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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Deedee
A genoux qu’elle était. Epuisée aussi….incapable de courir d’avantage. Son cœur battait a tout rompre. Bien trop vite surement. Sa respiration saccadée lui brulait la poitrine. Et sa tête bourdonnait, entre la douleur et les cris de l’animal qu’elle entendait encore.
Fini… Elle ne pourrait plus faire un pas de plus. Et n’ayant pu aller bien loin elle allait vite être rattrapé par l’Albinos qui finirait surement ce qu’il avait commencé.
Fini… Elle allait finir de la même manière que les deux gardes qui l’avaient accompagné… Adieu douceur du moulin… Adieu petite main lui attrapant la manche en lui criant « manou, manou »… Adieu les bras tendre et fort qui la serrait avec amour … Adieu sourire encourageant de ses amis… Adieu la vie tout simplement…

Mais pourquoi avait-elle décidé de mener cette mission... Pourquoi n’avait-elle pas laissé les gardes faire pour une fois. A toujours vouloir jouer les fortes têtes, elle allait maintenant en payer le prix. Mais pourquoi n’avait-elle pas écouté Pitt pour une fois.
Mais… trop tard pour ce poser toute ces questions…

La jeune Baronne ouvrit les yeux en sentant une mains lui prendre le bras pour l’aider a se relever, et une voix l’encourager en lui sommant de courir.
Qui ?
Quoi ?
Pourquoi ?

Qu’importe, un ange gardien venu de nulle part était là à ses coté et l’aidait tant bien que mal à fuir. Adeline ne répondit pas, mais prenant appuis sur l’homme, elle se releva.
Encore un effort à faire. Malgré la douleur, malgré la fatigue, malgré son ventre qu’elle sentait se durcir douloureusement. Un dernier effort pour vivre…
Courir… Appuyé sur cet Ange venu de nulle part… Courir… Ses jambes ne la portaient presque plus mais elle avançait tout de même soutenue, portée par cet homme…

Et puis, elle parvint a distingué les cavaliers, la bannière surtout. LA bannière ! Enfin ! Sauvé !
Si elle avait pu hurler et sauter de joie la baronne, elle l’aurait fait volontiers de voir les cavaliers arrivé, mais elle n’en avait plus ni la force ni le courage.

-Ils ar….rivent… Murmura-t-elle faiblement à l’ange gardien qui la soutenait toujours.

L’avait-il entendu ? Elle l’ignorait. Une nouvelle fois, tout s’enchaina a une vitesse folle. Chevauchant en tête, elle reconnut la perle du Mont, son amie, sa sœur, sa jumelle comme elle aimait l’appeler. Celle qui se trouvait souvent dans sa tête et qui encore une fois venait de prouver ce lien invisible qui les liait…
Un regard, un seul et Adeline compris le message. Elle tendit le bras et tout alla très vite. En l’espace de quelque seconde elle se sentit soulever de terre et se retrouva derrière Anya. Sauvé !

Serrant la taille de la cavalière, elle ne put s’empêcher de regarder son Ange gardien pour lui faire signe d’attraper la main du cavalier qui suivait mais… la violence de ce qu’il venait de se passer l’avait envoyé à terre.

-Anya… murmura-t-elle. Anya…. Il ne faut pas….Il m’a sauvé….

Sa sœur ne semblait pas l’entendre, elle jeta alors un autre regard en arrière et soupira doucement en voyant qu’on s’occupait de lui également. Soulagée, la jeune femme se laissa alors aller après tout les efforts qu’elle venait de fournir. Et posant doucement sa tête contre le dos de la cavalière elle ferma les yeux en murmura :
-Pitt.... Annah...

Puis se fut un trou noir….
Enfin…

_________________
--Eude_de_guilaume



Certains sont pressés, pas lui.
Certains ou certaines ont envies d'en découdre, lui il s'en moque.
Allez à l'affrontement, quoi de plus banal pour lui.
Oh pas parce que il est habituer.
Non pour lui c'est comme un passe temps.
Comme ferait une bigote se rendant tous les jours à l'église pour la messe.

Pourquoi d'ailleurs il irait à l'église ?, au vu de son faciès on le prendrait pour un envoyé de Satan et non point pour un saint.

Bien qu'il fut enfant de chœur, bâtard d'un pair de France, préfèrent courir les jupons et d'en écarter les cuisses à toutes celles qu'il coinçait ou qu'il forçait.

L'un des seuls legs que son père encore vivant lui ai donner, ça et une selle dorée aux brocards précieux.

Ou bien parce que il s'est servi, le matin même où son père l'a chasser.
Le jour funeste où on le découvrit dans le lit de sa très jeune soeur.
Qu'un drap recouvrait ainsi qu'un oreiller.
Il n'avait que 17 ans à l'époque.

Faut dire qu'il passa une très bonne nuit pour lui.

A cette évocation,jucher sur son coursier, il émet un sourire que sa maladie de peau laisse aux visiteurs qui attardent leurs regards, un sourire de dégout.
Il aime ça;Ils aiment ses yeux sur lui et s'en délecte de ce qu'il peut en lire

Il n'a pas de vices, l'alcool non, le jeu encore moins.Tuer ce n'est qu'un dérivatif à son ennui du genre humain.
Quand aux femmes...
Les femmes ne sont que pour lui un besoin naturel à satisfaire.
Qu'elles soient catins, qu'elles soient nobles ou gueuses.
Qu'elles prennent son argent ou bien qu'elles luttent.

