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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--Louis.legros


Tu verras du pays qu'on lui avait quand il était jeune l'vieux Louis, et on lui avait pas menti. Il en avait vu du pays, pi des filles aussi, mais les filles c'était pas trop s'qui l'intéresser. D'temps en temps pour la vidange, ca f'sait du bien, mais c'qui préférait lui, c'était les gardes. Bien tranquille, fourré en haut des rempart a siroté l'calva d'bobone.

Ça c'était la vrai vie !

Mais voila, il était aussi attaché a sa bouteille qu'a son Capitaine, et pour rien au monde il n'aurait refuser une mission. M'enfin... s'il avait su quand même.
C'te mission était plutôt mal parti on va dire.

Entre un gamin colérique comme chef, des nobliote qui s'prennaient pour des soldats et des boucher en guise d'ennemi... Tudieu, viv'ment la quille quand même !

Et voilà qu'le chef voulait qu'y parte en r'connaissance, armé et bannière au vent, c'tait donc pas pour maintenant la pause calva.

Enfourchant son bourrin, l'vieux Louis suivit son compère bien prudemment. Vu c'qu'était arrivé aux autres, il avait pas envie de finir les entrailles à l'air quand même.

Un coup d'œil à droite. Un autre à gauche. C't'ait bien calme pour une bataille. L'avait pas rêver la nobliote ?
C'était poch'tronner la tronche plutôt non ?

-Bon c'calme, on rentre. Pas envie d'moisir ic....


Et paf !
C'était quoi ça ?
L'vieux Louis reçut un caillasse derrière la tête lui faisant perdre l'équilibre et sans crier gare, lui qui montait à cheval depuis des lustre se retrouva par terre, les mains accrocher aux rênes et le pieds coincé dans l'étrier. Et voilà qu'affoler son vieux bourrin s'élance au galop.

Il avait beau être fort le Louis, il avait beau avoir de l'expérience le vieux, il ressemblait soudainement a une poupée de chiffon. Le corps du soldat se balancé de droite à gauche au rythme du cheval, se cognant tantôt dans un arbre, tantôt dans une pierre, il n'avait déjà plus rien de reconnaissable.
Et quand le canasson, fatigué de sa courses s'arrêta, l'vieux Louis ne ressemblait plus à rien.
--Albinos


Les lieux dévastés ne ressemblent plus en rien à ce qui a pu être un jour une ferme..
Ceux qui habitaient là ne sont plus que restes déchiquetés ...Amputés.....Eventrés....

Un malheureux tas de chairs et du sang qui s'écoule doucement sur le sol de terre battue qui ne peut même pas le boire.

Les hommes ont tout pillé,ramassé les vivres possibles qu'ils ont pris le temps de sortir à l'écart avant de lancer leurs torches sur le chaume du toit et sur les cadavres ou les corps encore palpitants.
Ils rient encore des viols qu'ils ont commis,rien n'a été épargné,ni le fermier qui voulait protéger sa famille,ni sa femme dont le ventre rond n'a fait qu'attiser la violence des brutes....Ni les trois fillettes qu'ils ont laissé attendre et regarder le spectacle immonde avant de les prendre comme on prend un dessert.

Ensuite ....Le carnage.....
Les lames qui entrent là où les corps souffrent déjà.....
Les membres qu'on tranche.....Les ventres qu'on ouvre.....
L'odeur de sang qui emplit tout l'espace et qui les rend de plus en plus fous...

L'Albinos est devant l'incendie....
Les mains sur les hanches,près du cheval de l'Alpaïde qui ne bronche pas,son épaule frôlant la jambe de la cavalière dont aucun trait du visage ne trahit la moindre émotion,il contemple leur "oeuvre"..

Les hommes un à un s'écartent,qui ramassant un des pains que la fermière venait de faire cuire....Qui un des rares morceaux de viande séchée du garde manger....Qui un fromage sec ou une outre de vin aigre.
Les yeux brillent encore de leur folie passée ,mais déjà on voit une lassitude et on sent ce moment arrivé où leur esprit perturbé tombe dans le néant qui suit l'explosion ...

L'Albinos aussi se sent vide....
Il essuie dans l'herbe le plus gros de ce qui souille la lame de son épée,puis,un genoux en terre il arrache une touffe verte et frotte énergiquement l'acier pour en ôter toute trace de sang.
Puis ,comme si ces gestes l'avaient ramené à la réalité il lève les yeux vers sa chef dont le regard gris vert reste perdu sur le chaos:
"Eymie.....
Elle est où?"


