Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

Le Quartier Basilisk

Khiel_de_sombreterre
Khiel avait écouté avec attention celle qui l'avait fait venir en ce lieu de perdition...et de résurrection...Oui il désirait faire partie de cette élite meurtrière...Oui il désirait sentir encore et e ncore le sang de ses victimes couler dans sa bouche. Il serait donc un soldat loyal et sanguinaire au service de cet ordre.
L'homme masqué à coté de lui l'intriguait, il dégageait cette espèce de folie qui en ferait un allié de choix pour le type de besognes auxquels on les destinait...tuer...massacrer...égorger...trucider...démembrer...et du sang...beaucoup de sang...

Khiel s'inclina devant Dame Rodrielle

-Vous avez demandé mes services, je vous les offre...en guise d'allégeance, permettez moi de vous offrir cette collection de pouces coupés sur mes premières victimes

Il ouvrit sa besace rougie par le sang, et les pouces fraichement découpés roulèrent au sol devant Dame Rodrielle

Khiel connaissait bien ce genre d'organisation, qui lui rappelait les Âmes Sombres, auxquelles il avait appartenu de par le passé. Il savait que dans ce type d'ordre il devrait montrer une détermination sans faille, ne pas poser de questions et obeir aux ordres quelqu'ils soient. Il était prêt, il en avait envie, il le ferait sans sourciller...peu importe qui se trouverait sur son chemin...


Citation:
Messieurs, voici le cerveau. Je vous présente le grand Valentine.



Ainsi donc voilà qui était le chef...Khiel le regarda et le détailla...il avait tout d'un chef de bande, et semblait savoir exactement ce qu'il voulait. Le discours qui s'en suivit confirma cette impression. Tout était clair et limpide, et cela plaisait à Khiel.

Comme à l'accoutumé, Khiel écouta, regarda, observa, et ne dit rien...il faut dire qu'il ne parlait que lorsque c'était vraiment nécessaire. Tout juste, un léger sourire cruel et sadique était apparu sur son visage lorsque Valentine avait parlé d'incarner le mal, de vague de peur sans égale ou de semer la terreur. Ces mots résonnèrent jusqu'aux tréfonds de son âme sombre, l'envie de tuer le reprit violemment, l'addiction se rappelait à lui...le sang...besoin de sang...

Mais avant il fallait ramener tous les corps pour les brûler...marquer par le feu et le sang l'avènement des Basilisks...sa nouvelle famille...
Sans perdre de temps, Khiel se mit en quête des cadavres disséminés çà et là. Il entrait dans les maisons et n'hésitait pas à les prendre deux par deux, un sur chaque épaule, sa haute stature le lui permettant.

Cela faisait plusieurs corps qu'il déposait sur la pile qui prenait de plus en plus de hauteur lorsque, plus loin, dans la rue, des ombres furtives qui tentaient de s'enfuir discrètement.
Le premier couteau partit, rapidement suivit du second...ils atteignirent leurs cibles... les ombres s'écroulent en hurlant...Khiel courre, dégaine Erzebeth...la lame s'abat...une tête roule...Khiel ne regarde même pas, trop occupé avec le deuxième fuyard. Il est à plat ventre et rampe misérablement
, comme un ver, un couteau fiché entre es omoplates...croit il pouvoir échapper à son destin?...pauvre fou...pauvre larve...
Khiel saisit Erzebeth à deux mains et plante sa lame à la base du cou, entre deux vertèbres, tout en se laissant tomber de tout son poids sur le dos du gueux. Il ne s'arrête pas là...l'appel du sang...son goût âcre...Khiel plonge sa tête dans le cou de l'homme, s'acharne sur sa victime, pour se relever en laissant échapper un hurlement rauque de satisfaction. Ses yeux sont révulsés...deux victimes de plus viennent alimenter le feu de la renaissance des Basilisks...et deux pouces de plus viennent rouler devant Dame Rodrielle....

_________________
Rodrielle
Rodrielle écoutait Valentine avec une certaine admiration. Bien que cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas vu mais elle reconnaissait bien en ce discours toute sa prestance. Les bras croisés, elle écoutait donc le Maestro en regardant la réaction des deux nouvelles recrues. Elles semblaient prêtes. Une fois que le discours fut terminé et que tout le monde s’en alla récupérer les cadavres à bruler, la Tatouée attrapa le bras del Maestro qu’elle attira à elle.

Tu es toujours un aussi bon chef, tu sais ? C’est très… intéressant

Elle le regarda droit dans les yeux en se léchant les lèvres, gardant le silence, puis le lâcha enfin pour aller à son tour chercher les différents cadavres. Sans se presser donc, elle attrapa les femmes et les enfants défunts, un par un, en chantonnant. Cette nouvelle aventure la rendait joyeuse, tout comme les deux nouvelles rencontres et la retrouvaille avec Valentine. Elle s’arrêta de chanter lorsque Khiel s’en alla à l’attaque de deux autres victimes et revint avec des doigts. Fronçant les sourcils, elle posa une main sur le brun et lui sourit doucement.

Tu sais, s’pas à moi que tu dois allégeance, Bello.

Puis, un clin d’œil plus tard, la Tatouée fut attirée par deux silhouettes non loin qui s’approchaient d’eux. Rodrielle lâcha Khiel et fit quelques pas en avant jusqu’à ce que l’enfant arrive, en pleurant devant elle, les yeux rougis par la peur et la tristesse. Sa main se cramponna alors à cette petite épaule, cette fois-ci, et la Tatouée tourna son regard vers l’homme qui le suivait.

Buongiorno.
Que nous vaut l’honneur de votre visite ?


Un sourire mesquin se dessina sur son visage. Quel qu’il soit, cet homme n’allait pas être déçu du voyage…

_________________
--Scopolie
Je crois que j'ai réveillé les habitants du quartier qui dormaient encore. Le gamin courait trop vite pour moi, alors j'ai usé ma voix pour qu'il s'arrête. Et il continuait. J'entendais ses petits pieds se prendre tous les détritus qui jonchaient le sol, mais même ça, ça ne le ralentissait pas. Je haïs les mioches. Je haïs encore plus ceux qui courent vite, comme si j'étais en état de faire la course. J'ai les jambes lourdes, j'y vois rien, j'ai le cœur qui va exploser. Je ralentis l'allure, je vais pas me tuer pour un mioche qui veut apparemment se perdre dans les balafres de Paris. Je lève les yeux vers les flammes qui dansent dans le ciel obscur. On est pourtant pas la Saint-Jean. En plus, ça pue la charogne, à croire qu'ils ont utilité des rats pour allumer leur feu.

