terre sordide.
Oui, finalement, les bras de la faucheuse n’était sans doute pas si désagréable que cela, mais… et ceux qui restait ? Qui prendrait soin de ses enfants ? Et sa promesse faite à cet homme dont elle portait le fruit ? Et celle faite a son ami, son frère d’arme de retrouver sa fille ? Elle n’avait pas le droit d’abandonner si facilement…. Pas maintenant…

Un sursaut de vie s’empara d’elle lorsqu’elle senti du mouvement a ses cotés. Ouvrant alors les yeux, elle vit la main de l’albinos prête à s’abattre sur elle, les yeux rouges, enragé. Son regard lui glaça le sang. Ce n’était pas un homme au dessus d’elle, mais un animal. Un animal féroce, tel que l’on en rencontrait dans les histoires imaginaires. Un animal tout droit sorti des entrailles du Sans nom.
Comment se battre face à une telle créature ? Adeline n’eut pas le temps de se poser la question, la main ne s’abattit pas sur elle, mais un grognement lui fit comprendre que son heure n’était pas venu.
L’un des gardes qui l’accompagnait s’était relevé et dans un regain d’énergie venait de sauter sur la bête.

La aussi le combat était perdu d’avance, et le garde le savait. Adeline le comprit de suite en croisant son regard. Il se savait perdu, mais il espérait sa délivrance à elle… Un ultime combat pour lui permettre de vivre.

Sans perdre de temps, la jeune femme se recula vivement contre le coin de la grange. Dans un effort intense elle se mit sur ses jambes tremblante, encore sonné par ce qu’il venait de se passer. Les mains plaqué contre le mur de la grange, elle assistait impuissante à la mise à mort du garde qui, dans un dernier regard suppliant, lui ordonna de partir.
Adeline regarda l’espace de quelques seconde le second homme qui se trouvait dans la grange, une épée dans la main, l’autre tenant une corne, c’était donc lui qui avait sonné ainsi. Mais qui était-il ? Un autre de ses sauvages ? Pourquoi n’intervenait-il pas ? Pourquoi n’aidait-il pas le garde ? Que faisait-il ?
Le bruit du garde agonisant, le sang qui se répandait à ses coté rappela la baronne à l’ordre qui dans un mouvement rapide quitta la grange par la porte du fond.

On dit que la colère et la rage peut décupler vos forces, que la peur peut vous faire faire des exploits, alors imaginez la rage et la colère couplé à la peur… Mué d’une force inexplicable la jeune femme se mit à courir dans la campagne.
Fuir, courir le plus loin possible de cet endroit maudit.
Fuir…. S’enfuir… Ne pas regarder en arrière.
Fuir…. Sans se retourner…
Fuir… Courir malgré la douleur, malgré ses jambes qu’elle sentait devenir faible…
Simplement fuir… le plus vite, le plus loin…
Elle devait s’en aller au plus vite, retrouver Pitt, l’informer de ce qu’il se passait, le prévenir, mais….

Adeline manqua de tomber à plusieurs reprises, épuisées par sa course, épuisée de s’être débattu, épuisée par ce combat. Plusieurs fois ses mains touchèrent le sol poussiéreux, plusieurs fois ses genoux se posèrent à terre, mais chaque fois, une force invisible la relevait et lui ordonnait de continuer. Elle ne voulut pas savoir si le monstre blanc l’avait suivit, mais elle l’imaginait assez. Elle le voyait sur ses traces, elle entendait encore sa voix rauque rire non loin derrière elle. Elle arrivait même à sentir son odeur pestilentielle….
Courir…. S’enfuir…
Mais où était le camp ?
Adeline ne distinguait plus rien, sa vue se brouillait au fur et à mesure qu’elle avançait, jusqu’à ce qu’à bout de force, ses jambes ne la portèrent plus.

Et puis…
Un épais nuage de poussière s’éleva devant elle. Des cavaliers à n’en point douter. Mais quels cavaliers ?
Amis ? Ennemi ?
Les renforts de la brute alertée par la corne ? Où Pitt et la garde ?
De l’aide ? Ou le cauchemar qui continuaient ?

_________________
Pitt.bull
mais ou les avaient il emmenés, pourquoi??

Au nom de l'amitié, mais quel ami à le droit d'emmener ses amis vers une mort quasi certaine??

Pitt était perdu, sa fille loin et pourtant si près, sa belle encore plus, depuis quelques semaines , il se faisait du soucis pour elle, reviendrait elle?? pour lui?? avec lui??

Des tonnes de questions qui s'amoncelaient dans sa tête, il aimait ses amis, il aimait sa douce à un point que jamais elle ne comprendrait.