Lui il s'en moque, elles sont des objets à ses yeux, un besoin hygiénique.
Alors qu'on le permette de venir et de faire ce qu'il désire.
Ce qu'il fait très bien.

Pas besoin d'argent, de promesses, il vient.
Il suffit juste qu'on lui désigne sa proie, le lieu à détruire, à souiller.
Il s'exécute.

Et la chef lui donne cet ordre...Allons y!!!!
Elle lui offre ce qu'il désire le plus, un tréteau, une scène, un spectacle.
Dont il est un acteur.

Et son jeu est imaginatif.

Il descend de son cheval, laissant aux importuns le soin de s'occuper de ceux qui le veulent.
Lui il veut un grand spectacle, une grande scène et la grange, les gens apeurés dedans sont son public.

Et ses victimes.

Et pour toute réponse, il sort sa lame et déjà il s'en délecte.
--Chevalier_solitaire


Sa vision était flouttée. Le son des sabots qui frappaient le sol se faisait de plus en plus sourd. Son esprit était plutôt embrumé. La mort... Il ouvrit légèrement les yeux, un faisseau de lumière le frappa. Apparition d'une jeune femme blonde. Il pensa directement à sa femme. L'effet de contre-jour faisait qu'il ne distinguait qu'à peine son visage. Alors etait ce ça le paradis?

Il entendit une voix, puis ressentit une douleur vive quand une sorte d'onguent fut appliqué sur sa tempe. Il tentait d'ouvrir les yeux et ce assez difficilement.

Ensuite, il eut du mal à replacer les évènements. Il se laissa porter. Sonné, il n'arrivait pas à retenir son corps, à se tenir droit... Seulement, ce mal sur son visage qui le faisait souffrir. Où etait il? Avec qui? Allait on tenter lui extorquer des informations? Le torturer?

Il revint un peu à lui lorsqu'ils arrivèrent au camp. Allongé, le calme alentour, le fit s'apaiser quelque peu. Celle qui apparaissait comme sa sauveuse, commenca à le questionner. Il tenta de répondre du mieux qu'il pu, un peu confus.


Deux... ils étaient... Deux...

Il déglutit difficilement, la gorge sèche. Après une petite pause il reprit, lui-même dégouté par les mots qui allaient sortir de sa bouche.

Il a éssayé... d'abuser de la dame... tué les gardes... Où est elle? Est elle saine et sauve?

Il ferma les yeux à bout de forces.
Pitt.bull
[ Au campement]


Inquiet,agacé, fâché contre lui même, sentiment mélangé, il ne savait pas trop , pour sûre en revanche le capitaine lui il se marrait, casmir avait l'air de se délecter de ce jeune noble qui ne connaissant rien avec la guerre, allait se battre avec le coeur.

Il donnait l'impression d'être fort le noblion mais au fond, écrire des lettres enflammées sur des camps de batailles, proposer du calva, plonger sans se soucier des regards, casmir riait oui.....


Pitt lui avait affuté ses lames, écrits ses hypotétiques au revoir, sans pourtant y croire, les nerfs lui montait à la gorge près à exploser .


Soudain les gardes , hurlèrent

Citation:
CAVALIERSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS


C'était les gardes sur le haut de la falaise , un nuage de poussière , Anya surgit les naseaux de son cheval plein d'écume, , encadrée de ses hommes, elle mit pieds à terre , pitt ne réalisa pas sur le moment, s'attendant à voir Deedee surgir chargée de pains, il l'a voyait arriver et crier qu'elle avait réussie.

Il compris à peine en voyant le visage d'Anya décomposé de haines, de douleurs, d'effrois, commença à réaliser en voyant Casmir s'élancer et attraper un corps inertes, le visage ensanglanté par endroits.
Déparraillées vêtement déchirés, désarmé, pitt s'élança lorsque derrière encore Léandana arriva , suivie du reste de la troupe, elle aussi portant un homme , celui ci inconnu, quasi mort également, tenant à peine debout, elle l'accompagna jusqu'à une tente, le déposa sur un lit de fortune.

Il s'arrêta non pas vers cet homme , mais vers cette femme qu'il venait de reconnaître.
Deedee, inconsciente , blessée, que s'était il passé, n'osant s'approcher d'elle n'osant bouger, le voilà perdu le noble, le voilà à la hauteur de sa capacité
le voilà bien comme il se doit, inutile et impuissant....

Il fît demi tour les yeux injectés de sang de colère, colère noire, colère contre lui.

Il surgit sous la tente, devant cet homme inconnu à demi conscient, celui ci soufflait des mots à Léandana.


Citation:
Deux... ils étaient... Deux...



Citation:
Il a essayer... d'abuser de la dame... tué les gardes... Où est elle? Est elle saine et sauve?


puis il le vit sombrer...

Comment abuser????? Deedee??? par qui ??? Pourquoi??? quel animal

Son sang ne fît qu'un tour , un tour totale, mais ou donc avait il amené ses amis??

Il se rendit de suite sous sa tente, laça ses bracelets de cuir, prépara son gilet le noua bien serrée, ajusta sa ceinture, regard fixe colère poussive , il fallait , il le fallait , ces gens en avait décidés, le sang .......

Sortant de sa tente, jetant un oeil à Deedee qui dans les bras d'Anya retrouvait couleurs, il la vit nettoyer ses plaies des coups,oui justes des coups, il s'approcha des chevaux , prêt à bondir il était temps , oui temps, attrapa sa scelle sous le bras , son cheval face à lui , oui il était temps....lorsque s'apprêtant à sceller l'animal il vit une ombre puis deux autres s'intercaler entre l'animal et lui.