Je m'aperçois que le mioche s'est arrêté devant une silhouette plutôt fine. Sûrement une pauvrette qui a conservé son instinct maternel. Je trotte vers eux avec l'agilité d'un canard boiteux en espérant qu'elle va me proposer de l'embarquer chez elle pour s'en occuper, le cajoler, l'aimer, lui donner la tété et tout ce qu'elle voudra tant qu'elle m'en débarrasse. J'ai pitié des marmots errants mais faut pas pousser la charité aristotélicienne d'un faux curé.

Je m'arrête à quelques pas de l'inconnue. Je prends un air soulagé, genre j'avais peur de perdre le petit. Je lui adresse même un sourire comme remerciement tout en passant ma main dans mes cheveux poisseux pour dégager mon visage. Avec un peu de chance, elle va me proposer de souper chez elle.


S'lut...

C'est une étrangère, en plus. Je vois à peine le bas de son visage, elle est dos tourné à l'éclairage du feu, mais elle doit pas être moche avec un accent aussi chantant. En plus du souper, je passerai volontiers la nuit dans sa chaumière. Finalement, j'aime bien les mioches.

C'est que l'gamin a eu peur alors...

Je suis ivre, fatigué, essoufflé et j'ai dépassé la moyenne d'âge du coin, mais je suis pas encore sourd. Je fronce légèrement les sourcils, interrogateur.

Nous ? répétai-je tout en regardant par dessus son épaule.

Et c'est là que je vis les quelques silhouettes qui rôdaient autour du feu. Je plisse le nez. Cette histoire pue encore plus que la fumée. Ou alors, c'est des braves gars qui ont décidé de faire le ménage parce que des cadavres, ça fait tâche. Je reporte mon attention sur elle. Son visage est légèrement éclairé, je m'aperçois qu'un tatouage orne son visage. Je me méfie des femmes en temps normal, mais là, j'ai plus aucun doute : si je reste là, c'est moi qui vais finir dans le feu, surtout si elle a vu le médaillon sur ma chemise.


Il a eu peur en voyant un chat noir, alors il a détalé comme un lapin dans cette direction...

Je pose ma main sur l'autre épaule du mioche et je le tire légèrement vers moi pour le sortir des griffes de la jeune femme. Le pauvre ne comprend pas ce qui lui arrive, et ça vaut peut-être mieux. S'il était conscient de ce qui se passait là, je l'aurais laissé se démerder. Je ne suis ni courageux, ni téméraire.

On va vous laisser continuer vos grillades. Bonne soirée !

Je tire d'avantage le gamin vers moi. Même si c'est à cause de lui que je suis ici, je vais pas le laisser dans les griffes de ces fous sanguinaires. N'empêche que je haïs les mioches. J'espère pour lui qu'il réussira à me suivre, parce que je ne l'attendrai pas.

A trois, je cours... Un... deux...


M'sieur l'curé, l'est où ma maman ?

Sa petite voix implorante me coupe mon élan. Saleté de mioche, il aura ma peau. Et en plus, il me dénonce à l'ennemi. Scélérat.

L'est sûrement au Paradis Solaire, là où il fait chaud... Très chaud...

Mon regard se perd dans les flammes qui consument les corps. Intérieurement, je prie pour le salut de son âme -pas trop longtemps quand même, y a la tatouée qui me regarde.

C'est un orphelin dont j'ai la charge, tout ça... On vous dérange pas plus longtemps...

Je recule d'un pas, entrainant de force le marmot avec moi, en oubliant pas de sourire aimablement à la dame. J'ai jamais eu de chance, mais aujourd'hui est un jour spécial... Enfin, j'espère.

_________________
--Maskarade
Disciple d’Aristote ? Ici lieu Satan est roi !



J’écoute, je suis sur la bonne route.
La vie à très bien fait les choses, ils sont digne de ma psychose.
Toute cette tragédie est immorale, cela fait de moi un marginal.
C’est vital ! Mais je crois que ce n’est pas légal.
Je finirai sûrement ma vie dans un cachot mais je ne suis pas manchot.
Ils devront me coincé dans les règles de l’art car je suis aussi rusé qu’un renard.
Et si je pars un soir et qu’il se fait tard …
Vous pouvez concevoir que je suis au purgatoire
Ou peut-être parti boire, non parti pour la gloire !

Les mots de Valentine résonnait encore en écho dans mes oreilles …
Fier, d’avoir fait le bon choix je me dirigeai vers les cadavres jonchant les rues.
L’idée d’un feu de joie ou plutôt de tristesse infinie était une excellante idée, je pourrai m’y réchauffer.
J’attrape les corps par ce qui dépasse et les traînent au sol sans réel attention.
J’abîme leurs petits corps frêles et mal nourrit.
Vous ai-je déjà dis que j’étais fou ?
Probablement…
Mon ventre gronde, tous cet exercice me met en appétit quand vais-je enfin pouvoir manger ?
Pas de sitôt cela en a bien l’air … après tous le métier de tueurs n’est pas de tout repos il va sans dire.
Je chantonne pour oublier la faim toujours omniprésente.
Les cadavres marchent deux par deux … hourra…
Mon regard se pose sur un homme et peut-être son fils, avec qui Rodrielle semble être occupée …
Je dépose la femme au sol avec précaution afin de ne pas ébruiter ma présence et garde le corps d’un môme sur mon épaule.
Je contourne la scène afin de les prendre à revers, si jamais ils tentent de fuir…
Observant la scène d’une des ruelles croisant la rue principale dissimulé derrière un mûr.
Je n’entend que la phrase suivante …
M’sieur le curé, l’est ou ma maman ?
Le gamin à une voix portante, pauvre homme cet enfant là causera sa perte …
Je me décide enfin à sortir de ma cachette afin de me placer face opposants qui veulent sans nul doute quitter les lieux…
Mon sourire s’intensifie derrière mon masque l’appel de la scène …

Qu’ils sont pauvres ceux qui n’ont pas de patience !
J’espère que ceci n’est que figure de style…
Car quand l’argent précède, toutes les portes s’ouvrent … voyez vous ?
L’aumône, bien que nous ne soyons pauvres ou le bûché le choix vous reviens…


Ma main se tendit devant l’homme, ouverte paume tourné vers les cieux attendant un cadeau divin.
Collier en or bague ou tout autres objets de valeur serait réquisitionner …

Oh ! En échange …
Un ami pour vôtre orphelin … il ne sera plus jamais seul …

Je projette le trépassé devant le gamin …
Je pose mes yeux sur le petit effrayé, la peur est tout ce qui se lit dans ses yeux…

Il s’appelle Louis et n’a jamais eu d’amis, il tient à savoir si tu veux jouer avec lui !
Attention, il peut être froid par moment !
Oh miséricorde !!! Je blasphème devant un curé !
Que je sois frappé des foudres divine sur le champ ! Si j’ai tord d’agir ainsi …


L’émotion dans ma gestuelle se voulait intense car je désirais réellement mourir à cet instant frappé par la main d’un dieu quelquonc…
Mais à force de remettre en question ma foi, d’avoir tuer tous ses prêtres et n’avoir jamais été punie, je n’y croyais plus…
J’espérais remettre en doute par le fait même la foi du curé devant moi…
J’eus l’impression à cet instant qu’il me prenait réellement pour un fou à lié et qu’il tournerait talon préférant affronter la jeune femme …
Plutôt que mes performances douteuses mais combien sympathiques …

Vôtre dieu ne peut rien pour vous.
Vous voilà brebis égarée dans la gueule des loups.
Avec comme seule arme vôtre foi.
Pathétique… ici elle ne vous n’es d’aucune utilité…
Regarder autour de vous … c’est l’enfer ici.