L'image de la muette lui revient,s'effondrant sous le coup du garde..

La gourde qu'il lui a jeté avant de plonger au coeur de l'horreur ....

Il se retourne et fait quelques pas hésitants vers le chemin par où ils étaient arrivés...
La jeune femme est là...Un peu plus loin....Appuyée contre le large tronc d'un chêne..Assise....La tête posée sur ses genoux,le bras inerte pendant sur l'herbe à côté d'elle.
Sa chevelure dorée masque son visage et tout dans l'abandon de son corps laisse supposer qu'elle est inconsciente....

Pourquoi trouve-t-il encore au fond de sa carcasse pourrie par le vice et la cruauté la petite étincelle d'intérêt pour un autre être que lui?
Pourquoi l'idée qu'elle puisse ne plus être là,silencieuse,à ses côtés le fait-il la rejoindre presqu'en courant,lui qui se croit abrité à tout jamais de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à de l'affection,

Nul ne le sait et encore moins Alpaïde qui lève un sourcil à le voir se hâter vers la petite silhouette effondrée...

Aurait-il encore une parcelle d'humanité?
--Roderic


Il avait vu le môme.
Il avait vu ce qu’il ne devait pas voir.
Il n’avait rien pu faire, mais il avait vu.
Le massacre, puis le feu et un silence de mort juste brisé par le cliquetis des armes et des chevaux.
Il avait vu.

Parti tôt le matin à la demande du père, Roderic revenait de la pèche. Quelque poiscaille pour agrémenter un peu le menu de la mère et des petites sœurs. Pas grand-chose en soit, mais qui changeaient un peu de quotidien misérable dans lequel ils vivaient tout les 6, bientôt 7. Et encore, il avait de la chance lui. Il était assez grand pour travailler à droite à gauche, assez grand pour gagner sa pitance et manger à sa faim, un peu plus souvent que ses petites sœurs. Mais voilà, à 14 ans, il rêvait tout de même a d’autre chose, de grande chose. Il ne voulait pas ressemblait au père, finir sa vie misérablement comme lui.
Lui, il avait d’autre projet, d’autre ambition. Il voulait devenir soldat. Voir du pays, se battre, gagner suffisamment d’écu pour aider sa famille…

Mais en l’espace de quelque seconde tous ses rêves venaient de s’écrouler. Sur le chemin du retour déjà il avait vu des cavaliers. Au fur et a mesure de son avancé il avait entendit des cris de rage, et finalement lorsqu’il arriva non loin de la fermette, il n’eut que le temps de se cacher derrière un énorme rocher bordant le chemin pour constater…. Le massacre et la ferme en feu…
Il n’eut pas besoin d’être devin pour comprendre ce qu’il venait de se passer. Pas la peine non plus d’avoir fait de grande étude pour comprendre que les mines patibulaire des cavaliers présents chez lui n’étaient là pour broder.

Enrager qu’il était le môme ! En colère de ne pouvoir rien faire ! Enrager de voir sa vie partir en fumée devant ses yeux.
Il aurait bien aimer là, tout de suite, maintenant, avec son petit coutelas, foncé dans le tas et les massacrer tous ! Il aurait bien aimé leur faire tout le mal qu’ils avaient du faire a sa famille. Mais voilà, c’était se faire tuer à coup sur lui aussi.
Il avait besoin d’aide.
Il devait trouver du monde pour l’aider à les arrêter.
Les cavaliers qu’il avait vu passer plus tot peut-être ?

Ni une, ni deux, laissant là son poisson et son attirail, le gamin fit prestement demi tour et se mit a courir sur le chemin.
Premièrement, ne pas se faire voir par les sauvages, deuxièmement, trouver le chemin qu’avaient emprunté les cavaliers, et troisièmement, courir !!
--Hubert.ichon


[Au milieu des champs, embrassant la faucheuse]

Pas le temps de réagir, pas le temps de souffler, rien à faire, aucun entrainement qui permette quoi que ce soit, la vie est ainsi faite, elle prend et reprend au hasard de l'homme, un craquement de branche, un sifflement, un bruit sourd, le même bruit que faisait son fléau, les os qui craque, pauvre vieux louis, rien à faire pour lui.

