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Le Quartier Basilisk

L.valentine
ACTE I

Un cheval, un cavalier , une cape rouge sang trouée et une épée s’enfonce dans une trachée.
Les sans abris que cumule se labyrinthe qu’est la cour des miracles se tiennent dans l’ombre des bâtisses, ils murmurent, s’enfuient et peste contre le malheur pesant sur leurs misérables vies.
Les ennuient arrivent, ils le sentent, ils le savent et ils n’y peuvent rien.
Le cadavre s’écroule au sol en un bruit sourd au milieu de la rue, le temps semble s’être arrêter, les quelques cris étouffés autour ont cessés la rue est désormais déserte le quartier reste néanmoins infesté de vermines il aura besoin d’aide.
On ne prend pas contrôle d’un quartier seul quelques membres étaient en route afin de venir lui porter un coup de main.
Il les avaient prévenu avant sa petite chevauchée vers la rose pourpre afin de tirer quelques informations à la Succube, informations qu’il ne parvint pas à avoir.
Il trouverait bien un autre moyen de parvenir à ses fins pour le moment il attendait patiemment ses mercenaires et ses assassins … qui l’aideraient volontiers dans cette tâche ingrate et dénué de toute morale.
Le maître essuya son épée sur le corps encore chaud de sa victime d’un geste désinvolte et d’une expression désintéressée.
C’était son lot quotidien, il y était habitué et seul la façon de tuer importait réellement la dépouille n’était que passé et le resterait à jamais.
Un sourire à cette idée… avant de regarder autour de lui par qu’elle maison commencer ?
Elles sont toutes semblables…
Autant débuter par la première se dit-il …. Il se dirigea vers la maison en ruine d’où il entendait quelques bruits des gens t’entaient de se cacher là dedans cela était certain.
Un sourire sadique dessina ses lèvres alors qu’il s’apprêtait à donner un coup de pied dans la porte.
La rage monta en lui, il serra les dents et avec force abattît son pied sur la porte que les charnières eux peines à maintenir en place…
Des cris de peurs retentirent dans la nuit alors que les habitants tentaient de sortir par la porte et la fenêtre …
Valentine tira une dague de son ceinturon alors que l’un d’eux pris de panique tenta de le bousculer pour sortir par la porte, le tueur le plaqua au mur avec force plantant sa dague dans sa main à travers le bois de la dite porte y laissant une coulisse de sang continue.
Un cris de douleur emplit la pièce alors qu’il se dirigeait vers une femme protégeant ses enfants dans le coin de la pièce.
Elle cassa la fenêtre d’un coup de coude et lança ses deux enfants qui pleuraient à chaudes larmes à l’extérieur … cela ne lui faisait pas plaisir mais c’était son territoire de chasse maintenant…
La dame s’interposa prête à attaquer telle une tigresse au contraire de son mari qui s’était enfuis à la première occasion tel un lâche et qui maintenant devait regretter son geste .
Son sourire fut béant … Mais il avait une idée derrière la tête il attendit qu’elle tente une attaque avant d’esquiver pour l’attraper par les cheveux la tournée vers la porte et la projetée à l’extérieur.
De toute évidence elle voulait sortir du quartier, elle n’était pas assez stupide pour y rester ses enfants ne seraient pas orphelins, pas maintenant dû moins…
De plus elle serait débarrasser de cette boule de gras sans courage qui abandonne sa famille au premier danger qui survient.
Valentine posa finalement les yeux sur lui et sortit une deuxième dague bien aiguisé, le gros suait à grosse goûtes et criait sa vie tirant sur le manche sortant de sa paume afin d’en déloger la dague en vain.
Il se décida finalement à tirer sur sa propre main au lieu de cela …
Alors Valentine s’arrêta net rangea sa dague et profita de la scène s’en délectant …
Plus il tirait plus la peau déchiquetait, plus il gémissait et plus la flaque de sang au sol s’étalait.
Jusqu’au moment ou le bouseux hésita voyant qu’il perdait beaucoup trop de sang et que le maître Basilisk ne faisait rien …
Pour lui rappeler qu’il était en danger de mort Valentine haussa les épaules et ressortit sa dague prêt à donner le coup final.
Mais l’homme se décida alors à terminer se qu’il avait commencer il tira d’un coup sec, un cris s’arracha de ses tripes sa main pendait de chaque coté de son bras, écarteler dans le milieu, il rabouta les deux bouts et s’enfuit dans la rue laissant une belle traînée de sang derrière lui.
La première maison était vide il se dirigea vers la deuxième qui était vide … la troisième de même …
Les cris semblaient être un bon moyen de persuasion, tous les habitants quittaient leurs maisons.
Cependant il restait beaucoup de terrain à couvrir afin de contrôler cette rue et ses ruelles et il y aurait beaucoup d'indésirables à chasser …
Il espérait que ses renforts arriveraient sous peu afin d'accéléré le processus …
Rodrielle
[Come back]

Etalon noir au galop, l’Ombre revenait.
La Cour des Miracles. Lieu de tous les vices, lieu de ses anciens vices justement. Elle n’y était pas passée depuis des années dans ce quartier de Paris, préférant vadrouillait dans quelques duchés du Royaume et préférant rester à son Orphelinat. Enfin… Presque. Mais lorsqu’elle reçu SA missive, elle n’avait pas hésité une seule seconde…

Etalon noir au trot, l’Ombre arrivait.
Et encore à cet instant, elle ne croyait pas à son retour réellement inattendu. Elle ne l’avait pas revu depuis tellement longtemps… Presque ne s’en souvenait-elle pas ; les Basilisk pour elle avaient été révolus, enterrés à jamais avec le reste de ses souvenirs. Et puis il s’agissait de Valentine, ce qui ne signifiait pas rien pour la Tatouée, au contraire. Et alors qu’elle arrivait sur le lieu de rendez-vous, elle commença à se remémorer son air, son sourire et ses muscles… A son tour de sourire malicieusement. Qu’allait-il lui demander cette fois ? Il n’avait rien précisé sur sa lettre, mais s’il l’appelait c’est qu’il avait besoin d’elle…

Etalon noir au repos, l’Ombre apparaît.
Elle toqua à la porte trois fois et n’attendit pas pour rentrer. Il l’avait prévenu de la maison vide dans laquelle entrer pour les « retrouvailles » et n’eut pas longtemps à chercher ; bien que cela fasse des années qu’elle n’était pas venue ici, elle ne s’y perdait pas. La porte grinça et laissa place à une Tatouée au meilleur de sa forme. Son regard se posa alors sur la silhouette masculine face à elle et ne le quitta plus. Espiègle, enjôleuse, elle s’avança en refermant la porte derrière elle.

Buongiorno, Tesoro.
Ainsi, te voilà de retour… Et en forme apparemment, tu n’as pas perdu de temps.

Sans un mot de plus elle regarda la pièce pendant quelques instants avant de reporter son attention sur Luinwë. La bâtisse était enrobée de cette odeur de mort délicate qui ne lui déplaisait pas : Valentine avait fait le ménage. Puis Rodrielle s’avança à nouveau jusqu’au bel homme et posa ses mains sur ses hanches.

Aurais-tu besoin d’aide ?

