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Le Quartier Basilisk

Rodrielle
[D’acteur à spectateur…]

Le prêtre l’avait suivit sans geindre. Enfin, avait-il eu seulement le choix ? Non, surement pas… Les autres loups l’avaient rejointe, ainsi que le chef de la meute. C’était d’ailleurs au tour de celui-ci de jouer. La Tatouée s’éloigna alors, ondulant des hanches comme à son habitude, et alla rejoindre Khiel un peu plus loin. Celui-ci restant silencieux, elle lui offrit un sourire charmeur avant de retourner son attention sur les autres protagonistes. Maskarade ne resta pas, quant à lui, aussi silencieux que ses confrères ; la rage s’emparait petit à petit de cet être mystérieux, et rapidement il brandit sa lame vers le prêtre. Au tour de la blonde d’agir : la Tatouée posa une main sur l’épaule du Masqué qu’elle serra avec force pour le calmer. Parfois il fallait laisser le Maestro faire.

Autre coup de théâtre : une nouvelle venue. Une brune, attirante, pulpeuse et… téméraire. Les lèvres de la Tatouée formèrent une moue appréciatrice devant ses gestes. Une autre femme, enfin. La suite fut d’ailleurs tout aussi intéressante : le réveil du prête, auparavant à genoux, qui se montra vraiment surprenant pour un homme d’église. Il souhaitait leur donner un coup de main… Regard vers Valentine. A lui de décider après tout ! Enfin, dans tous les cas, la Tatouée resta silencieuse, appuyée contre un mur les bras croisés. Elle attendrait les instructions du Maestro pour agir.

_________________
Khiel_de_sombreterre
Toujours dans la pénombre, Khiel avait observé toute la scène qui se jouait devant lui. Le prêtre cherchant à sauver sa vie par tous les moyens, prêt à dire tout et n'importe quoi, Valentine qui semblait s'amuser de la couardise à peine dissimulée de l'homme d'église, Maskarade qui semblait hésiter entre attente enjouée et folie meurtrière, et Rodrielle, qui l'avait rejoint dans l'ombre, non sans lui avoir jeté un sourire des plus charmeur. Décidemment cette femme était redoutable...Et puis, sortie de nulle part, une autre femme, exhubérante et intrépide, la gouaille bien pendue et le verbe haut
La voir mettre à terre le curé l'amusa, tout comme lorsqu'elle monta dessus d'ailleurs...quelle meilleure place pour un représentant de Dieu que de retourner à la poussière?...enfin, plutôt du sang en l'occurence, tant le sol en était immaculé...
Lorsque le mort en sursis se rebiffa, Khiel fut pret de lancer son couteau pour le rendre plus inoffensif qu'une pauvre brebis égarée, mais finalement il n'en fit rien, l'homme fut assez avisé pour ne rien tenter d'autre.
Il écouta d'une oreille distraite les discours...lui, ce n'était pas son truc les palabres...néanmoins, il s'approcha du clerc et se planta juste derrière lui pour lui murmurer:

-je n'ai jamais bu du sang de curé...cela a un gout particulier m'a t'on assuré...suave, onctueux...un vrai délice...il faudrait que je vérifie pour en être sûr...ne vous éloignez pas de trop, mes couteaux auront vite fait de vous rattrapper...

Sans rien dire de plus, Khiel s'en retourna dans la pénombre...attendre les ordres pour agir...et surveiller les alentours...trop de passage dans cette ruelle à son goût...
L.valentine
ACTE II
Jugement final


Valentine faisait face à l’homme et à Johnnie, dominant la situation de tout sa présence. La donzelle parlait d’une somme sonnante et trébuchante. Le prêtre déblatera ensuite son baratin. Ses hommes lui laissèrent la place sans un mot, il avait à choisir se qu’il ferait du prêtre. Son regard devint plus noir au fur et à mesure qu'il parlait cet homme sentait le faux cul à plein nez … comment pourrait il faire confiance à un homme de religion ? Jamais il ne pourrait anéantir totalement la foi d’un homme le seul moyen était de les faire trépasser. Alors que proposait il ? ah oui bon … commencer par répondre à la jeune femme qui s’en allait à l’instant, elle ne lui laissait pas une seconde pour répondre sûrement gênée par ce qui venait de se produire. Un sourire moqueur s’installa sur ses lèvres il ne pu s’empêcher de lancer la réplique suivante.

Lorsque vous serez en mesure de maîtriser un prêtre sans qu’il ne prenne le dessus alors peut-être serez vous payé… En entrant dans le clan vous vivrez de vos pillages et plus vous prouverez votre dévouement à la cause plus vous serez riche … de surcroît je n’irai pas vous cherchez vous viendrai à moi lorsque vous serez réellement prête à rejoindre le clan et à faire preuve de respect envers un maître. J’ai besoin de tous mes effectifs ici.

Alors qu’il regarde les fesses de la belle chaloupé vers la pénombre des bâtiments, son regard se pose à nouveau sur le prêtre. Il fallait mettre fin à la confusion. Il voulait sa croix, il ne l’aurait pas . Il voulait les renseigner, il ne le pourrait pas. Un homme avisé sait en qui il doit avoir confiance et il n’avait aucune confiance en ce type. Surtout ses fanatiques de la religion, il ne les supportaient que trop peu. Enfin en homme civilisé il rendit son verdict … tournant autour tel un fauve le pointant du doigt

Cet homme croit qu’il peut nous apporter des renseignements importants …
Cet homme croit également que je ne sais pas qu’il n’a nullement envie de rejoindre ma cause…
Cet homme représente le mal que ronge les hommes, la religion et les guerres qui s’en suivent…
Cet homme croit ou plutôt croyait que je lui laisserait la vie sauve …
Cet homme à fait erreur …


Valentine lance ses ordres à l’instant…

Khiel, Rodrielle … Occupez vous de notre cher curé et lancer son cadavre dans les eaux de la Seyne …
Je ne voudrais pas qu’il souille notre beau feu de joie …
Faites cela et vous aurez toute ma gratitude …
Maskarade suis moi !