Je tendis ma main à nouveau …

Hahaha
Rodrielle
De l’enfant au prêtre, du prêtre à l’enfant… Les émeraudes de la Tatouée ne cesse de jongler. Et, apparemment, le vieux a l’air plus apeuré que le môme. Serait-elle si effrayante que cela ? Pourtant elle pensait avoir de beaux atouts… Mais, elle réfléchirait à son pouvoir de séduction plus tard. Pour l’instant elle écoute le sieur, plutôt bel homme pour un cureton, et garde sa main sur l’épaule de l’enfant alors que le plus vieux essaye de le rameuter vers lui. Mais non. C’est elle qui décide. Alors elle retire l’enfant vers elle et sourit au cureton.

Mais non, voyons. Restez avec nous ! Et je me ferai un plaisir de m’occuper de vous…

Elle déposa son indexe sous le menton du cureton et approcha son visage du sien au moment où le Masqué arriva, un enfant décédé sur l’épaule. Rodrielle se recula alors et sourit à son collègue et nouvel ami qui semblait en plein dans son élément. Elle l’aimait bien, en fait, ce fou. Il était original et unique en son genre. Mais l’heure n’était pas aux sentiments et à la gentillesse. Sa main glissa dans le dos du cureton et, toujours en serrant l’enfant par l’épaule, elle avança vers le feu. Lentement.

Ce qu’oublie de dire mon cher ami, c’est que cet Enfer peut être agréable pour qui s’y intéresse… Ne voulez-vous pas danser autour des flammes ?

Elle amena alors le prêtre et le gosse jusque dans un coin discret, jetant un regard interrogateur à Valentine pour savoir si elle avait carte blanche, puis les lâcha. S’ils voulaient fuir ils ne le pourraient pas. Elle regarda tour à tour Khiel et Maskarade puis leur sourit.

Ragazzi, pourriez-vous vous occuper de ce cher curé pendant que je lui pose quelques questions ?

Qui a dit qu’on ne pouvait pas torturer les curés ? Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire violence devant un enfant ? La Tatouée fit un signe d’approbation aux deux recrues qui voulait dire « blessez, torturez mais ne tuez pas » avant de retourner son regard vers le cureton.

Qu’est-ce que tu fais ici ?
Tu espionnes, Tesoro ?


La Tatouée se mit alors à tourner autour de cette nouvelle victime, ne le lâchant jamais du regard. Il devait y avoir une raison à sa présence dans le quartier des Basilisks.

_________________
--Scopolie
J'abandonne. Je jette l'éponge. Je tiens pas à couler avec le navire. Je regarde une dernière fois le môme en proie à la tatouée. Je ne prendrai pas le risque de le récupérer, surtout qu'il ne m'a attiré que des ennuis. Je lui laisse. Peut-être même qu'elle fera en sorte qu'il ne vive pas une vie trop désagréable pour un orphelin réduis à l'esclavage par un groupe de psychopathes. J’esquisse un sourire désolé pour refuser avec politesse son invitation sans la froisser : c'est déjà dangereux de vexer une femme en temps normal, alors là...

Trop tard, elle m'a eu. Je sens son ongle pointu sous mon menton, comme la serre d'un rapace qui tâte sa proie. Je relève la tête, j'ose pas bouger parce que je ne sais pas quoi faire. Je pense pas qu'un coup de genou dans son entrejambe lui fasse quoi que ce soit. J'ai les poils de la barbe qui se hérissent. Dans un autre contexte, j'aurais apprécié ce geste tendre mais là, j'ai l'impression d'être la proie d'une mante religieuse -un comble pour un curé. Je me défais de son emprise en balbutiant des excuses.


L'plaisir s'rait partagé mais...

Un de ses compères m'interrompt dans ma fuite, et pas le plus beau. Les gens masqués ne m'inspirent pas confiance, loin de là : s'ils cachent leur visage, c'est pour dissimuler quelque chose. Une balafre, leur laideur, la folie qui les habite. Il porte un corps sur l'épaule, un cadavre frêle, celui d'un enfant. Partagé entre colère et tristesse, je me tais. S'ils sont assez ignobles pour s'en prendre à des enfants, mieux vaut ne pas savoir ce qu'ils me feraient. J'écoute donc la tirade de l'homme qui me réclame de l'argent. J’esquisse une grimace. J'ai pas de quoi payer une rançon, je suis fauché comme un épis de blé.

Puis il lance le corps à mes pieds, comme s'il s'agissait d'un sac de farine. J'essaie de rester stoïque, mais mes mains trembles. Je suis pas du genre violent, mais pour lui, je ferais une exception. Je suis pas un exemple de vertu, mais j'ai jamais traité les morts de cette façon. Et je blasphème encore moins comme il a l'air de prendre plaisir à le faire. Fallait que je tombe sur la bande d'hérétiques en vogue à la Cour cette nuit, ça pouvait pas attendre ?


C'était déjà l'Enfer avant que toi et tes copains arriviez, c'est pas vous qu'allez changer la face d'la Cour... T'apprendras vite que Dieu est farceur, il aime jouer des mauvais tours à ceux qui crachent sur son nom.

Je souris, pas d'amusement, juste pour reprendre contenance. Je serre ma croix dans ma paume, l'abritant de la main tendue. C'est bientôt si j'allais pas pisser dans mes braies, fallait faire quelque chose. J'espère, peut-être à tort, que ma mise en garde lui fera réfléchir à ce qu'il fait, à ce qu'il est. Un assassin de plus dans cet endroit dont la seule loi est celle de la force. Il fera moins le malin quand les gens voudront se venger du massacre. J'espère bien être là quand ils le dépèceront comme du gibier et qu'il implorera la pitié de ce Dieu qu'il met au défi par amusement. J'espère qu'il m'oubliera pas non plus, parce que l'air de rien, je suis un martyr entre leurs mains sales.