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L.valentine
Acte I

Valentine revint dans le premier bâtiment qu’il avait nettoyer, le sang ruisselait sur la porte qu’il claqua avant d’aller fouiller dans la poussière et les décombres de toute sortes.
Il trouva un vieux bouquin tout jaunis, maltraité d’un artiste peu connu mais d’après une lecture rapide d’un talent sans équivoque. Un des habitant de cette demeure devait savoir lire ou le gardait précieusement tel un trésor.
À vrai dire cela n‘avait aucune réelle importance, puisqu’ils ne le récupéreraient jamais. Valentine lisait debout attendant une personne en particulier, jusqu’au moment ou trois coups raisonnèrent dans la pièce avant que la porte ne s’ouvre grinçant.
Une jeune femme apparût dans l’embrasure de la porte, il ne la reconnut point sur le coup car elle avait changé légèrement d’apparence mais c’était toujours la même fougueuse jeune femme qu’avant.
Elle s’avança de ses courbes majestueuses vers lui avant de le regarder droit dans les yeux d’un regard malin s’adressant à lui .

Buongiorno tesoro,
Ainsi, te voilà de retour… Et en forme apparemment, tu n’as pas perdu de temps.


Rodrielle s’avança cette fois beaucoup plus près, il pouvait détaillé la couleur de ses yeux les courbes agréables de ses seins et de ses hanches.
Hors contexte il aurait bien prit du bon temps avec cette dernière dans une auberge du coin cependant l’heure n’était pas à la tendresse, tout le contraire.
Elle lui demanda…

Aurais-tu besoin d’aide ?

Il lui sourit en signe d’approbation … avant de soutenir son regard avec une assurance sans égal.

Les basilisk sont de retour à la cours des miracles cette fois-ci, je ne veux pas que des assassins … trouve moi les mercenaires et assassins les plus expérimenter, costaud et les plus rusés que tu trouveras je te fais confiance.
Notre organisation n’est pas voué à l’échec … pas cette fois-ci aucune erreur n’est permise.
Ceux qui remettront en question les ordres seront pourchassés et éliminer.
Vous agirez en groupes de 3 afin de recruter les gens intéressants et semer la pagaille … la pitié seul les faibles la possède.
Je suis de retour et j’y reste, alors comme tu peux le constater j’ai effectivement besoin de ton aide.


Il lui adressa un sourire provocateur …

J’ai un jeu pour toi !
Afin d’accéléré le processus visant à nettoyer ce quartier de la pourriture s’y étant installé, celui de nous deux ayant tuer le plus de sans abris gagne quelque chose …
Moi une soirée avec ta chair et toi un rang de plus à travers les échelons de la guilde qu’en dis tu ?
Tu prend les ruelles à gauches et moi celles de droite ?


Un sourire mesquin et provocateur ornait son visage et une lueur de malice au fond de ses yeux brillaient de mille feux.
Un défi était lancé allait-elle l’accepter ou se résigner ?
Il espérait tout de même qu’elle ferait le bon choix car jusqu’à présent elle ne l’avait jamais déçu et c’était une bonne chose en soi.
Une longue nuit les attendaient, ils n’auraient finis qu’aux petites heures du matin si tout se passait sans embûches.
Le quartier à contrôler était relativement grand mais pourrait ensuite héberger tout les tueurs les plus compétents de la cour des miracles …
Valentine s’avança vers la belle femme et se posa à son oreille en un murmure presque inaudible …

Je suis ravi de te revoir près de moi !
Rodrielle
Des retrouvailles comme elle les aime… Valentine n’a pas vraiment changé, toujours aussi séduisant, aussi viril, aussi déterminé. Et elle le suivrait vraiment partout, cet homme ! Mais pour l’instant, elle se contente de s’appuyer contre un mur et l’écouter. Ainsi il a vraiment besoin d’aide… de SON aide. Un sourire plus large et plus mesquin se dessine sur son visage lorsqu’il lui explique son plan. Les Basilisk vont donc être de retour, encore plus forts. La Cour des Miracles allait vibrer de nouveau. Le programme était délectable.

J’essayerai de te trouver des lames dignes de ce nom… Mais je dois te prévenir que tu arrives un peu tard ; il y a beaucoup de nouveaux groupes de mercenaires dans le coin… Il faudrait surement que tu, enfin que l’on aille recruter directement chez les autres clans. Qu’en penses-tu ? Pour les groupes, attends que l’on soit déjà plus de 3 pour faire des projets

L’Ombre lui fit un clin d’œil et écouta sa seconde proposition avec, cette fois-ci, encore plus d’intérêt. Rodrielle se redressa alors et se lécha les lèvres à l’idée de ce deal. Elle ne prononça pas un mot avant que Valentine ne s’approche d’elle pour lui susurrer son plaisir de la revoir. Elle l’attrapa enfin par le col de sa cape et l’attira à elle.

Moi aussi, je suis ravie !
Et je suis d’accord pour ton petit jeu… Mais…


Elle s’approcha de son oreille et lui chuchota quelques mots à son tour

Considère ma place dans le clan comme déjà à l’échelon juste au dessous de la tienne si ce n’est égale à la tienne.

Rodrielle se recula alors, refaisant un clin d’œil complice à son vieil ami, puis sorti son sabre et sa dague. Enfin, dans un « Andiamo » elle passa la première pour sortir de la maison et regarda les ruelles qui lui étaient attribuées. Ce petit jeu était un bon moyen pour elle de reprendre réellement du travail… Elle qui devait arrêter ! Encore une fois elle avait la preuve qu’on ne pouvait échapper à son passé.

Oh et, s’il te plait, épargne les enfants… Leur colère et leur possible vengeance pourrait faire de très bonnes futures recrues. Crois-moi.

Elle lui sourit une dernière fois et s’enfonça dans les ruelles. C’était enfin l’heure du grand nettoyage. L’Ombre s’engouffra dans les maisons, une à une, et fit hurler de terreur leurs propriétaires. Le sang coulait au fur et à mesure que ses lames tranchaient les gorges ou s’enfonçaient dans le corps de leurs cibles. Effectivement, elle les aimait ces retrouvailles !

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L.valentine
ACTE I


Les deux âmes damnées se faisaient face, deux êtres sans scrupules qui allaient bientôt le prouvé en cette sombre nuit.
Elle dissimulerait le sang d’une multitude de victimes n’ayant pu vivre entièrement leur vie de misère, ils auraient amplement le temps de les remercier une fois en enfer.
Ses yeux se posèrent sur le corps parfait de sa complice, à vrai dire il la déshabillait littéralement du regard.
Tous deux échangeaient tel qu’ils le faisaient par le passé, ses retrouvailles en quelques sortes étaient très agréable malgré le poids des événements à suivre …

Recruter des membres de d’autres clans me semble être une mauvaise idée, hormis s’il s’agit de guildes inférieur et sans renommée.
Je crains l’infiltration et l’annihilation définitive des Basilisks si jamais une personne au sein d’un clan ennemi d'envergure ne dévoile chaque fait et gestes de nos hommes.
Nous ne sommes pas encore en position de force.
Laissons le temps aux éléments de se mettre en place ensuite nous envisagerons cette possibilité.


Cela ne fut que sages pensées, s’il voulait glorifié le clan d’une bonne réputation ainsi il devrait dirigé les membres de son clans avec une adresse sans égal afin de prospéré.
Voilà que Rodrielle acceptait son offre d’un regard alléché cependant il savait également qu’elle ne pouvait rester sur ses mots et devrait mettre les choses au clairs d’ailleurs un ‘’Mais’’ retentit.
Cela tombait bien car le maître avait son mot dire sur le sujet. Tous deux étaient à présent très près l’un de l’autre, il en profita pour saisir son bras d’une poigne déterminée et la collée contre son corps.
Ses traits se crispèrent et s’assombrirent avant de déposer à son oreille un conseil bien avisé…

Tu es mon alliée je te tien haute dans mon estime mais ton ambition causera ta perte… Les grades se méritent si tu te démarque tu atteindra la place qui peut-être t’es destinée juste en dessous de moi prouve le se soir et à cha..que instant … de … ta …vie !