Le moment avait été redouté , apparement aristote avait des projets, pas le temps de siffler que déjà il était aux portes de l'atlas, la main sur la garde de son arbalète, foutue arme inutile dans ce cas présent, dire que louis était tout fière de patrouiller avec un tireur de litres.

ca lui avait pas réussi au gros, le voilà qui flottait de gauche et de droite, tel une barique en fin de vie

Il était là , enlacé par une peste immonde


Citation:
J’ te proposerai bien des galipettes, gueule d’amour, mais j’sais pas si on va avoir le temps. M’est avis que t’avais prévu autre chose à faire, et moi faut que je te tue avant d’aller plus loin ! Dommage t’es trognon !
Dis .. T’sais si y en a d’autres des comme toi qui trainent par là ? P’être que si tu causes on pourrait s’entendre …


désolé heuuuu de vous decevoir madame,,,, mais ma mère paie à son âme, m'interdit toutes relations avec les truies ou les rats....
je n'ai point de doute sur ma destinée du jour, n'hésitez pas, un garde de Mortain ne plie pas .

Quand aux nombres madames
, il réfléchit

4 peloton de deux sent hommes, c'est fini pour vous, tuez moi ou pas , fin de ma déclaration
--Berthrade.


[ Le puceau et les poissons ... une fable ? ! Non juste un sale moment à passer ! ]

Ehhhhhhhhh ! Mais où tu cours comme ça mon mignon ? Faut regarder où qu’on marche …. S’exclame la Bertrrade qui vient de recevoir en son giron un petit boulet sur patte.
T’as peur mon p’tiot ? T’voulais te cacher ? T’veux peut être un gros calin ? Hein … Un gros calin … comme ça …
Et de la grosse d’enfouir de plus belle la tête du gamin entre ses mamelles débordantes.

Puis le lâchant un peu elle éclate de rire
. Tu dois encore te rappeler celles de ta mère hein vu ton âge.
T’ as pas dû en voir encore des vraies pareilles … hein ?


Se faisant elle reluque un peu plus loin sur le chemin
Dis donc le puceau … c’est une canne à pêche que t’as perdue là bas, non ? Et dans le panier y aurait pas du poisson par hasard ?
Sans ménagement elle lui prend les mains et les renifle. Mais oui tu pues la vase et le poisson ! T’sais que tu tombes bien ? ! Me manque pour nourrir mes compaings !
Allez viens t’en avec dame Berthrade mon coco, on va chercher ton poisson et tu m’accompagnes. Pour que tu cours aussi vite … tu dois avoir vu quelqu’chose que t’aurais pas dû ! On va t’garder un moment
.

De ses grosses paluches elle l’ attrape par le col et le pousse sur le chemin par où il était venu.

Si t’es sage, je te ferai voir ce qu’on peut faire avec des tétins comme les miens ! Pour sûr que t’oublieras pas !
Un éclat de rire retentit sur le chemin.
--Roderic


Dans la série foutu journée…. C’est pas fini.

Il courrait le môme, sans vraiment regarder où il allait. Il courrait le môme, comme s’il avait le feu au séant. Il courrait… jusqu’à ce qu’une forme molle et rebondit l’arrête net.
Surpris, déséquilibré, Roderic se raccrocha tant bien que mal a ce qu’il put trouver, sans réalisé qu’il venait de poser la main sur un mamelon cent fois plus gros que ceux de sa mère.
Et avant même qu’il n’ait pu dire ouf, la grosse dame venant de le serrait contre lui pour un câlin dont il se serait bien passé.
C’est que ce n’était plus un gamin non plus !
En plus elle sentait la vinasse et la sueur ! Même dans sa misérable ferme ils avaient appris a se laver !

Mais d’où elle sortait celle là ?


-Une canne à pêche ? Du poisson ? Mais c’rtain’ment pas ! Lâchez moi d’t’façon !

Peine perdu, voila la grosse Mamelon qui lui renifle sans ménagement les mains. Grillé ! Le poisson sera grillé !
Mais hors de question qu’il retourne là-bas ! Hors de question qu’il s’approche des monstres sanguinaires près de chez lui !


-J’ai rien vu ! J’sais pas d’quoi vous parlez ! Fichez-moi la paix j’vous suivrais pas !!


Oui, enfin ça c’est en théorie, parce qu’en pratique la grosse dondon l’avait déjà attraper par le col de sa chemise rapiécé et l’entrainait sur le chemin en lui promettant de voir des choses, qu’en d’autre circonstance l’aurait fait rougir.
Sauf que là… il pensait plus à un moyen d’évasion qu’autre chose.