La tatouée reprend la parole, je l'écoute, perplexe quant à sa proposition, frissonnant de dégoût lorsque sa main caresse mon dos. C'est comme la Mort qui vous ébouriffe les cheveux avec ses doigts osseux en vous souhaitant bonne nuit d'une voix mielleuse. Vous fermeriez les yeux, vous ? Pas moi. Je me raidis, j'avance à contrecœur. Ce coin sombre où elle m’emmène avec le mioche tétanisé par la peur sera peut-être mon tombeau. Y en a qui avanceraient fièrement vers leur destin mais moi, je veux vivre encore, j'ai encore de beaux jours devant moi dans cette fausse à purin qu'est la Cour.

Le pire, c'est que j'aperçois même pas les œillades échangées, occupé à consoler le gosse. Et moi, qui me console ? La tatouée me pose une question qui invite à réfléchir à ce que je vais répondre. Je la suis du regard. J'ai peut-être une chance, même si elle parait infime, de vivre. Mon ton est légèrement moqueur pour cacher mon angoisse.


C'est ma paroisse, c'est normal que je m'intéresse à ce qu'il s'y passe.

Et elle, elle est venue faire quoi ici ? Commettre un massacre pour devenir célèbre et mourir avant que son corps soit transporté par la foule pouilleuse en délire ? Elle veut se faire griffer par toutes ces mains tendues vers elle, ne demandant qu'à toucher le cadavre de la fameuse tatouée ? Qu'elle ne me tourne pas le dos lorsqu'on sera seuls, je ne suis plus à un péché près.

_________________
Khiel_de_sombreterre
La mémoire du sang

Khiel observait la scène silencieusement...comme à l'accoutumée...lui, les longs discours et les palabres sans fin, ce n'était définitivement pas son truc.
Il se posta donc dans cette pénombre qui lui allait si bien...voir sans être vu...
Il ricanna doucement lorsque Maskarade débita son laïus...décidemment, il lui plaisa bien celui là. Khiel adorait cette douce folie qui semblait l'habiter, même si cette folie douce pouvait se transformer en moment de sauvagerie intense.
Appuyé contre un mur, il observa aussi le manège et le jeu de Dame Rodrielle...très forte...jouant sur la féminité tout en laissant, par instant, paraître son instinct sauvage, félin, de tueuse sans merci.
Machinalement, sa main se porta sur un de ses deux couteaux, il commenca à jouer nonchalament avec...c'était devenu une habitude, il faisait partie de lui...prolongement de sa main...

L'imprudent visiteur se disait homme d'église, ou tout du moins, essayait de se faire passer comme tel...Khiel avait toujours eu des problèmes avec ce genre de religieux, d'ailleurs ses parents, enfin ses parents adoptifs, lui avaient maintes fois conté la mésaventure qui lui était survenu le jour de son baptème, et de voir cet homme devant lui, les paroles lui revinrent en mémoire...


Citation:
On est arrivé devant l église du village, il fait beau malgré le froid de l'hiver, la neige recouvrait tout. On était heureux, on allait te baptiser; Khiel. Le curé a ouvert les portes et se tenait sur le parvis pour nous faire signe d'entrer. En moins de deux minutes et au fur et à mesure que nous montions les quelques marches, avec toi dans les bras de ta mère, le ciel s' assombrit, le vent se leva, la neige, qui avait cessé de tomber depuis quelques jours , lança de violentes bourrasques glacées contre l'édifice religieux. Tu hurlais, tu te débattais, t'agrippais à tout ce que tu trouvais, chandail, cheveux de ta maman. Et un hurlement, un hurlement de loup, loin, du coté de la forêt. On a jamais su si c'était la force du vent ou autre chose, mais lorsque le prêtre voulu refermer la porte, celle-ci s'ouvrit si violemment qu'il fut projeté contre la statue de Saint Thomas et s'empala sur l épée du saint homme...


Khiel ne fut jamais baptisé...et depuis, tous les hommes d'église qu'il avait rencontré étaient mort...de mort violente...apparemment celui ci ne dérogerait pas à cette "régle".

Khiel se demanda simplement qui se chargerait de cette besogne...lui? Maskarade? ou alors Dame Rodrielle avait elle déjà d'autres plans pour passer un bon moment avec cette victime?...enfin, bon moment pour elle, car pour lui, Khiel doutait qu'il apprécie fortement...

En tout cas, pour un homme qui se savait déjà condamné à mort, il affichait une belle prestance, sans le tremblement de ces mains, on aurait pratiquement pu croire qu'il maîtrisait parfaitement la situation...

Khiel jeta un oeil du coté de Valentine, après tout c'était lui le chef, c'était lui qui devait prendre les décisions. Khiel avait bien compris qu'il devait faire allégeance à Valentine et non à Dame Rodrielle...il voulait juste lui montrer que comme c'était elle qui l'avait convié à prendre part à cette sanglante aventure, elle ne serait pas déçue de son choix, et sa réputation n'aurait pas à en souffrir. Apparemment elle n'avait pas saisi le sens de sa démarche...pas grave...Khiel savait ce qu'il avait à faire...et puis, lui, les longs discours et les palabres sans fin, ce n'était définitivement pas son truc...

_________________
L.valentine
ACTE II
Une offre est une offre ...


Valentine amenait du combustible pour le feu, de beaux cadavres près à brûler pour réchauffer leurs cœurs. Aucune chances, ils étaient morts depuis longtemps mais cela ne l’empêcherait pas d’essayer et d’y prendre plaisir. C’est dans un vague à l’âme qu’il y projeta ses deux nouvelles victimes , ils fondaient et noircissait au contact des flammes léchant leurs corps inertes. Horriblement sympathique se petit feu. La rue était bien éclairer, ainsi que la petite réunion non loin de là. Il s’agissait de ses disciples et d’un inconnu… en mauvaise posture nous pourrons dire. Son sourire s’accentua et un flot d’adrénaline se fit sentir dans ses veines alors qu’il se dirigea vers eux d’un pas lourd et inquiétant. Ses yeux se posèrent sur Rodrielle qui semblait s’amuser comme toujours et Maskarade qui lui aussi semblait y prendre plaisir à vrai dire. Il pu finalement percevoir Khiel dans l’ombre qui ne semblait vouloir s’en mêler. Une voix s’élève face aux répliques de sa horde.

C’était déjà l’enfer avant que toi et tes copains arriviez, c’est pas vous qu’allez changer la face d’la Cour T’apprendras vite que Dieu est farceur, il aime jouer des mauvais tours à ceux qui crachent sur son nom.

Rodrielle avait la situation bien en main, bonne chose il devrait savoir qu’il ne faut pas s’approcher trop prêt d’un serpent. Se dernier répond en terme religieux alors conclusion soit il était zélé, soit fanatique soit cureton. Peu lui importait à vrai dire , dans sa tête, il était plutôt du type…. Homme mort … Mais le prête ne semblait pas avoir toute sa tête non plus puisqu’il arborait fièrement un sourire au visage. Le loup Alpha vit le petit regard de Rodrielle et comprit sa signification cependant il lui fit comprendre d'un regard qu'il voulait s'amuser en premier. Il apprendra se que ça en coûte de rire au visage des Basilisks. Un tel affront ne pouvait être toléré, il devait y avoir juste retour. C’est avec plaisir et délectation que Valentine prit la parole.

Vous êtes croyant, vous savez que votre dieu n’est pas présent ici lieu ?
Ne répondez pas nous savons tous les deux que la réponse est non …
Alors voilà je me promenais dans ses rues tuant toute parcelle de vie me posant la question suivante…
Dieu existe t-il ?
Et si oui pourquoi me laisse t-il commettre tous ses crimes sans me montrer le moindre signe d’opposition.
J’en suis venu à la conclusion qu’il n’existe pas …
Vous devriez en faire de même … ou le prier !
J’ai un marché à vous proposer…


Valentine rit intérieurement comme jamais, le curé n’avait aucune chance de s’en sortir alors il lui donnait une échappatoire…

Je suis le maître des Basilisks donc j’ai tout les droits.
Ainsi je vous propose le marché suivant, renié votre dieu, implorer mon pardon à genoux, embrasser mes bottes crasseuses de vôtre sale bouche pleine d'insanités et ainsi vous aurez la vie sauve.
Autrement je vous ferai subir quelques choses de très … comment dit on ? … Désagréable !


Attendant la réaction du prête, s’approchant de plus en plus. Valentine jaugeait l'homme du regard discernant mieux chaque aspect de son allure. Il remarquait à présent quelque détails qu’ils ne pouvait percevoir tel que les tremblements démontrant la peur qu’il devait avoir au ventre à cet instant. Ou sinon cet objet qu’il tenait dans le creux de sa paume. Le maître se posa face à l’homme fixant ses yeux pour seul but de lui faire détourné le regard et bougeant la main d’un geste rapide vers la gauche pour le distraire, il lui assena un solide coup de poing dans le ventre. Profitant d’un moment de faiblesse, à tout coup le souffle. Il agrippa sa main tenant l’objet et la lui arracha reculant sans attendre quelconque riposte. Après tout cet homme n’en avait pas les moyens ni le talent, il y a des gens plus dangereux que d’autres et il devait comprendre peu à peu ou était sa place dans la hiérarchie.

Valentine regarda au creux de sa main l’objet en question… une croix. Il s’y attendait mais il s’agissait la d’une simple mise en déstabilisation afin que le curé perde sa détermination et son obstination à leur faire face. Le sourire du tueur s’accentua se voulant moqueur. Il lança la croix à mascarade , avant de regarder a nouveau l’homme de foi seul face aux démons de la cour des miracles…

Mon ami fera bon usage de cette croix, j’en suis persuader …
Maintenant renier ou subisser … !
--Maskarade
Idées folles et fanatisme...



Mes yeux se posent sur le maître qui démontre la force de son poing.
Je crois discerner dans le regard de l’homme qu’il fera moins le malin.
Un coup comme celui-ci doit certainement le faire souffrir cela me donne une envie irrémédiable de rire.

HIHIHI
Encore ENCORE c’est trop drôle …


Mon ventre fait mal, je sens des crampes abdominales se former peut-être ai-je exagéré ?
Mais non l’ambiance est infernale, je suis aliéné, j’ai bien le droit de m’amuser !

Un , deux… je suis heureux.
Trois , quatre… il marchera à quatre pattes !
Cinq , six… j’ai son crucifix.
Sept , huit… il sera bien cuit.
Neuf , dix… J’parie qu’il cri !…

Je souris bêtement repassant cette petite mélodie dans ma tête encore et encore à m’en rendre fou.
Chasser les paroles du prêtre qui n’ont pas grande importance hormis me mettre de mauvaise humeur.
Je compte bien assouvir cette frustration passagère sur ce dernier d’ailleurs.
Après tous il n’est que vil curé sa prestation ne vaut pas un clou.
Convaincu, je tiens la croix dans ma main que je serre de toutes mes forces la rage s’empare de moi.
À croire qu’il est réellement convaincu que son Dieu peut me jouer un tour à moi, le meilleur comédien et tragédien de cet endroit sordide.
S’il savait ce qui se cache sous se masque, s’il savait seulement la profonde cicatrice que porte mon âme.
Ma vie est un fardeau, partagé par tous les hommes.
Du moins tous ceux que je tue.
J’incarne le mal, je fais pleurer les gens dans mes tragédies.
Je suis un mal nécessaire, je fais rire dans mes comédies les rares compagnons qui suivent ma route.
Je vis pour mourir, je meurt pour vivre.
Je dois être… Dieu ?
Mon sourire niais s’évanouit sous mon masque…
Mon regard se baisse et je regarde cette croix dans ma main gantée…
Un questionnement me traverse l’esprit, si je suis Dieu ?
Pourquoi me déteste il ?
Alors un raisonnement vint éclairer ma tête d’illuminé…
C’est qu’il est con comme un manche voilà tout …
Je fus satisfait pour le moment de ma réponse et reporta mon attention sur se qui se trouvait devant moi…
C’est à dire un curé sans l’ombre d’une chance, le maître et une sœur de sang lui faisant face moi dans son dos et Khiel sur la droite, un futur compagnon de folie.
Valentine à donner ses ordres mais l’homme de foi hésite peut-être ?

Il refuse de s’agenouiller !

IL REFUSE DE S’AGENOUILLER !!


Peu à peu je monte sur ses grands chevaux et commence à m’énerver…
Je tiens à le voir renier, je tiens à le voir implorer comme un chien … l’humiliation qu’il subirait ferait ma plus grande joie.
Le temps à raison de moi… je suis déjà entrain de déblatérer mes envies !
Ma main se saisit de ma lame et d’un bruit métallique froid et strident je la brandit devant moi.

À GENOUX CHIEN !
À GENOUX DEVANT LE MAÎTRE SINON JE TE FAIS TRÉPASSER !


Loin de moi les belles tirades mon côté excessif et colérique prend le dessus.
Ma belle voix suave d’artiste est déformée par le fanatisme dont je fais preuve.
J’ai presque envie à cet instant qu’il ne renie pas et ne s’agenouille pas ainsi nous pourrions moi Rodrielle et Khiel en faire ce qu’il nous plairait…
D'ailleurs en gueulant haut et fort j'essais de les entraînés dans ma folie.
Ma vie pour les Basilisks !
Johnnie.
La petite garce plantureuse était en retard... Pour pas changer ses habitudes. C'est qu'elle aimait se faire désirer la peste!