_________________





























--.casmir


C'était fort amusant de le voir, il bougeait sans cesse, tantôt dans les bras imaginaires de sa belle, tantôt en train de jouer au guerrier, il payait fort en écu le jeune de Brécey.

Bien vite tiré de sa rigolade, les gardes de la hauteur hurlaient, débouchaient des cavaliers, panique, le camp d'un seul cou sortait d'une torpeur, il se jeta en avant , saisi un corps mal mené, reconnu de suite la baronne, la posa à terre, laissant place à la blanche et ses savoirs médicastres.

Il hurla à une poignée de garde spectateurs


Renforcezzzzzz moi ces points,
montrant la falaise surplombante et l'entrée de la crique encore remuée de poussières


Sur ces mots surgit, l'Everlange elle aussi accompagnant un homme, entre l'inconscience et la mort, directement posé sur un lit de camp, il en vit sortir le gamin de Brécey, prendre le chemin de son propre quartier.

De suite il compris, fit signe à deux gardes et prirent les devant s'intercalant devant le jeune noble


Non seigneurs, la colère n'est pas bénéfiques, je ne vous laisserais point sortir.
Cessez de penser par la douleur, ils n'ont points vostre fille sinon ils auraient fuis, ne savent ou nous sommes , nous le saurions, pensez aux enseignements, pensez à la baronne, pensez à vostre nuage, ce n'est point l'heure messir point encore, quand le moment viendra, je serais le premier,prêt..


Puis avisant ses deux gardes

Je vous veux armer de suite, prenez deux autres avec vous, arbalètes et hommes d'armes vous me retrouver des traces , je veux savoir ou sont ces loups puants, je veux tout savoir dépêchez, de suite à cheval foncez et faites honneur à Mortain
Anya_de_puycharic
Anya sentait Adeline s'accrocher à elle du mieux qu'elle pouvait. Elle entendit aussi son murmure concernant l'homme qui était près d'elle au moment où elle l'avait récupérée.

T'en fais pas, les suivants sont là pour lui. Ils s'en occuperont. Mais me concernant, c'est toi d'abord et rien que toi.

Concernant l'autre murmure, elle ajouta :

Je sais. J'étais au campement. Notre frère m'avait fait mander pour que je vous rejoigne. T'en fais pas, je vais prendre soin de toi.
Le reste, nous verrons après.


Tout en lui disant cela, la jeune femme avait déjà entamé le demi-tour qui les ramènerait au campement. Au second passage, elle vit que Léandana s'était approchée du messire à terre et qu'ils le menaient en sécurité, avec eux.
Filer tout droit, jusqu'aux tentes. Anya sentait Adeline perdre un peu plus de forces, jusqu'à la sentir lourde sur elle. Elle venait de perdre connaissance.


[Au campement]

A l'arrivée aux tentes, Anya fit arrêter Liarim et un des soldats du Mont fit descendre Adeline. Leandana et les autres étaient arrivés eux aussi et le pauvre Messire fut conduit à une tente pour recevoir les premiers soins. Anya, elle, s'occuperait de sa jumelle. Elle se refusait à ce qu'une autre qu'elle s'en charge. D'ailleurs, elle était le seul médecin ici. Enfin, elles étaient deux, mais la seconde n'était pas en état de pratiquer la médecine puisque blessée.

Anya demanda à ce qu'Adeline soit installée confortablement. Elle partit chercher sa besace qui contenait tout le nécessaire pour des soins d'urgence, notamment fils, aiguilles, herbes pour cataplasme...
Elle entra sous la tente où se trouvait la jeune femme. Elle avait demandé au préalable à ce qu'on fasse chauffer un peu d'eau pour qu'elle puisse nettoyer les blessures pour pouvoir les soigner ensuite.
Il y avait là une paire de draps. Elle en déchira une partie. Avec sa petite dague, elle fit les ouvertures nécessaires et avec l'aiguille et le crin de cheval, un peu de couture grossière, elle n'avait pas le temps de faire mieux.

Quand l'eau chaude arriva, elle demanda à ce que personne n'entre sans son autorisation puis entreprit de nettoyer les plaies et le corps légèrement poussiéreux. Une fois la toilette faite, vêtements ôtés, elle enfila à Adeline la longue "chemise" qu'elle venait de confectionner. Elle n'était certes pas tisserand, mais la couture, elle connaissait, notamment celle des plaies.
Une fois Adeline à peu près présentable, elle la recouvrit d'un drap, pour qu'elle n'ait pas froid. Elle n'avait toujours pas reprit conscience, ou du moins n'avait toujours pas rouvert les yeux, mais elle respirait et le mouvement sous ses paupières se faisait voir.
Les blessures étaient multiples, il lui fallait encore de l'eau chaude. Anya était inquiète, mais ne le montrait pas. Tout en faisant les soins, elle parlait à Adeline, voix qui était douce et se voulait rassurante.

Elle sortit de la tente et entendit la voix de Pitt :


Comment abuser????? Deedee??? par qui ??? Pourquoi??? quel animal

A ces mots, Anya devint encore plus blanche que son surnom. Elle retourna avec l'eau chaude sous la tente de Adeline retira doucement les draps, se nettoya à nouveau les mains. Un peu de calva dessus pour être sûre. Oui, certes, le vinaigre c'est mieux, mais avec les pochtrons du campement, il y avait calva à profusion.
Heureusement que Adeline était encore "inconsciente". L'examen que Anya allait pratiquer n'était pas des plus agréables.
Soulevant la chemise, elle l'examina, inquiète de ce qu'elle pourrait constater. Un léger sourire apparut sur son visage. Elle redescendit la chemise et remit les draps en place pour la couvrir. Elle déposa sa main sur le ventre arrondi de sa soeur et murmura :
Sois-sage, toi... Maman a eu très peur, on lui a fait du mal, mais toi, tu vas bien. Continue à bien pousser, mon ange.