Les yeux de Valentine croisent une dernières fois ceux du prêtre, il quitta les lieux se remettant à la tâche afin de nettoyer les rues et commencer les travaux pour remettre se quartier en ordre. La soirée s’annonçait belle et fructueuse, ses pas le menèrent à deux cadavres qu’il traîna par les bras jusqu’au feu qui avait perdu un peu de sa vivacité … il du trouver de la paille ou tout autres matériaux pouvant se brûler afin de le voir regagner en force et continua à chercher des corps. Il lança à son sbire…

J’espère que cette croix te plaît, cela te fera un bon souvenir ne croîs tu pas ?
J’ai l’impression que tu aurais aimer que je te donne l’occasion de te faire les dents sur se prêtre.
Mais tu en auras souvent l’opportunité dans les années à venir ne t’en fais pas.


Valentine n’étais pas perturbé par le masqué lorsqu’ils se regardaient. Pour lui, ceci était son visage l’homme en dessous n’existait pas. Certaines personnes n’arrivaient même pas à le fixer se sentant mal d’un seul coup, la peur au ventre et avaient l’impression qu’il pouvait leur voler leurs âmes. Les gens pensent beaucoup de bêtises par chance il n’était pas né stupide. Il lui adressa un sourire et continua sa route avec lui.
--Drac


Je pointai mes crocs au bout de la rue.

Je sentais... La chaire...
Les os... LE SANG!!!

Je flairai le vent encore.
Y'avait l'odeur alléchante des " maîtres" qui flottait .
Je renifflais plus fort...
Y'avais d'autre bipédes... J'aimais pas ça.
Ils sentaient le fer des armes qui blessent...
Ils sentaient la testostérone et l'agressivité du combat.
Ils étaient trop pour moi. Même si y'avais les maîtres.
Je préférai rester loin.

Puis ce que je cherchait c'etait là, juste devant moi.
Je posais la patte sur la caracasse pour la retourner sur le dos.

L'odeur... L'odeur...
Je ne devais pas... Fallait pas... Le fouet... Le fouet je risquais...
Mais "LA FAIIIIIM!!!!"

Je dechiquetais ses vêtements vite vite! Avant qu'ils ne viennent!
Huuuummm... LE SANG!
C'etait tiède encore.... Comme j'aimais.
Le foie, le coeur, le poumons Huuuuummm...

Je jettais des oeillades aux groupes de bipèdes là bas... Je mangeais vite. Ils allaient bouger... Je le sentais a leur odeur exitée!
Je devais emmener mon butin plus loin. Vite vite...

Je plantais mes crocs dans l'une des mains de ma proie et je trainais ma trouvaille sur le sol... Vite vite vite aller la cacher...


Eddard.de.lancaster
Eddard qui errait dans la Cour des Miracles en quête de réponses à ses innombrables questions, fut soudain assailli par une odeur de chair carbonisée.
Il tourna la tête et comprit que cette infection venait d’un quartier d’où s’élevait de la fumée.
S’y aventurant, il fronça les sourcils et serra la poignée de son épée, se questionnant sur le genre d’atrocités qui venait d’être commis.
Un homme parlait très fort au loin, il criait presque.
Quelques propos furent saisis par Eddard et les autres se révélaient de plus en plus clairs à mesure qu’il s’approchait de la voix.

Cet homme
Cet homme
Cet homme … le mal … les hommes, … guerres … suivent…
Cet homme croit ou plutôt croyait que je lui laisserait la vie sauve …
Cet homme à fait erreur …


Arrivé à un tournant, les propos étaient désormais limpides et il aperçut du coin de l’œil un groupe d’hommes aux intentions manifestement malveillantes.
Il se colla au mur afin de ne pas se faire repérer et réfléchit à ce qu’il allait faire.

Khiel, Rodrielle … Occupez vous de notre cher curé et lancer son cadavre dans les eaux de la Seyne …
Je ne voudrais pas qu’il souille notre beau feu de joie …
Faites cela et vous aurez toute ma gratitude …
Maskarade suis moi !


Eddard tiqua quand il entendit le nom de l’aubergiste avec qui il avait discuté il y a peu.
Ainsi ses soupçons s’avéraient fondés. Elle faisait partie d’un quelconque groupe de bandits de la Cour des Miracles.
Il ne serait pas judicieux de s’interposer entre ces hommes et leur proie.
Mais pourtant Eddard ne put se résigner à passer son chemin. Sa Foi inébranlable lui dictait de se lancer au secours de ce curé.
« Je suis du côté des justes, il ne peut rien m’arriver tant que j’ai la Foi. »
Il se répéta inlassablement cette phrase le temps que deux des hommes présents soient partis.

Enfin il dévoila sa silhouette au grand jour et les rayons du soleil firent étinceler son armure immaculée et la lame de son épée.
Il fit halte devant ce qui restait du groupe et posa la pointe de son épée contre le sol, ses deux mains appuyées dessus, prêt à prononcer un jugement.


« Au nom de notre Saint Empereur Alveran, premier du nom, et de nostre très Sainte Mère l’Eglise, nous, Eddard de Lancaster, chevalier oint, fervent protecteur de l’Empire et de la Foi, vous déclarons coupables d’agression sur un serviteur du Très Haut. »

Son épée se pointa en direction des Basilisks.

« Renoncez et fuyez mécréants ou je tâcherai de purifier le monde de votre souillure. »

Son fidèle écuyer déguerpit en prenant conscience de la situation et partit chercher de l’aide.
Ces pauvres fous avaient intérêt à fuir ou alors ils se retrouveraient face à face avec d’autres Chevaliers.

Il ne put s'empêcher de plonger ses grands yeux immobiles, qui jamais ne cillaient, d’une couleur incertaine, entre le gris et le bleu pâle, dans ceux de Rodrielle.
Un instant, un voile de tristesse passa fugitivement dans son regard.


