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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--Roderic


Le regard emprunt de colère, les lèvres pincées, les poings serré sur la crinière de l’animal, Roderic ne pipait pas un seul mot, et le vieux ne lui en posait pas. La peur était passée, contre cet homme il s’était senti vite rassurer, mais la colère ne passait pas. Ohhh non ! il ne savait pas trop où ils allaient, mais visiblement le vieux était décidé lui aussi a trouver l’aide nécessaire pour débarrassé la terre de ces bêtes sauvage.

Tout ce qu’il avait comprit le gamin, c’est que le vieux Maurice cherchait un campement avec des soldats et une bannière particulière.
Il lui avait alors indiqué un village, espérant peut être trouver les hommes, mais en vain, et puis, un autre leur avait donné quelque indication et le drôle d’équipage repris sa route, cherchant désespérément le fameux campement.

Le gamin sentait le vieux derrière lui se fatiguer, il devenait urgent de trouver ce camp, fixant l’horizon, Roderic se redressa légèrement et pointa le doigt droit devant lui.


-Hey ! R’garde là-bas ! Des bannières flottent au vent !
--.maurice.


Fatigué, inquiet le vieux voyait la mer au loin,de temps en temps troublée par une mèche de cheveu au vent, .

les monts devenaient plaines, le vent se faisait craquant sous les dents, le cheval écumait, le petit scrutait et le vieux, le vieux, ben il résistait..

Les lieues s'étaient ajoutées, pas de signe d'agression soudainement le petit se leva


Citation:
-Hey ! R’garde là-bas ! Des bannières flottent au vent !


Maurice mis les mains en salade, manquant de glisser de selle, il freina l'animal et se leva debout sur les étriers.

Au loin sous un pommier , trois hommes, l'un d'eux causait au bas de la falaise, en direction de gens certainement, il chercha la bannière , point d'avançé d'un camp, soudain du côté dextre, semblant monter de la mer, une bannière surgit , blanche d'hermine, la bête rouge en son centre, puis une hampe, dorée, un, deux, trois, quatre cavaliers, les hommes sous le pommier les avaient repérés, il sourit au gamin apeuré, le pauvre en avait déjà tellement vu

Il sourit, puis inspira grandement, il posa la main sur l'épaule du jeune garçon , en regardant cette bannière.


Tu vois mon petit, ces quatre hommes qui arrivent, représentent nostre salut, n'est point peur de ces épées sorties, voilà le camp que je cherchait, nous allons enfin nous reposer et entreprendre de sauver ma petite


Il flanqua l'animal prenant soin de bien dégager sa main dextre, aucun signe béliqueu, là devant eux à 30 pas, il connaissait l'homme qui levait la main , le capitaine, ça y est on y était.


Enfin Casmir, enfin vous voilà, savez vous ou est pitt, ??le gosse est il avec vous??

Citation:
Bonjour à vous Maurice, enfin vous êtes.....Mais ou est donc la damoiselle de Brécey?


Ne perdons pas de temps casmir, vite, pitt

Il serra le jeune garçon contre lui et emboîta les foulées de casmir, ils entrèrent en trompe en haut de la grève, faisant rouler de nombreux galets, la résonnance des parois de craies ajoutait à la scène.

Le gosse était là, oui c'était lui , barbe naissante, tenue semi guerrière accompagnés de gens d'armes , Maurice à peine Arrêté désarçonna en force, laissant l'enfant en croupe, Maurice s'écroula aux pieds de pitt et d'un autre homme


Pitt mon gamin, ils l'ont eu, je l'ai perdu, les larmes coulèrent , ils ont Annah
Pitt.bull
Silence de plomb, tel ce liquide durçit sur les toits durs de la noblesse dans la capitalenormande,le silence entre les deux hommes était lourd, pitt aimait un instant à se mettre en lieu et place du chevalier.

Compter aider une femme, la sauver et se retrouver face aux pires bêtes, voir un soldat idiot mourir pour on ne sait quelle bannière, devoir fuir sans bur, attendant de prendre un coup de traîtrise, éspérer, être déçu, blessé...

Se retrouver entouré d'inconnus, migraine en tête.

Il fût sorti de sa torpeur par ce même chevalier, le nez dans une écuelle chaude de fricassé de la pêche du jour
.


Citation:
Mais dites moi, qu'attendez vous donc ici?


Je me le suis demandé moi même , le capitaine à envoyé nombre d'hommes, il apparaît que des mécréants courent la plaine, de partout; au dextre et au senestre, nous ne pouvons prendre de risque, aucun village que des métairies, des fermes isolées, nous ne pouvons nous montrer sans localiser ma perle.
Il en va de sa vie.


Puis fixant la mer, regard vide

Dans un théatre du grand Paris, nous aurions l'air de fanfaron, d'acteur de scène tragi-comique, je le conçoit fort bien.
l'heure d'en découdre approche, avez vous une quelconque famille??


il fixa l'homme au regard perdu lui aussi, ses foutus regards vides, ceux qui font des hommes qu'ils sont perdus et errent de si et de là.

J'ai quelque part un ange qui m'attend de par délà les routes et ici, une puce de six ans qui....................

Citation:
Cavaliiierssssssssss


Les gardes en haut de falaise hurlaient, sonnaient l'alerte, pitt bondit fila sous sa tenture, saisit épée et fourreau qu'il sangla prestament.