Mais ce qu’elle ignorait la grosse Berthe, c’est que l’avantage de vivre dans une ferme, on y apprend pas mal de chose. Agile, il l’était Roderic, à force de courir après les cochons et les poules. Et il ne lui fallut pas longtemps, dans une pirouette digne d’un chaton, de laisser sa chemise entre les mains de la grosse bonne femme avant de filer dans l’autre sens. Avec un peu de chance, elle sera trop lourde pour le suivre et le rattraper
.
Pitt.bull
[Au camp sur la plage]

Pauvre deedee et pauvre homme, bien mal au point.

Tout à son énervement, pitt réalisa qu'il avait à peine été lui dire merci...

Il repassa devant la tente de deedee, elle était là en compagnie d'Anya , qui devait prendre soin d'elle, vivante.

Il continua son chemin , avisa deux gardes qui tentaient de pêcher un hipotétique diner.


Je vous prend vos deux choppes les guerriers, je crois que je dois remercier un homme bon

Il repassa entre les tentes, choppe à la main, outre dans l'autre , arrivé à hauteur du feu il vit celui que les gardes appelaient "cavalier solitaire", chancelant, peu sûre de ses jambes, il hâta le pas, posa bien vite les bouteilles auprès du feu de camps

pris le dessous du bras droit de l'homme, celui qui d'après deedee, l'avait fortement et efficacement sauvé en maniant l'épée.

Il avisa une souche, la désigna du menton et aida l'homme groggui à s'assoir .

Puis il lui tendit une choppe de calva.


Bien le bonjour étranger salvateur, veuillez m'excuser pour le confort messir, me feriez vous l'honneur de trinquer avec moi????
Vous êtes ici sous ma bannière, l'hermine de Brécey, reposez vous faites ce qui vous semblera bon...

Je suis pitt de brécey, vassal du duc de Mortain, dieppois de coeur de chaire et de sang.

Je vous dois une vie messir, la damoiselle que vous avez sauvée est une amie, c'est moi qui vous suis, redevable, soyez fier, on ne sauve pas une baronne tous les jours


Il prit une longue rasade de calva.


C'est moi qui est embarqué la baronne dans cette galère, pour ma fille....

Il fit signe à un garde , qui s'approcha.

Amène un peu de nourriture à nostre invité, et trouves moi casmir
_________________
--.maurice.


Foutue forêt, foutue Normandie,à bien y regarder le paysages local, on se croirait presque en bretagne, d'ailleurs n'y étaient ont pas???

Maurice courait depuis un bon moment , s'arrêtant de gauche et de droite, observant, son grand âge ne lui laissait pas beaucoup d'énergie, mais son mental lui disais , Annah, annah,annah, il fallait tenir trouver le secours.

chaque laboure, chaque ruisseau, il enjambait, fatigué harassé, mais debout...

Plus qu'un simple valet, un vrai grand père , la petite était là, chevillée dans son coeur...

Avisant une colline surélevée,il entreprit de la gravir, prendre de la hauteur, légère pose, temps mince , au pied d'un pommier sauvage, l'acidité du fruit avait un effet salvateur.

Il eu pût dans d'autres circonstances, rire de cette chèvre esseulée qui prenait le soleil sur un rocher.

Sacré soleil, il porta sa main au devant des yeux afin d'observer.

A peine quelques secondes, déjà Maurice remarquait la tache brune en milieu des blés, il ne mit également que peu de temps à comprendre, sourire aux lèvres, un cheval....
Il redescendit le petit mont, attend le pas, direction son salut, à 20 pieds de l'animal il fût étonné, la bête était scellée, à dix pas il fût horrifié, là dans l'étrier une botte, une jambe, un corps, sanguinolent, difforme, mort, à peine reconnut il un impact au milieu de la tête, le regardant de plus près, pour la première de sa vie, Maurice était heureux de voir un mort, ou du moins ses couleurs, Mortain, ainsi donc il y avait fort à parier que pitt n'était pas loin.

Il tira respectueusement le corps à l'ombre d'un arbre, le recouvrit de branches, il indiquerait l'endroit plus tard, puis il se ravisa, récupéra l'épée du malheureux, puis une dague, repositionna les branches.

il scella sa propre hache sur le cheval, puis enfourcha.

Il avait remarqué de nette trace de sel sur les vêtements de l'homme, il connaissait ses signes, souvenir de sa vie passée du côté de Guérande.

Une plage , trouver une plage, et qui sait, De Brécey......