Il se posa sur la souche , morte depuis des lustres elle aussi, pris sa boîte à penser et écrit, .




Pitt de Brécey
à
sa grâce Alcalnn Blackney
Duc de mortain

Honneur et paix

Mon seigneur, Duc de mortain, mon suzerain, mon ami...

Me voici face à la mer, à attendre, attendre mon destin, ma vengeance, attendre de retrouver ma fille.
Cette enfant dont je suis tuteur et que je considère comme ma chaire.
J'aurais aimé duc Alcalnn, que cette damoiselle soit officiellement De brécey, j'eusse aimé l'adopter officielement, mais comment faire....
Déjà survivre, mince affaire n'est il pas, vos hommes, Casmir, imperturbables et dévoués y contribuent .

Au cas ou Messir, oui car il faut bien un au cas ou je souhaiterais parce courrier, que ma petite devienne Demoiselle du Mont que vous puissiez la protéger...
J'eusse aimé également que la Dame Mabelle D'Everlange en soit la tutrice officielle, je n'ai nul doute que vous serez du haut de vostre rocher, de vos terres vous puissiez les aider.

Il est l'heure que le sang coule, peut importe de quelle veine il sortira...



Il avisa un garde , prit le plus jeune sous le regard de Casmir, regard complice lui posa la main sur l'épaule il lui tendit le parchemin scéllé.

Tiens jeunes soldat, porte cela au Duc de Mortain, prends cela comme une chance, pas comme un déshonneur,rends moi ce service, il y va de l'avenir de ma fille.
Ne t'arrêtes pas...



Puis il rédigea un écrit pour son amie , sa jambe de bois ...




Pitt.bull de Brécey

à

Mabelle d'Everlange

Et oui Mamie, tout arrive, si tu lis cette missive, là ou tu te trouves en compagnie de ta fille, ton neveu et ...Rochane, c'est que mon pigeon aura été éduqué merveilleusement.

Me voici le séant sur le sable, seul , j'attends, j'attends de la serrer de mes bras , elle est là pas loin...

J'ai voulu t'écrire soeurette, au cas ou...

Depuis le début, nous marchons main dans la main, ensemble, quand tu tombes je te relève,quand je me prends les pieds dans les cailloux, c'est toi qui soigne mes genoux.
Bleus à l'âme, gorge tranchée, blessures à cothériser, tu es toujours là à aider, au delà de tes peines, au delà de tes propres maux.

Je n'ai jamais été habille pour dire des sentiments, au grand regret de beaucoup, toi peut être ma douce très certainement...

J'aimerais te dire que aucun merci ne suffira, à te compter tant de choses qui pèsent sur mon coeur.

Cette fois Mabelle tu es loin, très loin , j'essai de protéger mes compagnons, mais il est certain que des jours noirs se préparent, ou devrais je plus tôt dire des jours rouges, rouges sang....
Il serait tout de même amusant petite soeur, que je tombe, seul cette fois.

Au cas ou J'eusse aimé petite soeur, maman, mamie, que tu puisse prendre en charge Annah, elle aime la choppe et surtout judi, elle t'aime toi, tu as déjà vécu avec elle, à ses côtés, si souvent .
Rochane, ou toi , quel choix faire, j'ai choisi selon l'age, au cas ou .......
Et puis je réserve à ta cousine, d'autres choses pour le devenir.....

Pour ta charge, je ne doute point que mon suzerain te donnera a main, sa missive est partie il y a peu .

Merci petite soeur, merci de tout, merci de rien

Je t'aime



il accrocha le pli à la patte de son second pigeon très rapide, cette variété de volatile était performante, importée d'italie, le col issimo avait fait ses preuves

Il fût tiré de ses rêveries par les cris des deux gardes postés à l'entrée de la crique

Citation:
CAVALIERSSSSSSS


Tous se remuaient d'un coup, les fagots d'armements disposés pr^t du feu furent vite démantelés, l'épée longue d'une main,l'écu dans l'autre pitt se mit dans le paquet, étais ce le moment??

Il vit le groupe arriver puis les gardes baisser les armes, en même temps que lui


Sa soeur du Mont les rejoignait, bras fort expérience, une duchesse sur le camp, il s'approcha et lui tendit le bras afin de l'aider à desceller

Citation:
Me voilà, Pitt... avec quelques provisions que Berthe m'a confiées.


Tu ne sais comment duchesse, ces victuailles sont les bienvenues, nous avons faim, nous avons été débordés par une attaque, des rats....