« Rodrielle, ne m’obligez pas à vous éliminer.
Je ne le désire point mais je m’efforcerais de m’y contraindre. »
Johnnie.
Johnnie était allée se coucher auprés de sa belle, mais elle n'avait pas trouvé le sommeil... Une trouille au ventre... La trouille que le curé s'évapore dans la nature et ne s'en sorte indemme...
C'etait plus fort qu'elle, il avait bléssé son orgeuil et ça , ça vallait la peine capitale! C'est pourquoi elle quitta les draps, s'habilla et quitta la chambre bien avant l'aube.
Pour revenir sur ses pas quelques instant aprés pour embrasser tendrement le front de sa belle endormie. Comme toujours, elle n'etait jamais si sûre de lui revenir entière.

Jo se rendit dans la cuisine, flatta la tête du chien endormi pour le reveiller... Au vu du reveil commateux du clébard et de sa panse rebondit elle se doutais qu'il avait sans doute passée sa nuit a faire ce qu'il aimait tant faire... Comme pour prouver ses dire, un fémur trônait dans le bôle d'eau du chien.

Elle ne cautionnait pas la facheuse habitude de son chien qui consistait à manger les cochonnerie. Jo avait peur qu'un de ces quatre il s'empoisonne! Mais elle ne le gronda pas elle savait combien son molosse avait la mémoire d'un poisson rouge.
Elle haussa les épaules, l'avantage c'est que la nourriture de sa bête lui couait jamais cher.

Elle glissa a sa ceinture un long fouet, ça et son chien et quelques dagues elle ne s'encombrait de rien d'autre.
Le chien avait vu le fouet alors il bondissa sur ses 4 pattes, content d'aller travailler. Comme il n'etaitp as en train de faire une bêtise il comprennait que c'etait pas pour lui qu'elle le prennait. Sa maîtresse etait sévère mais juste.

Puis jo retourna sur le champ de bataille a l'endroit précis ou elle avait mis le curé terre... Elle voulais le retrouver. Le lieu était desert maintenant . Mais elle se rappellait des pavé pour y avoir mis le nez de prés.

Elle indiqua du doigt le sol...et dit à a son chien.

Drac- Cherche!

Le chien sniffa le lieu. Et sembla déboussolé. Johnnie en reflechissant comprenna. Beaucoup de monde avait brassé ici. Et peut être n'avait il pas prit les même direction? Elle soupira. Fallait essayer quand même.
Elle se mit a reflechir... Valentine était un chef... Donc y'avait fort a parié qu'il filait les sale besogne a des sous fifre en laquel il faisait confiance pour garder le prisonnier... Ou l'abattre? Ses bras droit donc.. Hum sans doute la fille déjà . Elle lui avait semblé asser proche.. C'st pourquoi elle dit au chien.

Drac-Cherche la fille!!!

Le chien se redressa... Il avait comprit! Il se mit a courir en direction de Rodrielle! Sa maîtresse sur les talons. Juste a temps pour arriver derrière le chevlier qui menacé les basilik qui detenait encore celui aprés qui elle en avait..... Juste a temps pour entendre:


« Rodrielle, ne m’obligez pas à vous éliminer.
Je ne le désire point mais je m’efforcerais de m’y contraindre. »


Joh planta ses mains sur ses hanches amusée, son molosse contre sa cuisse:

"T'abimerai quand même pas un si jolie p'tit cul !?"

Le chien quand à lui aboya gaiement... 2 fois! Fier de sa trouvaille .
OUAH OUAH!

_________________
--Drac


Je viens de rentrer. J'ai trouvé un bel os. Je le lâche dans ma gamelle.
Je suis fatigué. Je me couche. Mais j'ai même pas le temps de m'endormir. Elle vient. Elle me reveil.
J'ai la tête en vrac, puis j'ai trop mangé. J'ai pas envie de bouger.
Elle sent l'agressivité et la peur. Elle sent le combat.
Je sent qu'elle va avoir besoin de moi.
Elle prend son fouet.
Je me lève. J'suis fatigué mais je suis content. ça fait longtemps que j'ai pas pu me défouler. Moi j'aime bien jouer.
Elle m'emmena sur le lieu ou j'avais trouvé la carcasse, ell me traîna même jusqu'a l'endroit exact ou j'avais vu les bipèdes qui sentait la guerre.
Puis elle m'indiqua le sol.

Drac- Cherche!

Je connaissais ce jeu. J'aimais bien. Des fois quand je trouve... J'ai même le droit de mordre. J'aime encore plus ça.
Je sent... ça sent fort... ça sent plusieurs bipède... ça sent dans plusieurs direction. Leur odeur est forte. La piste est fraîche. Je ne sais pas ou aller. Que veux t'elle???

Drac-Cherche la fille!

Ahh... la fille . Je connaissais le mot. Ma maîtresse aimait bien ça. Comme moi. Oui.. La fille! J'en sentais une! Je partie en trombe dans la direction des effluve que ma cible degagée. Ma maîtresse m'arrêta derrière un grand bipède mâle, recouvert d'un truc en ferraile que j'aimais pas machouiller.

J'aboya deux fois. Pour dire que j'avait trouvé ce qu'elle cherchait!


Rodrielle
Valentine avait annoncé son jugement et avait donné ses ordres. Les émeraudes plantées dans le regard du beau brun, la Tatouée acquiesça sa demande en lui répondant simplement Bien, Maestro, on s’en occupe d’un ton jovial. Et, rapidement, elle s’approcha du prêtre avec sensualité. Et comme elle l’avait fait auparavant, elle déposa sa main derrière le dos de la « victime » et la glissa le long de sa colonne vertébrale après lui avoir tourné autour en le regardant avec appétit. Vraiment dommage qu’il ne soutienne pas leur cause… Elle s’en serait occupée personnellement de ce prêtre.

Viens avec nous, Bello… On va tenter de rendre tes dernières minutes les plus agréables possibles…

Après lui avoir susurré ces quelques mots à l’oreille, la Tatouée invita Khiel à la suivre d’un geste de la tête. Puis les trois protagonistes s’éloignèrent le plus loin possible du « feu de camp » pour s’occuper du prêtre qui allait vivre ses dernières minutes. Le silence s’était donc installé durant la marche et perdura lorsqu’ils arrivèrent sur une petite place déserte qui semblait parfaitement approprié pour l’évènement. Attrapant une corde pendue à une poutre –sans doute utile habituellement pour attacher les chevaux- Rodrielle ligota les mains du prêtre derrière son dos et l’attacha ensuite à une poutre afin qu’il évite de s’enfuir.

Si tu veux prier une dernière fois, Tesoro, c’est le moment…
Khiel, très cher, à toi l’honneur… Je sais que tu en crèves d’envie. Mais ne le tues pas tout de suite… On peut s’amuser avant.


Une fois le cureton bien attaché, la Tatouée s’éloigna et le montra à Khiel d’un geste de la main pour le laisser attaquer en premier. Et c’est à ce moment là que son récent ami décida de faire son apparition. Inquisiteur, il planta son épée dans le sol et les regarda d’un air grave.

« Au nom de notre Saint Empereur Alveran, premier du nom, et de nostre très Sainte Mère l’Eglise, nous, Eddard de Lancaster, chevalier oint, fervent protecteur de l’Empire et de la Foi, vous déclarons coupables d’agression sur un serviteur du Très Haut. » … « Renoncez et fuyez mécréants ou je tâcherai de purifier le monde de votre souillure. »

Haussant un sourcil, la Tatouée se tourna vers lui, amusée par cette longue tirade inutile. Elle en rigola d’ailleurs, avec discrétion, avant de poser ses mains sur ses hanches.

Et comment comptez-vous faire cela, seul ? Très cher, votre laïus est inutile ici… Vous êtes à la Cour des Miracles, la Foi et le Très-Haut n’ont rien à faire ici.

Elle s’arrêta pour reprendre ses affaires avec le prêtre attaché lorsqu’Eddard lui parla à nouveau. La tuer, elle ?! La Tatouée s’apprêtait à répondre lorsqu’une voix féminine le fit à sa place. Encore plus amusée, Rodrielle se tourna vers la brune et lui fit un clin d’œil.

Je suis flattée, ragazza ! Tu mériterais presque de le toucher !

Elle lui fit alors un regard complice puis retourna au Chevalier.

Vous nous laissez faire notre travail ? On règlera cela ensuite… Qu’on rigole.

Et oui, il y en a qui n’ont pas appris correctement leur leçon : on ne sous-estime pas une Corleone !

_________________
--Frere


Aucun recueil de lois n'existe dans la Cour des Miracles. Les plus forts édictent leurs règles, sans avoir besoin de les coucher sur le papier puisqu'ils les gravent dans la chair de pauvres hères qui leur servent d'exemple, jusqu'à ce qu'ils se fassent détrôner par un autre, par soif de pouvoir ou de vengeance. La loi du talion, il ne pouvait que l'approuver tandis qu'il se préparait à faire justice lui-même. Une justice subjective et punitive.

Il s'arma de son arc, d'un carquois plein de flèches et d'un large couteau de chasse glissé à sa ceinture. Chasseur d'animaux ou de primes, brigand et braconnier, mercenaire archer parmi les brigands ou les Croisés, il était le genre d'homme qui ne croyait plus en une quelconque justesse dans ce bas monde après toutes les horreurs qu'il a pu voir. Il menait une existence sans but réel, n'ayant plus goût pour rien d'autre que l'amour fraternel. Mais même ça, on le lui a retiré.

La rumeur grondait dans la Cour des Miracles, les récits sur les allées pleines de sang et les corps brûlés tels des cadavres d'animaux malades soulevaient les cœurs et les poings. Certains parlaient de se cacher, de fuir, tandis que d'autres voulaient se venger. Lui ne parlait pas, il agissait. Il traquait de place en place un groupe d'individus suspects. Il n'aperçut qu'une jeune femme et son chien. Une étrange personne, semblant elle aussi animée par une rage intérieure, et un molosse trop gros pour être un simple animal de compagnie. Ils semblaient suivre une piste, il les suivit donc, silencieusement. Son instinct ne le trompa pas.

Tapis dans l'ombre, il écouta attentivement pour analyser la situation. Il y avait un homme vêtu d'une armure rutilante et d'une épée tout aussi brillante, sûrement un chevalier égaré ; un autre, attaché, apparemment au centre du conflit. Un troisième homme, plus discret, semblait prêt à tuer de sang-froid. Il était peut-être celui qui avait tué son frère. Il observa les deux femmes qui semblaient bien se connaitre. Il y avait ici une petite bande et des éléments solitaires ligués contre eux. Il saisit son arc, installe une flèche et le bande avant de sortir de l'ombre, le dos de la maitresse du chien en ligne de mire.


Posez vos armes à terre et mettez vos mains en évidence. Tous.

Son regard gris comme de l'acier détaillait chaque mouvement des protagonistes, même du chien. A bonne distance d'eux tous pour éviter de se faire surprendre par un lanceur de couteaux, il était prêt à en abattre un d'entre eux pour qu'ils obéissent.

Qui a tué cette nuit ?

La question était directe, les réponses devront être de même, ou sa flèche ne les manquera pas. Au final, tous ceux ayant participé de près ou de loin au meurtre de son frère paieront le prix du sang versé, quoi qu'il lui en coûte.
Khiel_de_sombreterre
Il avait écouté Valentine, puis Rodrielle...Oui, elle avait raison, il en crevait d'envie...boire du sang de curé...depuis le temps qu'il attendait cela...Pendant que Dame Rodrielle jouait de ses charmes devant la future victime, Khiel réfléchissait à ce qu'il allait faire. Le chef leur avait donné l'autorisation de s'amuser...et il comptait bien le faire...le faire saigner, sans le tuer...faire couler son sang goute apres goute et s'en délecter, s'en rassasier jusqu'à l'extase, jusqu'à la transe...il fallait trouver les petites veines en premier. Khiel imaginait déjà le mince filet de sang coulant le long des membres de leur prisonnier...le vider de son sang...petit à petit...

Il regardait Dame Rodrielle s'affairer aux préparatifs...la corde pour l'attacher...bien...très bien...ainsi il serait plus docile. Khiel n'avait pas envie d'un combat entrainant une mort trop souvent rapide...non...prendre son temps...voir la peur dans les yeux du curé...la peur et la souffrance...es-ce endurant un curé?...aura t'il envie de renié son dieu?...implorera t'il? suppliera t'il? acceptera t'il la souffrance et la mort sans sourciller? après tout, ils allaient l'envoyer rencontrer SON dieu, le dieu pour lequel il préchait, pour lequel il avait dévolu son existence.

Khiel s'était toujours demandé comment pouvait on faire l'apologie d'un dieu dont on ne savait même pas s'il existait...les croyants, à ses yeux, faisaient toujours preuve d'une grande crédulité...

En tout cas si Dieu existait, il fallait bien admettre que le Diable allait gagner cette nuit. De toute façon, sans Dieu, point de Diable...sans Lumière, point d'Ombre...c'est ainsi...

Khiel n'en poiuvait d'attendre de commencer les festivités, il lui tardait de voir sa dague s'enfoncer dans les chairs du cureton pour en voir les premières goutes de sang poindre sous la pointe de sa lame lorsqu'un empecheur de festin crut bon s'interposer entre Khiel et sa proie...nul ne se mettait en travers de son chemin....


Citation:
« Au nom de notre Saint Empereur Alveran, premier du nom, et de nostre très Sainte Mère l’Eglise, nous, Eddard de Lancaster, chevalier oint, fervent protecteur de l’Empire et de la Foi, vous déclarons coupables d’agression sur un serviteur du Très Haut. » … « Renoncez et fuyez mécréants ou je tâcherai de purifier le monde de votre souillure. »


Et voilà, encore une grande gueule qui se croit obligé de débiter des belles phrases vides de sens...Khiel, lui, les longs discours et les palabres c'était pas son truc...un regard à Dame Rodrielle et il avait compris...

Laissant le brave curé ficelé comme un saucisson par les mains expertes de son amie, Khiel commenca à se déplacer de manière à sortir du champs de vision du pseudo sauveur de cureton. Ainsi, le preux chevalier ne pourrait voir en même temps Rodrielle et lui, il serait obligé de tourner la tête pour les voir à tour de rôle. Ses mains avaient instinctivement trouvé le chemin les menant à ses couteaux, ceux ci était maintenant prêt à partir en un battement de cils.

Et puis, derrière le futur mort en armure scintillante, apparu la jeune femme de tout à l'heure, accompagnée d'un molosse sur pattes. Toujours aussi arrogante mais, à priori, beaucoup mieux armée...les choses se gataient à grande vitesse pour le chevalier chevalresque...

Un mot, un signe...Khiel n'attendait qu'un signal de Dame Rodrielle pour faire étalage de sa précision au lancer de couteaux...allez Dame Rodrielle...juste un clignement d'oeil et le fringuant défenseur de dieu mordra la poussière à nos pieds...juste un signe...un tout petit signe...

_________________
--Maskarade
La vie est si courte, saint foutre.



Silence est de mise, cela me démoralise.
Cette envie de le tuer m’enivre, elle me rend ivre.
Quel menteur, que cet adorateur !
Quelques tirades et enfin une bonne bourrade.
Si au moins il avait pu s’écorcher ou bien calencher on pourrait pas tout simplement le lyncher ?
Je me fais voler, l’opportunité de le tuer… sous mon nez …
Pourquoi maître est tu si cruel ? Laisse moi l’envoyé sur un autre plan spirituel …
Rien n’y fais je suis maudit, j’en reste abasourdit
Pas grave sa croix subsistait au creux de ma main, peut-être viendrait il la rechercher demain ?
J’avais une folle envie de le crever ‘fin quoi l’achever !
Je quitte la scène à contre cœur, mon maître me veux ailleurs.

HIHIHI il va mourir le curé… Dieu Dieu aaaaaaiiiddddeeee moi….
C’est vrai tu ne peux m’entendre puisque tu n’existe pas …
HAHAHA !


Les trous de mon masque restent un instant posé sur le prêtre.
Quelle joie que de savoir qu’il mourra tout de même.
Je détourne le regard et je suis Valentine de près, regardant autour de moi afin de percevoir une quelconque résistance face aux délits que nous avons commis.
Aucune âme qui vive dans notre futur quartier général.
Mes yeux se posent sans mal sur le maître , jeune mais plein de sagesse à ce qu’il me semble.
Un brin téméraire et entreprenant mais la folie le mènera loin.
Une belle aventure s’offre à moi ainsi qu’aux hommes et femmes qui rejoignes nos rangs.
La vie c’est ici , tout est permis.
Je souris, j’ai enfin trouvé ma vrai famille plus je rencontre les membres du groupes plus je me sens à l’aise par mis ses individus sans scrupules…
Je suis persuadé d’une chose je suivrai cet hommes et mes frère et sœurs jusqu’à la mort s’il le faut.
Ma bonne humeur revient peu à peu de plus en plus que je m’éloigne du curé.
Je range sa croix à mon ceinturon un souvenir oui pour sûr le soir ou le cureton sortit de nulle part est mort.
Ma main est toujours posée sur le pommeau de ma lame, une sécurité en soi je porte sur moi mes dagues de lancées ainsi que d’autres petits dispositifs intéressants je sais faire preuve de ruse à l’égard de certains.
J’en ai même proposé à mon maître qui impressionné m’en as prit quelque uns …
Je suis une choses à tous faire …
Si vous ne vous appeler pas Maskarade c’est que vous n’êtes pas moi …
Une bonne chose d’ailleurs…
Car je suis unique et indispensable.
Nos pas résonnent en échos au fur et à mesure que nous avançons.

TOC TOC TOC TOC TOC TOC ...


