Eddard.de.lancaster
Le curé fut comme pris dhystérie et se mit à vociférer.
Ils sont possédés ! Tuez les, chevalier ! Envoyez les se faire juger par le Divin !
Espérant ne pas avoir à en arriver là, il venait de lancer un ultimatum à Rodrielle.
« Tabimerais quand même pas un si joli ptit cul !? »
Un bref coup dil par-dessus son épaule lui apprit quune jeune femme et un molosse à la musculature impressionnante se tenaient à quelques mètres de lui.
Cest ce moment que choisit Rodrielle pour lui répondre.
Haussant un sourcil et riant discrètement, elle posa ses mains sur ses hanches et sexclama.
Et comment comptez-vous faire cela, seul ? Très cher, votre laïus est inutile ici Vous êtes à la Cour des Miracles, la Foi et le Très-Haut nont rien à faire ici.
Eddard soupira de lassitude et raffermit sa prise sur la poigne de son épée et souleva son écu.
Vous nous laissez faire notre travail ? On règlera cela ensuite Quon rigole.
Un murmure pour lui-même
« Cela mest impossible »
Alors quil se préparait à courir sus à ses adversaires, il fut encore surpris par un nouvel arrivant.
Posez vos armes à terre et mettez vos mains en évidence. Tous.
Il ressemblait à la fois à un brigand et à un braconnier. Armé dun arc et dun coutelas de chasse.
Tour à tour, il dévisageait les protagonistes et les menaçait de sa flèche.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant débarquer une femme munie dune arbalète et la braquant sur larcher.
Cette dernière semblait apparenter à la femme au molosse.
La situation se compliquait ardemment et Eddard se retrouvait sans alliés, dans lattente dun éventuel renfort du Guet de Paris.
Sa prière fut exaucée car il reçut du renfort. Même si ce nétait point à la hauteur de ce quil espérait.
Son vieux camarade Geoffroy de Charnay venait de faire son apparition.
Quelle aubaine ! Mais il fallait se rendre à lévidence. Ils étaient à deux contre cinq sans compter lhomme à larc dont les intentions étaient inconnues.
Des clameurs sélevant des ruelles avoisinantes firent sortir Eddard de sa réflexion.
Que se passait-il encore dans ce lieu maudit ?
Il ne fallut pas longtemps avant que tout ce tapage arrive jusquà eux et à ce que son origine devienne clair pour tous.
Une armée de gueux, de mécréants, de petits bandits et de crève la faim les encerclaient.
Ils fixaient dun mauvais il les deux chevaliers ainsi que les assassins qui osaient attenter à la vie dun membre du clergé.
Petit à petit, ils se saisirent de pierres quils brandirent, le poing levé, exprimant leur révolte.
Tout à coup le vacarme prit de lampleur et les projectiles furent lancés avec hargne.
Eddard comprit instantanément que la seule option était la fuite. Il ne pourrait raisonner cette horde danimaux et il se refusait à en exterminer assez pour que les autres sen fussent.
Non il fallait trouver une autre option. Déjà pouvait-il sestimer heureux dêtre le seul à labri des projectiles grâce à son écu.
Ne cédez pas au chantage de ces assassins, mes fils ! Il faut qu'ils meurent, quoi qu'il en coûte ! La Juste cause est plus importante que tout ! Qu'ils aillent se faire pendre aux cornes du Sans Nom !
A peine avait-il eu le temps desquisser quelques pas en direction du curé quun coupe jarret lui barra la route et se mit à gesticuler dans tous les sens armé dun vulgaire couteau à éventrer les bêtes.
Eddard lassomma dun coup décu en pleine figure et accueillit le suivant dun coup de coude. Son nez explosa sous la puissance du coup et sous la dureté de larmure.
Assez rapidement, il se frayait un passage vers le curé, se battant succinctement.
La mêlée était maintenant tellement confuse et dangereuse quil ne pouvait plus se résoudre à éviter de donner la mort. Sa lame trancha de gauche à droite, fendit de haut en bas, transperça et décapita à plusieurs reprises.
Enfin il parvint à hauteur du curé dont il trancha les liens.
Les Basilisks et leurs complices devaient probablement avoir davantage de mal à se tirer daffaire étant donné quils navaient pas de quoi se protéger des projectiles.
Toujours était-il que la voie fut tout à coup libre.
Désignant lentrée dune ruelle jonchée de corps fraichement abattus, Eddard sexclama.
« Ne tardons point mon père. Ceci est nostre unique chance. »
Murmurant faiblement une prière afin dexpier les morts quil venait de commettre, il exhorta le curé à venir dans sa direction.