Il flanqua l'animal et s'élança droit devant , au diable les cultures, au diable les métairies, au diable le respect du travail , Annah, vite, Annah

Passant dans un sous bois il bifurqua au senestre, une fumée épaisse se faisait voire haut aux nuages, il posa la main sur le pommeau de l'épée, machinalement , puis d'un coup très sec tira sur les rênes de l'animal afin de le stopper précipitamment, courant devant lui , face à lui, contre sens de lui, un jeune garçon blanc, peureux, apeuré , Maurice tira "le crinière à main en urgence", l'arrière du cheval en un autre temps aurait dépassé l'avant......

Il mit fort vite pied à terre et attrapa l'enfant au vol,


Hé bien marmot que t'arrive t'il , t'as le mécréant aux fesses???

Le môme sans un mot montra du doigt , une grosse truie, hideuse, ragoutante, là à 20 pieds , chemise grossière à la main.
Il compris bien vite
attrapa le gamin le monta sur le cheval, il saisi sa hache, se ravisa, pris une dague polie et la lança dans un sapin à deux pieds de la truie.


Il suffit l'animal stoppez donc sur place vos ardeurs, nous prenons congés de suite

puis se ravisant il remonta en croupe , serrant l'enfant dans ses bras, flanqua le cheval au loin, direction la mer
--Eude_de_guilaume


Une grange en feu dans son dos.


Les crépitements font rage dans son dos, le bruit de charpente et de bois qui se consument ne lui font rien.
les flammes peuvent bien tout brûler il s'en moque.

Pas un sourire carnassier ou de monstre, non il a fait œuvre de bien public.
Voir ses gens essayés de se rebeller , tendre les mains en avant.
Mais des sifflements de lames ont tôt fait de faire sauter les doigts des mains
Ou bien qu'une main, un bras ne quittent ses êtres infâmes à ses yeux.

Que dire de ceux qui recroquevillés dans un coin, contre un mur, cachant de leurs mains, de leurs bras , leurs visages, en pleurs ou criant leur peur.

Pas de satisfaction,ni de jouissance à les tués comme des chiens galeux qu'ils sont.

A ces yeux ce ne sont que des paysans dignes de crever sur place, éventrés, dépecés;Démembrés de gestes vif d'une lame.

Au diable les pleurs, la panique, les cris et les suppliques.Ils méritent tous de mourir à ses yeux.

Il n'est pas comme les autres, à se satisfaire de tout ceci, d'en jouir, d'en profité.

Non lui il recherche la perfection.
Celle dans la voix, dans la peur, dans les yeux de ceux qu'il démembre encore vivant.
Ou bien dans les actes de torture qu'il comment sur ses victimes.
Il veut les voir souffrir.

Voir ses pantins ridicules se mouvoir sur le seuil de la mort.
Essayés, ré essayés de vouloir qu'on les épargnes.
De prier Dieu et de savoir...Que Dieu se moque d'eux et de leur vies si misérables.

Qu'ils crèvent.

Qu'ils crèvent qu'Elle a dit.
Et il s'exécute, perfectionniste, metteur en scène.
Dirigeant son épée, cherchant la beauté dans ce spectacle.
Dans une scène de la vie.

Nul jouissance, nul tirage sur le radis afin d'y assouvir ses bas envies.
Non il cherche la vie dans la mort, en frappant, découpant, mutilant.
Et pour finir de les saignés, de les ouvrir comme des porcs qu'ils sont.
Comme des bêtes digne d'un abattoir.

Œuvre finie...
Désillusion, platitude.Tout est à refaire.
Ils ont été comme d'habitude...Mauvais.
Alors tout doit disparaitre.

le feu est là.
Il crépite déjà sur le toit, embrasant tout.
Et il ne restera que des restes.
Membres éparpillés avec des corps calcinés.

A refaire..Tout est à refaire...
Et voilà qu'une autre grange, une autre demeure de gueux se précise à sa vue.
--Chevalier_solitaire


Il s'était approché l'homme, puis avait commencé par l'aider à s'asseoir avant de prendre la parole. Le chevalier bien mal assuré dans cet endroit tentait de faire bonne figure, alors que son interlocuteur lui proposait du Calva. Surement une façon de remercier se disait-il, bien qu'il ne trouvait pas la situation propice à festoyer, il pensa qu'un verre le ravigorerait surement. Il esquissa un sourire et accepta poliement l'offre de messire. Il finit de l'écouter, saisissant la chope d'une main et portant le liquide à ses lèvres. Il en bu quelques gouttes. A l'évidence, le Calva allait lui redonner quelques couleurs, son teint blanchatre dû à sa chute s'effaça pour laisser place à des nuances plus pimpantes! Il déposa la chope sur le sable, profitant du feu de camp pour se réchauffer, puis prit la parole, répondant ainsi aux questionnements du noble. Apparemment ses pensées étaient justes... "Ca t'apprendra à t'embarquer n'importe où, sans savoir où tu mets les pieds" se dit-il.