Puis ressortit au moment ou Casmir bannière au vent arrivait en hauteur de grève, accompagné de trois cavaliers.

Un des gardes des haut de falaises, fit des signes distincts, deux individus, puis ils montrèrent l'interception et le retour.

Peu de temps s'écoula avant que la troupe déboule de nouveau en haut de grève, le coeur de pitt se mit à faire des bons d'un seul coup.

Il reconnu de suite malgrès des signes évidents de fatigues et de poussières des chemins, le visage de ce bon Maurice, mais... cet enfant...

Le vieil amaigri descella de suite puis se jeta à ses pieds, d'épuisements


Citation:
Pitt mon gamin, ils l'ont eu, je l'ai perdu, ils ont Annah


Le sang se mit à bouillir d'un coup, le sable se fit moins dense, meuble, fuyant, plus de bruit de vagues, plus de mouette, plus de vent, silence et voile occulaire au demeurant puis comme une aspiration de tous ces effets noséeux...

Comment?? qui ça?? ouest elle Maurice parlesssss mais dis moi donc

Pour seule réponse le vieux serviteur fouilla dans la poche de ses braies trouées et lui tendit une missive

Citation:

Je détiens votre drôlesse. Si vous voulez la revoir en vie, déposer dans cette ferme d'ici 2 jours, la somme de 50 000 écus répartit dans deux sacs de toile. Aucun garde, aucun piège ou je la saigne !


Pitt recula, les jambes mal assurées, puis, se posa sur la souche aux côtés de l'étranger qui n'avait qu'à peine bougé

casmir arrivant, il lui tendit la missive, ses pensées étaient déjà dans cette ferme, des écus , il en avait 10000 en caissette, censés couvrir frais de voyage, puis médicastre et éventuelle fuite en navire, que peu que trop peu...
Sans attendre il se leva, et entra dans sa tente, seul, la nuit allait tombé, l'aube serait la première d'une vie renouvelée, une nouvelle donne, commencée comme la précédente, dans le sang, cercle infini

_________________
--Clodulf
[ Près de la ferme d'Annah ]
Un instant plus tôt, celui qui se faisait nommer l'Italien, s'était éloigné. Vers la ferme.

En très peu de temps, ils avaient parcouru la distance qui les séparait de l'auberge des Trois Lunes. À présent, ils la voyaient. Lulu les avait guidés. Elle connaissait bien le coin, et se mouvait avec une grâce féline à travers les arbres. Clodulf, quant à lui, était un peu moins discret. Il lui arrivait qu'une brindille craque sous son pas, pourtant léger et assuré. À chaque fois, il grimaçait, et pourtant, ses compagnons ne semblaient ne même pas le remarquer.

Tels des spectres, ils avait traversé champs et forêts.

À présent, ils attendaient. Clodulf guettait des mouvements. Des mouvements qui ne venaient pas. Comme son complice, il vit la petite s'éloigner du camp. Il aperçut la lueur mauvaise qui dansait dans ses yeux. C'n'était qu'une gamine sans importance. Elle crèverait. Comme les autres.

Peu de temps après, l'Italien revint. Il ne semblait y avoir personne dans ce coin. Il guidait devant lui la gamine, qui ne semblait pas vraiment apeurée. Il lui donna des ordres... Toujours pareil. À lui le sale boulot. 50'000 écus. Il était fou. Personne ne paierait autant juste pour une gamine. Le jeu en valait pas la chandelle... Payer une armée pendant des semaines coûtait moins que ça !

Secouant la tête, gardant ses pensées pour lui, il s'était éloigné, avec un dernier regard pour la jeune serveuse. Un sourire traversa son visage.
Jouant le jeu, il s'adressa à voix haute...

Bien, emmène la à son père. Je vais voir si la route est dégagée.

Et déjà, il s'était éloigné d'un pas rapide. Une fois sorti du couvert des arbres, il repéra la fumée. Les autres devaient s'y trouver.
Bien qu'il aimât le carnage, il trouvait que brûler était un gâchis. Inutile.

Il se fraya un chemin à travers les champs. Il n'y avait pas de mouvement, pourtant il sentait un regard sur lui, alors qu'il s'approchait de la patronne.

Rien ne vint troubler sa progression, et il en fut rassuré.
Quelque chose se trouvait là, entre les arbres. Il avait entendu une respiration. Mais le montrer aurait signé son arrêt de mort.

Il voit l'Albinos et la frêle Eymie. Il voit la rousse. La cheffe. Ils s'en étaient bien sortis, et son frère ne semblait pas avoir fait de bourde. Chose rare pour être relevée. D'un pas vif, il s'approcha d'elle. Il annonça d'une voix claire, qui tranchait avec ses paroles.

Patronne, l'Italien a récupéré la gamine. Il a fait demander une rançon à son père. Une coquette somme de 50'000 écus. Il attend dans la forêt... J'crois qu'il voulait s'amuser un peu.

Un sourire mauvais s'était dessiné sur son visage. Du gâchis, voilà ce que c'était.
Et maint'nant ?
--_alpaide_
L'horreur a commencé...
Elle a regardé...
Les hommes sont entrés dans la masure.....
Elle a regardé.....
Son complice est parti,arme au poing ,encore plein du sang de sa première victime...