Il la libéra de son emprise et lui adressa un sourire mesquin, voir malicieux…
Elle était son amie mais il ne voulait pas qu’elle se croit au dessus de l’autorité aussi doué était elle, il n’était pas maître pour rien.
Un clin d’œil de la part de sa charmante amie suivit, il se dit qu’il aurait sans doute besoin d’une autre discussion avec cette dernière afin de régler se petit différent.
Il était inflexible dans son raisonnement à présent, elle s’en rendrait compte tôt ou tard.
La jeune femme dégaina ses armes et sortit par la seule issue de cette habitation.
Alors qu’elle prenait les devant. Valentine ne put réprimé un sourire, elle semblait pleine d’entrain à l’idée de servir les exigences de la guilde et cela faisait plaisir à voir …

Il sortit à son tour regardant de chaque côté de la rue principale afin d’être certain que la voie était libre et que leurs plans ne serait arrêter par quelque intervention divine que se soit …
La chance était du côté de la malveillance en cette soirée.
Qui se souciait de ses mendiants de toutes manières si ce n’est que les quelques marchombres probablement mort et enterrés à ce jour.
Personne n’arrêterait se qui se préparait …
Rodrielle s’adressa à lui , elle ne voulait point qu’il tue les enfants … il ne pu s’empêcher de répliquer

Bien ! Ainsi lorsqu’ils seront grand et en moyen de tenir une épée nous auront une bande d’orphelins voulant venger la mort de leurs parents sur le dos.
Nous sommes les auteurs de leurs malheurs… Brillante idée !… Si tel est ma fin je t’assure que je t’attendrai dans l’Au-delà pour te poignardé moi même.


Dit il d’un ton humoristique, un sourire à cette idée saugrenue et il vit celui de Rodrielle également.
Elle ferait bien ce qu’elle voudrait de toute façon certaine personnes devait rejoindre sous peu.
Des gens prêts a se salir les mains, qui n’accordent aucune importance à la vie telle que nous la connaissons …
Il avait bien hâte de voir ses recrues qu’il avait trouvé en arpentant certaines villes et régions voisines durant tous le temps qu’il n’avait été présent à la cour des miracles…
Une lueur de malice brilla au fond de ses yeux alors qu’il se préparait à enfoncer la porte d’une nouvelle résidence …

Les ténèbres dévorent les cris, un cœur cesse de battre une nouvelle étape surgis …
--Maskarade
La vie est une scène dont nous sommes les auteurs



Je sens le sang, je suis cette trace, je pars à la chasse …
J’eus reçu une missive d’un homme, homme d’exception sans qui ma vie ne serait que récidive.
Le mal s’est emparé de mon être, il se veut abyssal , animal. Je ne suis plus que non-être …
Ma place se veux bien au près d’eux afin de servir les intérêts d’un model dieu .
Ma vie si vie il y a, ne se résume qu’à tuer pour de l’argent je suis mercenaire dans l’âme.
Il fut un temps ou je n’eus maître et ou je suivais ma voie afin de servir ma propre cause.
Cependant la folie me rattrape à chaque fait marquant de ma vie.
Comment savoir se qui est bien ou mal ?
A vrai dire je ne fais plus réellement la différence mon attention est centré sur ma vie qui n’est qu’une scène trompeuse, une mascarade.
Derrière se masque aux allures de joies se cache un homme aux cicatrices psychologiques profondes, voir atteint de démence.
Ce masque me sert de médiateur entre la réalité et l’aberration que je suis…
Nul ne pourrait dire si je suis fou ou simplement génie…
Je suis le seul aliéné qui avoue l’être …
Mon talent ne s’arrête point la je suis inventeur également j’imagine les choses et les crées à partir de rien …
Je cite les plus illustres penseurs de notre temps à la perfection lorsque le cœur m’en dis et imagine mes propres répliques.
Je ne crois pas avoir perdu toutes mes facultés mentales mais cela ne saurait tardé je n’ai aucune morale.
Le tragédien en moi sommeil il n’attend plus que l’heure de son interprétation…
Je regarde autour de moi et d’après l’indication de la lettre cela devrait être le bon quartier d’ailleurs, la tranquillité des lieux laisse place à des cris de toutes sortes.
Je descend de mon cheval et avance à pied, mes pas raisonne dans les ruelles sombres …
Je discerne très bien chacun de mes pas …

TOC TOC TOC Toc …

Mon pas s’arrête sec, je croise le regard d’une femme qui passe devant moi j’eus à peine le temps de me cacher dans un recoins qu’elle regarde dans cette direction…
Une chance qu’il a des réflexes car ceux de la dame en face sont aiguisés par chance il s’agit probablement d’une de ses alliées…
Elle finit par détourné le regard et entre dans la demeure juste à côté.
Il en profite pour sortir de la ruelle et s’engouffrer dans la maison suivante, il sait pertinemment que la purge à commencer et qu’elle vérifierait chaque recoins de se quartier.
La danse macabre débute, les quelques habitants sont étendus au sol nageant dans un liquide rougeâtre.
Meurtre perpétuer te sera remis au centuple l’instant venu.
Cet instant n’a toujours pas pointé le bout de son nez et pourtant je ne vis que pour ça …
Je m’agenouilla au sol plantant mon sabre dans le bois noircit du plancher …fixant sans trop de mal aise la tête de l’enfant qui était séparé du reste de son corps.
Je tendis l’oreille avant d’attraper les cheveux de se dernier.
La porte s’ouvrit derrière moi, mais je n’en avait que faire qu’elle écoute , je suis en discussion !

Si je veux jouer ?
Quel jeu pourrais tu encore accomplir ?
Pour jouer il est préférable d’avoir la tête raccorder aux épaules tu sais ?
Tu ne pourras plus marcher…
Cela est ta triste vérité mon ami.
Être ou ne pas être tel est ton dilemme.
Tous dépend, les points de vue sont subjectifs
Certains diront que tu es au ciel d’autres encore diront que tu es mort …
Je crois personnellement que tu n’es plus qu’une tête cadavérique qui parle légèrement trop…


Je marqua un temps d’arrêt posant ma main fermée contre mon menton pensif …
Avant de me tourné en direction de la personne ayant passé le cadre de porte.
Je posa un regard par dessus mon épaule tenant la tête d’une main et posant mon autre sur le pommeau de mon sabre.
Je me leva arrachant ma lame du sol et m’imposa de ma grande stature de mercenaire, les traits de mon visage restèrent impassibles derrière mon masque par chance car il dissimulait un sourire sans but précis.
Cependant j’avais la chance de pouvoir examiner la personne me faisant face déceler ses réactions plutôt futile mais qui pouvait grandement l’aider à déceler une émotion , anticiper un futur geste ou encore la fin tragique de cette personne…

Je me nomme Maskarade …
Rodrielle
Terminée la discussion, terminées les négociations. Il n’est plus l’heure de parler à présent. Les deux âmes se séparent dans un dernier regard complice et le massacre commence.

Première maison. La porte s’ouvre en grinçant et le silence se pose. Comme s’ils savaient. Elle entre enfin puis tourne son regard sombre sur ses deux prochaines victimes : un couple encore. Quelle serait sa première cible ? La femme, pleurant devant le funeste sort qu’elle imagine déjà, ou cet homme faible et tout aussi apeuré, qui ne recherche même pas à protéger sa femme ? Cruel dilemme… L’Ombre avance alors, jouant de sa lenteur pour refroidir encore plus l’ambiance glaciale qui s’est engouffré dans la maison. Elle n’entend même pas les hurlements de la donzelle ou les pardons…

Pitoyable…

La vie des nuisibles est fade, inutile. Elle allait leur rendre un grand service en la faisant se terminer plus rapidement. Alors elle ne réfléchit plus et attrape l’homme qui se présente en premier devant elle, pâle par la peur qui l’étreint et les yeux rougis de larmes. Elle le plaque comme le mur, comme si elle écrasait un moustique, et fait lentement glisser la dague sur sa carotide sous les cris misérables de la veuve dont le tour était venu. Oui, tuer directement n’était pas forcément ce qu’elle préférait : l’agonie était plus intéressante… Au moins la dernière expression dessinée sur le visage des victimes était digne du crime commis. La lame s’enfonce à nouveau, plus rapidement –elle n’aime pas les femmes, l’Ombre- dans le ventre de la femme. Elle était apparemment enceinte de quelques mois.