Ils sont possédés ! Tuez les, chevalier ! Envoyez les se faire juger par le Divin !
Espérant ne pas avoir à en arriver là, il venait de lancer un ultimatum à Rodrielle.
« Tabimerais quand même pas un si joli ptit cul !? »
Un bref coup dil par-dessus son épaule lui apprit quune jeune femme et un molosse à la musculature impressionnante se tenaient à quelques mètres de lui.
Cest ce moment que choisit Rodrielle pour lui répondre.
Haussant un sourcil et riant discrètement, elle posa ses mains sur ses hanches et sexclama.
Et comment comptez-vous faire cela, seul ? Très cher, votre laïus est inutile ici Vous êtes à la Cour des Miracles, la Foi et le Très-Haut nont rien à faire ici.
Eddard soupira de lassitude et raffermit sa prise sur la poigne de son épée et souleva son écu.
Vous nous laissez faire notre travail ? On règlera cela ensuite Quon rigole.
Un murmure pour lui-même
« Cela mest impossible »
Alors quil se préparait à courir sus à ses adversaires, il fut encore surpris par un nouvel arrivant.
Posez vos armes à terre et mettez vos mains en évidence. Tous.
Il ressemblait à la fois à un brigand et à un braconnier. Armé dun arc et dun coutelas de chasse.
Tour à tour, il dévisageait les protagonistes et les menaçait de sa flèche.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant débarquer une femme munie dune arbalète et la braquant sur larcher.
Cette dernière semblait apparenter à la femme au molosse.
La situation se compliquait ardemment et Eddard se retrouvait sans alliés, dans lattente dun éventuel renfort du Guet de Paris.
Sa prière fut exaucée car il reçut du renfort. Même si ce nétait point à la hauteur de ce quil espérait.
Son vieux camarade Geoffroy de Charnay venait de faire son apparition.
Quelle aubaine ! Mais il fallait se rendre à lévidence. Ils étaient à deux contre cinq sans compter lhomme à larc dont les intentions étaient inconnues.
Des clameurs sélevant des ruelles avoisinantes firent sortir Eddard de sa réflexion.
Que se passait-il encore dans ce lieu maudit ?
Il ne fallut pas longtemps avant que tout ce tapage arrive jusquà eux et à ce que son origine devienne clair pour tous.
Une armée de gueux, de mécréants, de petits bandits et de crève la faim les encerclaient.
Ils fixaient dun mauvais il les deux chevaliers ainsi que les assassins qui osaient attenter à la vie dun membre du clergé.
Petit à petit, ils se saisirent de pierres quils brandirent, le poing levé, exprimant leur révolte.
Tout à coup le vacarme prit de lampleur et les projectiles furent lancés avec hargne.
Eddard comprit instantanément que la seule option était la fuite. Il ne pourrait raisonner cette horde danimaux et il se refusait à en exterminer assez pour que les autres sen fussent.
Non il fallait trouver une autre option. Déjà pouvait-il sestimer heureux dêtre le seul à labri des projectiles grâce à son écu.
Ne cédez pas au chantage de ces assassins, mes fils ! Il faut qu'ils meurent, quoi qu'il en coûte ! La Juste cause est plus importante que tout ! Qu'ils aillent se faire pendre aux cornes du Sans Nom !
A peine avait-il eu le temps desquisser quelques pas en direction du curé quun coupe jarret lui barra la route et se mit à gesticuler dans tous les sens armé dun vulgaire couteau à éventrer les bêtes.
Eddard lassomma dun coup décu en pleine figure et accueillit le suivant dun coup de coude. Son nez explosa sous la puissance du coup et sous la dureté de larmure.
Assez rapidement, il se frayait un passage vers le curé, se battant succinctement.
La mêlée était maintenant tellement confuse et dangereuse quil ne pouvait plus se résoudre à éviter de donner la mort. Sa lame trancha de gauche à droite, fendit de haut en bas, transperça et décapita à plusieurs reprises.
Enfin il parvint à hauteur du curé dont il trancha les liens.
Les Basilisks et leurs complices devaient probablement avoir davantage de mal à se tirer daffaire étant donné quils navaient pas de quoi se protéger des projectiles.
Toujours était-il que la voie fut tout à coup libre.
Désignant lentrée dune ruelle jonchée de corps fraichement abattus, Eddard sexclama.
« Ne tardons point mon père. Ceci est nostre unique chance. »
Murmurant faiblement une prière afin dexpier les morts quil venait de commettre, il exhorta le curé à venir dans sa direction.