Elle l'a regardé s'enfoncer un peu plus dans sa folie...
Eudes ,glacé,méthodique.....Comme oeuvrant à une symphonie...Est allé étriper avec froideur ce qui restait de vivant dans la ferme..
Elle n'a pas bougé.

Les hurlements de frayeur suivis de ceux de douleur ont envahi l'espace..
Elle a entendu sans broncher..
Les cris des femmes qu'on violait ont couvert les rugissements des hommes assoiffés de sang..

Elle a entendu et n'a pas frémi..

Les crépitements des flammes montent maintenant autours d'elle..
Elle recule à peine et contemple le tableau d'apocalypse qui s'offre à sa vue.

L'Albinos est sorti de là de la haine plein ses yeux rouges et ce n'est qu'après un instant de pose rapide qu'il a réalisé que le corps de Eymie était là,derrière eux.....Inanimé.

Alpaïde a enfin détourné son regard étincelant des poutres calcinées qui s'effondraient une à une sur la misérable ruine.

Et du fond de la forêt elle l'a vu arrivé,essoufflé,arrivant devant son destrier le souffle court et la chemise trempée de sueur malgré la fraîcheur du soir qui commence à tomber.
Elle croit un instant à une attaque qu'il viendrait leur annoncer,mais:
"Patronne, l'Italien a récupéré la gamine. Il a fait demander une rançon à son père. Une coquette somme de 50'000 écus. Il attend dans la forêt... J'crois qu'il voulait s'amuser un peu."

Il a réussi!
Elle a un sourire carnassier et ne peut s'empêcher de penser que non seulement la gamine va peut être leur apporter des écus auxquels elle ne s'attendait pas ....Que l'Italien pourra s'amuser tant qu'il voudra....Et qu'elle......Elle pourra avoir ,elle aussi son plaisir et prendre la vie de la fille en détruisant celle du père.

Se penchant sur sa selle elle tapote sur l'épaule de Clodulf:
"Bien bien tout ça!!!!
V'la de bonnes nouvelles....
Si vous avez tous autant d'initiatives aussi bonnes ......J'pense que vous aurez droit à quelques écus sonnant et trébuchant avant la fin de cette histoire..."


Un regard vers l'Albinos lui confirme que Eymie n'est pas morte et qu'elle semble répondre à l'homme penché sur elle.
Eudes,revenu près d'elle, est déjà en selle ,impatient semble-t-il de continuer la composition de son oeuvre.
Aucun sentiment ne semble pouvoir venir éclairer ne serait-ce qu'un instant son visage hideux.

"Allons y!!!
En avant!!!!!!"

Debout sur ses étriers elle lève son épée et ralie les hommes qui s'étaient éparpillés:
"On se regroupe!!! Allez!!!! On r'joind l'Italien!
Magnez vous!!Vous mang'rez plus tard..."
--.annah.


[Dans la fôret avec les grands pieds qui puent]

Elle sanglotait la petite, elle ne comprenait pas maurice était parti mais du bois il y en avait ici et ce fermier qui sentait pas bon pourquoi il lui avait fait mal, elle se sentait perdue Nanah, son papa manquait,sa maman qui jouait sur les nuages et sa cousine judi, elle était loin, très.
Elle ne paniquait pas la petite mais lle se demandait pourquoi ristote il était comme ça....méchant.

Là, seule la tête dans les bras,,ces mêmes bras vissés sur ses genoux, elle fût surprise, dans ses rêveries et ses pleurnichements.
Devant elle, deux pieds, deux bottes, sales , elle entendit une voix, douce, chaude.


Citation:

Hé petite, viens, ton père m’envoie te chercher. Il faut faire vite et pas de bruit, des méchants te cherche, heureusement je t’ai trouvé avant eux. Regarde j’ai un mot que nous allons laisser pour prévenir dit-il en lui montrant le parchemin sans pour autant lui permettre de le lire. Aller viens, ton papa nous attend, il a grande hâte de te revoir et il a même une belle surprise pour toi.


Elle leva son nez sale, ses yeux pleins de larmes


pffffff toi t'es bête suis pas petite moi, je suis le chevalier Annah de Brécey, cousine du chasseur de dragon judicaelle du lapinou, pfff toi t'es moche mais moi suis pas petite...


Un temps suspicieuse, elle avait tout de même de l'éducation, elle sentit tout doute se lever en entendant le mot papa

Papa il est là , enfinnn maurice il m'a dit qu'il venait, chait pour ça que Maurice il est partit il prépare la surprise?,

L'homme encapuché la regarda

Citation:
Aller vite, ton papa nous attend, il est part là-bas derrière cette forêt, nous y serons vite.


Papa dans la fôret, waouhhhhh l'est pas machin secret papa il est robinou des bois... toute façon papa est le meilleur...tu sais Monsieur ben papa il était en voyage secret là ben il sait pas que je sais lire c'est une surprise chutttttt, tu diras rien avec ta bouche et tes dents sales heinn dit???