La gueule de bois, les cheveux en pétard, les traces de draps encore sur les joues... La minette arriva en trainant les pieds.
Elle n'avait pas reçu directement d'invitation, sa deglinguée de tantine l'ayant reçu pour elle... Mais comme là ou y'avait d'la gêne y'avait pas d'plaisir... Elle se gêna pas pour venir se taper l'incruste pour les festivités.
Faut dire qu'elle avait perdu son dernier denniers en pariant sur l'mauvais clebard... Et qu'il lui tardait de remplumer sa bourse.

Le lieu de rendez-vous n'avez pas été bien difficile à trouver. Les cadavres , tel les cailloux du petit poucet traçait un chemin sale et ensanglanté parfaitement facile à suivre. Elle grimaça, ça puait la tripaille et ça collait a ses chausses.
Tssss...Déjà ils travaillaient comme des vrais gougnassiers!
Fallait qu'ils s'bougent le trognon!
pensait elle.
L'armée tarderai pas a arriver et a tenter de les encercler... C'etait pas le tout d'massacrer! Fallait aussi penser à pas se prendre la fesser juste aprés!

Chantonnante, elle se rapprocha de la fourmillière combattante quand son pied percuta une épée couverte d'un sang noirâtre. Berk... Du sang de panse! Jo s'accroupissa lentement pour la ramasse et essuya la ferraille sur les frusques d'un garde étalé. Elle en admira le tranchant, haussa les epaules et se rapprocha encore des ombres les moins eloignés, devait bien y'avoir un chef a toute cette clic, ils pourraient sans doute la renseigner.
Quand des cris interrompèrent le fil de ses pensées:

IL REFUSE DE S’AGENOUILLER !!
À GENOUX CHIEN !
À GENOUX DEVANT LE MAÎTRE SINON JE TE FAIS TRÉPASSER !


Elle leva les yeux au ciel, encore un bourrin sans doigté, ça allait encore pisser le sang et sa-lopé le sol! Johnnie jetta un oeil sur ses bottes brillantes ciré du matin même et grimaça. Fallait qu'elle évite ce gachit!
Elle shoota derrière les genoux du bonhomme, pour s'enthousiasmer de le voir s'étaler comme un carpette au pied de Valentine. Et amusée envoya:

Haha! L'en fallait peu pour le rendre plus révérentieux!

Sur ces bonnes paroles, la belle grimpa debout sur le dos de l'homme applaté et rigola.

_________________
--Scopolie
Je discute avec la tatouée, celle qui semble le moins étrange dans ce groupe hétéroclite qui s'amuse à commettre des massacres et à brûler les corps pour une raison qui m'échappe encore. Je caresse le doux espoir qu'ils me laissent en vie avec un message à faire passer au reste de la Cour, une revendication qui doit être entendue par tous. Ils ne sont pas assez fous pour avoir orchestré tout ça pour le plaisir. Si ?

Un homme s'approche, moins bruyant que le masqué, mais aussi moins charmant que la tatouée. Il dégage un certain charisme qui me donne des sueurs froides ; je l'écoute en silence, sans piper mot. Il se présente comme le chef de cette bande d'assassins, et me propose de me laisser la vie sauve. Sur le coup, je suis surpris, je cherche où est l'entourloupe. Je l'observe s'approcher, cherchant dans son regard une lueur perverse qui trahirait ses projets à mon encontre.

Il se place en face de moi, je le dévisage. Un silence pesant règne. Une gouttelette ruisselle sur ma tempe. Malgré la fraicheur de la nuit, j'ai chaud, je m'imagine déjà dans les flammes. Je resserre la croix dans ma main en priant intérieurement pour que ce ne soit pas une morte lente et douloureuse qui m'attend. Finalement, il m’assène un violent coup de poing dans le ventre, une attaque en traitre qui me fait plier en deux. Un filet de bave s'échappe dans un soupire étouffé. Je grimace, j'en fais peut-être même un peu trop, mais c'est pour éviter qu'il recommence. Je suis toujours en vie, même s'il m'arrache ma croix des mains pour la donner au masqué. Autant donner de la bonne soupe à un porc.

Il me laisse un dernier choix. Renier ou mourir. Est-ce vraiment un choix ? Je me suis jamais comporté comme un héros, c'est pas maintenant que je vais commencer. Je préfère vivre un moment de lâcheté que de mourir en homme courageux. Je reprends mon souffle, tandis que l'autre commence à brailler que je refuse de m'agenouiller. Je lui lance un regard noir. Intérieurement, je grogne. S'il me laissait le temps de pouvoir parler, il saurait. Je repose mon regard vers leur chef et j'articule pour être inaudible, car je n'aimerais pas me répéter.


Je r...

Et là, c'est la chute. Une force invisible qui me propulse face contre terre. J'ai rien vu venir. Le Très-Haut vient de me foudroyer, c'est ça ? Je suis mort avant d'avoir blasphémer ? J'ouvre les yeux, j'aperçois des bottes tournées vers moi. La punition divine, c'est pas pour maintenant.

Je me redresse légèrement pour voir ce qu'il vient de se passer. J'aperçois une bouseuse qui se tient fièrement derrière moi. Je fronce les sourcils. D'où elle vient ? On l'aurait entendu venir, pourtant. Du moins, mes tortionnaires. Et en plus, elle suinte la suffisance, ça sent l'arrivisme à plein nez. Elle demande où est le chef avant de se servir de moi comme paillasson. J'enfonce mes ongles sales dans la boue qui recouvre les pavés distordus. J'étais prêt à m’agenouiller pour avoir la vie sauve, mais j'ai quand même une fierté, un petit objet que je sors à l'occasion.


'Spèce de gouge...

Je marmonne entre mes dents assez fort pour que tous m'entendent. C'est ma chance. Je prends appuie sur mon bras pour déstabiliser la donzelle et ses soixante kilos toute mouillée et j'en profite pour lui attraper la jambe et l'entrainer au sol avant de m'asseoir sur elle de tout mon poids, lui maintenant la tête contre le sol. Triomphant, je relève la tête vers mon interlocuteur privilégié, celui qui décide de qui meurt et qui vie.

J'vous serais sûrement plus utile vivant que mort...

Resserrant mes doigts dans la tignasse de la brune, j’esquisse un sourire ironique pour prouver mes dires. Ça fait du bien de se sentir fort, mais tous les bons moments ont une fin. Je la relâche avant de me relever et de m'écarter, au cas où il lui prenne l'envie de jouer à la dure qu'a peur de rien.