Citation:
Dis-moi.. Adeline n'a pas encore rejoint le groupe ?


Elle est partie avec deux gardes armés, chercher du pain, ils tardent, mais connaissant deedee, elle a dut jouer à la médicastre avec quelques paysans...

Viens serpilleuse, viens te reposer toi et tes hommes, le calva est bon

Puis il avisa Léandana, la prit par le cou , anya par la main

Dites les normandes, qui serre le calva?? les femmes au service il rit

[Modo Ald'
Les images...Encore.]
--Chevalier_solitaire


Il l'avait assomé. A présent, l'épée à la main, il restait paralysé. Ses mains tremblaient. Personne ne sortait de la grange. Il voulu avancer, mais en fut incapable.

Tout cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Evènements passés qui l'avaient poussés à défendre des causes perdues. Figé, dans son esprit, l'image de celle qu'il avait épousé, belle, dans cette longue robe bleue claire, qui épousait ses formes, son ventre arrondi, en cette belle journée printanière, son doux sourire, les éclats de son rire, bercé par un vent doux qui carressait leurs visages, ne cessaient de tourner telle une boucle infinie. Il revivait cet instant dans sa tête, le jour où de retour au village, celui-ci avait été mis à feu et à sang... Violée, elle l'avait surement été, aux vues de ses jupons relevés et des marques de coups sur son visage, puis tuée avec la plus grande des cruauté, un poignard avait transpercé la peau de son nombril, puis tout le reste...

Il fut sorti de sa torpeur, lorsqu'il entendit des bruits de lutte. Il revint à lui. Il ne pouvait se passer de telles choses sous ses yeux une fois encore. Il prit son courage à deux mains et entra dans la grange en courant. Il vit que la dame était à terre, alors que l'animal retirait le souffle de vie d'un garde.

Sans doute, que l'homme l'arrêterait avant d'avoir franchit la porte de la grange, mais il se devait d'essayer. Il s'arrêta à hauteur de la jeune femme. Il tenta de la relever et de l'aider à marcher. Il lui parlait, alors qu'il tentait de la soutenir pour rejoindre le sentier.


Courrir! Il faut courrir Dame si vous voulez vous en sortir.

Allons y!


Il essayait de courrir, supportant le poids de la femme sur ses épaules. Ils passèrent la porte de la grange, l'autre homme trop occupé à oxcire le dernier garde ne se ferait surement pas prier pour les rattraper en moins de temps qu'il faut pour le dire, mais il gardait espoir. Le sentier n'était plus très loin, peut-être que là-bas, il trouverait de l'aide.
Lestan
[ comme je l'avais spécifié peu avant, encore une intervention pour les images = verrou. Je délockerais dans quelques jours, si tout le monde est prêt a y mettre du sien. Réclamations par MP. Modo cheffe Sad ]

EDIT: topic delocké, prochaine intervention et c'est le verrou définitif.

_________________

Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue (et avec qui j'veux).
Pitt.bull
Tous étaient là autour de ce foutu feu, pitt profitait d'un moment avec sa soeur du mont, moment rare, très rare, chacun sa vie, mais ils étaient liés, liés par un pacte de sang, liés par le pacte du Mont...N'en déplaise à beaucoup c'était ainsi.

Il y avait des années, il était intervenu en taverne, pour elle, puis elle avait longtemps après témoigné pour lui, c'était ainsi .

Pitt était comme çà près à tout pour l'honneur, le bien de chaque, on ne pouvait renier une parole.

Préoccupée Anya en avait l'air , pitt et Léandana aussi.

Il jeta un coup d'oeil au capitaine Casmir, depuis quelques jours qu'ils étaient réunis, ils se comprenaient tous les deux.

Puis soudainement, un cor, un bruit lointain, un cor de garde


Pitt se leva précipitament regarda sa soeur du mont la main sur l'épaule.

Anya, c'est quoi ce cor??? Vas la chercher , en effet c'est inquiétant, cela fait des heures, emmène léandana aussi et quelques hommes, tant pis pour la discrétion, va chercher nostre amie


Si il était arrivé quelques chose à Deedeepitt s'en voudrait à vie...
--.annah.


[Dans une ferme à la frontière]

Des jours durant, de longs moment depuis l'accident, Annah ne comprenait pas tout, bien qu'intelligente du haut de ces six printemps.
Pourquoi étaient ils enfermés ici au milieu des moutons?

Elle ne comprenait pas tout mais elle observait , elle voyait maurice qui chuchotait avec le fermier, elle le voyait aller et venir, elle le voyait faire les cent pieds.
Fort surprise, Maurice une hache à la ceinture, le fermier avait rentré ces fourches, une maie de bois positionnée contre la porte arrière.

Il se passait quelques choses, elle avait longtemps dormi, elle avait chaud, elle avait eu très très chaud même.

Souvent elle était réveillée par la gueuse qui lui faisait prendre des bains, de l'eau froide beurkkkk au couvent c'était chaud, et puis on utilisait de la saponaire, même pour la bouche quand elle disait des gros mots.

Maurice passait ses journées à écraser des feuilles qu'il métait dans l'eau chaude , un remède de Mabelle, à chaque fois c'était beurk beurkk.

Pourquoi rester ici, attendre quoi?, décidément elle ne comprenait rien.

Cela allait bien mieux pour elle, un méchant médicastre était venu, avait pris la bourse de papy Maurice puis s'en était allé, grâce à la boisson toute beurk, la petite allait mieux, elle jouait dans la masure, avec le chien qui lui servait de couverture depuis des jours ...

Elle vit une fois de plus Maurice entrer affolé, elle tira quelques brides de conversation, elle entendit les mots feux, 5 fermes plus loin, bandits, que de mots fort pour une petite fille.


Elle regarda le vieux

Dis Papy Maurice, pourquoi tu cours partout?? pourquoi on reste ici?? T'as dis que papa était revenu et que on allait le voir, tu m'as dis aussi que Berthe avait fait des tartes aux pommes, et pis t'a dis que judi ma cousine elle voulait me prêter son lapin doudou...Il est ou papa, et c'est quoi le feu c'est pas la niver dehors, y'a pas la neige pourquoi ils font du feu??? sont bête les grands pffff, dis moi ou est papaaaa...
--.maurice.


[ dans une ferme à la frontière]

Pas possible de sortir de ce foutu endroit,sa jambe lui faisait moins mal, il en avait profité était parti chercher quelques feuilles mabélienne, afin de pouvoir soigner la petite, cela faisait fort effet, elle avait ouvert ses yeux, tant mieux car cela devenait dangereux d'aller chercher de l'eau pour le bain.

Des bruits couraient, des manants cherchaient une petite , d'autres bruits de fermes pillées et les meilleurs des hommes en armes quelques dizaines de lieues plus loin


L a petite le regardait , souriante, grande demoiselle courageuse, maurice lui sourit


Citation:
Dis Papy Maurice, pourquoi tu cours partout?? pourquoi on reste ici?? T'as dis que papa était revenu et que on allait le voir, tu m'as dis aussi que Berthe avait fait des tartes aux pommes, et pis t'a dis que judi ma cousine elle voulait me prêter son lapin doudou...Il est ou papa, et c'est quoi le feu c'est pas la niver dehors, y'a pas la neige pourquoi ils font du feu??? sont bête les grands pffff, dis moi ou est papaaaa...


Oulahhh voisi donc la jeune damoiselle que je connais, non ce n'est pas l'hiver jeune de Brécey , mais il fait froid tout de même, oui judi t'attend ca c'est sûre,elle ne peut pas retourner dieppe à elle seule réfléchie, quand à ton papa, crois moi il ne t'as jamais menti
Anya_de_puycharic
Un feu, installée contre son frère. Moments rares que ceux là, profiter d'un peu de répit pour rattraper un peu le temps. Souvenirs qui reviennent, elle gamine de seize printemps, envoyée à Dieppe pour levée de Ban, sous la bannière du Mont St Michel.
C'est à Dieppe qu'elle l'avait rencontré, il n'avait pas hésité à prendre sa défense face au terrible Maire de l'époque. Un nain-posteur. Il traitait avec l'Artois, leur revendant son poisson, et à elle, il lui avait refusé sa transaction pour le compte du Duché. Elle était pourtant mandatée, mais rien à y faire. Elle avait été courtoise et affichait sa bonne humeur quand elle avait rencontré le Maire de Dieppe, et lui l'avait traitée comme une moins que rien. Pitt était arrivé, il ne la connaissait pas et pourtant, il n'avait pas hésité une seconde à l'aider. Ils étaient devenus ensuite amis, se soutenant dans les bons comme dans les mauvais moments. Le pauvre avait tâté de sa Serpillère, à Dieppe...

Sans s'en rendre compte, Anya souriait en pensant à cela, toujours plus ou moins blottie contre son frère. D'autres souvenirs venaient. Notamment ce jour pluvieux. Jour d'entraînement avec le Chat. La Serpillère, comme moyen de défense, ça avait son efficacité, son charme, mais selon le Grand Matou, l'épée, c'était mieux.
La jeune femme savait la manier, mais les entraînements dataient, aussi, il avait pensé qu'il était temps et de son devoir de lui remettre une épée entre les mains.

La pluie... les cheveux trempés, ses boucles blondes collées au visage et ce satané gambison, trempé lui aussi, lourd... et cette épée, non confectionnée pour elle, lourde aussi. L'entraînement avait été rude et le "pas-encore-Brécey" là, tapi dans un coin, à les observer, n'osant approcher. Le Chat avait demandé conseil à sa vassale concernant ce jeune homme. Dans un mouvement spontané, Anya lui avait dit qu'il était homme d'honneur et de confiance et... peu de temps après, le voilà qui entrait dans la Mesnie du Mont, devenant officiellement son frère.

Oui, de nombreuses choses les liaient. Certaines connues de beaucoup, d'autres moins connues et une particularité, que personne ne connaissait. Ce pacte établi. Ce pacte à la vie à la mort. Personne à part Pitt et Anya ne savait ce qu'était que ce pacte.

Et c'était pour toutes ces raisons qu'elle se trouvait là aujourd'hui. Avoir le même père, avoir la même mère, parfois cela signifie bien moins que ce qui les liait eux deux. Les commérages l'avaient gratifié d'avoir de nombreux frères. Si le chiffre trois signifiait "nombreux", alors dans ce cas, oui. Il y avait les frères de sang et les frères de coeur, ou de l'âme. Tous trois veillaient sur elle comme sur la prunelle de leurs yeux. Enfin, maintenant, deux. Bulvaï avait rejoint le Très Haut, mais nul doute qu'il la veillait aussi, de là-haut.

Puis, le son d'un cor. Instinctivement, elle se leva d'un bond. Et cette angoisse qui ne l'avait pas quittée depuis son arrivée au "campement". Adeline... oui, pour des raisons là aussi que peu savaient, elles étaient liées, comme les doigts de la main. Les Jumelles du Prêcheur, qu'on aurait pu les appeler.
Liarim avait été dé-sellé pour lui permettre à lui aussi de souffler un peu.

Anya ne prit pas le temps de tout réinstaller. Après tout, elle avait appris à monter à cru. Elle entendit à peine les paroles de son frère qu'elle avait déjà grimpé sur le dos de l'Arabe. Elle partit au galop, sachant que les autres suivraient. Eurydice était sur elle, elle ne la quittait jamais.
Eurydice était SON épée, celle faite sur mesure, à son poignet. Le pommeau, la garde et la poignée étaient ajourés de telle façon que l'on pouvait y voir qu'elle appartenait à un membre de la Lignée des Puycharic. Et sur la lame, une inscription, la devise familiale, la même que celle inscrite sur les anneaux transmis de génération en génération.

Toujours lancé à vive allure, le cheval ne faisait aucun écart. Anya vit une silhouette, une femme qui courait, elle ne pouvait instinctivement que la reconnaître. Son coeur se mit à battre encore plus vite. Elle le savait, sa soeurette était en danger.

Elle donna un petit coup plus franc des talons pour intimer l'ordre à Liarim d'aller plus vite. Il fallait se concentrer, Adeline était suivie. Un regard derrière elle et Anya constata que les autres étaient là. Retour sur sa soeur. Prise de respiration à fond, surtout ne pas tomber. Faire comme lors des entraînements. Ne pas tomber. Ne pas tomber. Une poussée d'Adrène Adeline l'aiderait. Anya sentit à peine la légère douleur dans sa poitrine. Mourir pour elle. Elle avait juré, si elle le devait.

Anya banda ses muscles pour se maintenir sur le cheval, agrippant de sa main droite et entourant autour de son poignet, une bonne mèche de la crinière du cheval. Ne pas tomber. Elle se pencha sur son côté gauche, bras gauche prêt. Cheval toujours au galop poussé.
Arrivant à la hauteur de la jeune femme en fuite, échange de regards, elles se comprirent, Anya passa son bras, et l'attrapa au passage, et sous l'élan de la vitesse put l'aider à grimper derrière elle. Elles n'étaient pas tombées, mais n'allaient pas dans la bonne direction... Les poursuivants de sa soeur étaient là. Ne pas ralentir... la Garde, Léandana et les autres, suivaient.

Anya sentait tout contre elle, les battements du coeur de Adeline se mêler aux siens. Elle n'était pas tombée, elle l'avait récupérée, son coeur avait tenu bon.

_________________
--Aubin_calva


Aubin faisait le tour du camp.
Pourquoi fallait il toujours compter et recompter les troupes ? 1, 2 , 3... 11
Mince, le compte n'était pas bon.

Il n'avait pas fini de dénombrer, qu'un mouvement de troupes se déclencha. Tous sautèrent sur leurs destriers, la Duchesse D'Arques en Auge en tête.

Il ne fallut pas longtemps à la troupe ainsi formée pour atteindre une petite clairière, au milieu de la quelle courrait...

Décidément, il y avait vraiment trop de femmes ici. Si la femme porte malheur sur un navire, il y avait fort à parier qu'il en était de même sur un champ de bataille. Entre la blonde soldate qui partait à l'assaut toute seule, la frêle brunette qui avait quitté le camp sans crier gare, et la Duchesse.
Bon certes, ce n'était pas encore un champ de bataille, bien qu'il fût en passe de le devenir.

Il vit la Duchesse saisir le bras de l'infortunée Adeline, il les vit chevaucher ensemble.

Il claqua de la langue, et se retournant fit signe à ses frères d'armes.

Trois groupes, un au levant, l'autre au couchant, le troisième resterait dans la direction d'où venait la frêle jeune femme.
Ses doigts s'agitaient, ses compagnons opinaient du chef.

Il s'approcha d'Adeline pour lui demander combien étaient ses assaillants, et ce qu'étaient devenus ses gardes du corps.

Il avisa les flèches dans son carquois, mis son arc au travers de sa poitrine, et tata le pommeau de sa lame à son côté.

Ils étaient tous prêts à en découdre.
--Albinos


L'odeur du sang a réveillé tous les instincts mauvais qui étaient tapis en lui,près à rejaillir à la moindre occasion d'occire,de violer ,de faire souffrir surtout...

Le corps palpitant du garde git sous lui,ne lui offrant plus aucun intérêt à présent que la petite étincelle de vie qui luisait encore dans ses yeux s'est éteinte.
Il se relève et dans un dernier affront au mort le repousse brutalement d'un coup de pied.
Il se relève, souillé et hagard, pour voir Eymie qui tente de se relever aussi malgré la blessure qui lui a semble-t-il été infligée et apercevoir celle qui lui a échappé disparaître,miraculeusement aidée par une cavalière dont il n'a pas entendu l'approche,tout pris qu'il était par sa morbide occupation.

Il se relève alors que les autres débouchent du chemin,Alpaïde en tête,épée à la main.

Le yeux injectés de sang ,il dégaine et avance à leur rencontre en hurlant:

"Brulez tout!!!
Tuez tout c'qui bouge!
Allez y!!!! Suivez moi!!"


Il jette une gourde d'eau à côté d'Eymie au passage:

"Reste là toi....Bouge pas surtout..On r"'vient...Y'en a pas pour longtemps.."

Il sait que les autres n'attendent que ça..Qu'ils ont déjà trop attendu..
De l'action......Il leur faut de l'action..

Et du sang......Du sang et du feu.....

BRULEZ TOUT!!!!!!!
--_alpaide_


Eudes est derrière elle,il la suit,arme au poing,elle le sent pris lui aussi par l'urgence de l'action....Par le besoin de faire couler le sang....

Elle a piqué des deux laissant là le gamin..

L'épée à la main elle s'est tourné vers sa petite troupe:
"On fonce!!
On y va!
L'Albinos et Eymie ont besoin de nous....
Allons y!!!!"


Lorsqu'ils débouchent devant le premier bâtiment de la ferme elle en voit sortir leur complice les traits déformés par une haine farouche,les vêtements souillés de sang,la dague encore à la main.
On dirait un boucher.......

Eymie est à terre mais elle voit la jeune fille tenter de se relever malgré la blessure qui fait abondamment saigner son dos.
La rage monte en elle ...
On l'a attaqué par derrière.....

Un regard lui suffit pour comprendre que certains de ceux qui étaient là ont réussi à fuir....Donc à aller prévenir .....
Si on a sonné du cor c'est que des troupes doivent être en approche...

Il n'y a pas de temps à perdre..
L'Albinos se précipite déjà vers le corps de ferme dans lequel les fermiers se sont réfugiés cherchant dans leur foyer un semblant de protection illusoire.

Rien n'arrêtera plus la horde.
Ils sont comme ces fauves blessés que seule le sang de leur prédateur peut calmer.

Les torches sont allumées et c'est en hurlant que les assaillants abattent les portes de la ferme,frêles barricade devant leur assaut implacable.

Les cris de frayeur.....Les suppliques.....Les prières....
Rien n'y fera....
Alpaïde se tient roide sur sa selle,devant le carnage qu'elle regarde d'un oeil glacé.