Puis se sentant tirée par la main Nanah fût surprise,puis croisant d'autres gens alors que le mossieur capuché il l'a tirait elle le regarda

dis Mossieur pourquoi ton copain il pue le cochon?? tata mab elle a des saponnaires je t'en donnerais quand on verra papa


S'en suivi de longs instants de marches, faire marcher une enfant de six printemps, chaussée de légère chaussures de ville, au début la petite ne trouva rien à redire , puis elle commença a s'impatienter, le de Brécey reprenant le dessus, elle envoya un magistral coup de pied à son accompagnateur.


Pfffffffffffffffff t'arrêtes toi, tu marches crooooooooooooooo viteeeee, Nanah elle est fatigué, pis tu pourrais au moins me donner à boire, du calva, moi ben z'en bois, j'en prenais sous l'oreiller de soeur thérese poincom au couvent,si si si je ments pas.

Puis elle lui lacha la main de colère

T'es pas gentil toi, moi j'ai des petites jambes, tiens et tienssss d'abord nahh


elle lui remit un coup de pied gauche et un droit, il pouvait pas la toucher sinon papa il se facherait


dis l'ane?? on est presque arrivé (merci shreck), pfffff moi je bouges plus, pis d'abord je veux faire pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Pitt.bull
Pas possible de dormir, il avait fini sa soirée seul, s'était préparé, avançer de nuit aurait été pure suicide, et tellement dangereux pour la petite reyne.
Allongé sur sa couche les yeux ouverts, pitt avait fait tomber le haut de sa tunique, torse nu, bouteille de calva à la main, au diable un froid de passage, son coeur était en feu, il bût une bonne partie de la nuit, casmir il le savait préparait les recherches du demain, le chevalier devait errer dans ses pensées, partir ou rester...Léandana devait être de ci ou de là, surveillant les alentours, deedee ,pauvre baronne devait aimer à récupérer sous les yeux de sa soeur.

Les bruits des soldats de repos, appointant habituellement beuveries et ripailles, furent ce soir plus tôt calmes....

Pitt ne trouva sommeil, il avait dans sa tête, refait son inventaire, il avait de nouveau filé le tranchant de ses épéés...

Il avait la tête ailleurs, ici là bas, perdus dans d'innombrables pensées.

Il se redressa alluma une mince chandelle de cire, sortit ses parchemins et son écritoire de campagne, puis laissa la plume griffer l'ouvrage.





A toi mon doux nuage

En cette douce veillée, permetez moi mon aimée secrète de vous couvrir de baisers lointains.
Demain à l'aube, je partirais vers les chemins de mon destin, ces chemins qui bien que sinueux, j'en suis convaincu me conduirons à vous...
J'ai beau lutter pour ne point trop vous penser, ne point trop vous désirer, il en est bien autrement.
J'irais demain petit ange chercher ma douce perle, puis ensemble, nous reviendrons vers vous, je suis certain à ce jour qu'il ne peut y avoir meilleur abris,que les bras d'une telle femme.
J'éspère mon aimé que mon jeune pigeon vous trouvera sereine, j'éspère que vos peines et souffrances s'apaisent avec le temps.

je vous aimes damoiselle, quoi qu'il se passe je vous aime


Il ouvrit le pan de la tente appela casmir, lui remit missive avec un simple sourir, casmir savait dans quelle direction envoyer l'oiseau


Il laça ensuite ses bottes, celle de cuir, épaisse, protection ultime, un combattant même désarmé reste vivant s'il tient debout.

Il laça les braies, prenant soins de bien y mettre sa chemise de lin à l'intérieur, puis une épaisse ceinture de tissue, dans laquelle il plaça une dague, une seconde dans les bottes.
Il laça ensuite le col de la chemise, positionna son double gilet de cuir, puis le léger tricot de maille, souvenir d'une garde dieppoise des plus brillante, il passa la main sur la cicatrice de son cou, songeur, puis passa le bras dans la ceinture de cuir la posa travers au torse.
Positionna ses deux bracelets de cuir, couvrant impeccablement les avant bras, il serra la ceinture portant l'étui de ses épées, puis il sorti de sa tente, le chevalier semblait dormir à peine Maurice se tenait debout, pas un mot, son air triste et coupable

pitt le prit dans ses bras, lui chuchotant


je ne t'en veux point mon ami tu n'es responsable de rien

il fixa casmir droit dans les yeux, ce dernier tendit à pitt un carquois de peau de chèvre empli de 12 carreaux, droit éffilés et fermes.

De Brécey s'approcha du feu, puis de son animal, Maurice l'accompagnerait, il avait décrit la ferme, les plaines environnantes et les bois.

Casmir fin stratège avait prévu de positionner tous les arbalétriers de Mortain derrière les lignés d'arbres.

Pitt avancerait à cheval d'abord accompagné puis il finirait seul accompagné de Maurice, les autres dèrrières à une longue portée de flèche, rapide à parcourir à cheval, Deedee point en état, anya aux soins, le jeune garçon qui avait été déposé par Maurice avait tenu à être présent, comment lui refuser, cette fois ci Léandana et le chevalier décideraient, quand à Casmir, la plume de son heaume flottant au vent s'était chargé des hommes en armes.

Il était temps, une rançon à payer... en monnaie de sang

Pitt mis pied en selle, portant la bannière il l'a tendit au jeune Roderic


A toi l'honneur jeune ami tes parents te regarde sois fort


Debout en selle il fit face aux gens lueur du jour au pointant.