Les plaies recouvertes de cataplasmes d'argile mélangée à des feuilles d'Arnica et de graines de lavandes pilées, Anya sortit de la tente.
Elle prit une grande inspiration, son coeur battait fort et c'était pas le moment. Elle s'agenouilla devant le feu et se prépara une tisane. Il ne manquerait plus qu'elle aussi présente des signes de faiblesse. Et ça, elle n'en avait pas le droit.

Tisane à la main, elle s'approcha de la tente du Messire récupéré et de Pitt.


Pitt... Adeline n'a rien. Enfin... elle a reçu des coups, a quelques blessures, mais l'enfant va bien et... elle n'a pas été forcée.

Puis regard à Leandana.

Si tu as besoin d'aide pour les soins, je suis là. Sinon, je te laisse poursuivre. Tu sais où me trouver.

Elle lui adressa un sourire puis revint à Pitt.

Le Garde de Mortain a raison. La haine et la rage ne mènent à rien. Les guetteurs sauront nous prévenir.
Il nous faut établir un plan, récolter les informations. Agir avec pondération, mais sûrement. Il faut taper juste... pour être efficaces.


Eh ouais... La Blanche était pas du genre à faire de la couture, de la tapisserie ou autre pratique purement féminine.
Nombreux étaient ceux qui ignoraient ce qu'elle était réellement et quels enseignements elle avait reçu. Elle eut une pensée pour ses enfants et son compagnon. Une pensée pour Gabriel aussi. Elle se devait de mettre en application tout ce qu'il lui avait appris pour mener à bien la mission et rester en vie. La chose qui la chagrinait, c'est qu'elle était le seul médecin de ce campement. Et elle ne pouvait pas laisser Adeline seule.
Et pourtant, elle pourrait être utile sur le terrain. Elle avait été formée pour, suite aux soucis avec les "frères" de l'Ange...


[Pas de HRP dans le RP, passez par le MP. Il y a un topic spécifique pour ça en annonce, merci de vous en servir. Modo cheffe Sad]

_________________
--Harry_coblanc


[Quèque part dans la ferme d'Harry Coblanc, Queque part entre la Normandie py la Bretagne]

L'vieil Harry l'en avait plein l'dos.
Vlà p'us deux s'maines qu'y logeait l'vieux Momo et la gamine.

Celle là, 'core une qu'avait qu'la peau sur les os. 'Core une qu's'rait incapab' de labourer un champ. L'avait l'age pourtant la donzelle.
Sa gueuse f'sait ça d'puis ses 3 ans!

Ah oui, c'tait bien beau d'êt' née 'vec une coyère en argent dans l'bec. Comprennent donc pô qu'l'argent ça s'mérite!

Pas comme s'y s'contentaient de pain py d'eau, comme lui.
Ah non, fallait-y pas qu'aye de la viand' à tous les r'pas.

L'avait été gentil Harry, les yeux d'la p'tite l'avaient fait verser sa larmiche.

C'matin là, l'alla chercher l'Momo, pouvait plus durer ça. Fallait qu'y bosse un peu. La pitance ça s'mérite.

Hé, l'vieux ! ? S'souv'nait jamais d'son prénom J't'rappelle qu'tu dois couper l'bois c't'aprèm. Tu croivais pas qu'vais t'nourrir comme ça gratos 'squ'à la saint glinglin !

D'accord, il avait r'çu une tite boursinette pleineud pièces. Vi mais l'avait ach'té une robe à sa bobonne, restait pô un denier.

L'y aurait bien mis un coup d'pied là où j'pense quand y donna la hache, mais s'ravisa, maint'nant l'Momo, l'était presq' armé. Manqu'rait pu quy mourrut tiens.

Ah pi la gamine, fallait qu'é sorte aussi. La robe d'bobonne 'vait donné d'bonnes envie au paysan.
L'avait qu'à aider sa mathilde aux champs, l'avait à glaner encore quèques trucs dans les champs du voisin, l'Germain, qu'étais po causant py qu'avait la bouche qui sentait la bouse d'ses vaches.

Mis la p'tite deyors 'vec un panier, py l'y dit de pas rev'nir avant que l'soleil soit haut.

L'était peine 9h vu qu'les matines v'naient d'sonner. Lui restait quèque zheures avant le r'tour des mioches.
--.maurice.


Il était là à faire les cent pas , gauche , droite cherchant comment faire, tantôt causant avec la ptite.

Il venait de prendre le temps de répondre à ses petites questions, la pauvre ne devait pas tout comprendre et pourtant....

Annah il aimait à repenser à leurs moments, à deux, elle l'appelait papy, il souriait, la guerre de Bretagne lui avait prise ses deux fils.

Souvent à Brécey elle l'aidait, écurie, travaux, toujours avec son sourire , alors la voir aller mieux c'était plaisir.

par contre ce paysan ne lui revenait pas , l'argent l'argent l'argent, il ne causai que d'écus, cette fois encore.