PLOCK …

Et voilà que je pile dans une marre de sang profonde salissant l’une de mes bottes …
Je l'essuis sur le cadavre, le temps file à une vitesse folle je ne m’étais pas rendu compte que l’aube arrivait.
Le curé nous avait mis en retard dans nos méfaits sordides, quelle perte de temps précieux.
Au moins nous avons eu le temps d’en ramasser plusieurs, mes yeux se posent sur une ruelle dans laquelle quelques ombres gigotent .
Ses quelques silhouettes au loin ce décident à nous aborder, des bandits et malfrats de la cour des miracles des petites frappes et d’autres sortent de coupe jarret.
Comble de la surprise ils veulent se joindre à nous afin de nous aider à mettre à sac la cours des miracles et faire régner le nom Basilisk.
Je me doute qui possède les écus et le pouvoir domine, cela créé de l’emplois pour les brigands et eux y trouvent leur compte alors tous le monde est content.
De plus de la main d’œuvre pour ramasser les cadavres ne sera pas de trop, ils nous aideraient à nettoyer le quartier général.
Bonne chose.
Jumpere
Depuis dix ans Jump était avec Jonnhie. Depuis ce jour merveilleux où elle l'avait sauvée de la noyade. Jump passait sa vie avec cette garce au regard de panthère...Joh c'était la vie, l'insouciance et l'inconscience ; une folle à lier, croquant la vie là où elle le désirait et Jump la laisait vivre, s'accordant seulement le droit de la protéger. Rien ni personne ne lui ôterait cette femme rebelle.
Jonnhie c'était sa dégueulasserie de femme, son péché originel. Elle l'avait aimée dès le premier jour de leur rencontre...elle l'aimait vachement.

Alors quand celle-ci émit le désir d'aller bouffer du cureton, Jump n'a rien dit comme toujours, la laissa partir heureuse et déjantée...seulement elle l'avait suivie, s'était emparée de l'arbalète de la Lulu, qu'un anglo-saxon de la dernière guerre avait oublié chez la mère maquerelle, et de toit en toit avait suivi le périple de Joh, ne la quittant pas des yeux...
Stupeur lorsque celle-ci se fit mettre en joue par un défenseur encore une fois de la veuve et de l'orphelin.
Elle se releva, se campa sur ses jambes, s'assouplit les cervicales et mit en joue la boîte à pensées de l'homme qui pointait son arc sur le dos de Jonnhie.


- Hé l'intellectuel là...oui toi qui t'écoute penser et oublie de regarder ce qu'il y a dans tes braies, te gaspille pas à vouloir te définir comme un héros...tsss tsss, si j'étais toi je baisserais mon arc, sinon le carreau que j'ai à ma pogne risque bien de te clouer ta 'tite tête contre la potence d'à côté. Remarque après on pourrait y mettre le feu et danser autour...j'suis certaine que t'imaginais pas passer la soirée comme ça hein ?
Enfin, ce sont tes oignes...tu fais comme tu veux. Tu tires sur la Dame t'es mort illico presto.


Elle pense alors Jump, elle en mène pas large certes, mais le vie de Joh était en jeu, il lui arrive quoi que ce soit Jump deviendra folle et mettra Paris à feu et à sang. Alors elle pense.

Merdeuuuuux, regarde-moi toi l'enluminé jusqu'au bout...pendant ce temps d'inattention et de surprise si toi ma Joh tu pouvais lui jeter ta botte sur ses morcifs ça lui donnerait au preux sauveur de l'humanité un relief extraordinaire...

Puis elle reprend.


- Allez va, ramène ta vie chez toi et retourne au pageot, ta moitié enrubannée doit s'morfondre...qui sait...si t'arrive assez tôt tu pourras peut-être éviter d'agrandir tes cornes...arf, elle est idiote la vie hein...dire qu'y en a qui sont en train de s'faire reluire avant de dormir...moi c'quim'gêne le plus là dedans ce sont les petits êtres qui naîtront de ce réveil...ça m'fout les foies ce malaxage d'invidus qui procréent des minus rachos, faiblards et amoindris de partout, vraies raclures de latrines à balayer du pied, loupés de bas en haut et qui deviendront d'éminents personnages réprimant leurs besoins naturels...et qui seront chiants comme une crise urticante...
Allez, rabaisse ton arc et vite, j'vais pas le redire encore une fois.


Jump regarde l'homme...l'art consiste à surprendre l'agresseur sans se faire agresser. Déjà que dans la vie on nous demande nos écus, notre nom, notre sexe...ben Jump elle lui demande en plus de se tirer vite fait pour lui laisser subsister l'espoir de repartir vivant chez lui, et surtout...de garder sa Jonnhie intacte.
Putain c'était ça le plus important. De quel droit quelqu'un d'autre que Jump s'arrogerait le droit de s'accaparer la vie de Joh ? Personne ! C'est Jump qui l'avait découverte, qui l'avait faite, elle lui appartenait...elle allait à elle comme un sultan vers sa prière.
Toucher à Joh c'était toucher à Jump...et si on touchait à Joh, Jump tuait. C'était ainsi. Pas de concessions aucune.

L'oeil rivé sur la mire de son arbalète, elle ajuste l'homme, le doigt sur la détente, le carreau ne demandant qu'à trouer la tête de l'homme...


- Putain de toi, baisse ton arc...
--Scopolie
La brune repart comme elle était venue : en faisant du bruit. Seul l'argent l'intéresse, ne lui avait-on jamais dit qu'il se mérite ? Je l'observe d'un œil moqueur brasser du vent avec sa croupe avant de disparaitre dans la pénombre de la nuit. J'en oublierais presque dans quelle situation je suis, ce qui ne fut pas le cas des autres. Je n'ai même pas le temps d'apprécier le soulagement de m'être débarrasser d'elle qu'un des assassins glisse sa bouche putride près de mon oreille pour me murmurer des menaces. Je frissonne de dégoût et de peur. J'ai envie de reculer, de fuir, de mettre de la distance entre lui et moi, mais je ne peux pas bouger, immobiliser par l'angoisse, effrayer à l'idée de me faire abattre comme un vulgaire chien errant.

Vous connaissez beaucoup de gens qui boivent du sang ?