Mes amis, chères.

Vous m'avez aidé supporté et motivés, certains de vous sont ici par ce que de Mortain, qu'ils en soient fiers... D'autres parsque fort de coeur, j'en suis moi fière, certains d'entre nous ne rentrerons pas, je me jure de les accompagner au bout, seule ma fille compte pour vous tous, je rentrerais en normandie, j'ai un but là bas, prenez ma foi, soyez habité et que ces chiens paient, il est temps
_________________
--Chevalier_solitaire


La nouvelle était tombée. Le noble s'en était donc allé, surement assomé par les paroles du vieux. Et puis d'abord, qui était-il se vieillard? Encore une énième question qui chatouillait les lèvres de Lancelot. Il se tut, restant auprès du feu, se demandant si il devait se joindre à cette folle et improbable épopée.

La nuit fut longue et courte à la fois. Le chevalier tournait et retournait cette histoire dans tous les sens. Que devait-il faire? Se retirer ou alors se joindre à cette aventure? Il somnola quelque peu. Il avait besoin de repos. Sa blessure lui faisait toujours mal, la tempe avait l'air enflée. Vraiment, quelle idée avait-il eu!

Au petit matin, il aperçut l'homme qui sortait de la tente, équipé et habillé tel un chevalier. Pour sur, il avait fière allure, il ressemblait enfin à quelque chose! Lancelot écouta ses dires, lorsqu'il prit la parole.

Ca y est, il y était, il devait le faire, ce choix et ne jamais revenir en arrière, au péril de sa vie ou non. Il en était maintenant pratiquement sûr. Il s'avança vers le Messire de Brecey, la main posée sur son épée et une fois que l'homme eut fini, il observa un temps de silence, puis il prit à son tour la parole.


Je serai fier de me battre à vos côtés.
--_l_



Un oeil fermé, le corps ferme de côté, " L" vise la rousse.
La pointe d'acier semble déjà toucher son coeur. L'arc se déplace vers l'arrière sur le vérolé.
Juste un petit lâché et son oeil par la flèche serait emporté, perçant l'amas gluant de son cerveau.

"L" se fige soudain. Son ouïe ,aussi perçante que sa vue, a perçu un léger craquement de brindille. Quelques oiseaux s'enfuient.
Ca suffit à mettre en garde la jeune femme qui aussitôt se tapit en relâchant doucement la tension de son arc qu'elle pose à terre pour sortir sa dague de son fourreau.
Un homme passe quelques temps après à grandes enjambées... si près. Mais pas assez pour qu'elle puisse le surprendre et l'égorger.

Dommage...

" L" attend un peu voir si d'autres suivent. Il semble être seul. Mais lorsque le manant rejoint la rouquine, sa mâchoire se crispe en l'entendant parler.
Deux informations qu'elle enregistre. D'abord la rousse est apparemment la chef du groupe, et ensuite un autre acolyte détiendrait une enfant contre rançon.
La main de la blonde se serre brusquement sur le manche de sa dague au point d'en faire blanchir les phalanges. Cet italien dont parle le gredin compte bien s'amuser un peu avec la gamine.
"L" reste accroupie , perdue dans ses pensées en essayant d'analyser au plus vite la situation avec ce nouvel élément.
La bande de malfrats est bien plus nombreuse qu'elle le pensait puisque le groupe est dispersé. Il va lui falloir agir avec plus de prudence.
Ce qui l'inquiète à présent c'est cet italien et ce qu'il est capable de faire à la gamine.
"L" se rend compte qu'elle se met dans un beau merdier si elle décide de poursuivre.
Assurément , seule elle ne parviendra pas à tous les avoir. iI lui faut trouver le moyen de les séparer ou obtenir de l'aide extérieure.

La jeune femme peste entre ses dents en observant la bande sur le départ.
Puis toujours à couvert elle décide de prendre de l'avance, plutôt que de les suivre et remonte les traces laissées par le brigand à travers bois,
en prenant au passage son cheval qu'elle avait attaché plus loin.
La tâche lui est facilité en cela que la bande ne pourra prendre le même chemin avec leurs montures, ou alors ils devront faire comme elle et le parcourir à pied.
Pister les traces est très facile pour elle et son avance commence à être non négligeable.


Rp remis à le demande de l'auteur du topic
--Eude_de_guilaume



Une main tachée de sang sur le pommeau d'une selle. Un pied dans un étrier.
Une autre main sur dessus l'encolure de l'animal.
Il se prépare à monter sur cheval écoutant attentivement les ordres.
Son épée le gêne un peu mais il ne montre rien.
Son extension de lui-même à fait son œuvre et il en retire une certaine satisfaction, alors qu'elle le gêne qu'importe.

Ses yeux morts se posent sur sa selle, cuir épais, rehaussées de pierreries brillantes et de fils d'or.

Il garde pour lui ses réflexions, oui il serait bien rester un instant.
De quoi satisfaire sa curiosité sur ses corps qui pendant au bout d'une corde.

Il serait bien resté là, à les contempler, les voir se balancer au gré d'un petit vent. Voir les corbeaux s'approchés et se délectés des chairs tendres du visage, des joues en premier; Ou bien d'en gober les yeux.