Citation:

Hé, l'vieux ! ? J't'rappelle qu'tu dois couper l'bois c't'aprèm. Tu croivais pas qu'vais t'nourrir comme ça gratos 'squ'à la saint glinglin !


Annah était là , fallait se contenir, rester humain, même devant un chacal pareil, on pouvait être pauvre mais rester droit tout de même, soit il irait travailler

il s'approcha d'Annah et lui chuchota


Ma petite je reviens, surtout tu fais attention, tu ne comptes que sur toi comme sur la charrette, oublies pas la fille de qui tu es, penses à tata mabelle et à sa soeur la duchesse, si quelqu'un entre tu te caches , s'il te trouve, tu mord et tu griffes, comme tes tantes...

il prit la hâche jeta un regard noir à l'homme et fila à une demie lieue couper du bois
--.annah.


Maurice , papy lui avait joliment répondu, elle était au milieu de la pièce, jouant avec le chien, lui racontant sa vie

Ben tu sais ben Maman elle est partie tout en haut la bas, paraît qu'elle est assise sur un nuage, pff c'est haut,ben c'est comme le papa à ma cousine judi, chi chi je t'e l'dit son papa euhhh attend je cherche, vi papa tarès, c'est ça et ben comme il chantait rolement bien ben ristote il lui a dit de chanter la haut, à mon avis la femme à ristote elle doit être comme berthe pour ça qu'elle chante mal.

Ben tu sais ma cousine judi elle est super forte, elle a fait pipi sur un duc, sii siii, dans une église, trop forte suis sûre qu'elle va m'en apprendre des bétises
même que elle sait comment elle les faits sans que ça maman les voit, en même temps tata mab elle est pas rapide, pfff j'te jure le chien chi chi elle est vieille mais faut pas lui dire hein papa il l'appelle la mule


Elle vit maurice sortir et quelques minutes plus tard, elle fût tiré par le bras

AIEEEEEEEEEEEEEEE
elle se mit en mode Everlange de coeur , jeta des coups de pieds, plus de fièvres

Peine perdue le vieux sale lui mit un panier en main et la poussa dehors

Seule, premier nez dehors depuis quatre jours au moins , elle regarda de droite, puis de gauche, perdue, seule, elle paniqua, se colla contre le mur, lacha son panier puis alla se réfugier sur le coin de la maison, recluse contre le tas de bois, juste dans l'angle, épousant ses formes, les larmes de peur coulèrent, elle se mit à éspérer que Maurice surgisse, ou Mathilde peut être; là seule elle se cacha, blottie contre ces morceaux de chênes.
Deedee
Drôle de sensation, drôle de sentiment. La nuit mêlée au jour. Les sons mêlés au silence. La peur mêlée à l’apaisement. Adeline ne savait plus trop où elle se trouvait.
Ici ?
Ailleurs ?
Morte ?
Vivante ?

Elle entendait des voix, des cris autour d’elle, se sentait porter, trimballer mais elle ne parvenait pas à ouvrir les yeux. Bien trop épuisée.
Et puis… enfin un peu de calme. Plus de cris, plus de mouvement, juste la douleur qui se faisait plus vive et la voix de sa sœur.
Douce, rassurante…
Apaisante…
La voix se fit alors plus douce, de plus en plus lointaine, et rassurée, comprenant inconsciemment qu’elle était en sécurité, Adeline s’enfonça un peu plus dans ses limbes. Le cauchemar était bel et bien fini.

Des rêves prirent place dans l’esprit de la baronne qui ne savait pas ce qui se passait autour d’elle. Dans un sens, peut être était-ce mieux ainsi. Aurait-elle supporté de se laisser toucher ? Le supporterait-elle encore ?
La réponse viendrait plus tard, pour le moment, Adeline était plongée entre rêve et réalité. Semi consciente, évoluant dans un monde peuplé de rêves… étrange.

Elle voyait des visages. Des visages rassurant. Celui de sa sœur, de son frère de l’ombre, celui de son compagnon qui lui tendait les bras. Elle entendait la voix de ses enfants qui l’appelait tendrement. C’était si calme, si paisible, si…. Rassurant.
Le genre de rêves qu’on aimait faire, des rêves qui vous emportait dans un sommeil réparateur. Des rêves apaisant qui pourtant s’effacèrent bien vite, laissant la place à une nuit noire. Bien trop sombre.
Son cœur se mit à battre violement, sa respiration se fit plus rapide, la peur… La peur revenait… Le cauchemar aussi.
Il faisait bien trop sombre, tout était bien trop silencieux autour d’elle. Que se passait-il ? Ou était-elle ? La jeune femme se voyait marché, tâtonnant pour trouver son chemin, elle devait s’enfuir… Et puis, surgissant de nulle part, elle le vit. LUI. Son visage horrible, blanc, les yeux rouge, injecté de sang. Le monstre. L’animal… LUI…

Adeline ouvrit brusquement les yeux, le souffle coupé, tremblante, perdue, terrorisée. Il ne lui fallut pas longtemps pour reprendre ses esprits, comprendre ou elle était et se souvenir ce qu’il s’était passé. Ses plaies avaient été soignées, bandées et elle reconnut aisément l’odeur du cataplasme qu’ils dégageaient. L’œuvre d’un médecin avisé…. Sa sœur…
Visiblement, les plaies n’étaient pas graves. Elle posa alors doucement une main sur son ventre et sentit un léger coup.
Soupire de soulagements… Elle ne l’avait pas perdu…