Son souci est autre......Il lui faut la gamine...
--Chevalier_solitaire


Il bataillait. La dame avait l'air a bout de force. Il tentait de ne pas s'entremêler les pieds dans la rocaille qui jonchait le sol poussièreux. Alors qu'il n'y croyait plus, il entendit que des sabots frappaient le sol. Une étincelle d'espoir réapparut.

Alors qu'il sentait ses forces diminuer, il vit un cheval arriver face à eux. Le son se faisait de plus en plus proche.

Ensuite, tout se passa très vite. Il n'eut le temps de se rendre compte que déjà il était à terre. Le coup fut d'une violence rare. Il crut qu'on lui avait porté un coup derrière la tête, il pensa à un des ravisseurs... La réalité, elle, était tout autre. Cheval, il y avait. Une blonde surgissant sur ce cheval lancé au galop, attrapa la dame qu'il avait secouru. Surement que dans la précipotation, on ne l'avait pas vu. La vitesse de l'animal mêlée à l'effet du surprise fit virevolter le jeune homme. Le choc fut terrible. Son visage vint s'ecraser contre une de ces pierres qu'il avait tenté d'éviter avec soin.

Assomé, un filet de sang provenant de son front coulait déjà... Les autres auraient sans doute bien vite fait de lui régler son compte.
--Gardemortain2
Les femmes normandes fallait les suivre , non pas que c'était désolant d'être sous leurs ordres , mais celles là étaient spèciales, la blonde du Mont ; il en avait l'habitude, il connaissait pas la soldate, elle avait jolie descente, et paraissait aimer la castagne.

A peine De Brécey avait fini sa phrase que déjà les chevaux partaient, la blanche ne prenant même pas la peine de sceller le sien, il avait pas fallu long pour arriver à hauteur de deux coureurs de fond, au début ilavait cru que c'était une coutûme locale de courrire le corsage à l'air, puis en apercevant le visage marqué de coups de Deedee il se ravisa de suite ...

la blanche était entraîné à la chose, en moins de temps qu'il fallait , la baronne aux fesses à l'air était assise à califourchon, son supérieur le varlet la main sur l'arc et déjà la poussière retombait alors qu'une troupes de gens hurlant se réunissaient plus loin , à les voir ainsi il pensa à voir feu sa belle mère, moitié borgne, moitié blanche et moitié pas belle, ça faisait froid dans le dos .

Il allait suivre le varlet et ses ordres, immobile prêt à couvrir la fuite de la baronne et de son sauveur, lorsqu'il apperçut ce dernier à terre, léger filet de sang coulant sur sa tempe, il était groggi, inconscient peut être , il avisa deux gardes côté senestre, quatre au côté dextre, point besoins de palabre , déjà la défense se resserrait, Léandana était restée à l'arrière elle donnait fière allure épée à la main elle prit vite en charge l'homme

elle le ramassa il se réveillait à peine, croyant certainement son heure venue, mise à part l'odeur de chacal qui se dégageait du garde , rien ne tuerais cet inconnu aujourd'hui.......Non rien.
Leandana
Une fois n'était pas coutume, Léan était restée en retrait.
Non que l'envie de se battre ne s'était pas faite sentir...

Mais elle avait elle aussi entendu le cor résonner au loin, et tous les soldats et les mains armées n'étaient pas là.

L'étranger qui portait Adeline s'était retrouvé à terre, il avait l'air mal en point.
D'accord elle ne le connaissait pas, mais ne dit on pas que les amis de nos amis sont nos amis?

Il avait l'air de l'avoir sauvée, d'une façon ou d'une autre.

Alors que devant elle, les cavaliers se séparaient en 3 groupes de trois, elle lança son destrier au galop pour rattraper le varlet.

J'amène celui là au campement dit elle en montrant le jeune homme à moitié assommé Et je vais chercher les renforts. Même si de là où ils sont, ils auront entendu tout comme nous, le cor sonner

Elle prit ensuite la direction de l'homme à terre, sautant de son cheval, elle sortit de sa besace ses potions rudimentaires.

Ah, la voilà! Elle prit la fiole contenant le miel qu'elle avait ramassé l'avant veille dans les forêts de Brécey, et se mit à genoux devant l'homme.

N'ayez pas peur, cela va un peu piquer, mais vous allez guérir rapidement après cela. Je vous monterai sur le cheval et nous irons au campement où je pourrais m'occuper de vos blessures plus sereinement

Elle appliqua le miel sur le front du chevalier, déchirant un bout de son jupon pour maintenir les feuilles de saules qu'elle avait mis par dessus, nouant le tissu en un bandage.