_________________
L.valentine
ACTE II
Contre offre


Maskarade criait haut et fort, il voyait clair dans son jeu il pouvait sentir qu’il n’était plus tout à fait lui même. La rage qu’il dégageait n’était pas à son habitude mais lorsque quelque chose lui tenait à cœur il était le premier à s’y perdre corps et âme …

Une fine silhouette fit son apparition et projeta l’homme au sol contre les galets de la cour, la chute fut brusque et stoppé net mais l’homme ne semblait pas trop en souffrir ni même s’en préoccupé plus qu’il ne faut. Après tout il avait bien d’autres ennuis. Valentine regardait la scène qui s’offrait à ses yeux la jeune femme demandais ou était le maître et c’est justement dans un instant d’inattention qu’elle se fit dominé par le curé. Les hommes sont plus fort que les femmes, c’est bien connu.

Cela devait être très gênant pour la belle surtout dans un entretien d’embauche … Il connaissait la jeune femme de vue mais elle, elle ne le connaissait pas. Il l’avait espionner en secret au cour de ses voyages et il l’avait trouvé douée même si elle avait besoin d’un maître pour lui apprendre à être parfaite. C’est pour cela qu’il lui avait envoyé une invitation déjà qu’elle est trouvé le lieu de rendez vous était bon signe car il s’agissait de la première étape…

J’vous serais sûrement plus utile vivant que mort…

Cette voix, ramena Valentine à la réalité, comment pourrait il être plus utile vivant que mort? Il lui semblait à cet instant qu’il était dans son avantage d’empêcher se prêtre d’aller propager au sein de l’église et de l’armée se qui se passait en ses lieux. Après tout personne ne serait au courant avant quelques journées. Seul la cour des miracles tremblait et ce feu laisserait place au soleil d’ici peu alors qu’avait il à craindre ?
Ceci serait le quartier général et les futurs Basilisks y vivraient propageant mort et chaos la ou ils le désireraient … Il n’avait de compte à rendre à personne et sa famille non plus. Alors que l’homme se remet sur ses pattes, je lui adresse un sourire confiant.

Je dois avouer que pour un curé vous en avez dans le ventre.
Je dirais même que si vous n’étiez curé vous seriez fait pour nos rangs.
Le dernier homme de votre espèce que j’ai rencontré et qui ma tenu tête à finis pendu dans sa chapelle.
Cependant, il y a quelque chose de spécial en vous.
Quelque chose qui vous diffère de votre compère …
Vous n’êtes pas dénué de bon sens, alors je suis enclin à écouter votre proposition.
Même si je dois dire qu’elle m’étonne car comment pourriez vous m’être utile exactement ?
Et j’espère que sa en vaudra le répit que je vous laisse …
Je vous rappelle que vous n’êtes pas en position de force messire ?


La question du pourquoi il lui laissait la vie sauve s’installait dans sa tête. Pourquoi ne pas en finir tout simplement et passer à autres choses ? La vie reprendrait son cours et les rues seraient nettoyer, il pourrait mettre en place la troisième étape. Ses yeux se posèrent sur l’homme face à lui, se disant qu’il n’aimerait pas être à sa place si sa proposition n’était pas intéressante. Il n’avait pas toute la nuit à vrai dire et avait d’autres chats à fouetter … il avait déjà en tête se qu’il lui ferait subir. Après tout les hommes dans un excès de confiance deviennent fou, incontrôlable. Il espérait qu’il ne l’avait pas trop complimenté sinon il devrait mettre fin à se petit entretien... fort sympathique.
Johnnie.
Les poings plantés sur ses hanches, le menton relevé, conquérrante, la belle maintenait l'homme d'eglise sous ses pieds. Le bougre baragouina un truc à son encontre:

'Spèce de gouge...

Soudain, l'homme se releva brusquement en appui sur ses bras et pivota pour la desarçonner. La belle vola! Et se retrouva vautrer dans la terre, tiède, gadouilleuse et sanguinolente. L'odeur férique de l'hemoglobine lui arracha une grimace. Puis elle sentit le poid de l'homme peser sur son dos.

La pensée qui lui traversa là tête à ce moment là ne fut pas:
-Comment je vais m'en tirer??? Comme quelqu'un de normalement constitué aurait pensé.
mais...
-Mes chausses sont foutues! Il va me le payer! La peur été un sentment que la belle avait oublié le jour même ou elle avait perdu le gout de la vie.

Elle eu a peine le temps de faire le deuil de ses fringues souillés que l'homme se releva de son dos. Elle ne traîna pas pour bondir également sur ses pieds! Puis, elle passa sa main sur son visage lentement, serrant des dents, tremblant mêm légèrement pour contenir sa colère.
Puis, elle tourna la tête vers le fautif....
Et le gratifia d'un sourire sadique...Mieux qu'une menace. C'était une promesse qu'elle venait de lui faire. Mais pour l'heure, y'avait du monde,trop de témoins. Et celui qui attirait toute l'attention des malfrats, se tennait entre lui et elle... Le chef probablement ... qui d'ailleur ne tarda pas à prendre la parole:

Je dois avouer que pour un curé vous en avez dans le ventre. *Le ventre d'un curé c'est comme celui d'une poiscaille... ça peut s'vider.* Pensa t'elle.
Je dirais même que si vous n’étiez curé vous seriez fait pour nos rangs. * Oh ouiiiiiiii mettez le dans mon équipe je prendrai soin de lui!*Le dernier homme de votre espèce que j’ai rencontré et qui ma tenu tête à finis pendu dans sa chapelle. * Ah! Enfin quelques paroles sensées*Cependant, il y a quelque chose de spécial en vous. *La bêtise?*Quelque chose qui vous diffère de votre compère … *Tssss, ça y'est il déraisonne à nouveau.*Vous n’êtes pas dénué de bon sens, alors je suis enclin à écouter votre proposition. *Mais n'importe quoi!!!*Même si je dois dire qu’elle m’étonne car comment pourriez vous m’être utile exactement ? * Aaah! ça ça redevient sensé. Il va le tuer. Non?? Mais qu'est ce qu'il attend?!!!*Et j’espère que sa en vaudra le répit que je vous laisse … * Non il vaux rien! Tue le! *Je vous rappelle que vous n’êtes pas en position de force messire ?

Elle hocha la tête a l'attention du curé et lui fit un clin d'oeil: ça l'chef il a raison... Si 'j'ai la chance d'me trouver seule avec toi... T'y passe! Héhéhé... J'te couperai les tendons pour m'assurer qu'cette fois tu te relevera plus jamais!

Puis, elle reporta son attention a nouveau sur Valentine.
Le reluqua de haut en bas... Alors le chef c'etait lui. Elle haussa les épaules. Dans le fond elle se fichait de savoir qui c'était. Une seule chose l'interessait vraiment et elle ne se fit pas prier pour le demandé dés qu'il lui sembla que l'attention de Valentine pour le curé diminuait.

"Combien?
Vous paierez combien?
J'ai ce qu'il faut de savoir et de maîtrise pour satisfaire n'importe quelle horde. Alors pourquoi vendre mon âme à la votre?"