Qui choisiront ils; Les chairs ou les yeux ?
Il ne le saura pas cette fois-ci.Les ordres sont donnés et il obéit dans un silence que seulement des bruits de bois qui se fendent sous la chaleur d'un feu qui s'éteint doucement.

Quels parfums, que celui de corps carbonisés, de maisons de pauvres qui finissent de brûler. Odeur de charbon de bois qui se mêle à ceux d'une odeur qui ressemble à celle d'un porc qui grille.

Ses yeux palpitent, ils prennent vie un instant à ce souvenir.
Il veut revivre ça.
Laisser sa créativité s'exprimer dans toute sa splendeur. Peintre refoulé, sculpteur maudit, bâtard d'un pair de France, voilà ce qu'il est.
Il a passé tant de temps à refouler ce qui était en lui, à faire ce que les autres voulaient qu'il fasse.
Alors lui le maudit de la famille, le garçon qui n'aura jamais rien de sa "Noble" famille. Il prend ce qui lui revient.
Il peint sur les corps avec une dague. Il sculpte avec son épée.

Et il obéit à une chef qui lui apporte ce que toujours il demande...
La reconnaissance de son génie.

Et d'un coup d'éperons d'or sur les flans de son cheval, il les suit.
Heureux et satisfait car une autre pièce de théâtre va se lever.
--Albinos


"Eymie...."

La voix de l'Albinos a du mal à franchir sa gorge irritée par les fumées acres de l'incendie qu'il a lui même allumé.
Penché sur la frêle jeune femme il a mis un genoux en terre et repousse doucement son épaule appuyée au tronc de l'arbre contre lequel elle a trouvé refuge.
La plaie n'est pas profonde,juste une estafilade grâce à la large sangle de cuir qui retient la besace qu'Eymie avait emportée et sur laquelle la lame du garde a glissé,mordant à peine les chairs .

La gamine est solide,il le sait et c'est l'uppercut qui a laissé une marque bleuâtre sur son menton qui l'avait laissée inconsciente plus que le coup d'épée maladroit de l'homme apparu d'on ne savait où.

Soulevant la jeune femme en passant son bras sous ses aisselles,il l'aide à se remettre sur ses pieds,plonge son regard fou dans le sien sans la voir frémir comme tous ceux dont il croise les yeux gênés ou apeurés..
"Viens...J'te prends avec moi...."

Jusqu'à sa monture il la soutient,montrant une humanité dont rarement les autres l'ont cru capable,puis il monte en selle lestement et se penche pour la soulever comme un fétu de paille et la caler contre lui.
Une main serrant les rênes et l'autre la maintenant,il vient se mettre à la hauteur d'Alpaïde et d'Eudes.
Il ne l'aime pas celui là....
Il sent juste sourdre de lui la même folie,le même goût du sang,la même cruauté jouissive....

Et puis le même dévouement à leur rouquine de chef.

Pourquoi.....Sauraient ils eux même le dire?
Depuis si longtemps ils la suivent de massacre en massacre.....
De destructions en pillages....
D'incendies en viols organisés...

Toujours elle les a menés là où leurs plus bas instincts se repaissaient du malheur des pauvres gens qui avaient le malheur de se trouver à croiser leur chemins.
Toujours elle les a tirés d'affaire lorsque leurs forfaits les avaient menés un peu trop loin et que la corde menaçait leurs cous.

Elle participe rarement...
Elle ordonne......Organise.....Et regarde....

Et ...Bon sang.....
Son regard lorsqu'ils reviennent vers elle......Est aussi sombre que l'enfer..
Le gris vert de ses prunelles aussi glauque que les marécages où souvent ils vont se terrer ...
La lueur qui y brille est aussi terrifiante que les flammes qui finissent de nettoyer les traces de leurs horreurs.

"On y va chef?"

Sa voix rauque ne dira plus rien d'autre..
Déjà il talonne les flancs de son cheval sombre et,toujours serrant Eymie contre lui il avance de concert avec Alpaïde et Eudes devant le petit groupe hétéroclite et crasseux.

Il vaudrait mieux ne pas laisser l'Italien trop longtemps seul avec leur otage si ils veulent la retrouver à peu près entière....
Deedee
Elle n’avait rien compris la baronne, un moment debout épée en mains désirant se venger sur l’outrage qu’on lui avait fait, et la seconde d’après…. Plus rien.
Tout ce dont elle se souvenait n’était qu’un épais brouillard noir et une main qui la soutenait puis elle avait plongé dans la nuit.

Ce n’est que bien des heures et des heures plus tard qu’Adeline ouvrit les yeux, après un énième cauchemar qui lui avait valu une nuit agité. Un peu perdu, le corps courbaturé, il ne lui avait fallu que quelque seconde pour se remémorer l’incident de la veille, quelque seconde pour que la colère gagne à nouveau et encore moins pour qu’elle se retrouve assise sur son lit de fortune.
Si elle n’avait pas réussit à rester debout la fois précédente, cette fois là serait différente. Elle tenait à sa vengeance, elle tenait à faire payer a cet homme ce qu’il lui avait fait, mais pire encore, elle voulait lui faire payer la vie des deux hommes qui l’accompagnait.
Et pour cela…. Elle devait coute que coute réussir a se lever et rester debout.