Question idiote qui n'attend pas de réponse. J'ai pas envie de savoir combien de serviteurs de la Créature Sans Nom s’abandonnent à des rites dont je ne préfère imaginer le contenu : j'ai déjà bien assez à faire avec les festivités qu'ils me réservent. Le maitre de cérémonie s'avance, me tourne autour, parle haut et fort. Dès la première phrase, je sais que je suis condamné. C'est une finalité que je ne peux pas accepter, je veux vivre. La gorge nouée, j'ai presque les larmes aux yeux. Et ma fierté dans tout ça ? Elle a foutu le camp, tel un rat qui quitte le navire avant qu'il coule. Je me replie sur moi-même, le dos légèrement courbé, les épaules rentrées, les mains jointent et les yeux fermés. Je prie en silence, j'appelle le Très-Haut à l'aide. Je vais me réveiller, ça doit être un cauchemar. C'est ça, j'ai trop bu, alors je dors mal. C'est forcément ça. Ça doit être ça.

Je rouvre les yeux, ils sont toujours là, attroupés autour de moi comme si je représentais un quelconque intérêt. Mais j'ai jamais rien demandé à personne. Je vivais plutôt paisiblement jusqu'à ce soir. J'ai jamais eu une quelconque ambition, j'ai jamais risqué ma vie pour une idée, je voulais vivre simplement, même si je dois trainer mes bottes dans la médiocrité. C'est mieux que de ne plus pouvoir les trainer du tout. Je suis du regard le chef du clan qui s'éloigne dans un silence de mort avant d'essayer de plaider une dernière fois ma cause.


Vous faîtes une grossière erreur, maitre assassin ! Je ne suis pas homme à trahir sa parole !

Mais il continue de s'éloigner, suivi de près par son fidèle garde masqué qui emporte ma croix. Impuissant, misérable, comme transformé en cadavre dès que son regard a quitté ma carcasse, je gueule.

Tu le regretteras !!

Depuis les cieux, je veillerais à ce qu'il crève dans les pires tourmentes. Je serre les dents en maudissant sa silhouette sur plusieurs générations. Je le haïs, encore plus que le gamin qui m'a amené ici et qui a disparu sans bruit. Je haïs aussi cette tatouée qui s'approche, heureuse de la sentence, qui continue de jouer de ses charmes. Comme si cela pouvait me faire quoi que ce soit maintenant. Je la suis sans broncher, comme si j'avais le choix. Et durant tout le trajet, j'ai gardé les yeux fixés sur sa nuque, tant je rêvais de la lui briser à cette harpie. Mais derrière, le cannibale me surveillait.

Ils ont fini par m'attacher, j'ai essayé de me débattre, mais ils sont plus forts. Les cordages étaient solides, et même en gigotant, je n'arrive pas à m'en libérer. Je relève les yeux vers eux qui prennent plaisir à s'imaginer m'achever. Ils me dégoûtent. Je leur crache dessus.


Vous crèverez tous comme les charognards que vous êtes ! Vos corps pourriront dans la boue et vos âmes seront torturés pour l'éternité ! Allez vous faire empaler sur les grilles du Louvre !

J'essaie de les tenir éloigner en leur donnant des coups de pied pas très hauts placés. Je n'ai plus rien à perdre, et si par malheur pour eux je réussissais à me libérer, je les tuerais avant de m'enfuir, j'éparpillerais leurs dents sur les pavés et leurs membres aux quatre coins de la place. Foi de Scopolie.

Ma prière fut entendue. Un homme, vêtu d'une armure, apparut du nul part, comme descendu des cieux. Il se présenta comme étant un chevalier, mais je savais que c'était un envoyé de Saint Michel, l'Archange de la Justice. Une nouvelle lumière m'illumina. Le Très-Haut ne m'avait donc pas oublié. Et ces monstres allaient se faire mettre à terre comme de vulgaires voleurs.


Ils sont possédés ! Tuez les, chevalier ! Envoyez les se faire juger par le Divin !

L'idée m'enchanta tant que je me réjouis trop vite. C'était sans compter sur cette brune, toujours là où il ne faut pas. Et accompagnée d'un molosse en plus. Rien de bien inquiétant pour un envoyé du Soleil.

Nouveau renversement de situation lorsqu’apparut un archer qui demanda à tous de se désarmer, pointant le bout de sa flèche vers la brune. Je me réjouis d'avance de voir la situation tourner à mon avantage. Avec un franc sourire, je m'imaginais déjà balancer les corps dans la Seine.

Sauf qu'il y a toujours quelque chose pour entraver mes plans. Cette fois, c'est une funambule armée d'une arbalète qui menace l'archer depuis les toits. Aurais-je encore droit à une fausse joie ? Une troupe de maréchaux n'allaient-ils donc pas investir la place et mettre aux arrêter tout ce petit monde ? J'ai besoin d'un miracle. J'ai vécu plus longtemps que je n'aurais espéré il y a à peine une heure, il faut que ça continue.


Ne cédez pas au chantage de ces assassins, mes fils ! Il faut qu'ils meurent, quoi qu'il en coûte ! La Juste cause est plus importante que tout ! Qu'ils aillent se faire pendre aux cornes du Sans Nom !

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--Geoffroy_de_charnay
L’aube approchait lentement et Geoffroy de Charnay écumait les rues de Paris.
Comme il le faisait souvent, il veillait à ce que les petits bourgeois qui étalaient leurs marchandises sur des étals soient en sécurité.
Il était vêtu d’une légère cotte de mailles et portait son estramaçon, son habituelle lame bâtarde à deux mains.
Choc sourd d’une personne qui en heurte une autre.

- Fais attention sale mioche ! Encore une incartade et je … Air dubitatif. Mais je te reconnais toi !

- Mille pardons Sieur de Charnay mais mon maistre se trouve par devers un grand danger !
Des mécréants armés se …


- Assez. Conduis-moi céans devant le sire de Lancaster.

