Deedee
Allongé sur cette paille humide, les jambes dénudées, Adeline attendait maintenant lheure de la délivrance. Le moment où cette grande faucheuse quelle avait pourtant vu de nombreuse fois viendrait finalement la prendre et lemmener.
Les belles histoires avaient toutes une fin, il faut croire que la sienne allait se terminer de la sorte. Au moins, elle rejoindrait son frère parti trop tôt, peut être même rencontrerait-elle ses parents, ses amis, ceux qui lavaient abandonné sur cette terre sordide.
Oui, finalement, les bras de la faucheuse nétait sans doute pas si désagréable que cela, mais et ceux qui restait ? Qui prendrait soin de ses enfants ? Et sa promesse faite à cet homme dont elle portait le fruit ? Et celle faite a son ami, son frère darme de retrouver sa fille ? Elle navait pas le droit dabandonner si facilement . Pas maintenant
Un sursaut de vie sempara delle lorsquelle senti du mouvement a ses cotés. Ouvrant alors les yeux, elle vit la main de lalbinos prête à sabattre sur elle, les yeux rouges, enragé. Son regard lui glaça le sang. Ce nétait pas un homme au dessus delle, mais un animal. Un animal féroce, tel que lon en rencontrait dans les histoires imaginaires. Un animal tout droit sorti des entrailles du Sans nom.
Comment se battre face à une telle créature ? Adeline neut pas le temps de se poser la question, la main ne sabattit pas sur elle, mais un grognement lui fit comprendre que son heure nétait pas venu.
Lun des gardes qui laccompagnait sétait relevé et dans un regain dénergie venait de sauter sur la bête.
La aussi le combat était perdu davance, et le garde le savait. Adeline le comprit de suite en croisant son regard. Il se savait perdu, mais il espérait sa délivrance à elle Un ultime combat pour lui permettre de vivre.
Sans perdre de temps, la jeune femme se recula vivement contre le coin de la grange. Dans un effort intense elle se mit sur ses jambes tremblante, encore sonné par ce quil venait de se passer. Les mains plaqué contre le mur de la grange, elle assistait impuissante à la mise à mort du garde qui, dans un dernier regard suppliant, lui ordonna de partir.
Adeline regarda lespace de quelques seconde le second homme qui se trouvait dans la grange, une épée dans la main, lautre tenant une corne, cétait donc lui qui avait sonné ainsi. Mais qui était-il ? Un autre de ses sauvages ? Pourquoi nintervenait-il pas ? Pourquoi naidait-il pas le garde ? Que faisait-il ?
Le bruit du garde agonisant, le sang qui se répandait à ses coté rappela la baronne à lordre qui dans un mouvement rapide quitta la grange par la porte du fond.
On dit que la colère et la rage peut décupler vos forces, que la peur peut vous faire faire des exploits, alors imaginez la rage et la colère couplé à la peur Mué dune force inexplicable la jeune femme se mit à courir dans la campagne.
Fuir, courir le plus loin possible de cet endroit maudit.
Fuir . Senfuir Ne pas regarder en arrière.
Fuir . Sans se retourner
Fuir Courir malgré la douleur, malgré ses jambes quelle sentait devenir faible
Simplement fuir le plus vite, le plus loin
Elle devait sen aller au plus vite, retrouver Pitt, linformer de ce quil se passait, le prévenir, mais .
Adeline manqua de tomber à plusieurs reprises, épuisées par sa course, épuisée de sêtre débattu, épuisée par ce combat. Plusieurs fois ses mains touchèrent le sol poussiéreux, plusieurs fois ses genoux se posèrent à terre, mais chaque fois, une force invisible la relevait et lui ordonnait de continuer. Elle ne voulut pas savoir si le monstre blanc lavait suivit, mais elle limaginait assez. Elle le voyait sur ses traces, elle entendait encore sa voix rauque rire non loin derrière elle. Elle arrivait même à sentir son odeur pestilentielle .
Courir . Senfuir
Mais où était le camp ?
Adeline ne distinguait plus rien, sa vue se brouillait au fur et à mesure quelle avançait, jusquà ce quà bout de force, ses jambes ne la portèrent plus.
Et puis
Un épais nuage de poussière séleva devant elle. Des cavaliers à nen point douter. Mais quels cavaliers ?
Amis ? Ennemi ?