Un crime.
Un pas vers la Victoire.
Puis un regard.

Silhouette masquée ondulant dans la ruelle. Elle ne l’avait jamais vu auparavant mais pourtant il n’avait rien d’un Nuisible, comme les autres. Que faire ? Son regard se tourne vers la maison de l’autre coté de la rue, puis sur celle où l’inconnu venait d’entrer. Le prochain crime attendrait : ses pas la dirigèrent machinalement vers la seconde hypothèse. Et quel spectacle ! Le discours du Masqué l’intrigue, mais la fit sourire… « Bravo Valentine ! Tes sbires arrivent vite ! ». Elle ne dit rien jusqu’à ce qu’il se relève et lui fasse face. « Je me nomme Maskarade ». L’Ombre le regarde alors, une main sur la hanche et l’autre le long de son corps, tenant toujours la dague maculée du sang de ses deux premières victimes. Silence de quelques secondes et le verdict tombe.

Rodrielle.
Pas de temps à perdre.
Aucun survivant. C’est notre jeu, à nous.
Suis moi.


Son éternel sourire mesquin se dessina enfin sur son visage. Rodrielle l’enjôleuse, l’Ombre, tourne enfin les talons en faisant signe au Masqué de la suivre pour continuer le Nettoyage de printemps. Un nouvel allié, surement. Mais pour l’instant, sans l’accord de Valentine, elle garderait un œil sur lui… Du moins, sur ce qu’elle pouvait voir de lui. Ainsi elle parcourt, accompagnée, les autres maisons en faisant un peu moins de « chichis » : la dague et le sabre s’enfoncent plus rapidement, plus violemment dans le corps des Nuisibles…

Le Massacre continue !

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Khiel_de_sombreterre
L'appel du sang

-Khiel...Khiel de SombreTerre te souviendras tu de mon nom? Tu diras à ton Dieu, « c'est Khiel de SombreTerre qui m'envoit à vous »

Les yeux de l'homme exprimaient une peur atroce, il avait compris depuis longtemps que sa vie allait s'arrêter là. Il était à terre, le dénommé Khiel le tenait par les cheveux et sa lame était appuyée sur sa gorge. Il n'eut même pas le temps de se demander pourquoi il avait essayé de détrousser cet inconnu...
Avec un sourire sadique, Khiel égorgea lentement le voleur, savourant le moment ou apparut le sang laissé par le fil de la lame. Khiel le tint jusqu'à ce que l'homme ait rendu son dernier soupir, puis rejeta violemment la poupée inerte qu'il tenait toujours. La tête heurta le sol, le sang coulait. Khiel ferma les yeux et lécha lentement sa lame pour la nettoyer du sang de sa victime.
Il rouvrit les yeux, regarda la rue...La cour des miracles...il y était donc...ne restait plus qu'à trouver cette inconnue qui l'avait contacté
--Maskarade
La quête perpétuelle de la perfection



Une jeune femme tatouée, probablement l’une des plus douée.
Dévoile son nom, son impatience et l’ordre qui lui as été transmis.
Je fais à présent partie d’une guilde de renom , sans impudence, j’aurai tôt fait de pourfendre mes ennemis.
Je fus prit d’une certaine envie, les cadavres devant moi à l’instar d’acclamer ma prestation divine restent couchés là, expression d’horreur au visage cela me dérange au plus haut point.
Je décide après mûre réflexion de les découpés aux fossettes, dans la chair tendre de leurs joues afin de mettre de splendides sourires sur leurs visages terrorisé.
Ainsi donc ils m’admirent à présent ? … la donne change vite lorsqu’ils ont une lame pointer sur leurs visages …
Mon regard se pose sur la jeune femme qui me prend pour un fou à coup sûr et pour rectifier cet écart de conduite je réplique sèchement.

L’audience est de plus en plus difficile à impressionner…
Sale mendiants !


Je me dirige vers la porte le pas lourd laissant les planches de bois craquer sous mon poids…

Crack CRAck Crick Toc…

Je pose pied sur les galets de la cour et respire un bon coup derrière mon masque.
L’air frais, corrompu s’engouffre dans mes narines… Je ne sens que la mort.
Je vois Rodrielle hâter le pas et s’engouffrer dans une autre demeure …
Mon regard se pose sur ma main tenant ma lame, je ne tremble pas je meurt d’envie à l’idée de quelques cadavres de plus.
D’ailleurs mon jeune ami désire toujours jouer dès lors que je lui prête attention quelques secondes.

Pas maintenant j’ai du travail n’as tu pas de respect pour les artistes ?

Je fais volte face et regarde les ombres noirs jonchant le sol, me délecte de cette horrible scène et avance dans la direction inverse.
Un exploit en soit mais quelle sombre performance.
Je perçu non loin quelques sombres silhouettes qui s’apprêtaient à envahir la demeure ou mon alliée se situait…
Je savais que c’était le début de la fin pour eux au moment ou je les avaient vus…
Eux , ne s’en doutent point, ce qui était un avantage en soi.
Suis-je fou de m’attaquer à quatre hommes armés de coutelas ?
Je crois simplement que la suite des événements me le diras …
Sans préavis je me lance à leurs rencontre, ma lame transperce le dos de l’homme au seuil de la porte.
Un cris roque retentis alors qu’il tombe à genoux et pousse son dernier souffle de vie , quel tragédien hors paire ! …
Cela fut la fin d’une pièce de théâtre exécutée à la perfection.
La digne beauté de la mort.
Je tire ma lame d’un coup sec et regarde mes rivaux droit dans les yeux.
Leurs visages sont horrifiés paralysés par la peur , ils hésitent.
Opposer une résistance et mourir ou fuir lâchement ?
Le choix tant qu’à moi est simple.
J’applaudis.
De mes deux mains pleines d’un sabre et d’une tête que je tien fermement par la crinière.

CLAP CLAP CLAP clap

Je pose mes yeux sur la dépouille et regarde les hommes devant moi.

Votre camarade avait un talent naturel !
J’admire cet homme, l’adresse dans chacun de ses mouvements cela m’émeus ! …


CLAP CLAP CLAP CLAP !

Voyons si vos misérables vies ne cachent autant de virtuoses dans l’art de la scène tragique !

CAR VOILÀ !
Nous sommes liés, enchaînés par un funeste et cruel destin sans but précis !
Mais qu’est-ce que le spasme de vivre ?
Si ce n’est qu’attendre d’en voir la fin …


Je marque un temps d’arrêt…


Trois secondes suffirent afin que la tête de l’enfant prise à son corps ne soit lancé aux scélérats …
Cinq secondes afin que mon bras ne se rende d’en haut à mon ceinturon.
Une seconde de sorte à ce que mon sabre tenus fermement , ne s’enfonce profondément dans le plexus solaire de l’homme me faisant face, distrait par la tête.
Deux secondes afin que ma dague prise à mon ceinturon ne se plante vers le haut sous le menton du deuxième malfrat qui tentait une attaque mais en vain.
Et un quart de seconde avant que je ne vois le quatrième fuir la scène tel la peste…

Le brigand légèrement en retrait s’effondra au sol d’un coup sec et violent…

Décevant !

Alors que celui atteint au torse me regarde de ses grands yeux globuleux.
Je peux sentir la douleur en les soutenant…
Je trouve qu’il interprète admirablement bien l’émotion, il a trouvé la dose parfaite qui produit un sentiment de pitié chez le spectateur.
Il à le souffle saccadé, je le regarde, fixé la lame et de ses deux mains tenter de la maintenir en place.
Une coulisse de sang coule le long de sa bouche, il s’apprête même à décroché quelques répliques…
Dans une ultime attente, je jubile.
Il s’agit la de la scène finale.
Tout a coup le silence se tait et fait place au monologue.

CON..NARD !

J’arrache mon épée du corps de l’individu brusquement et le laisse tombé au sol sans pitié …

Non finalement.
Dans la médiocrité on aura vu mieux...
Khiel_de_sombreterre
Sang pour sang

Khiel ressortit de sa poche le plan indexé à la missive qu'une certaine Rodrielle lui avait envoyé. Il n'était jamais venu à la Cour des Miracles. Pourtant l'atmosphère y régnant lui semblait familière. Cette odeur de peur, de mort, de maladie, lui plaisait bien...souvenirs...sa Roumanie natale...les Âmes Sombres et Sulthor, prince des Hérilims...c'est lui qui lui avait tout appris...c'est lui qui lui avait appris à se délecter de sentir le dernier souffle de vie quitter le corps de ses victimes, apprécier de voir le sang couler et se répandre en flaque au sol, voir le visage crispé par la douleur se détendre lors du passage au trépas...Oui dans cet univers si particulier Khiel se sentait bien, il se sentait revivre, il sentait le sang l'appeler, irrémédiablement, inéluctablement...envie de tuer, de trucider, de découper, d'égorger...tout et n'importe qui, peu importe qui se trouverait sur son chemin.

Khiel aimait le sang, il aimait le goût du sang...comme un prédateur, un animal sauvage...le sang avait un goût particulier et le pouvoir de le mettre en transe...gouter le sang de ses victimes avait avoir pris leur pathétique vie. Il avait gouté aussi le sang de Sulthor après avoir égorgé son père spirituel...peu importe qui se trouvait sur son chemin...
Son chemin...quel était il? Le plan...simple et clair...pas besoin de demander sa route. Cela l'arrangeait, il remonta son col et rabattit son chapeau sur ses yeux...il retrouva instantanément ses réflexes d'assassin silencieux et invisible qu'il était autrefois. Passer inaperçu et surgir de l'ombre... assassiner sans que sa proie ne le voit, si ce n'est au dernier moment de sa vie pour entendre sa phrase rituelle « dis à ton dieu que c'est Khiel de SombreTerre qui te renvois à lui »...Les dieux devaient savoir que Khiel était leur ennemi, qu'il n'était sur cette terre que pour tuer et répandre le mal. Si Khiel existait c'était leur faute. Eux prodiguaient la lumière...lui était l'Ombre...et sans lumière, point d'ombre...c'était ainsi...aussi inéluctable que le jour et la nuit, que le bien et le mal.

Il parcourait les rues et les ruelles en suivant les indications du plan, mais bientôt il n'eut plus besoin de le lire...l'odeur du sang, plus forte, plus prégnante au fur et à mesure qu'il se rapprochait du lieu de rendez vous. Il accéléra le pas, glissant furtivement le long des bâtisses délabrées. Au fil du temps, Khiel avait élevé son aptitude à passer inaperçu au rang de véritable art. Il était capable de s'introduire n'importe où sans être vu ni même remarqué...il pouvait donc tuer à loisir sans être inquiété ou reconnu...capacité qui, l'espérait il, serait utile à dame Rodrielle...

Voilà, cela devait être là...des corps par terre, des portes enfoncées, des cris dans la nuit. Il n'avait qu'à suivre toutes ces traces, ces indices, et il était sûr d'y trouver celle qui l'avait mandé...

Khiel remonta la rue...partout des corps inertes jonchaient le sol des maisons...hommes, femmes, enfants...trucidés, décapités...les entrailles sortant de leurs corps en de longs serpents gluants de sang...Khiel sourit en voyant les expressions figés sur leurs visages...il aurait bien gouté à leur sang, mais ce n'était pas ses victimes...aucun intérêt...Plus il avançait et plus les corps étaient mutilés...ils connaissait bien ce phénomène...cette transe qui poussait les assassins à plus d'horreur...ce sentiment de destruction jamais assouvis, à tel point qu'il poussait toujours plus loin les meurtriers à plus de cruauté, les emmenant aux portes de l'horreur et du chaos. Lui aussi maintenant ressentait cet appel au plus profond de ses entrailles et de son âme...il lui fallait du sang, il lui fallait participer à cette fête macabre, apporter sa première contribution à sa nouvelle amie...il ne pouvait arriver les mains vides...et propres!
Prendre la rue en sens inverse, remonter jusqu'à la jonction, la rencontre...Khiel sortit de cette rue de massacre, et fit le tour par les ruelles avoisinantes...plus de temps à perdre...
La première maison...un coup de botte...la porte cède...le premier couteau à peine planté dans la gorge du jeune homme debout devant l'âtre, que le second traverse déjà la pièce pour atteindre sa cible...en pleine tête...la vieille dame se fige et s'écroule...pas un mot...pas un bruit hormis celui du corps tombant au sol. Khiel se rue à l'étage, une dague en sa main gauche, son épée, Erzebeth, dans la droite...nouvelle porte...du bruit derrière...la porte est ouverte à la volée...un couple au lit, ils copulent...Khiel sourit en s'approchant...regard hébété de l'homme...pas le temps de réagir...Erzebeth s'abat et transperce le couple unit par les liens du sexe jusque dans la mort!

-Belle mort...la jouissance et la mort...le jour et la nuit...la lumière et l'ombre...c'est ainsi

Le plancher craque derrière lui, Khiel fait volte face...la gamine se tient debout, silencieuse, un ours en peluche dans sa main.

-Tu ne seras point orpheline, petite

Un éclair...la tête roule sur le sol...le corps est toujours debout, l'ours dans la main. Un coup de pied le renverse. Il tombe, le sang gicle par saccade...
Khiel se dépêche, il entreprend de couper les pouces de ses victimes...cela sera la preuve de son allégeance à Dame Rodrielle.

En redescendant, il fait de même avec ses premières victimes. Le jeune homme agonisse encore. Ses yeux semblent désespérément chercher de l'aide. L'assassin se penche vers lui, pose sa botte sur son visage et retire son couteau de la gorge du jeune homme, puis se jette goulument sur le sang qui s'échappe de la plaie béante...du sang frais...Khiel boit à satiété les longues rasades de sang expulsées par la veine ouverte. Lorsqu'il se relève, son visage est couvert de sang. Il récupère les pouces qui viennent rejoindre ceux de sa besace.

Deuxième maison...pas besoin d'ouvrir la porte...les gens se sauvent emportant leur maigres affaires. Khiel se rue à l'assaut...la lame d'Erzebeth pourfend l'air et finit sa course dans le ventre d'une femme sans age. Elle saisit la lame de ses deux mains tout en cracha le sang. Khiel la retire d'un geste énergique pour la replanter dans les côtes du grand père qui tentait d'échapper à la folie meurtrière de l'ex assassin des Âmes Sombres. Le vieillard tombe à genoux

-Pou...pourquoi? Articula t'il

-Parce que je suis Khiel de SombreTerre...tu diras à ton dieu que c'est moi qui te renvois à lui

Et une nouvelle tête roule au sol. Entrer dans la demeure, terminer son oeuvre. La jeune femme recule, renverse devant elle tout ce qu'elle trouve, table, chaises...mince rempart contre la détermination d'un être assoiffé de meurtres et de sang...Le sourire est carnassier, l'envie décuplée par l'expression de terreur de la jeune femme. Elle est maintenant dos au mur...plus d'échappatoire possible...la peur...la peur l'a envahi et la tétanise...moment de délectation extrême...

-Tu ne veux pas mourir? Demanda Khiel, faussement interrogatif

Impossible de parler...juste un mouvement de la tête...non, elle ne voulait pas mourir...pauvre enfant...a t'elle vraiment le choix? Khiel s'avance tout près d'elle, pose la pointe de sa dague sur sa gorge...il approche encore, se colle à elle...la bouche à son oreille, il lui murmure

-Sois bien sage, mon enfant, ne résiste pas

La jeune femme ne bouge plus, elle ferme les yeux...la bouche de Khiel se dirige vers la gorge tendre de la demoiselle, son bras armé se recule, prend de l'élan, et au moment où la dague entre dans le corps de sa victime, ses dents se plantent dans la chair tendre du cou de la jeune femme. Lorsqu'il relève la tete, un large morceau de chair entre les dents, la jeune femme agonisse, toujours figée contre le mur. Khiel s'écarte, le corps rejoint le sol...

La besace s'emplit à nouveau de trophées...le sang coule à flot...Khiel se sent revivre...car il donne la mort...Sans lumière, point d'ombre...c'est ainsi...

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L.valentine
ACTE I

Il avançait et s’enfonçait dans les ruelles ou les reflets de la lune ne parvenait pas à percer l’obscurité ambiante.
Il scrutait la noirceur, tentait de percevoir quelques mouvements que se soit mais sans succès plus aucune âme qui vive dans les parages.
Cela était une bonne chose cependant Rodrielle prendrait à très certainement de l’avance dans leur petit défi improvisé.
Valentine vérifiait bien attentivement chacune d’elles…
Les cris dans tout le quartier avait dû avertir chacun des habitants et sans attendre plus longtemps avaient quittés en hâte le confort de leurs abris.
La frustration de n’avoir aucune victimes était une émotion présente sur son visage.
Il cherchait et n’aurait de cesse que lorsqu’il trouverait toutes ses petites coquerelles et qu’il pourrait les écrasées une à une …

Désert , désert … enfin !

Un sourire se dessinait sur ses lèvres laissant entrevoir sa joie, qui grandissait à chaque pas.
Combien de temps avait il attendu avant de mettre la main sur quelques victimes de plus ?
Six , sept minutes tout ou moins mais l’idée n’était pas là il tenait réellement à battre son amie.
Il aurait peut-être du choisir les ruelles de gauche finalement…
Valentine longeait le mur dague en main encore invisible au yeux des cinq personnes qui s’apprêtait à quitter les lieux.

Il faut attendre Catherine, elle est partie chercher sa merdaille d’enfant là ! Elle s’est paumée dans la foule de tout à l’heure…

On d’vrait partir d’ici … un mec plus bas dans l’quartier ma dit que y’avait eu aucun survivants …

Valentine tapis dans l’ombre ne put s’empêcher de laisser échapper un rire quant aux propos de l’homme.

Hahahaha !

Il se dévoila donc aux mendiants, sa présence n’étant plus très… secrète…
Il respira un coup profondément afin de reprendre son sérieux.
Posa une main devant sa bouche et racla sa gorge afin de l’éclaircir.
Les bouseux étaient craintif, avec raisons ils ne comprenaient simplement pas la situation.

Si je puis me permettre et je vais le faire d’ailleurs, vous dire que.
Si cet événement vous à été conté c’est qu’il y a sans l’ombre d’un doute eu des survivants …
Ce qui est dommage d’ailleurs …


Le groupe terrorisé n’eurent pour idée que de s’enfuir à vive allure.
Valentine les rattrapaient un à un les plaquant au sol et les poignardant sans autre forme de procès.
Ils tombaient et ne se relevaient pas …
Il croisa ainsi plusieurs groupe sur son chemin qu’il prenait malin plaisir à pourchasser.
Au bout d’une heure de chasse interminable il pouvait dire que le massacre était bel et bien finit.
Il avait regardé chacune des bâtisses constituant la partie droite du quartier et en avait tuer chacun des occupants.
Il rejoint le milieu de la rue principale … essuya sa lame d’un bout de vêtement arraché à l’un des cadavres à ses pieds et la rangea…
L’homme à la cape rouge vin observa tout autour de lui le massacre qui avait eu lieu.
Que pouvait il espéré de mieux ses ordres avaient été exécuté à la perfection.
Bien des choses se passeraient à cet endroit... de biens sombres projets.
Il commença à rassembler les cadavres à l’endroit précis ou il se trouvait quelque secondes auparavant.
Les morts s'empillait tranquillement il avait hâte que Rodrielle s’emploie à la tâche …
Des enfants, des hommes, des femmes , des veillards , des petits, des gros , des grands ,des minces … il y en avait de toutes les sortes …
Il n’éprouvait aucune tristesse, ils ne manqueraient à personne…
Rodrielle
Observation. Comprendre comment fonctionne son nouvel allié pour mieux combattre à ses cotés. L’Ombre observe avec un sourire le plaisir palpable du Mâle devant elle qui redonne le sourire à ces âmes apeurées. Lui non plus ne devait pas avoir toute sa tête, certes, mais c’est dans les plus fous que l’on trouvait les plus malfaisants. Et elle acquiesça ses paroles lorsqu’il parla de l’audience, de plus en plus médiocre. Après tout, il avait raison le Masqué : le crime était un Art tout comme le théâtre. Et cette pièce-ci n’était pas encore terminée. Ne prononçant pas un mot de plus, l’Ombre sortit de la maison à la suite du Masqué et, sans attendre, s’engouffre dans une nouvelle.

Buongiorno miserabili pezzi di sterco !

L’italien est une langue tellement appropriée pour le moment qu’elle s’en délecte… Langue de poésie, langue d’artistes… L’Ombre fait claquer de faim sa langue sur son palet avant d’attraper l’un des deux hommes par le col. Leur « simple appareil » en dit long sur leurs activités du moment. Et, comme pour se venger de tous les hommes qu’elle a détesté, elle attrapa sa dague et coupa d’un coup sec leur instrument de plaisir. Les hurlements de sa nouvelle victime étaient jubilatoires au point qu’elle en rit. Puis, les pas derrière elle la mirent en garde d’une intrusion imprévue mais qui fut rapidement éliminée grâce à son nouveau compagnon d’arme. L’Ombre se retourne, lâchant dédaigneusement l’homme qu’elle tenait, pour regarder Maskarade agir. A son tour d’applaudir.

Rispetto !
Tu as un talent indéniable !


Puis, riant face à se spectacle, la Tatouée termina d’achever rapidement les deux hommes pliés en deux dans un coin de la pièce avant de sortir. Le ménage était terminé, et plus rapidement que prévu : une autre âme semblait s’amuser un peu plus loin et entrer dans la dernière demeure à vider. L’Ombre se déplaça alors jusqu’à cette demeure, jetant un regard à Maskarade pour voir s’il la suivait, puis toqua à la porte avec amusement.

Je vois que tu n’as pas tardé à répondre à mon appel…

Séductrice à souhait, Rodrielle alla jusqu’au blond sur qui elle posa une main douce et jonchée du sang de ses victimes. Un sourire, un clin d’œil et elle l’attire avec elle jusqu’à l’extérieur en lui susurrant à l’oreille « tu arrives un peu tard pour le ménage, Bello, mais tu vas bientôt pouvoir entrer dans l’Elite de la Cour des Miracles ». Regard malicieux au Masqué qu’elle croisait, puis la Tatouée tourne les talons pour rejoindre Valentine qui les attendait déjà. Ouvrant les bras en signe de capitulation, elle s’approcha de son partenaire.

Tu as visiblement gagné, Maestro.
Mais j’ai avec moi des éléments très doués qui me vaudront bien quelques « bons points », tu ne penses pas ?


Elle glissa enfin un doigt sur la joue de Valentine et se tourna enfin vers les deux recrues.

Messieurs, voici le cerveau. Je vous présente le grand Valentine.

Oui, elle en rajoutait beaucoup. Le Masqué lui avait redonné gout à la scène, surement. Mais pour l’instant, c’était au « maitre » de prendre la parole afin de mettre au courant ses deux nouvelles lames.

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--Maskarade
Folie un jour, folie pour toujours...



Talent, il fait partie intégrale de mon vocabulaire.
Ma prestation est toujours exemplaire.
Suis-je le seul à m’en satisfaire ?
Non cette Lady à du flaire.
Je pose mes yeux sur elle, créature de la nuit.
Elle me semble presque irréelle, désireuse que je la suis.
Ou nous dirigeons nous ? Seul le temps me le dira.
Je crois que nous avons un rendez-vous ! Ou mon cœur se consumera.
Rien de plus que la mort nous attend mais tel est la vie que j’ai choisi.
Ma mort qui sait si je la sous-entends ? Il faudra peut-être bien en payé le prix …

Je m’écarte de mes sombres pensées afin d’être alerte à mon entourage, ma main se pose sur le pommeau de mon sabre.
Mes yeux se perdent dans le voile ténébreux de ses ruelles sans fin…
LE MAL COGNE DANS MA TÊTE.
J’entend des cris , il y a trace de vie … tout s’éclaircit.
Rodrielle frappe à une porte, s’enfonce dans la demeure et en tire un homme de bonne stature.
Mon oreille se tend, tant qu’aux propos tenu …
Et enfin je comprend , dans le clan une nouvelle âme survenue.
Intéressant.
Je ne sait toujours pas si cette scène se profilant devant mes yeux n’est fruit de mon imagination débordante.
Mais chose certaine on me regarde avec malice à l’instant …
Je la fixe , elle et son magnétisme animal, bestial tous ce qu’il y a de plus tribal.
Je répond en une légère révérence, je ne suis pas très bavard pour le moment, ma tête bourdonne et ne sème que la zizanie dans mes pensées …
SUIS-JE LE SEUL À L’ENTENDRE ?
Je ris promptement, un rire de folie.

HihiHahaHA HAHAHA !

Moment d’hilarité sans pareil, trop de tragédie en cette nuit la comédie prend la relève …
J’emboîte le pas derrière les deux individus qui seront bientôt un frère et une sœur de sang.
On m’accepte enfin comme je suis , on applaudis même mes scènes.
Que demander de mieux ?
À vrai dire !
Je me cache derrière un masque, je ne suis PAS SI HEUREUX QUE J’EN AI L’AIR !
Dites-moi la vérité, entre nous. Êtes-vous vraiment fou ou faites-vous seulement semblant de l’être ?
Un peu des deux ?…


HAHAHA …

Ma propre tête se joue de moi … Quel niveau de folie ai-je donc atteins docteur ?
Le pire j’en ai bien peur !
Cela est il problématique ?
Il en va de soi …
Alors tous va bien.


Je discerne une silhouette par dessus l'épaule du tueur … je secoue ma tête avant d’en arriver trop près.
Le sommeil s’empare de moi je n’ai plus réel contrôle sur se que je dis ou fais mais cela m’amuse , me trouble, m’intrigue et m’exaspère …
Pourtant je subsiste, je tiens à faire bonne impression …
Le maître se tient debout nous regarde tous les trois, il me reconnaît j’en suis certain.
Il peut compter sur ma fidèlité, je ne le trahirai jamais.
La sirène de tant d'hommes échoués, annonce l’entrée en scène d’un des personnages principaux de la pièce.
J’applaudis sans réserves.

CLAP CLAP CLAP

Quel bon public je fais ...
--Scopolie
[Lorsque le chat revient, les souris partent dans tous les sens]

Un verre à moitié vide ou à moitié plein ? Pour me mettre d'accord avec moi-même, je m'enfile le liquide brunâtre d'un levé de coude progressif. Maintenant, il est vide. Je hèle le tavernier. Bientôt, il sera plein. Et je le viderai à nouveau. J'ai joué à ce jeu solitaire pour oublier la misère qui fait mon quotidien. Pour toutes les piécettes que j'ai pu économiser depuis la semaine dernière, je vais pouvoir oublier l'instant d'une soirée tous mes problèmes. Je vois le monde avec un regard différent. Si seulement ça pouvait durer.

Je me lève péniblement, j'ai les jambes qui tremblent comme celles d'un vieux sans sa canne alors que j'ai à peine la trentaine. Quelle misère. Je me tape la porte en sortant. Qui a eu l'idée de la mettre là ? Je m'en fous, j'ai même pas mal. Je crois que je pourrais même pas sentir le fessard d'une catin sur mes genoux, alors encore moins la fraicheur de la nuit ou les odeurs nauséabondes de la Cour.

Je marche dans la rue principale, tout me semble plus grand que d'habitude, et mon corps est si lourd... Sûrement la fatigue. J'ai même du mal à distinguer une ombre qui s'approche à grande vitesse. J'ai qu'une envie, retourner dormir, mais c'est pas pour autant que je vais me laisser me défaire détrousser par le premier venu. Celui qui veut ma bourse, il va goûter au couteau que je cache à ma ceinture. Je m'immobilise en tanguant un peu sur le côté, j'observe la silhouette qui continue de courir vers moi : petite, rapide, pleurnicharde. Un voleur qui chiale, j'aurais décidément tout vu.


Mon père !!

Je plisse les yeux, mais je ne relâche pas mon attention pour autant, ni ma dague. C'est un mioche qui court à en perdre haleine, comme s'il avait vu un fantôme ou un repas chaud. Sur le coup, je suis septique. Avec qui je l'aurais eu ce bâtard là ? Les catins ne sont plus ce qu'elles sont : on les paie pour une nuit et en échange, elle nous refile des gosses. L'arnaqueur arnaqué.

Il... Maman... Papa...

Le morveux s'accroche à mes haillons. C'est pas après ma bourse qu'il en veut, mais après mes frusques ? Mince alors ! Je hausse les sourcils si haut qu'ils en toucheraient presque le ciel. Il doit avoir bu autant que moi, je suppose. Je pose ma main sur son épaule, j'essaie de le calmer. Je le surveille quand même, au cas où il joue la comédie pour me voler mes économies que je viens de dépenser -j'ai un trou dans ma poche, c'est mon gosier.

Calme toi, p'tit...

Il lève ses yeux brillants de larme vers moi, plein d'espoir, genre un regard de chien battu. Et en plus, il fait semblant de trembler, comme s'il avait peur. A d'autres. J'ai eu son âge, j'ai fais ce genre d'arnaque avant lui, et bien mieux en plus. Il observe ma croix de prélat aristotélicien qui pend sur mon torse. Par un concours de circonstances, j'ai récupéré ce bijou des mains d'un vrai clerc, donc c'est une vraie croix. Quelque fois, j'oublie que c'est moi le curé de la Cour des Miracles -le vrai, donc.

Et pendant ce qui me sembla être une éternité, j'ai écouté les sanglots de ce marmot qui se mouchait sur moi. Au début, je comprenais rien à ce qu'il me disait : il parlait de démon, de Paradis, de ses parents. Et puis, j'ai fini par lui demander de m’emmener les voir, ses parents. Il ne m'a pas lâché la main durant tout le trajet, comme s'il avait peur de se retrouver seul. J'ai essayé de lui faire lâcher prise, ça m'intéresse pas de sentir ses doigts pleins de morve, mais il revenait à la charge, lui et ses sécrétions nasales.