Geoffroy de Charnay se fraya un passage parmi les badauds tandis que le bachelier de messire de Lancaster lui indiquait la direction à suivre.
A mesure que les rues se faisaient moins fréquentées, l’atmosphère s’emplit d’une odeur nauséabonde. L’odeur de la Mort.
Habitué à cette odeur de par les batailles auxquelles il avait participé, il n’eut point de grimace de dégoût mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il s’en accommoda.
Il déboucha sur une petite place où il y avait pas mal d’activité même en cette heure si matinale.
Au fond, un homme, d’assez forte carrure et à l’expression sanguinaire, une femme à l’allure provocatrice et à la démarche de félin, un homme ligoté et ressemblant en tout à un serviteur d’Aristote et enfin, son vieil ami Eddard de Lancaster, épée dégainée et brandie sus.
Il y avait également une jeune femme et un gros molosse, un homme qui pointait son arc sur cette dernière et une femme qui à son tour dirigeait une arbalète sur ce dernier.
La situation semblait très compliquée.

Dans l’immédiat il ne savait que faire. Et de par l’activité qui régnait en ces lieux, on ne remarqua point sa présence.
Il en profita pour se glisser derrière la femme à l’arbalète et lui frôla la nuque de sa lame.
Ainsi la situation se faisait davantage égale.
Il aurait très bien pu menacer l’homme à l’arc mais il ne savait pourquoi, ce dernier lui inspirait davantage confiance.

Il prit une voix posée et s’exclama.

- Ma dame, je vous déconseille d’esquisser le moindre geste qui pourrait être considérer comme hostile. Si cela se fait, je n’hésiterai point à vous décapiter.
Eddard, il semblerait que tu te sois encore engagé dans une situation inextricable.
Saches que je risque ma vie en t’aidant de la sorte.
Et si cela peut mener à l’arrestation de pareils mécréants, c’est volontiers que je le fais.
Soyez raisonnables et déguerpissez tous avant que le Guet n’arrive et ne vous embarque tous.
Nous pouvons déclencher un bain de sang, mais quoiqu’il arrive, vous ne gagnerez pas.
Lorsque le Guet arrivera, il s’occupera des survivants. D’une manière ou d’une autre …


Geoffroy raffermit sa prise sur son épée et se concentra sur les réactions à venir.
Il espérait fortement que les renforts ne tarderaient point …
--Populace.des.miracles
Liberté du peuple ! On en as assez de se faire maltraîter !



Le matin arrive, les festivités sont bientôt terminées. Finaliser les méfaits laisser des traces un peu partout. Le peuple de la cour des miracles se déchaîne en cette nuit couleur de sang. La criminalité est en hausse, elle l’est toujours mais là c’est spécial les clans diverses se réveils et prenne la place. Les bandits pillent violent et tuent, d’autres encore allument des feux. Quelques pervers sont à la rose pourpre et quelques saoulons sont en taverne. Certains arpentent les rues , des traqueurs ou bien des proies. Mille et une histoires s’y passe, des mystères il y en a chaque coin de rues. Mais la cour des miracles il y fait bon vivre tant qu’on est chanceux. Du mouvement dans l’un des quartiers attirent l’œil des gueux. Des chevaliers, ils avaient été sentis à des kilomètres à la ronde, leur race n’était pas la bienvenue ici. Personne ici bas n’aimait l’autorité, si autorité il y avait car la vie à la cour de voulait libre et non soumise aux lois. Les plus fort sont roi sinon c’est le trépas.

Nous formons presque un groupe les rumeurs se propagent vites, d’autre de notre espèce approchent ceux-ci ressemblent à des trouble faits. Des gens qui dans le besoin se rassemblent afin de s’unir contre les envahisseurs. Ces rats de chevaliers, ils se croient tous permis ici. La foule gronde, les têtes folles s’échauffent, ils poussent, ils crient. Mais pour l’instant ils regardent et hésitent cela ne durera pas bien longtemps tout porte à croire qu’un bain de sang s’annonce encore. Il n’y eu pas assez du quartier non loin d’ici non il en fallait un peu plus pour terminer cette sanglante nuit en beauté. Nos regard se posent sur les deux silhouettes sur le toit, les deux rigolos dans l’ombre, tous les autres et le curé faut sauver le curé nos âmes ne doivent pas brûler plus qu’il ne le faut…
De l’autre côté des gens commencent à arriver … ils semblent moins agressifs et moins nombreux que de ce côté il ne prendront probablement pas part à tous ceci.

Un homme arrive près de nous avec de la rocaille … ils nous en donnent tour à tour. Les fous se saisissent des roches, tous savent se qui se produiras dans les plus bref délais. La lapidation du groupe d’individus … On ne fait pas la différence ils sont tous coupable seul le curé doit pas être touché. Enfin les bandits auront peut-être plaisir à le lapider… après tout il est ligoté comment ne pas saisir une telle occasion. Mais nous ne les laisseront pas faire ils devront nous arrêter avant de pouvoir le lapider. Sa gueule sa bave quelques saoulons chauffent la foule déjà surexcité, personne ne peut contenir plus longtemps cette meute enragé.
La populace des miracles c’est la beauté de ce lieu insalubre, elle fait tout son charme et nous fait vivre les meilleures aventures …

Les minutes se succèdent et la première pierre est lancée d’autres se suivent et se fracassent un peu partout Les derniers chevaliers arriver sont visés mais également les hommes et femmes qui veulent tuer le curé … On ramasse la caillasse par terre, on jette se qui nous tombe sous la main des gros galet ou encore des petits ceux qui coupent sont plus plaisants à lancés … Le toit ou se trouve l’homme et la femme est visé on espère faire largement de dégât après tous on veux qu’ils comprennent que c’est la population qui à tous les droits et pas quelques mercenaires ou bien quelques chevaliers … Les troubles faits se lancent vers les ombres détaillées. Tandis que les bandits et autres coupes jarrets attaquent, les plus dociles continuent à lancer des pierres. C’est pas finis on à d’autre petits amis qui s’en viennent s’amuser avec nous ils veulent mettre fin à la violence en une seule nuit et ce provoqué par la violence…

Faire disparaître le malheur pesant sur nos têtes, c’est tout ce qui nous importent.
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