Les renforts de la brute alertée par la corne ? Où Pitt et la garde ?
De laide ? Ou le cauchemar qui continuaient ?
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Les belles histoires avaient toutes une fin, il faut croire que la sienne allait se terminer de la sorte. Au moins, elle rejoindrait son frère parti trop tôt, peut être même rencontrerait-elle ses parents, ses amis, ceux qui lavaient abandonné sur cette terre sordide.
Oui, finalement, les bras de la faucheuse nétait sans doute pas si désagréable que cela, mais et ceux qui restait ? Qui prendrait soin de ses enfants ? Et sa promesse faite à cet homme dont elle portait le fruit ? Et celle faite a son ami, son frère darme de retrouver sa fille ? Elle navait pas le droit dabandonner si facilement . Pas maintenant
Un sursaut de vie sempara delle lorsquelle senti du mouvement a ses cotés. Ouvrant alors les yeux, elle vit la main de lalbinos prête à sabattre sur elle, les yeux rouges, enragé. Son regard lui glaça le sang. Ce nétait pas un homme au dessus delle, mais un animal. Un animal féroce, tel que lon en rencontrait dans les histoires imaginaires. Un animal tout droit sorti des entrailles du Sans nom.
Comment se battre face à une telle créature ? Adeline neut pas le temps de se poser la question, la main ne sabattit pas sur elle, mais un grognement lui fit comprendre que son heure nétait pas venu.
Lun des gardes qui laccompagnait sétait relevé et dans un regain dénergie venait de sauter sur la bête.
La aussi le combat était perdu davance, et le garde le savait. Adeline le comprit de suite en croisant son regard. Il se savait perdu, mais il espérait sa délivrance à elle Un ultime combat pour lui permettre de vivre.
Sans perdre de temps, la jeune femme se recula vivement contre le coin de la grange. Dans un effort intense elle se mit sur ses jambes tremblante, encore sonné par ce quil venait de se passer. Les mains plaqué contre le mur de la grange, elle assistait impuissante à la mise à mort du garde qui, dans un dernier regard suppliant, lui ordonna de partir.
Adeline regarda lespace de quelques seconde le second homme qui se trouvait dans la grange, une épée dans la main, lautre tenant une corne, cétait donc lui qui avait sonné ainsi. Mais qui était-il ? Un autre de ses sauvages ? Pourquoi nintervenait-il pas ? Pourquoi naidait-il pas le garde ? Que faisait-il ?
Le bruit du garde agonisant, le sang qui se répandait à ses coté rappela la baronne à lordre qui dans un mouvement rapide quitta la grange par la porte du fond.
On dit que la colère et la rage peut décupler vos forces, que la peur peut vous faire faire des exploits, alors imaginez la rage et la colère couplé à la peur Mué dune force inexplicable la jeune femme se mit à courir dans la campagne.
Fuir, courir le plus loin possible de cet endroit maudit.
Fuir . Senfuir Ne pas regarder en arrière.
Fuir . Sans se retourner
Fuir Courir malgré la douleur, malgré ses jambes quelle sentait devenir faible
Simplement fuir le plus vite, le plus loin
Elle devait sen aller au plus vite, retrouver Pitt, linformer de ce quil se passait, le prévenir, mais .
Adeline manqua de tomber à plusieurs reprises, épuisées par sa course, épuisée de sêtre débattu, épuisée par ce combat. Plusieurs fois ses mains touchèrent le sol poussiéreux, plusieurs fois ses genoux se posèrent à terre, mais chaque fois, une force invisible la relevait et lui ordonnait de continuer. Elle ne voulut pas savoir si le monstre blanc lavait suivit, mais elle limaginait assez. Elle le voyait sur ses traces, elle entendait encore sa voix rauque rire non loin derrière elle. Elle arrivait même à sentir son odeur pestilentielle .
Courir . Senfuir
Mais où était le camp ?
Adeline ne distinguait plus rien, sa vue se brouillait au fur et à mesure quelle avançait, jusquà ce quà bout de force, ses jambes ne la portèrent plus.
Et puis
Un épais nuage de poussière séleva devant elle. Des cavaliers à nen point douter. Mais quels cavaliers ?
Amis ? Ennemi ?
Les renforts de la brute alertée par la corne ? Où Pitt et la garde ?
De laide ? Ou le cauchemar qui continuaient ?
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