C'est encore loin ? Si tes parents veulent faire baptiser l'nouveau né, ça peut attendre d'main quand même...

Apparemment, c'était pas ça puisqu'il se remit à chialer et à serrer ma main plus fort dans la sienne. Ça promettait d'être encore plus chiant que la lecture du Livre des Vertus. Je baille ostensiblement, jusqu'à ce qu'il s'arrête brusquement devant une bicoque dont les lumières sont encore allumées. J'imagine que c'est là qu'il vit, alors j'entre sans même faire attention que lui ne bouge pas, la porte entrouverte ne titille même pas ma vigilance : elle est entrain de cuvée quelque part dans mon crâne, cette soûlote.

Ce trouillard là vous suffisait pas, il vous en fallait un aut...

La question reste en suspend devant l'étendu du carnage. Y a du verre brisé et du sang partout, des trainées sur le sol jusqu'aux éclaboussures sur le mur. Et aucun corps, ni même un bout de corps. J'ai le cœur qui embarque sur une chaloupe en pleine tempête, j'ai la nausée. L'odeur de la mort sert de brume. Je me maintiens au mur pour régurgiter tout ce que j'avais bu, et plus encore. Je suis pas une âme sensible, j'ai déjà vu des lépreux tomber en morceaux, des mendiants dévorés par leur propre faim, des cadavres grouillants d'asticots, mais j'ai jamais pensé à une telle scène. Des images horribles défilaient devant mes yeux, replaçant les corps dans les marres de sang encore humide.

Dégrisé, je me redresse avant de me signer. Je suis même prêt à croire au Très-Haut quand je regarde les arabesques que forment les fluides corporelles partout dans la pièce. Prêt à vomir de nouveau, je me retourne vers l'extérieur, et je vois le gosse détaler comme un lapin. Lui non plus ne tenait pas le choc, mais c'est pas pour autant que je peux le laisser filer seul, livré à lui-même. Et puis, j'ai pas envie de rester tout seul maintenant que je sais qu'on a un nouveau fou sanguinaire dans le coin. Je lui cours après dans la rue qu'il remonte, sans même me demander qui a pu faire ça. J'aurais dû rester coucher ce jour là, ça m'aurait évité de trébucher dans la gueule des charognards.


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L.valentine
ACTE II


Sa charmante amie s’approcha de lui, laissant l’un de ses doigts glisser sur sa joue en un délicieux frisson. Qu’elle mante religieuse que cette femme se dit-il, agréable à l’œil elle pourrait avoir pratiquement qui elle désirait dans sa couche… Ses yeux se posèrent ailleurs d’ailleurs car il se surprit à avoir de vils et agréables pensées pour cette démone.

Messieurs, voici le cerveau. Je vous présente le grand Valentine.

Valentine sourire en coin, amusé par la mise en scène de l’Ombre, jaugeais ses trois recrues qui semblaient avoir beaucoup de potentiel, du moins il connaissait bien Rodrielle et Maskarade. Cependant l’homme sur leur droite il ne savait exactement de qui il s’agissait mais si Rodrielle l’avait recruté, il devait certainement être un atout précieux. Il espérait ne pas être déçu de la décision de son amie sans quoi il lui enlèverait se droit sans plus attendre. Des applaudissements retentirent devant lui, Maskarade et sa personnalité débordante atteint d’un dérèglement mental. Une bonne chose d’ailleurs car l’on ne devait pas avoir toute sa tête pour tuer aussi gratuitement après tout on ne donnait pas dans la charité. Tous les yeux étaient posés sur le chef qui n’en attendais pas moins, il avait toute leur attention …
Il prit la parole.

Comme vous l’as si bien dit Rodrielle, je suis Valentine le maître des Basilisks en rejoignant les rangs vous êtes sous mon commandement.
Au cour de vos services pour le clan vous gagnerez en réputation et en grades.
J’espère pouvoir être fier de vous.
Il va sans dire que nous serons craint, je suis pratiquement certain qu’à l’instant même, à travers les ruelles de la cour, nos actions accomplies en cette nuit, n’est fait trembler les dédales d’une vague de peur sans égal.
Nous incarnons dès à présent le mal que ronge de la cour des miracles.
Pour le moment notre puissance est sans égal.
Le recrutement de nouvelles recrues revient à moi et à dame Rodrielle.
Vous agirez en groupes de trois afin de semer la terreur partout ou vous irez nous faisons la loi…


Valentine leurs laissa quelques secondes afin d’assimiler toutes les informations…

Se clan marquera les mémoires tel les plus illustres guildes du passés.
Nous avons beaucoup de travail à accomplir.
Donnons un avant goût de notre puissance à toutes âmes vivant ici et bien au delà…
Amenés tous les cadavres à cet endroit précis, nous ferons un feu de joie.
L’odeur putride qu’envahira la cour sera l’avertissement de bien plus sombres idées à venir …¸
OH j'oubliais !
Trahissez moi et vous serez pourchasser et tuer comme des chiens.
C'est tout.


Un sourire machiavélique étira ses traits fins. Il avait enfin le potentiel qu’il avait tant chercher, il pouvait profiter du respect que cela imposait et savait pertinemment que des gens chercheraient à le contacter afin de rejoindre ses rangs. Il aurait le choix sous peu. Valentine tourna talon et partit chercher le reste des cadavres qu’il amenait un à un parfois deux vers le centre. Tout les membres du clans en firent de même afin de nettoyer leur futur Quartier général et rues ou leurs progénitures grandiraient en tant que Basilisks… Car oui, il s’agissait la d’un projet à long terme, le clan de meurtriers qui aurait durer le plus longtemps dans l’histoire de la cours des miracles. Tourné une nouvelle page ...

Sans autre forme de procès, il éliminait de petits curieux qui passaient ici et là c’était pire qu’une infestation ses mendiants, infirmes et brigands. De toute façon des limites seraient bientôt imposées. Il attrapa un cadavre par les haillons dans l’une des maisons et le traîna en dehors laissant une longue traînée de sang sur les galets de la cour … Il aurait été plus aisé d’avoir une charrette et d’y déposé chaque corps mais on fait avec les moyens du bord. Mes yeux se posèrent sur la gauche du mouvement sur la rue principale ... sûrement encore des curieux ... s’il devait s’arrêter à chaque fois pour un homme ou une femme qui fuirait sans doute, il n’aurait pas finit de sitôt de toute façon un des ses sbires tomberais bien dessus. D'autant plus qu'il avait planifier que cela serait finit vers environs 6 heure du matin le temps pressait. L’odeur nauséabonde de la chair bouillonnante qui brûlerait éloignerait les plus téméraires cela leur ferait gagner un temps précieux …

La pille de macchabées se faisait de plus en plus élevée, assez pour qu’il y mette le feu sans avoir peur que les flammes ne s’éteignent, un peu d’huile trouvé dans les demeures et la flamme d’une bougie suffirent… leurs haillons prirent feu et le brasier s’emballa. L’odeur était presque insupportable, infecte... voir chacun de leurs visages fondre dans les braises cela n’était rien de moins que de l’art abstrait. Le quatuor alimentait le feu de nouveaux cadavres, une flaque de sang entourait ce dernier il était impossible de ne pas s’y salir les pieds.
Il s’agissait là d’une vrai abomination mais après mûre réflexion … les églises ne faisaient elles pas brûler les hérétiques ? Et pourtant eux ne se faisaient pas juger pour ses crimes…alors pourquoi lui ?
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