Elle regarda un instant sa sœur endormis non loin d’elle, sa chère sœur qui avait du la veillée assez longtemps pour elle aussi tomber de sommeil. Elle lui avait sauvé la vie dans sa cavalcade un peu folle, qui sait ce qui serait arrivé si Anya n’était pas arrivé à tant… Et l’ange gardien ? Comment allait-il ? Était-il là encore ? Et Pitt ?

Secouant doucement la tête, Adeline se leva doucement et prenant une profonde inspiration. Ses jambes ne tremblaient plus, mais son corps entier la faisait souffrir, entre les blessures, les courbatures, et son ventre qui se manifestait. Mais qu’importe, elle n’arriverait de toute façon pas à rester ici a ne rien faire.

Doucement, elle s’habilla, troquant la chemise de fortune que lui avait confectionné la duchesse contre des vêtements plus adapté, chemise, braie, sur lequel elle laça soigneusement un plastron de cuir et deux bracelet, les cheveux attaché pour ne pas la gêné, elle sorti enfin de la tente.

Le camp était en effervescence, visiblement prêt a partir. Pitt était là, parlant aux hommes avec son cœur comme il savait si bien le faire, l’inconnu aussi était là rassurant la jeune baronne qui avait craint qu’il n’ait été pris pour un de ces monstre destructeur, il y avait aussi un jeune garçon, portant la bannière le visage fermé par la colère et puis… Maurice..

Maurice ?!
Son sang ne fit qu’un tour, si Maurice était ici, où était la petite ?
Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre elle aussi la situation, et bien qu’encore faible et fatiguée, la tête de mule de baronne détacha son cheval, accrocha son épée au pommeau de la selle et se dirigea vers Pitt, bien décidé.


-Je vous accompagne !

_________________
Pitt.bull
Il était là face à ces gens prêts à en découdre, juste par ce que lui l'avait demandé, juste par ce que lui avait dit j'y vais.
Assemblée de gens nobles tous de coeur , l'émotion ne devait pas transparaître et pourtant.... elle était là , bien présente, nouée dans sa gorge, depuis de nombreux jours, les émotions se mélaient.
La peur ,la fierté, l'angoisse le dégoût et tant d'autres.
Il avait trouvé comment s'évader, s'assoir et penser, sa belle secrète, loin, très loin, en train d'elle même penser d'énormes blessures de son passé, loin de ses yeux , mais si présente dans son coeur.

Parfois seul face à la mer assis sur sa souche favorite, il sentait sa présence, il la voyait présente, belle debout posant sa main sur son épaule, il la voyait faite de vapeur de brouillard mais toujours si belle à sourire.

Il était là à tenir un discours qui était censé laisser transparaître de l'assurance.
puis le silence, celui qui pèse lorsque l'on ne sait si l'on a convaincu.

soudainement rompu par cet homme mystérieux celui que pitt considérait comme un brave prêt à offrir sa vie pour une inconnue


Citation:
Je serai fier de me battre à vos côtés.


Pitt le fixa , sourire aux lèvres, rien à ajouter ,cet homme décidement gagnait à être connu

Je serais fier messir de surveiller vos arrières

Il fût interrompue par une scène , rassurante et ...pittoresque, Deedee, baronne coquette, était là, debout, déguisée en guerrière, cheveux noués, brais et plastron de cuir

Citation:

Je vous accompagne !


De suite en la regardant, il savait qu'il n'y avait rien a ajouter, rien à dire.

Il mit son cheval en marche de bataille, leva haut le bras et sans mot se mit en marche, suivi de prêt par Maurice, puis le jeune Roderic, un peu mal à l'aise avec la grande hampe de la bannière du domaine à l'hermine, il était amusant de le voir tantôt tenant à deux mains, glissant de la selle, se rattrapant au grès des réflexes puis toujours tentant de faire grande impression.
Le cavalier solitaire également présent, silencieux , droit.

Casmir commandait la troupe dèrrière, debout sur son cheval,on sentait déjà qu'il avait prévu d'en découdre, les hommes en armes derrière les arbalétriers, le tout couvrant le paquet à la bannière,Deedee conduite dans une charrette s'afféraient à vérifier l'inventaire des instruments de soins, en trente minutes les mouettes se faisaient rares, le lichen et le vent salé plus rares, pitt passa en silence devant une ferme brulée, les rapports de gardes étaient justes, ainsi donc il était en quelque sortes le maux qui avait conduit à tous ceci, et désormais, c'était sa fille qui allait en pâtir....

La troupes était à présent totalement dans les terres de ci et de là des paysans regardaient méfiants cette troupe qui avançait, regardant fixement un destin illusoire.

certains enfants jouaient à leurs passages, mimant de brefs combats à l'épée de bois.
les mamans les tenant à distance respectable, certains jeunes enfants admirable à la vue de Roderic, fière porte bannière.

Gens du cru craintif, admiratif puis déjà souvenirs s'éloignant ....


_________________
--Eymie.




Si elle avait eu , comme tous les autres, la parole, y en a un ou une qui pourrait se vanter de l’ avoir fait taire un grand moment.
Quel coup ! Bien porté, net et bien placé. Un truc qu’on voit arriver sans pouvoir l’éviter. Elle la boutefeu accorde à ce geste le respect des combattants. Mais elle la terrible, la fière, la droite devant l’adversaire, elle qui jouie du regard ultime de ses victimes .... Elle ne peut supporter et ne peut comprendre l’idée d’un coup dans le dos. Comment peut -on ?
Si le coup de poing était l’œuvre d’un homme, le coup de lame était celui d’un sans couille. Un de ces soi disant hommes qui pour cacher leurs misérables pendeloques pourfendent de leur phallus d’acier tout ce qui leur tourne le dos.
« Je suis un homme mon père : j’ ai couru au cul de la mort ! » « Fils, un homme est celui qui embrasse la mort avant de l’affronter ! Fille donc aux cuisines là où est ta place ! » ….

Toute à ces pensées la silencieuse qui revenait doucement à elle, sursaute et lève la tête. Il est là. Son Opale est là ! Lavé, déjà pour elle, de toutes les horreurs dont il est capable, il est devant elle et déjà l’entraine.
Elle n’ entend pas, mais elle voit dans les cœurs. Et comme le sien, celui de l’ albinos, tout aussi noir soit-il recèle une infime once d’humanité. Si petite mais là ! Là, quand il la tient comme il le fait contre lui. Là quand de son bras puissant il la maintient et la sécurise. Là dans son souffle qu’elle sent dans son cou.
Doucement, alors qu’ils chevauchent aux cotés de la rousse et du vérolé, elle lève un peu la main gauche, regarde ses doigts, puis la tend devant elle … le pouce et l’index et l’ auriculaire relevés, le majeur et l’annulaire rabattus au creux de sa paume (*) … la silencieuse
avoue son amour.
Une trêve de douceur dans leur monde d’horreur.

Soudain, elle se crispe. Son ouïe plus fine que celle des autres vient de percevoir du bruit. Des sons encore étouffés mais qu’elle reconnait vite. Une troupe se déplace non loin et arrive.
D’un bond, elle saute de la monture. Elle les a tous surpris, il tirent les rennes et s’arrêtent.
Elle leur fait face et dans des gestes qu’elle essaye de ne pas trop désordonner; elle leur fait comprendre le danger qui arrive.

Se débarrassant de sa besace qu’elle jette à cheval sur le dos de la monture d’Opale, elle tire une large et lourde dague d’une des fontes.
Son regard se plante dans celui de l’albinos, puis dans celui d’ Alpaïde. Elle s’éloigne de quelques pas sur le chemin face à eux, puis se tourne à nouveau vers ses compagnons. Leur indiquant le chemin, elle frappe de son majeur et de son index droits tendus sur ses majeurs et index gauches tendus eux aussi
.

Jusqu’à la mort vient -elle de leur dire



*
L’ anglais s’utilisant aussi dans la LSF ( Langue des Signes Française ) ce signe veut dire I Love You . Les doigts marquant conjointement liées le I de I le L de love et le Y de you
--L_italien


Dans la forêt, mal aux tibias, allez savoir pourquoi !


Marchant d’un bon pas en écoutant d’une oreille les palabres incessantes de la drôlesse, l’Italien tourne en rond, s’appliquant à croiser encore et encore leurs traces de pas afin de faire avorter toutes tentatives de poursuite par un pisteur. Il ne manquerait plus qu’on lui tombe dessus trop tôt, avant la rançon, avant qu’il n’ait pu s’amuser comme il se doit avec cette petite chose. 50 000 écus, vrai qu’il s’est un rien enflammé sur cette rançon mais il le sait, les nobles se font toujours passer pour des sans le sous alors qu’ils en ont à ne plus savoir quoi en faire. Et puis s’il n’a pas assez le papa et bien il s’endettera auprès de ses amis ou il mettra à genoux ses gens, peu importe après tout, il faut juste qu’il paye sinon il ne lui restera que la mèche de cheveux en souvenir de sa fille.

L’Italien ne bronche pas au premier coup de pied et écoute avec patience les jérémiades de l’enfant, fatiguée, blablabla, manger et boire, blablabla, méchant et autres coups. Ne pas craquer, non, surtout ne pas lui tordre le cou là de suite, se serait s’assoir sur la rançon et pour le moment il n’en est pas question.

Avisant un arbre tombé au sol, probablement à la dernière tempête, l’Italien opte pour une pause et fait assoir la drôlesse dos au tronc, ainsi elle n’est pas visible de loin et lui peut surveiller les alentours. Il fouille sa besace, en sort une pomme et une gourde d’eau qui lui donne en lui disant d’un ton calme mais menaçant.


Mange, boit, fait tes besoins et oublie de suite le « je ne veux pas que tu regardes » et surtout, surtout, TAIS TOI. Sinon l’âne… sais-tu ce que fais un âne avec une carotte comme toi, une petite carotte tout fraîche, toute croquante ? Qu’il lui dit en la regardant avec gourmandise en lui laissant un petit instant de réflexion. Il la bouffe ! Toute crue lui ajoute-t-il en bondissant vers elle, amenant son visage tout près du sien en claquant des dents comme s’il allait la croquer.

L’Italien rit puis pose un genou à terre, il surveille en la laissant profiter de la pause. Bientôt ils reprendront leur ronde en forêt, il veut la fatiguer le plus possible afin qu’elle soit si épuisée qu’elle ne pensera pas à se sauver et avec un peu de chance, à ne plus parler non plus.
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