Elle tourna son index en direction de son propre visage et allongea un sourire.

"Puis remarquez comme je maîtrise a la prfection l'art du camouflage Huhuhu."

Puis elle balaya son regard sur les convives s'arrêtant quelques instant sur Rodrielle qu'elle trouvait fort à son goût et reporta son regard sur lui dans l'attente de sa réponse.




Elle aussi n'avait pas prévu d'passer sa nuit là.

_________________
--Scopolie
Le vent tourne à mon avantage, ma petite démonstration de force a fait son effet. Je suis rassuré. Un peu. Mes prochains mots seront décisifs, alors je prends le temps de réfléchir à ma réponse. Sur le coup, j'ai eu envie d'abuser du sarcasme pour lui faire remarquer que la Cour des Miracles porte bien son nom : les mendiants lépreux retrouvent la santé à la nuit tombée, et les curés, eux, savent se battre. Mais me moquer de lui devant ses hommes n'est pas la meilleure idée que j'ai eu, alors je laisse parler la brune avant d’esquisser un sourire railleur. Elle, par contre, je peux me payer sa tête. C'est dans mes moyens et ça va faire bonne impression auprès des autres.

Pour quelqu'un qui est censée être discrète, tu t'mets trop en avant...

Je la regarde du coin de l’œil, une lueur de moquerie dans le regard. Derrière ses mimiques de grande femme, je perçois une innocence qui caractérise les enfants ou les adultes qui ont grandi trop vite, l'espoir que tout peut leur être acquis. Elle n'a pas encore appris à ses dépends qu'un Homme qui se sait condamner n'a plus rien à perdre, il est donc prêt à toutes les folies, même à tenter d'égorger son bourreau avant sa mise à mort annoncée. Et c'est ce qui arrivera, peut-être, si elle persiste à nourrir à mon encontre des envies meurtrières.

Je reporte mon attention sur le maitre de ces assassins. Il cherche à négocier ma vie comme on négocie une denrée, en échange d'un service. Il ne sera pas le premier envers qui je suis redevable, je revois le masque de cet homme à qui j'ai voulu voler sa bourse et qui est parti en me mettant en garde que je lui devais une vie. Je parle distinctement, trop peut-être, ce qui trahit le nœud que forment mes entrailles nouées par la peur de mourir si subitement. Même si je n'ai rien fais d'extraordinaire de ma vie et que mon existence est infime comparée à Sa création, je tiens à continuer de profiter des bars mal fréquentés du coin et de ses pécheresses.


Je suis un clerc un peu à part, tout comme vous tous, vous êtes des êtres particuliers... Ils le prendront sûrement pour un compliment, mais c'était loin d'en être un. Je suis un puits d'informations : les fidèles me font confiance, ils me parlent de tout ce qu'ils ont vus ou entendus, ils me posent des questions sans avoir peur d'être jugés et ils comptent sur moi pour les guider sur le droit chemin. Ainsi donc, en me tuant, vous perdriez un solide appui dans la Cour, un pilier dont vous allez avoir besoin très bientôt. Vous avez massacré des familles entières, la peur va pousser les gens à vous exterminer. Les gens cherchent toujours à éliminer ce qu'ils ne peuvent pas contrôler. Je pourrais donc insuffler en eux la crainte du Jugement Dernier pour qu'ils ne tentent rien contre vous si vous arrêtiez de penser à m'enfoncer un tison dans la gorge...

Ainsi parlait Daju à Pierre Ponce lorsqu'il venu le chercher sous sa tente gardée par ses légionnaires romains. Guidé par la peur de mourir, il s'écarta du chemin menant au Paradis solaire en espérant vivre ainsi plus longtemps. Je ne ferais pas la même erreur que lui. Si je renie le Très-Haut devant ces bêtes à forme humaine, Il sait que je crois toujours en lui et que je mènerai moi-même la foule en colère jusqu'à eux.

J'incline bassement la tête en signe de soumission au jugement de mon interlocuteur. Il me prend pour de la vermine, un être insignifiant enchaîné par sa propre faiblesse. Tant mieux, il essaiera de m'utiliser à sa cause sans savoir que je lui nuirai de toutes mes forces.


C'est pour cela que j'ai besoin de mon outil de travail, ajoutais-je en pointant du doigt ma croix que le masqué tenait toujours entre ses mains souillées par le sang.

_________________
Johnnie.
Pour quelqu'un qui est censée être discrète, tu t'mets trop en avant..

Le regard du cureton était posé sur elle... Elle en déduisit que la vermine osé s'adresser à elle vec autant d suffisance. Mais elle ne s'inquiétait pas. Tout venait à point a qui savait se détendre...
Son truc à elle n'etait pas la discretion d'ailleur elle n'avait jamais revndiqué cela.... Elle croyait bien plus dans le pouvoir de la diversion. beaucoup moins alléatoire. Puis elle ecouta l'homme d'eglise torcher son discours pour voir qu'elle autres balivenes il avait à sortir.

Je suis un clerc un peu à part, tout comme vous tous, vous êtes des êtres particuliers...
Je suis un puits d'informations : les fidèles me font confiance, ils me parlent de tout ce qu'ils ont vus ou entendus, ils me posent des questions sans avoir peur d'être jugés et ils comptent sur moi pour les guider sur le droit chemin. Ainsi donc, en me tuant, vous perdriez un solide appui dans la Cour, un pilier dont vous allez avoir besoin très bientôt. Vous avez massacré des familles entières, la peur va pousser les gens à vous exterminer. Les gens cherchent toujours à éliminer ce qu'ils ne peuvent pas contrôler. Je pourrais donc insuffler en eux la crainte du Jugement Dernier pour qu'ils ne tentent rien contre vous si vous arrêtiez de penser à m'enfoncer un tison dans la gorge...


Elle leva les yeux au ciel. La patience non plus c'était pas son fort. Ce discours ne finirai il jamais?
Puis elle le vit s'incliner devant le chef. Elle grimaça, ce type là sentait à plein nez la fausseté.

C'est pour cela que j'ai besoin de mon outil de travail.

Elle jetta un dernier regard a Valentine. Qui jusque là écoutait patiemment. Son lit et sa belle lui manquait, elle n'etait pas là pour perdre du temps avec la gueusaille.
Elle injecta une phrase sur un ton moqueur à l'attention du curé:

Toi, on peut dire qu't'aime t'entendre faire des phrase pas vrai? C'est bien.
Parle pendant que tu peux.


Puis...Elle tourna son regard vers Valentine et lui adressa ses derniers mots avant de filer dans les ténèbres sinueuses des ruelles.

Vous saurez ou me trouver quand vous serez disposé a parler d'argent, n'est ce pas?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)