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Le Quartier Basilisk

Eddard.de.lancaster
Le curé fut comme pris d’hystérie et se mit à vociférer.

Ils sont possédés ! Tuez les, chevalier ! Envoyez les se faire juger par le Divin !

Espérant ne pas avoir à en arriver là, il venait de lancer un ultimatum à Rodrielle.

« T’abimerais quand même pas un si joli p’tit cul !? »

Un bref coup d’œil par-dessus son épaule lui apprit qu’une jeune femme et un molosse à la musculature impressionnante se tenaient à quelques mètres de lui.
C’est ce moment que choisit Rodrielle pour lui répondre.
Haussant un sourcil et riant discrètement, elle posa ses mains sur ses hanches et s’exclama.

Et comment comptez-vous faire cela, seul ? Très cher, votre laïus est inutile ici… Vous êtes à la Cour des Miracles, la Foi et le Très-Haut n’ont rien à faire ici.

Eddard soupira de lassitude et raffermit sa prise sur la poigne de son épée et souleva son écu.

Vous nous laissez faire notre travail ? On règlera cela ensuite… Qu’on rigole.
Un murmure pour lui-même …


« Cela m’est impossible … »

Alors qu’il se préparait à courir sus à ses adversaires, il fut encore surpris par un nouvel arrivant.

Posez vos armes à terre et mettez vos mains en évidence. Tous.

Il ressemblait à la fois à un brigand et à un braconnier. Armé d’un arc et d’un coutelas de chasse.
Tour à tour, il dévisageait les protagonistes et les menaçait de sa flèche.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant débarquer une femme munie d’une arbalète et la braquant sur l’archer.
Cette dernière semblait apparenter à la femme au molosse.
La situation se compliquait ardemment et Eddard se retrouvait sans alliés, dans l’attente d’un éventuel renfort du Guet de Paris.
Sa prière fut exaucée car il reçut du renfort. Même si ce n’était point à la hauteur de ce qu’il espérait.

Son vieux camarade Geoffroy de Charnay venait de faire son apparition.
Quelle aubaine ! Mais il fallait se rendre à l’évidence. Ils étaient à deux contre cinq sans compter l’homme à l’arc dont les intentions étaient inconnues.
Des clameurs s’élevant des ruelles avoisinantes firent sortir Eddard de sa réflexion.
Que se passait-il encore dans ce lieu maudit ?
Il ne fallut pas longtemps avant que tout ce tapage arrive jusqu’à eux et à ce que son origine devienne clair pour tous.
Une armée de gueux, de mécréants, de petits bandits et de crève la faim les encerclaient.
Ils fixaient d’un mauvais œil les deux chevaliers ainsi que les assassins qui osaient attenter à la vie d’un membre du clergé.
Petit à petit, ils se saisirent de pierres qu’ils brandirent, le poing levé, exprimant leur révolte.
Tout à coup le vacarme prit de l’ampleur et les projectiles furent lancés avec hargne.
Eddard comprit instantanément que la seule option était la fuite. Il ne pourrait raisonner cette horde d’animaux et il se refusait à en exterminer assez pour que les autres s’en fussent.
Non il fallait trouver une autre option. Déjà pouvait-il s’estimer heureux d’être le seul à l’abri des projectiles grâce à son écu.


Ne cédez pas au chantage de ces assassins, mes fils ! Il faut qu'ils meurent, quoi qu'il en coûte ! La Juste cause est plus importante que tout ! Qu'ils aillent se faire pendre aux cornes du Sans Nom !

A peine avait-il eu le temps d’esquisser quelques pas en direction du curé qu’un coupe jarret lui barra la route et se mit à gesticuler dans tous les sens armé d’un vulgaire couteau à éventrer les bêtes.
Eddard l’assomma d’un coup d’écu en pleine figure et accueillit le suivant d’un coup de coude. Son nez explosa sous la puissance du coup et sous la dureté de l’armure.
Assez rapidement, il se frayait un passage vers le curé, se battant succinctement.
La mêlée était maintenant tellement confuse et dangereuse qu’il ne pouvait plus se résoudre à éviter de donner la mort. Sa lame trancha de gauche à droite, fendit de haut en bas, transperça et décapita à plusieurs reprises.
Enfin il parvint à hauteur du curé dont il trancha les liens.
Les Basilisks et leurs complices devaient probablement avoir davantage de mal à se tirer d’affaire étant donné qu’ils n’avaient pas de quoi se protéger des projectiles.
Toujours était-il que la voie fut tout à coup libre.
Désignant l’entrée d’une ruelle jonchée de corps fraichement abattus, Eddard s’exclama.


« Ne tardons point mon père. Ceci est nostre unique chance. »

Murmurant faiblement une prière afin d’expier les morts qu’il venait de commettre, il exhorta le curé à venir dans sa direction.
Marvailh
~~ Arrivée d'une nouvelle... ~~

Le soir tombe. Il était temps. Depuis son arrivée à la capitale, elle est éblouie par les vitraux, les bijoux à outrance, les soies moirées, presque vivantes, les ornements et les dorures qui touchent tout, des portails de maisons aux sabots des chevaux. Il était temps que le soleil se couche, rendant ainsi ses yeux plus aptes à voir la route.
Les gens ici sont fébriles, comme s'ils n'avaient que quelques années à vivre, et voulaient en profiter en vivant en accéléré. Depuis son entrée, plusieurs personnes l'ont abordée, l'une pour acheter sa houppelande, l'autre pour acheter son cheval, une autre pour acheter sa pelle, et une autre encore pour la recruter dans un douteux endroit, puis, après un coup de botte dans les dents, pour l'insulter et la traiter de sale étrangère. Bien sûr qu'elle est étrangère ! Faut-il être fou pour faire naître un enfant dans cette tornade grouillante d'êtres sans but, à part celui de vivre sans vivre !
Mais sale, ça non. Elle a beau être croque-mort et adorer patauger dans le lac pour pêcher après une journée dans la mine crasseuse, Marvailh fait tout son possible pour ne pas sentir l'Anglois. Surtout aujourd'hui. Il faut qu'elle soit présentable pour son nouveau travail. Enfin... d'après ce qu'elle a compris, c'est un nouveau travail. Elle a reçu un courrier peu de temps après son escapade avec son compère breton. Cette fille, Valentine, lui affirmait dans sa lettre qu'elle avait de la place pour une nouvelle mercenaire. Nul doute qu'elle l'a vue à l'oeuvre, sur les routes françoises. Après avoir chassé l'idée que ce pouvait être un chargé de justice qui aurait voulu la démasquer et la forcer à révéler où se trouvaient ses complices, Marvailh a grogné avant d'accepter. Mercenaire, c'est bien, mais à la capitale, au milieu de gens qu'elle ne connaît pas... à la Cour des Miracles !
La Cour des Miracles... Ce nom sonne comme... comme quoi, au juste ? Un endroit de légende, un endroit aussi mal famé que peut l'être un quartier parisien, sans loi, sans maître, hormis les meneurs des différents groupes. Un endroit que tous, en province, prononcent en baissant la voix, avec des regards inquiets. Comme le quartier Borav de Brest, mais en pire et en bien plus vaste. Evidemment, ça ne la rassure pas. Elle ne craint pas d'y séjourner, mais il faudra qu'elle fasse fi de sa moralité. