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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--.annah.


S'en foutait de ce que je disais lui, avec ces grandes pattes il marchait sans cesse et on tournait et on tournait pfffff.

tu me faissssss mallllllllllllll, pfff t'as pas appris la douceur toi , on dirait grouic grouic le cochon a tata mabelle

Citation:
Mange, boit, fait tes besoins et oublie de suite le « je ne veux pas que tu regardes » et surtout, surtout, TAIS TOI. Sinon l’âne… sais-tu ce que fais un âne avec une carotte comme toi, une petite carotte tout fraîche, toute croquante ? . Il la bouffe ! Toute crue


ARFF

elle sursaute cache son visage dans ses mains, il vient de se jeter face à elle, elle se ravise de suite , De brécey , c'est comme ça que les nones lui ont appris, on n'a pas peur de l'inconnu, on ne plie pas .

Elle eu un haut de coeur


pouarkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk mais comment vous faites mossieur beuurkkkkk ta bouche elle sent les pieds de ma cousine judi beurkkk ben tata mabelle elle donne des feuilles de menthe aux gens qui sentent les pieds dans la bouche puiirkkkkkkk

dis t'es bête ou pas, tu me dis assis, pis fait pipi, ze fais comment moi pffff

elle avisa la pomme avec appétit

ca c'est gentil mossieur désolé pour la gourde mais moi je bois que du calva, comme les grands , tu vois toi a force de trop boire d'eau ben t'as les dents qui sont toutes noires.


elle chippa la pomme et mordit dedans



CHelle est bonnchhh ta pommchhhh humchhhhhh, dis papa chait quand il est là???
--_alpaide_


Quand le groupe s'était mis en route,Alpaïde avait senti une sorte de frémissement dans les muscles de sa nuque...
Comme un souffle glacé......Une sorte d'onde qui n'avait fait que l'effleurer mais qui avait alerté tous ses sens.

Elle était pas rousse pour rien ......Oh..Pas sorcière comme certains le prétendaient....
Juste un peu trop sensible dirons nous.....Sensible aux évènements.....Aux réactions des autres.....Aux moindre frémissement venant des alentours surtout lorsqu'elle se sentait,elle et ses hommes sur le qui vive....Danger rôdant pas loin de là....

Sûr qu'on les épiait.....
Sûr aussi que quelqu'un avait les yeux rivés sur elle.....

Et encore plus sûr que c'était un ennemi....

Elle scruta l'ombre des sous bois lorsqu'ils prirent la direction que leur indiquait Clodulf mais ne vit rien....

Les deux frangins de nouveau réunis suivaient de près Eudes,l'Albinos et Eymie ,collés l'un à l'autre formait un couple improbable mais soudé,le reste de la troupe s'évertuait à suivre au rythme du cheval d'Alpaïde qui ralentissait à peine son allure.
Elle n'entendait ni les râleurs qui trouvaient qu'elle avançait trop vite,ni les souffles courts de ceux qui s'efforçaient de rester à sa suite....
Il fallait faire vite...
Elle le sentait.....

Une sourde appréhension montait en elle qu'elle ne savait analyser et son humeur s'en assombrissait d'heure en heure.

Il fallait rejoindre l'Italien au plus vite...
Voir cette môme de ses propres yeux.....
L'enfant de celui qu'elle avait tenu entre ses griffes trop peu de temps......

Un sourire mauvais erra sur ses lèvres au souvenir des heures passées à le torturer....
Trop court.......Trop bref......Il n'avait pas souffert assez longtemps.....
Il avait réussi à lui échapper et sa fuite avait tenu du miracle.....

Alpaïde serra les dents et talonna son destrier sans faire cas des jérémiades de la piétaille....

Lorsqu'ils débouchèrent de la forêt,arrivant sur un petit surplomb qui leur laissait entrevoir la plaine menant vers le large,ils purent voir la poussière levée par une troupe qui avançait dans leur direction...

Bien trop importante à son goût cette troupe....Beaucoup trop......

Il y avait urgence à regrouper leurs forces....Si ceux là venaient pour eux ...Ce qui ne laissait guère de doute dans l'esprit de la rouquine....Alors il ne seraient pas de trop en retrouvant l'Italien et ses hommes et Thars et les siens...

Tiens oui au fait où en était elle celle là?

Avait elle suivi l'Italien si il avait la petite ça paraissait logique.....A moins qu'elle se soit chargé de ceux qui étaient avec la gamine?

Les questionnements n'étant vraiment pas ce qu'elle préférait et le danger se faisant bien trop présent,c'est d'un geste furieux qu'elle fit signe à son misérable bataillon d'avancer plus vite:

"On s'bouge!!
Vite!!!!
J'sens qu'y va y'avoir bagarre sous peu.....

Allez!!!!!En avant!! En avant!!!!!!"
Pitt.bull
Les sabots lourds remuaient la poussière, l'épée à sa dextre lui fouettait la cuisse.
Elle tapait, créant un bruit de sourd. Si alcalnn avait été là, pitt aurait prit une claque derrière la tête, un "silence" serait sortie de la bouche du chat

Remarque, si le chat de mortain avait été là, le sangaurait coulé depuis des lustres, et ce serait pitt qui tiendrait la hampe de la bannière.

De temps à autre il scrutait le jeune à son côté, celui ci suait,on voyait aisément qu'il était mal à l'aise avec la hampe.

il aurait été aisé à pitt de la reprendre cette hampe volumineuse et lourde, mais le garçonnet avait besoin de prouver des choses, besoin de prouver qu'il n'était pas resté vivant pour rien.

Il abandonnèrent quelques villages puis hameau, pitt menait la troupeau hasard des souvenirs de Maurice, dextre senestre, sentier hameau, métairies.

Ils enfourchèrent dans une grande plaine, herbe haute de six pieds, longée d'un côté par une fôret, de l'autre par un petit surplomb.

C'est en cette direction que Maurice leva le doigt, là sur le surplomb, au loin, diverses formes,cavaliers certainement , bien loin , plusieurs portées de flèches.

Pitt fit signe qu'il avait vu, il pris leur direction, sachant que un peu plus loin, casmir ferait chose identique.

puis bien à vue, il sortit sa longue épée l'intention était claire, très claire, on ne reculerais plus certains rentreraient chez eux , d'autres pas


La troupe s'arrêta en milieu de prairie, hors de portée des sagaies, pitt fixa au loin , des fois que l'un d'eux ai un peu de courage, si l'un d'eux connaissait ce mot........ alors ils l'affronterait on remettrait les choses en places , pitt les fixa au loin, le jeune garçon le regardait, Maurice lui savait et ne disait mot.
_________________
--_l_



" L " a suivi les traces et rejoints le chemin en sortir de forêt.
Le reste, elle le parcourra un temps à cheval. Une plaine . C'est ce qu'elle aime le moins.
La jeune femme talonne sa monture pendant des lieux quand soudain elle s'arrête, scrutant l' horizon.
Là bas au loin, un nuage de poussière annonçant la venue d'une troupe.
Ce peut-être n'importe qui, amis, ennemis.
Et si c'était l'autre partie des brigands, se dit-elle.
La monture piétine . Son cheval ressent sa nervosité tandis qu'elle se retourne vers l'arrière.
Elle ne peut rebrousser chemin, ni avancer. Tout à fait le genre de situation qu'elle exècre. Ne pas mener, ne pas maîtriser, la rend nerveuse
Son regard gris et froid parcourt les environs puis la cavalière se penche pour flatter
l'encolure de sa monture.
Sa caresse se veut rassurante; elle le devient.
Le cheval hennit en frappant le sol de son sabot, puis se calme. En même temps elle recouvre son sang froid.

Il va falloir que l'on se sépare mon beau.

" L " a repéré un endroit proche formé de bosquest bas. Bien pour elle et s'y poster, mais non assez couvrant pour son cheval. Elle ne veut pas risquer la vie de son animal.
De plus ses hennissements pourraient trahir sa présence.
De part et d'autre les cavaliers semblent encore loin et à perte de vue.
La cavalière talonne sa monture en la dirigeant vers une fermette en ruine qu'elle avait dépassé il y a peu.
Elle descend de sa monture et pose sa joue sur celle de l'animal. Seul contact qu'elle s'autorise avec le monde vivant. " L " n'a pas d'amis, les fuit comme la peste.
Elle pourrait rester là avec sa monture, laissant passer l'orage des cavaliers de l'Apocalypse sans prendre part à aucune supposée bataille.
Mais c'est trop tard. Ses yeux ont vu. Les images encrées se sont diffusées dans son cerveau comme une flaque de sang... le sang des innocents.
Au dernier moment, elle décide de ne pas attacher sa monture.
Dans l'éventualité d'un nom retour, elle préfère laisser au seul animal qui l'a approché, en dehors de l'homme, la possibilité de recouvrir à sa liberté.
Dernier regard vers sa monture et elle file en courant, une main sur le fourreau de son épée et l'autre fauchant le vent.

Les cavaliers ne sont plus bien loin. Dans un dernier effort , " L" finit son parcours, réduisant enfin la distance entre elle et les bosquets qu'elle a repéré.
Ils sont un peu éloignés mais la visibilité est bonne, la position idéale en pouvant escompter sur un effet de surprise si le cas s'avère nécessaire.
Peut-être interviendra t' elle, ou peut-être que non.
" L" sourit en coin pour la première fois depuis bien longtemps.
Bien sûr qu'elle en sera.... point n'est utile de se leurrer.
Elle attend, cachée, en savourant la puissance de ce qu'elle ressent, s'insinuant dans tout son corps.
--Roderic


Fier, il l’était Roderic. Perché sur ce cheval, en tenu d’apparat, au couleur d’une maison, au service d’un homme qu’il ne connaissait pas mais qui avait accepté de le prendre sous sa garde, et tenant dans sa main ce drapeau flottant au vent.

Certes ce n’était pas évident de tenir le drapeau et de se tenir en équilibre sur ce cheval, mais le gamin faisait tout, aussi fièrement que possible. Il avait la même haine, la même colère, le même désir que les hommes présent dans ce groupe.

La veille encore, il bataillait pour aider le père aux champs, pour trouver travail et nourriture dans le village voisin, il s’occupait de ses petites sœurs et rêvait de voyage et de soldat… Et aujourd’hui… Il était orphelin, habillée comme un jeune page, en marche pour une certaine vengeance… Que de changement en l’espace de si peu de temps.

Le visage fermé, parlant peu ou juste pour répondre au question qu’on lui posait, les yeux fixant l’horizon avec cette lueur des jours de tempête, Roderic ne bronchait pas malgré la lourdeur de la hampe, malgré la douleur qui étouffait son cœur et les images terrible qu’il revoyait danser devant ses yeux.
Il était homme maintenant, et un homme prêt à venger sa famille.

Il ne vit rien du paysage qui défilait sous leur pas, il ne vit rien non plus des villages passés et repassés. Où étaient-ils ? Dans quelle direction allaient-ils ? Le môme n’en savait rien et ne se posait pas la question. Pour lui, la chose était claire, ces hommes recherchaient la même chose que lui, et il les suivrait.
Lorsque le noble De Brecey ordonna à la troupe de s’arrêter et qu’il prit son épée. Roderic, serrant fermement la hampe dans sa main droite, attrapa la dague qu’on lui avait donnée au campement de sa main gauche. Prêt lui aussi à combattre.
--Chevalier_solitaire


Voilà qu'il s'était engagé. Il avait dit "oui". Se joindre à cette aventure avait été un choix difficile à prendre, mais à présent que lui restait il vraiment? Qu'avait il a perdre, mis à part sa pitoyable existence? A l'évidence pas grand chose, rien se trouvait être le terme exact... Si il pouvait se rendre utile, il le faisait si il pensait défendre une noble cause. Alors, il le fit. Il s'élança sur le cheval qui lui avait été attribué. Au galop... Il aimait sentir l'impact de l'air sur son visage, lorsque le destrier fonçait à une vitesse encore jamais égalée par l'homme. Dans ces moments-là plus rien n'existait, plus rien n'avait d'importance, seulement la sensation et le grisement comptaient.

Il se trouvait derrière la Dame qu'il avait sauvé. Il ne savait toujours pas son nom... A moins qu'il l'eu oublié dans ses maintes rêveries de la nuit précédente. Devant lui se trouvaient également le jeune homme et celui qui menait cet mission, Pitt de Brecey comme il avait dit se nommer. Le vieil homme faisait également parti du convoi.

La course fut stoppée. Il apercut les ombres au loin lorsque le nobliaux les détecta. Ils avaient l'air d'être plusieurs de l'autre côté. Personne ne disait mot. La tension était palpable. Lancelot imitta les autres. Il calma sa monture, puis, dans geste vif, il sortit son épée.

Apparemment, le moment était venu d'en découdre. "Qu'il en soit ainsi" se dit il, fixant les hommes à l'horizon.

--.maurice.


fière allure que cette troupe, peu de mots, la tension était palpable, Maurice se retrouvait habité de nombreux sentiments différents.

La culpabilité, après tout si on en était là c'était bien à cause de lui, depuis le début il aurait dût faire attention, à Brécey en serrant le gamin dans ses bras,il avait promis de vite revenir et de ramener la petite, et là.....

La peur, car vue comme cela tournait, la fin n'était pas écrite, et surtout il n'avait jamais vu pitt comme cela, ses yeux étaient vides, depuis le départ du quand pas une allusion à sa belle, Maurice savait qui elle était il avait deviné, pour sûre qu'elle pourrait étant ici le raisonner, le faire réagir, car on sentait bien que la haine l'avait envahie, plus le même garçon, bien loin le dieppois serviable, on sentait l'envie d'en découdre, d'en finir.

Comment ce jeune homme pouvait en arriver ainsi, être fou amoureux d'une femme, une définitive pour sûre, assis au bord d'un feu à lui écrire des romances et quelques jours plus tard, un garçon noir prêt à tuer.

tout du long de la cavalcade Maurice le regardait , l'observait , pitt avait la tête droite, les yeux ternes, si ternes, ce que Maurice avait voulu éviter était en train d'arriver, Les démons de pitt ressurgissaient au grand galop.

Peu le savait mais y'avait un pitt avant Dieppe, un gamin frère ainé de d'une petite émeline, sans parents, la dernière sous l'aile du premier, et puis deux parents adoptifs, un demi frère, demi que de nom daguet.
beau père maître d'armes, belle mère femme au service d'un seigneur
la jeune émeline qui apprend à broder, le jeune daguet à étudier , et pitt à jouer le page, à suivre son second père dans l'enseignement des armes.

Et puis un jour le nuage, le viol d'un seigneur inhumain,le suicide du haut des remparts, la pendaison d'un père juste pour avoir pleurer sa femme, et trois enfants jetés dehors, sans protection.

Des routes des chemins, des rapineries pour manger,et puis quelques conseils d'armes en échange d'écus, quelques services rendus, de ferme en ferme de métairie en castel vaseux.

Et puis l"évidence il avait fallu se séparer.

Pitt et dieppe, pitt et ses galères mais pitt debout, pas celui qui à présent était assis droit le regard fixe , hélas il était actuellement ainsi.
plus de frère plus de soeur, plus de belle à ses côtés, mais il allait faire ce que alcalnn avait écrit, le sang, le sang encore.

Silence pesant de ce groupe en chevauché

la tête s'était détaché, casmir et ses hommes avaient un plan, pitt lui droit devant, accompagné d'une dame à l'âme blessée, un fière inconnu, sacré allure que cet étranger, noble de coeur, ce n'était pas n'importe qui qui aidait sans connaître.

Un gosse soulevant une hampe trop grande pour ses petits bras, une rage trop grosse pour un si petit coeur.

drôle de groupes fermé par un vieillard qui n'avait que pour utilité de connaître l'endroit ou il avait fauté.

Soudain Maurice les vis, la bas sur le surplombement , des formes une troupe, immobile, il les désigna de son index? Visant le promontoire à plusieurs portées de flèches.

Pitt leva un bras perpendiculaire au sol, chacun tira sur les cuir de sa monture, fin de la course, Maurice regarda au senestre pour chercher un quelconque aide à la raison, mais il compris dans le regard de casmir que cela ne viendrait pas, le capitaine continua sa route.

Les petits groupe arrêté, pitt baissa son bras, réajusta son fourreau, re serra ses protections de cuir, et sortie son épée, légère brillance du soleil au pointant, la lame effilée bien en l'air, prolongeant un bras sanglé, ferme, fort, fonctionnel.

Il vit le gosse planté son bras en direction de la crète, le message était clair.

c'était maintenant...
--Tharsilla.




Citation:
désolé heuuuu de vous decevoir madame,,,, mais ma mère paie à son âme, m'interdit toutes relations avec les truies ou les rats....
je n'ai point de doute sur ma destinée du jour, n'hésitez pas, un garde de Mortain ne plie pas .


Mais c’est qu’il a de l’humour en plus le mignon ! Et en plus il obéit à sa môman … et elle a raison ta mater… faut avoir des couilles pour se farcir une truie … et …. Sans ménagement elle chope ses couilles entre ses mains et les serre … et t’as pas grand-chose !

Elle le redresse un peu
Si j’ avais le temps je …….. mais je n’en ai pas …

Elle lui arrache une de ses bottes, le retourne vivement et sectionne d’un coup précis et sûr le tendon d’Achille du pauvre bougre.
Ignorant les cris du garde, elle sort de sa besace dont elle se débarrasse par la même occasion, une longue corde. Un nœud, une boucle, solidement serrés … elle balance la corde par-dessus la première branche solide d’un châtaigner tout proche
.

Allez mon gars … tu ne plies pas ? ! La branche non plus !

Un coup de poing violent pour le faire taire et éviter qu’il se débatte de trop et hop elle le tire, lui passe la corde autour du cou, et prend solidement appui sur ses deux jambes. Si l’homme est à moitié conscient, il fait son poids, et il lui faut de nombreux efforts pour arriver à le soulever. Mais bien vite il pend tel un pantin, au bout de la corde. Elle aura bien du mal à le tirer suffisamment haut pour avoir assez de longueur de corde à enrouler au tour du tronc et pour la fixer à la base d’une branche et du tronc.
En sueur, elle contemple l’homme qui se balance et sans un regard de plus, elle tourne les talons, ramasse sa dague et prend en courant le chemin qui devrait la mener aux autres.

Les autres
…… nom de dieu … sont où ?
--Eymie.




Eymie ne parle pas. Eymie de dit rien.
Mais Eymie entend.

Elle entend les sabots raclant le sol caillouteux. Ceux de derrière et ceux qui arrivent en face.
Elle entend, même si tout le monde se veut silencieux, les souffles retenus. Ces souffles que chacun veut taire mais que tous puisent au plus profond d’eux comme on puise l’ultime goutte d’eau d’un godet quand on meurt de soif.
Elle entend les cliquetis presque inaudibles des armes prêtes à fendre et à pourfendre.
Elle entend le tissu des bannières qui dans le vent, sont presque déjà le glas de nombreuses vies.
Elle entend le bruissement d’aile des oiseaux, qui becs clos, fuient la clairière qui va devenir lice.
Ils sont là. Un peu plus loin, un peu plus bas.
Sans se retourner, à quoi bon se retourner quand regarder en arrière ne sert plus à rien, elle continue à avancer le regard posé sur l‘horizon.
Quand ils ne sont plus qu’à quelques mètres, elle s’immobilise et pose enfin les yeux.
Le regard qu’elle croise, est un défi. Deux yeux qui sont une invitation, un trouble …
Elle entend son cœur, celui de l’homme qui lui fait face.

Son épée étincelle.
Hallali visuelle, qui aiguise les sens. Une sorte de « Morituri te salutant ! »
(Ceux qui vont mourir te saluent), muet que le cavalier offre à ses adversaires.
Prostré dans sa détermination haineuse, l’homme ressemble à un Dieu.
Là au milieu de nulle part, ils portent tous en eux les géants que le Chaos* avaient engendrés. C’est comme s’ils tenaient tous au creux de leurs mains : Gaïa (la Terre-Mère), Éros (le Désir), Erebos (les Ténèbres), Nyx (la Nuit), Aither (la Lumière des Astres), Ouranos (le Ciel étoilé), Hemera (la Lumière du Jour), Pontos (la Mer).
La clairière normande sera leur Olympe

Lui …. sera son prochain, ou son ultime amant, elle le sait, elle le sent.

Eymie ne parle pas. Eymie de dit rien.
Mais Eymie entend.

Elle entend …. le silence bruyant …. de la Parque qui s’annonce.



*
Citation:

Selon la religion des cités grecques de l'antiquité, c'est par le Chaos que tout a commencé. Il a donné lieu à la naissance de huit Géants. Géants qui en s’unissant peuplèrent l’Olympe. Comme par exemple Gaïa et Ouranos qui auront beaucoup d'enfants, tels que Phoïbé (la Lune), Mnémosyne (la Mémoire), Kronos (le Temps), l'Océan, les Cyclopes et Hypérion (père d'Hélios, le Soleil).
--.hubert.ichon


Fâcheuse , histoire fâcheuse, posture.
Ainsi va la vie, ainsi file la vie, emmenée par le temps, apocalypse des tourments

Le rendez vous avec la faucheuse est prit, elle à envoyé un des messagers du malin, se battre et mourir pour une bannière, disparaître laisser peu de traces, quelques menus souvenirs, femme et enfant, loin, très loin de cette plaine, très loin de cette bestialité, le temps va faire son oeuvre , au revoir Mortain adieu mes frères


Citation:
Mais c’est qu’il a de l’humour en plus le mignon ! Et en plus il obéit à sa môman … et elle a raison ta mater… faut avoir des couilles pour se farcir une truie … et …. et t’as pas grand-chose !


Suffisamment madame, oui assez pour résister, faites donc ,il serra les dents à la pression, faites donc Madame, il est bien certain que je vous reverrais dans peu de temps, il m'est honneur de vous préparer le terrain

Il la voit agir , la voit le manier puis hurle de douleur

ARHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


Sa vue se trouble sa douleur est profonde, état second, la vie file, s'éloigne, sa femme de brouillard, de souvenirs le salut serrant son petit dans les bras, adieu, il est temps....

Une estocade inutile, le plonge un peu plus dans une torpeur définitive, il sent qu'on le déplace, puis son cou, la hauteur, il sait il a compris, semi inconscience, la vie file..... s' évanouie

Sa femme l'accompagne, la dame noir est là, faucheuse outillée, la vie file s'en va, le quitte, soubresauts, tréssaillements, réaction de repli, il n'est plus, hubert est devenu souvenir, il est devenu ombre, lumière et poussière, il n'est plus........
Leandana
Elle n'avait rien dit, comme elle ne disait que très peu de mots depuis quelques temps.

Elle avait sellé son cheval, pris le temps de rassembler quelques provisions, un peu d'eau, et quelques remèdes également, qu'elle avait mis dans les sacoches aux flancs de sa monture.

A quoi lui aurait il servi de dire qu'elle était de la partie?

Silencieusement, elle suivait la troupe, loin derrière, épiant par crainte qu'on ne les attaquât par l'arrière.

Lorsque les premiers chevaux s'arrêtèrent, elle en fit de même, murée dans un mutisme qui ne lui ressemblait guère.

Elle observait alentours, ses compagnons d'infortune, mais aussi la nature et le bruissement irrégulier du vent dans les branchages.
Elle était à l'affût du moindre changement, qu'il fût significatif ou non.
Pitt.bull
La troupe à l'arrêt, pitt avait abaissé son bras , il regardait devant cette crète, épée au levan, provocateur....

il voit une forme qui se détache, s'avance, descend seule la créte; il cherche du regard le piège, surveille, casmir est déjà bien loin, oui trop peut être, ce soir à la tombé du jour, pour sûre il aura réponse à cette question.

La forme semble décidé, elle avance sans se retourner, décidée, oui elle avance....

Pitt abaisse son bras, Pour la première fois, il se retourne vers le groupe qui l'accompagne.
les regardes de sont regard vide, terne.


Maurice, emmène deedee avec toi et prends le petit,
il ajouta avant les protestations certaines.

Toi seule connaît la ferme,.

Deedee il faut que tu y sois aussi, imagines qu'elle soit bléssée, il posa la main sur son épaule, sauves ma fille, et puis , il regarda son ventre, on se retrouvera là bas.....


puis vers le jeune garçon

Roderic, mon garçon, toi seul tiens cette bannière comme personne, saches que dès que ma fille la verra, elle sera quoi faire, il est important que tu lui ramène cette hermine.
Regarde cette hyène qui arrive, ce n'est pas l'heure de ta vengeance, soit un homme et vas.


puis vers le chevalier.

Lancelot j'ai besoin d'un homme de confiance, vous devrez m'assister,

il fit le tour du cavalier avec son propre destrier tout en palabrant.

Il me faut un oeil arrière au cas ou nous devons nous méfier, et repartir debout, je ne sais ce qu'il va m'arriver mais je sais que vous vous devrez messir aller au commandement de cette troupe au cas ou..... vous êtes de valeur messir faites moi cet honneur.


Il claqua la croupe de l'animal de deedee et de Roderic, Maurice déjà les suivait.

puis à plusieurs pas il vit la forme, la femme, arriver le regard fixe, les yeux de l'un se plantant dans ceux de l'autre.
Provocation à un voyage sans retour, il était temps, fin du poète, il posa la main sur son coeur, caressant sa poitrine, geste trouble pour toute personne ne sachant la présence des lettres de sa belle posée là.

D'un geste brusque, sans lâcher la dame du regard, il enjamba l'encolure de son cheval et posa pied à terre, machine de mort à la main.

il s'approcha, tournant autour de la truie blonde , ne sachant que l'homme à ses côtés était l'auteur de la trace de sang sur le chemisier de cette femme.

il tourna, pas un mot elle défiait du regard, lui également ...
C'est à ce moment que l'enseignement du mont saint michel prit toute son importance, les mots d'alcalnn étaient entrés dans son sang et guidait ses gestes, un coup d'oeil au senestre, il eu un instant l'impression de voir dans un brouillard, son maistre de combat qui acquiessait sa posture..

Il se fit droitier en posant sa main dextre sous la garde de son épée. Solidement, sûre de ses gestes.
Puis il mit son pied dextre en arrière et fléchit son pied senestre. Sa main senestre vint sous le pommeau de son espée tandis qu'il pointait à l'oblique vers le ciel. Haut, très haut .

Il était temps, bien temps, gardant la position, il continuait de tourner autour de ce qui semblait à se faire appeler une femme.

Le regard fixe au sien ils allaient donner lieux à un face à face , seul sous les yeux d'un chevalier solitaire, déjà plus loin à quelques pieds, homme à l'affût du moindre trouble extérieur à un combat désormais, assurément sanglant

Un novice dirait qu'il tenait simplement l'épée levée devant lui.
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Deedee
Elle avançait la baronne silencieuse, les mains crispé sur les rênes de sa monture, le visage fermer essayant de rien laissait paraitre de la douleur qu’elle ressentait et cette peur qui lui tiraillait le cœur. Elle savait que sa présence ici n’était que pur folie. Elle savait également qu’elle ne pourrait rien faire de plus pour aider son frère d’arme, elle savait qu’elle aurait du rester au camp, sagement allongée en attendant, elle savait qu’elle risquait sa vie et celle de son enfant en étant simplement assise sur sa monture, mais elle était là tout de même. Avec rage et détermination, elle était là. Simplement pour tenir cette promesse qu’elle avait faite à son frère d’arme, d’être la à ses cotés des qu’il en aurait besoin. Et aujourd’hui il en avait besoin. Ce n’était donc pas les quelques blessures qu’elle avait reçut quelque heures plus tôt par négligence qui l’empêcherais d’être à ses cotés. Et tant pis pour les conséquences.

Les doigts tenant fermement les rênes de sa montures, serrant les dents des que la douleur devenait un peu trop forte, le visage impassibles, la jeune femme s’arrêta à la hauteur du capitaine lorsque la troupe fit halte.
Un calme s’installa autour d’eux, le calme avant la tempête. Le calme avant que les choses sérieuses ne commencent. Adeline posa son regard autour d’elle. Chaque homme se préparait, les yeux fixant l’horizon, les mains prêtes à attraper les armes à la ceinture, les jambes enserrant les montures. Même le jeune garçon arrivé un peu plus tôt se tenait prêt, serrant la hampe comme s’il tenait là la planche de son salut, armé simplement d’une petite épée.
On aurait pu trouver cela ridicule, mais le courage et la volonté qu’affichait cet enfant donnait des leçon à tous le monde.

Adeline était prête.
Elle attendait.
Mais attendait quoi ?
Que la mort ne vienne la haper comme elle avait failli le faire un peu plus tot ? Attendre de voir ses compagnons d’arme tomber un à un ? Elle avait vu les hommes en question… Ce n’était pas des hommes mais des betes enragés. Ils ne se battait pas pour survivre mais pour tuer simplement. La jeune ferma les yeux pour calmer les battements de son cœur qui s’affolait dans sa poitrine. Elle était là.. Elle l’avait voulu… Elle irait jusqu’au bout…

Une forme se detacha à l’horizon, s’avancant vers eux. L’heure approchait.
Mains sur le foureau de son épée, Adeline s’appreta à la sortir quand elle fut retenu par le Capitaine et par ses paroles.

Son sang ne fit qu’un tour ! La colere qui l’avait quitté devant l’apprehension du combat revenait en trombes et la Baronne sentit ses joues rosir sous l’effet de cette colere.

-Mais !
-Enfin Pitt !
-Mais ce n’est pas….


Elle bouillonnait Adeline, elle fulminait même, comment pouvait-il lui faire cela ! Comment osait-il ? Ahhh pour sûr qu’elle l’aurait bien étriper sur place le capitaine, d’ailleurs, oui, elle l’étriperait, dès que tout serait finit, elle l’étriperait de ses mains !
Lui faire un coup pareil !


-Je te jure Pitt de Brecey, que si tu ne reviens pas vivant, je viens te chercher ou que tu sois et je t’étripe de mes propres mains ! Tu as bien compris ? Tu as intérêt à revenir ! Lui glissa-t-elle à l’oreille avant qu’il ne claque son cheval pour le faire partir.

Machinalement, elle suivit le gamin et le vieillard, sans pour autant détourner son regard du capitaine. Un regard suffisait, comme pour sa « sœurette », un regard pour dire des milliers de choses et le siens voulait simplement dire : « Reviens vivant ! Pour nous... Et pour ta fille !»

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--Chevalier_solitaire


Moment d'incompréhension. Les sourcils levés, le chevalier se demandait ce qu'il se passait. Se séparer, mais pourquoi? Lui qui s'attendait à affronter les ennemis de façon groupée, se retrouvait bien surpris. Cet homme lui paraissait vraiment étrange. Bien qu'il ne comprenait pas non plus ce que faisait cette dame enceinte sur un champs de bataille. Aller à la rencontre de la faucheuse ainsi... Il se garda bien de dire ce qu'il pensait. Il n'avait pas à tergiverser. Il s'était engagé et à présent devait suivre les instructions du capitaine des troupes. Ils seraient donc tous deux face à leur destin.

Il les regarda partir. Pourvu qu'ils ne tombent pas sur quelques uns des ravisseurs en chemin. Il n'eut le temps de penser ou de parler, que le noble avait déjà posé pied à terre. Pure folie se disait-il. Ils n'avaient même pas eu le temps ou prit le temps d'évaluer le nombre d'assaillants qui se trouvaient en face. Que pourraient-ils faire à eux deux? Surement trancher quelques têtes, mais après? Lorsqu'ils seraient encerclés? Qu'allait-il se passer?

Alors qu'il descendait de sa monture, il apercut non loin de là, une étincelle, signe qu'une personne se dirigeait dans leur direction, armée, surement pour venir à leur rencontre ou à leur encontre. Il vit ce petit corps apparaitre. Elle n'était plus très loin à présent.

De ce qu'il avait compris des dires de Pitt de Brecey, il ne devait pas se battre mais plutot protéger ses arrières. Il s'executa donc. Il éloigna les chevaux, si un combat devait avoir lieu ici, il fallait que leur monture soit en sécurité. Les cris et le bruit des lames les exciteraient surement. Un destrier affolé, c'était un animal perdu. Pour sur que leurs montures leur seraient à nouveau utiles, dans le cas où ils arriveraient à se sortir de ce bourbier.

Il décida de reprendre sa monture. Si il ne pouvait aider le messire, au moins il pourrait surveiller les environs. Lorsqu'il arriva à la hauteur du noble, la personne qui apparemment s'avèrait être une femme, ne se trouvait plus très loin. Ils échangèrent un regard. Lancelot partit au trot. D'une main il tenait les rênes dirigeant ainsi l'animal. De l'autre, il avait dégainé son épée. A plusieurs mètres du noble, il entreprit de faire un genre "ronde" qui lui permettrait de voir le danger arriver de loin.

Il se tourna une dernière fois vers cet homme, commanditaire de tout celà et à cet instant il la reconnut. Son sang se glaça. Il l'avait transpercée de sa lame acérée, mais elle était belle et bien là. Rien de feminim habitait cette créature. Elle était vil et bien plus que méprisable. A cet instant, il ne savait pas ce que Pitt de Brecey valait au combat. Il serait surement surpris par la force et l'adresse de cette petite démone.
--Eymie.




Quand on parle d’eux, d’elle et de ses compaings de vie et d’infortune, on dit : les sauvages, les monstres, les bêtes …
Que dire alors de l’homme qui lui fait face ? !
Il n’ est plus homme.
Il est serpent au sang froid, qui se meut en glissant.
Il est ours, son épée pour toutes griffes dehors.
Il est loup encerclant et guettant sa proie, yeux perçants et brillants.
Il est rapace survolant la lice, prêt déjà à se repaître.

Il n’ est plus homme. Il est animal, lui aussi !

Il est prédateur. Elle aussi !

Ses yeux accrochés aux siens, elle tourne lentement sur elle-même. Si lentement qu’on a peine à voir ses pieds bouger. Elle tourne et lui fait face.
L’adversaire est de taille. Elle le devine. Un seul survivra.
Son épée toujours tendue vers le ciel, il attend un signe, un geste. Il attend le moment …

Eymie ne dit jamais rien. Il l’ ignore.
Eymie peut parler. Et quand elle parle ….
Lentement elle lève les bras, loin de son corps, presque à l’ horizontal. Lui faire comprendre que le moment n’est pas venu, que juste … elle se prépare tout comme lui l’ a fait. Lui faire croire, juste lui faire croire.
Et puis soudain, alors que le regard de l’homme s’est fait imperceptiblement attentif et curieux ….
Eymie parle !

Peu importe ce qu’elle dit, il ne peut comprendre de toute façon. Mais Eymie agite ses mains, plie ses doigts et les déplie. Ses mains vont de sa bouche à ses yeux, de son cœur à son ventre. Ses doigts se tordent, s’emmêlent, se démêlent.
Ses mains sont des pinceaux, elle dessinent les mots silencieux de sa colère et se sa haine.
Ses doigts sont baguettes, elle jouent les notes muettes de ses maux. Musique d’oraison.

Un sourire nait sur ses lèvres. L’homme décontenancé par ce qu’il n’ attendait pas, reste un moment, un infime moment, sans réaction, à sa merci.
Infime moment de surprise, bref instant de faiblesse. Eymie a ce qu’elle voulait.
L’homme est accroché à ses mains, les yeux fixés sur ses doigts. Elle plonge au sol, se laisse rouler et se retrouve derrière lui.
Il la perd soudain de vue. Pas longtemps, mais suffisamment pour finir de le déstabiliser, et faire perdre de la hauteur à l’épée.

D’un bond elle se redresse, et d’un violent coup de pied dans le creux arrière des jambes, elle fait plier l’homme qui tombe à genoux.
D’un bond elle saute sur le dos large et puissant. D’une main elle s’empare d’une belle partie de la tignasse et de l’ autre sort sa dague ……
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