Bonjour Messire de Brecey.

Il le salua d'un signe de tête. Voilà qu'à présent en plus de sa blessure, il devait faire des courbettes!

Je me nomme Lancelot pour ma part... Certains par ici me nomme "chevalier solitaire"... Enchanté...

Ne me remerciez pas, vraiment, une autre personne aurait surement fait pareil...


Dans son profond interieur, il ne pouvait s'empêcher de penser à sa defunte femme, alors qu'il répondait à ce nobliaux.

Et puis, sachez que la reconnaissance m'importe peu...

Il profita du moment pout poser quelques questions et enfin avoir les réponses qu'il désirait.

Vostre fille? Pourquoi êtes vous tous ici? Je suppose que ce campement a autre vocation que la Calvanisation...
--Roderic


Quand y’en a plus, y’en a encore !
Il venait de réussir à échapper au grosse main de la dindon, torse nu, mais libre, quand un cavalier surgissant de nulle part s’arrêta à sa hauteur et l’attrapa au vol.
C’était reparti pour un tour !
Décidément, y’en avait partout en ce moment des étrangers, lui qui ne voyait personne d’ordinaire dans son petit coin perdu. Aujourd’hui c’était le bouquet !

Instinctivement, Roderic tenta de se dégager des mains qui l’avaient saisie avant de s’arrêter et lever la tête vers le vieil homme.

Hé bien marmot que t'arrive t'il , t'as le mécréant aux fesses???

Le mécréant ? Pire encore ! C’était le Sans nom et sa femme à coup sur qu’il avait au séant ! Secouant la tête, le gamin montra du doigt l’affreuse bonne femme. Pas besoin d’expliquer la chose, le vieux semblait avoir compris et le monta sur son cheval avant de monter à son tour.

Ouff ! Sauvé ! Le vieux prenait la direction de la mer loin du carnage et de l’horreur qu’il voyait encore dansé devant ses yeux.
S’accrochant à la crinière du cheval, le gamin regardait droit devant lui, les sourcils froncer, une pointe de colère dans le regard.
Il reviendrait… Il les trouverait et il se vengerait.


-Y m'faut une épée !
marmonna le gamin, les poings serré sur la crinière.
Pitt.bull
Contact peu aisé entre deux étrangers, bien que un étranger qui sauve une amie est bien plus important pour pitt que certains amis qui aiment à jouer à l'étranger.

Il allongea ses jambes , pieds face au feu, puis remplie de nouveaux les deux choppes


Citation:
Je me nomme Lancelot pour ma part... Certains par ici me nomme "chevalier solitaire"... Enchanté...


Et bien lancelot, bienvenu dans cette aventure quelques peu heuuuu chahutée.

Citation:
Ne me remerciez pas, vraiment, une autre personne aurait surement fait pareil...


Le geste est noble et mérite de se faire élire à l'oreille des passants, faites gaffe à vous car à faire pareille action vous allez finir au répertoire des ménestrels, il serait amusant d'entendre palabre vos exploits à la cour normande

Citation:
Et puis, sachez que la reconnaissance m'importe peu...


Evidément les gestes d'instincts ne sont points fait à cela.

Citation:
Vostre fille? Pourquoi êtes vous tous ici? Je suppose que ce campement a autre vocation que la Calvanisation..



Pitt prit une mine beaucoup plus sombre, noire, il fût un instant à fixer les flammes, perdue dans les bras de sa fille...


Oui ma fille Annah de Brécey, petite fleure de six printemps, elle vivait depuis un an au couvent de fougères, j'étais euhhhh ailleurs, mon valet est parti la chercher et puis il se tût, fixa de nouveau ces maudites flammes... Et puis mes occupations de l'année, les ont rattrapées, hélas.

Il se leva, droit choppe à la main, la vida cul sec , cheveu dans la brise maritime,

Ce camp de fortune que vous voyez ici messir, sous la bannière de Brécey, abrite des gens, de bons coeurs prêt à mourrire pour sauver une enfant et un vieillard.