Elle aida l'homme à monter sur le cheval, et monta derrière lui.

Elle mit son cheval au grand galop, retenant l'homme du mieux qu'elle le pouvait, le plaquant sur l'encolure de la bête.

Lorsqu'enfin elle parvint au campement, il était à moitié dans les pommes, il fallait espérer qu'il fût normand.

Descendant ensuite de son canasson, près des tentes levées, elle usa toute sa force pour ne pas le faire choir, et le portant à moitié alors qu'il tentait de marcher, elle l'installa sur l'un des lits de camp, préparant une décoction de feuilles de saule pour calmer les douleurs qu'il pouvait avoir.

Tenez bon Sire, dites moi ce qu'il s'est passé là bas. Qui sont ils? combien sont ils?
Elle brûlait de tout savoir, mais ne lui avait même pas demandé son nom...

Elle se retourna un instant, et vit des volutes de fumées noires émaner de la direction d'où elle venait... Elle frissonna.

Chassant ces pensées, elle se retourna vers l'inconnu, et caressa doucement son front pour voir s'il ne faisait pas un peu de fièvre.
--L_italien


[A l’Auberge]

Attendant une réponse qui ne vient pas l’Italien hausse les épaules puis entreprend de se mettre en route. Un dernier coup d’œil à la carte afin de s’assurer qu’il la bien mémoriser, un rapide passage de ses mains sur ses armes, parfait tout y est, épée et dagues. Il ne lui manque que de la chair fraîche à pourfendre en attendant de mettre la main sur la gamine.
Prêt à parti avec la Lulu …. ou pas, l’Italien entend les paroles de la Chef
Citation:
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Clodulf......T'as raison.....File avec l'Italien..et la Lulu."
"Tu l'prends avec toi?"


Il se retourne, regarde le frangin puis pose son regard dans les yeux de sa Chef, affichant son air du « s’il le faut, soite ». Il devrait partir mais il prend plaisir à la regarder encore un peu, se disant que ce serait surement bien bon de la prendre là, de suite, contre le mur et bien sûr sans son consentement. Il la sait capable de se défendre et sait bien qu’elle le ferait mais c’est justement ce qu’il aime, il n’y a pas mieux qu’une victoire s’il y a un défi avec, et là, quel défi !

Se reprenant, laissant cette idée pour le retour, il se dit que cette idée sera parfaite pour fêter leur victoire. L’Italien en est sûr il ne peut y avoir qu’une victoire possible à cette mission, cavalerie en renfort ou pas, la victoire sera pour eux.

Regardant ses compagnons de route il leur dit d’un ton neutre.

Prêts ou pas, en route. Le premier qui fait un pas de travers ou qui nous fait repérer avant l’heure, je le saigne.

Ceci dit, il se dirige vers la sortie, qu’ils suivent ou non, après tout il est chef de groupe, pas gardien de moutons, ils savent bien ce qu’ils ont à faire.

[Sur les chemins]

L’Italien évite les chemins et autres routes toutes tracées, il choisit de traverser les champs, les bosquets et autres obstacles qui se présentent à eux. Pas question de croiser un pauvre gueux qui se ferait un plaisir de les dénoncer contre quelques pièces ou une miche de pain. Sans perdre son sens de l’orientation pour arriver comme prévu à l’est de la ferme il entre dans la forêt. Un pas après l’autre l’œil bien ouvert, les oreilles aux aguets des bruits environnant il progresse lentement mais surement, jetant de temps en temps un coup d’œil à ses compagnons, s’assurant qu’ils suivent comme il se doit.

Ils sont non loin de la ferme maintenant, il en est sûr mais il s’arrête net d’entendre un son qui n’a rien à y faire. Méfiant il se dissimule derrière un arbre, faisant signe à ses compagnons d’en faire de même et tend l’oreille. Le son lui semble lointain, ils peuvent continuer leur progression mais il ne baisse pas pour autant sa vigilance.

La voilà, la ferme est en vue. Camouflée par les arbres de la lisière de la forêt dont ils ne s’approchent pas. Restant à bonne distance mais tout de même assez proche pour en voir les allés venus il surveille tel un hibou les yeux sur sa proie. Son sourire se dessine à ses lèvres, il la sait la dedans, la gamine, sa proie. Son envie de la gouter fait rétrécir ses braies rien que d’y songer, ah ce qu’il va lui mettre à cette petite ! Impatient il guète le signal de l’assaut, pourvut qu’il arrive vite, qu’il puisse enfin se soulager.



















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