Tentant alors de reprendre une respiration un peu plus calme, d’oublier le cauchemar et l’horrible visage qui la hantait. La jeune femme se redressa doucement sur sa couche.
Ses plaies n’était pas grave, elle était réveillé, elle n’allait pas rester là, à ne rien faire. Ces marauds n’était sans doute pas loin, et s’ils l’avaient suivit, ils n’allaient pas tarder à trouver le campement… Elle devait être prête. C’était de sa faute après tout…

Doucement, elle posa un pied à terre, puis l’autre. Son corps entier la faisait souffrir, mais ce n’était rien a coté de celle qu’elle ressentait dans son âme. Blessé au plus profond qu’elle était. Blessé de s’être laissé prendre de la sorte. Blessé d’avoir été touché et malmené comme cela. Et cette douleur là, il n’y avait pas de remède pour la soigné.
Tremblante, chancelante, Adeline parvint à se mettre debout en se tenant au pilier de la tente. Elle ferma les yeux un instant pour chasser cette sensation de tournis que la position debout lui procurait, puis, déterminé, malgré ses jambes flageolante, malgré son corps douloureux, elle avança de quelque pas pour sortir de la tente.

Aveuglée par la lumière du jour, elle dut porter sa main devant ses yeux pour tenter de regarder autour d’elle, et se repérer. Elle entendait des voix, mais ne distinguait que des formes pour le moment. Elle entendait des voix mais elle ne voyait que ce monstre devant elle.
Etaient-ils déjà là ?

Sa respiration s’accéléra brusquement, son corps entier se mit à trembler entre la peur, la douleur et la colère. Pas véritablement dans son état normal, la baronne tendit la main et attrapa une épée laissé là avec d’autre armes et fit encore quelque pas chancelante.


Laissez-les moi....

La scène devait être comique à regarder. Une Baronne vêtu d’un drap en guise de chemise, des bandages ici et là, chancelante, épée en main prête à en découdre une nouvelle fois. Les soldats devaient surement bien rire en la voyant ainsi. Pauvre nobliote incapable de se battre !
Mais pourtant elle n’entendait aucun rire autour d’elle. Juste des voix. Des voix qui lui semblaient pourtant familière… et ce bourdonnement de plus en plus important.
Dans sa main bandée, l’épée devenait de plus en plus lourde ses faible force, sa tête se mit a tourner, ou était-ce la terre sous ses pieds qui tournait rapidement ?
Et épuisée par le nouvel effort qu’elle venait de fournir, elle tendit la main pour se rattraper a quelque chose avant de sentir une main la soutenir.


Je veux le tuer.... murmura-t-elle en colère.

_________________
--Hubert.ichon


Citation:
Je vous veux armer de suite, prenez deux autres avec vous, arbalètes et hommes d'armes vous me retrouver des traces , je veux savoir ou sont ces loups puants, je veux tout savoir dépêchez, de suite à cheval foncez et faites honneur à Mortain


Houlahhh, le Hubert se redressa d'un cou , pas fière, si le capitaine aboyait des ordres c'est que fallait se bouger.

A peine calvanisé Hubert pris bien vite sa salade et resserra la lanière de cuir.

Arbalétrier qu'il était lui, y'avait quasi pas meilleur tireur de carreaux, le jeune soldat qui entrait dans l'ost en tirait deux à la minutes, bien réveillé Hubert c'était trois.

Il avait eu le choix Hubert , ou l'ost ou la milice bourgeoise, pour sûre ces riches écus aimaient les tireurs de carreaux.

Mais non lui il était Normand, né de père et de prostitué Normande, à cinq ans le mari cocu l'avait collé soldat, il adorait.

pas de bourgeoises à la maison, mais une dans chaque tavernes, et Aristote en témoin des tavernes dans l'armée, c'était comme les bretons, on les foulaient au pied.

L'avait une autre prédilection le soldat, une arme piquée chez les suisses, le fléau, pas de quartier, un manche, une chaînette, des pointes et craccccccc, ça les salades adoraient pas trop.

Il fit signa à son vieux ventripotant d'a côté

d'ou deux prirent le sentier sud, le gros sa brioche et hubert, casimir avait tenu à ce qu'ils soient en armes et porte la bannière.
Haute qu'il avait dit.

Pas rassuré, plus tôt dans la matinée, quatre de leurs compères étaient partis chercher les deux corps de leurs amis.
C'était pas beau.

pas rassuré , les deux bonhommes arrivaient à la hauteur de la clairière, a 50 pieds d'une ferme, pas belle, volés fermés, personne rien ...



Vivement la capital
C'est ben triste ici tu crois pas??
--L_italien


Non loin de la ferme à la gamine

Rien, il ne se passe foutre rien ! L’Italien aux braies rétrécies par l’envie de goûter sa récompense commence à trouver le temps long, planqué là derrière son arbre depuis des lustres. Jusque-là il n’a vu qu’un vieux bougre et sa bougresse aller et venir mais pas ce qu’il cherche, pas ce pourquoi il laisse couler les minutes encore et encore. Le couple de vieillard ne lui posera pas grande résistance, éternuer devant eux suffira à les clouer au sol, aucun défi sur ce coup-là. Depuis combien de temps est-il là à prendre racine à côté de l’arbre qu’il a choisi ? Allez savoir. Des heures, pour sûr.