Deux d'entre eux sont morts, vous en avez été témoin, deux autres ne reviennent plus, l'une d'elle a été malmené, et par la grâce d'aristote messir, vous même êtes icelieu

il prit le poisson de l"écuelle du garde qui se présenta

Merci à toi soldat


Poisson de bord de mer messir, rien de bien glorieux mais nourrissant, n'hésitez point
Il tendit l'assiette de terre au chevalier
_________________
--.maurice.


[Perdus on ne sait ou]

L'encolure du cheval s'agitait sous les coups de rênes, les épais lacets de cuirs faisaient leurs besognes, les sabots levaient la fumée épaisse des chemin de craie, la lande défilait, témoins d'un paysage mi normand mi breton.

De ci et de là les gens virent passer un drôle d'équipage, que ce vieillard et cet enfant, l'un au visage buriné par des années de côtes, l'autre angevin, durcit par la suie noire d'un incendie récent.

Le petit au visage durcit de colère; le vieillard à la mine perdue, cherchant une quelconque bannière à l'horizon.

Le petit désigna du doigt un village , un hameau, quelques fermes isolées, une métairie surplombante, région du mouton apparente, du côté de certains dieppois, cette région aurait pùt être nommée "la nerwenillette".

Maurice avança au pas, les chemins devenus boueux de part le passage répétitif des ovidés.

Il avisa de ci et de là les gens, bourrus, sales, occupés , ailleurs, certainement un peu terrorisés par cette équipage.

Quand bien même Maurice se fit offrir par un abbé de passage, une tendre miche de pain noire, repas du pauvre homme, mais qu'est ce donc que la pauvreté quand on est un jeune enfant réçamment orphelin et un vieillard coupable de ne point avoir veillée une demoiselle surveillée par la main du malin


Il stoppèrent leur monture l'ombre d'un platane, l'herbe haute rompierait certainement le destrier.

Au loin les cévènes abrutes embrassaient l'horizon, ils avaient déjà longés quelques plages ouvertes à la vue, sans succès.

Remontant sur l'animal, le jeune garçon quelques peu apaisé par les plaisirs de la miche, l'eau fraîche engloutie, ils avaient reprisles chemins caillouteux lorsque deux lieues à peine plus loin, au hasard d'un finage, Maurice rencontra un vieux pecheur, convoqué à la sénéchaussée pour un paiement de dote mal assuré.

L'homme au visage serpé par le temps, la houle et le sel marin , indiqua que 10 lieues au couchant , un groupe de cavaliers armés, bannières d'hermine avait effrayé la populace locale en établissent un tentement en bord de plage.

Régulièrement des combats opposaient des poignées d'entre eux à des groupes de mécréants.
Ainsi donc, Maurice et l'enfant n'avaient quasiment que tournés en rond, passant de la la fôret à la mer, pour revenir en fôret, afin de se rendre à la mer.
N'était pas guide qui le voulait, en revanche était bien vieillard celui que les années avaient flagéllées, dix lieues, sur une vie, autant dire rien, pour la vie d'une enfant
--Chevalier_solitaire


Il avait écouté sans rien dire. Apparemment le nobliaux avait la palabre facile. Le chevalier se posait vraiment beaucoup de questions. Pour lui il était inconcevable de rester là, sans rien faire, pendant que de telles choses se passaient. Oui, oui, les grandes gens... Encore une espèce étrange, qui répond à des lois différentes et agit de façon toute aussi étrange.

Il posa sa main sur la chope, lorsque le Messire de Brecey, comme il avait dit se nommer, entreprit de lui servir un second verre. Il refusa poliement, afin de ne point froisser l'homme.

En entendant ses paroles il comprit que quoi qu'il en était il se trouvait embrigadé dans cette histoire qui ne le concernait ni de près, ni de loin.

Citation:
Et bien lancelot, bienvenu dans cette aventure quelques peu heuuuu chahutée.


Ces mots résonnèrent dans sa tête. Une aventure? Est ce que cela pouvait s'appeler ainsi? Vraiment, le jeune homme avait du mal a comprendre. Par Aristote que faisaient ils tous là? Le séant posé dans le sable! Pour sur qu'il avait encore des choses à apprendre, mais ce qu'il savait par dessus tout c'est que l'inertie n'était pas de bon augure.

Il accepta l'assiette tendue, surement qu'un peu de poisson l'aiderait à reprendre des forces. Il sourit timidement, puis se réinstalla au bord du feu, puis mangea le mets qui lui était proposé sans bruit.