Sa tâche est de surveiller les alentours de la ferme, quelle tâche ingrate pour un homme qui ne jure que par son épée. Enfin, c’est ainsi, il doit surveiller, il surveille, aussi barbante que soit la tâche il se doit de s’y tenir s’il veut pouvoir l’attraper cette fameuse drôlesse. Laissant son esprit voguer il l’imagine. Est-elle grande pour son âge ? Les cheveux couleurs nuit noire ou de la couleur des blés prêts à être récoltés ? Elle doit avoir la peau douce, ça il en est sûr, de petites mains qu’il n’aura même pas à retenir quand les poings de l’enfant voudront le frapper pour se libérer de son étreinte. Sa voix sera surement aigue, toutes les drôlesses ont la voix haute perchée à cet âge là. C’est qu’il en baverait presque ! Machinalement il pose une de ses mains à son entrejambe, sur cette bosse qu’il aimerait soulager. A défaut de le faire dans cette gamine il le ferait bien là, manuellement, contre l’arbre.

Hésitant sur le choix à faire il regarde en arrière puis de nouveau vers la ferme. Il en voit un autre vieillard sortir, hache en main. « Encore un vieux » bougonne-t-il dans sa barbe naissante. Se disant que le moment est le bon pour relâcher la pression de ses braies il commence à défaire le lien sans quitter la ferme des yeux quand soudain elle apparait. La donzelle tirée par le bougre qui semble être le propriétaire des lieux. Son sang ne fait qu’un tour, quelle joli bout de brindille, qu’il lui sera facile de s’en amuser avant de lui serrer la gorge si fort que l’air ne pourra plus rejoindre sa poitrine de jeune enfant. Il ressert le lien de ses braies à la hâte tout en la regardant sortir panier en main puis aller se réfugier dans un coin tel un faon apeuré, perdu dans un coin de forêt qu’il ne connait pas.

Bon sang que la tentation est grande ! La voir ainsi, sans surveillance, qu’il lui serait facile de l’enlever. Quelques secondes pour la rejoindre, autant pour l’attraper sous le bras et l’attirer en forêt loin de tous les regards. L’Italien trépigne à côté de son arbre. Une occasion aussi belle de la chaparder se représentera-t-elle ? Rien n’est sûr. S’il ne le tente pas là et qu’aucune occasion aussi belle ne se représente il n’en dormira plus pendant des lunes.

Regard à droite personne, pas plus d’âme à gauche. Non vraiment pas moyen de manquer une pareille opportunité. L’Italien échafaude un plan rapide, de sa besace il sort un bout de parchemin, griffonne un message qu’il garde en main. Se tournant vers se compagnons il leur chuchote :

Je vais la chercher, restez ici, veillez !

Sans attendre de réponse de leur part il sort des bois, le regard aux aguets mais toujours personne en vue. Arrivée aux derniers arbres il n’est plus temps de faire demi-tour, il file vers la gamine. Arrivé à ses côtés il s’agenouille pour la rassurer et lui dit d’un ton doux et chaud.


Hé petite, viens, ton père m’envoie te chercher. Il faut faire vite et pas de bruit, des méchants te cherche, heureusement je t’ai trouvé avant eux. Regarde j’ai un mot que nous allons laisser pour prévenir dit-il en lui montrant le parchemin sans pour autant lui permettre de le lire. Aller viens, ton papa nous attend, il a grande hâte de te revoir et il a même une belle surprise pour toi.

La prenant par la main il l’emmène avec lui devant la porte, il sait qu’il doit faire vite mais il ne montre pas trop son empressement pour ne pas la paniquer plus qu’elle ne l’est déjà. Discrètement il lui coupe une mèche de cheveux qu’il accroche à la porte avec le message.



Ceci fait il se tourne de nouveau vers l’enfant.

Aller vite, ton papa nous attend, il est part là-bas derrière cette forêt, nous y serons vite.


La prenant par la main il la guide vers les arbres, y retrouve ses compagnons. A l’attention du frangin il dit sans que la gamine ne puisse l’entendre.

Préviens qui tu sais, j’ai demandé une rançon, 50 000 dans deux jours ici, autant que cette histoire nous rapporte, file !


Puis à l’attention de Lulu sur le même ton

Veille et attend les nouvelles, je viendrai au rapport dès que possible.


Tout est en place, il ne lui reste qu’à tourner en rond dans la forêt avec la gamine le temps de trouver une excuse pour faire passer les deux jours.

[message parchemin => Je détiens votre drôlesse. Si vous voulez la revoir en vie, déposer dans cette ferme d'ici 2 jours, la somme de 50 000 écus répartit dans deux sacs de toile. Aucun garde, aucun piège ou je la saigne !]
--.maurice.


Salopio de fermier, il en avait du bois, pas moins de trente stères, c'est en arrivant sur place que Maurice avait vu ça... il en avait bousculé un stère de colère .

Rentré bien vite, il avait cavalé, y'avait de la cachoterie là dessous , il prit ses précautions, mais pressa tout de même sa cadence, ça tournait dans sa tête, il ne le sentait pas se crado, non pas....

Arrivant en vue de la ferme, Maurice observa, pas un bruit aux alentours, rien, seul il décida de traverser la luzerne, tourna au bosquet, puis enjamba le muret de pierre...

Il se fixa devant la porte, un écriteau, Annah aurait elle été à l'eau avec les deux gueux, il pâlit en visant la mèche de cheveux fins, Il prit le papier et devint rouge de colère, ce n 'était pas possible, il poussa de colère la porte de bois, se trouva face au fermier et sa bergère, le décolletté grand ouvert


OU EST ANNAHHHHHHHHHHHHHHHH??????
Parles ou je te promets que ton heure va sonner porc ou est la petite????