Lancelot était un homme assez discret et silencieux, n'aimant pas réellement les mouvements de foule ou toute autre forme d'exposition d'ailleurs. Il avait bien du mal à répondre à cet homme qui avait l'air d'être le parfait opposé de sa personnalité. Il prit donc son temps pour manger réchauffé par les flammes chatoyantes du feu qui semblaient danser dans les airs avec légèreté, se moquant bien de toutes les préoccupations alentour.

Une fois le poisson terminé, le chevalier reprit la parole, brisant ainsi le silence reposant et apaisant qui s'était installé entre les deux hommes.


Mais dites moi, qu'attendez vous donc ici?








--_l_


[Ne jamais réveiller une louve qui sommeille....]



Des cris... Ce sont les hurlements qui la tirent de son demi sommeil.
Avant même d'ouvrir les paupières, la main se pose sur la dague.
Comme une liane la femme se déroule et d'un bond se lève.
D'abord souplement, elle semble danser lentement le corps tanguant d'une jambe à l'autre, aux aguets.
Rien aux alentours. Alors elle élargie son champ de vision en s'avançant, dague pointée en avant, sur la défensive.

Avant de prendre un peu de repos, " L" s'était assurée de trouver un endroit où elle serait en sécurité, avisant auparavant deux points de retrait pour une éventuelle échappée... ou attaque.
Plus elle avance, plus les cris se font terreurs et discordants.
Cachée, la femme voit enfin d'où proviennent les hurlements. Les traits de son visage se crispent en un masque figé. Une bande de faquins attaquent une ferme, la mettant à feu et à sang.
Des cris... des cris d'enfants.
Dans les yeux gris luit soudain une lueur de haine. Un air de déjà vu se substitue à la scène.
Une nuit qu'elle n'oubliera jamais où enfant de six ans, éloignée dans l'urgence par ses parents, elle assiste en pleurant, terrée derrière une botte de foin à leur long calvaire.
Le corps de sa mère , agitée devant les flammes et passant de bras en bras comme un vulgaire pantin au milieu d'une bande de salopards ivrognes.
Ne tenant pas sur ses jambes, forcée à boire, forcée... à tout, puis égorgée.

" L" réfrène son envie de foncer dans le tas, plonger avec délice sa lame dans ces corps habités par le vice.
Au fil des années, elle est devenue plus posée, plus réfléchie. Son esprit froid et analytique étudie la situation. Ils sont trop nombreux. Elle n'a aucune chance.
Les voix se sont tues. Une fumée noire et épaisse se dilue dans le ciel .
Le regard acier de la jeune femme se pose tour à tour sur les assassins. Une rousse restée en selle qui a bien du goûter du spectacle.
Un homme au teint blafard essuyant sa lame sanguinolente dans l'herbe grasse.
" L" longe lentement arbres et bosquets pour le voir rejoindre une blonde affalée contre le tronc d' un arbre.
Plus loin à son tour un autre homme apparaît. Cheveux noirs de jais, tel un corbeau à la face vérolée.
Les autres, elle ne les verra pas, adossée contre un arbre, elle calme l'excitation qui menace. Sa rétine à imprégné les visages de ces quatre là... elle ne les lâchera pas d'une semelle.

" Pisteur", et parfois même "Morpion" sont les noms qu'on lui donne tant elle s'accroche à ses proies quand elle est en chasse. Sinon c'est " L" tout simplement.
Elle avait un nom avant, oublié depuis fort longtemps, en cendre tout comme son passé.
Sans famille, sans proche, sans aucune attache. C'est comme ça qu'elle vit et c'est ce qu'elle a choisi.
Son buste gainé de cuir roule lentement contre le tronc de l'arbre derrière lequel elle observe à nouveau. La jeune femme se déplace toujours sans bruit, les pieds chaussés de
daim souple. Même sa monture en est pourvue. Elle s'éloigne tout en gardant un oeil sur eux, prête à les suivre.
Elle est comme un caméléon et s'adapte au milieu dans lequel elle se trouve.... invisible au yeux, mais présente.

"L" n'agira que lorsqu'elle trouvera le moment opportun, suivant la bande de mercenaires, gredins où autres faquins.
Tout comme elle l'a fait pour les assassins de ses parents, les retrouvant un à un avant de les occire. Ces gens sont la vérole de la terre. Depuis longtemps elle en a fait son cheval de bataille.
Oeil pour oeil, dent pour dent. Ils payeront le sang des innocents.
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