Citation:
quoi la petite???? dehors dans le champ


Il le poussa contre la table de chêne grossier, renversant au passage quelques bancs, puis lui colla la mèche de cheveux dans le visage


Prie pour que je la retrouve et surtout que son père ne passe jamais ici, il prit la cruche de terre et lui brisa sur le haut du crâne.

Oubliant sa jambe malade, il couru à travers les champs, Pitt , pitt fallait trouver de Brécey et vite
--Chevalier_solitaire


Il avait refermé les yeux. Ses paupières étaient lourdes. Il luttait pour les tenir ouvertes et ainsi donner les quelques informations qu'il avait en sa disposition, mais rien n'y fit. Il était sonné et épuisé. Il repartit dans le brouillard entre sommeil et vertiges, il savait plus trop... Il fut entrainé malgré lui dans un songe étrange, qu'il n'est pas l'heure de conter ici...

Il revint doucement à lui ensuite. Il ne savait combien de temps s'était alors écoulé. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son visage. Il entendait que les choses s'agitaient autours de lui. La dame blonde était toujours là à veiller sur lui.

Il se sentait légèrement mieux. Ce sommeil avait dû être quelque peu réparateur. C'est alors qu'il tenta de se lever. Le haut de son corps d'abord prenant appui sur la couche de ses deux mains, qui l'aidèrent à se redresser. Ensuite, il fit pivoter son corps sur le côté afin de pouvoir mettre pied à terre, descendant ainsi de son lit de fortune.

En quelques minutes, il était sur ses jambes. D'un sourire il remercia la dame d'avoir pris soin de lui et de l'avoir soigner, mais beaucoup de questions tournaient en rond dans sa tête.

Où était il?
Pourquoi était-il là?
Qui etaient ils?
Quel était leur but?
Et cette dame qu'il avait sauvé?
Comment allait elle?


Tant de questions auxquelles il voulait une réponse. Il avança d'un pas mal assuré d'abord, puis pris un peu plus confiance en lui. Il arriva au milieu de ce qui lui semblait être un camp. Des bannières... Nobliaux?? Dans quoi s'était il fourré encore?

Il aperçut un homme, peut être était ce lui le chef, peut etre pas. Il se trouvait là, au milieu de tout se capharnaum, son regard n'arrivait à se fixer sur un point précis, il avait encore du mal à se concentrer.
--Tharsilla




Elle avait fait comme convenu. Elle avait surveillé, épié … et l’ avait commencé à trouver le temps long la Thars. Ce n’ est que le son d’un cor, des bruits de cavalcades qui l’ avaient décidée. Laissant en planque et en arrière garde ceux qui l’accompagnaient, elle avait pris la direction de la ferme.
D’arbre en arbre, de bosquet en bosquet elle gagnait du terrain
.

Un mignon, deux mignons
À qui je mets des gnons
Trois mignons, quatre mignons
Qu’auront plus de rognon !
Un lourdaud, deux lourdauds
Qui f’ront plus les beaux
Trois lourdauds, quatre lourdauds
À qui j’ vais faire la peau


Chante t-elle à tue-tête .. Dans sa tête !
Ben voui l’ est pas folle quand même. Enfin pas de trop. Mais, Tharsilla faut qu’elle chante quand elle sent le combat arrivé. Pas pour se donner du courage, ça elle en a. non juste pour se persuader qu’elle sent fout de c’qui peut lui arriver. Juste se persuader !

La chansonnette s’arrête. Une bannière flotte au vent. Et qui dit bannière dit soldat, dit homme. Qui dit bannière, dit mignons à qui en mettre plein le fion. Lourdauds qui vont bouffer leur drapeau !
En plus ces deux là pissent déjà dans leurs braies .. Ya qu’à voir leur tronche, on dirait des merlans qui voient déjà la poêle à frire arriver !
Bon … y en a deux …faut réfléchir !
Ouai … et hop une fronde tirée de la poche, un gadin bien gros attrapé, elle s’agenouille, retient sa respiration et vise. Un bruit sec et mat. Le cuir qui se détend et la caillasse qui atteint son but.
Yeahhhhh un de moins.
Presque sans un bruit, doucement l’homme, le plus âgé des deux, a glissé de son cheval. Il n’ a pas lâché les rênes. La monture affolée de ce mouvement inhabituel, s’emballe entrainant dans les bois alentours son cavalier pendu.
Le second n’ aura pas le temps de comprendre. Dague en avant elle sort à découvert, traverse le chemin en courant et d’un bond en prenant appuis sur la croupe de la bestiole, saute en selle derrière le soldat.
Sans attendre, elle désarçonne l’homme et roule avec lui sur le sol. La surprise aidant, et étant celle qui a fait chuter leurs corps, elle reste maitre de la situation et garde l’ avantage. La dague se pique légèrement sous le menton, tenant la tête du bougre en arrière.
Assise à califourchon sur lui, elle le regarde. L’est pas mal l’idiot. Un jeunot
.

J’ te proposerai bien des galipettes, gueule d’amour, mais j’sais pas si on va avoir le temps. M’est avis que t’avais prévu autre chose à faire, et moi faut que je te tue avant d’aller plus loin ! Dommage t’es trognon !
Dis .. T’sais si y en a d’autres des comme toi qui trainent par là ? P’être que si tu causes on pourrait s’entendre …
" Pffff si le reste est aussi beau que ses yeux et sa tronche … humm m’écarterait bien moi … dommage de le dessouder .. " Pense t-elle tout en appuyant un peu plus la dague pour obtenir une réponse.
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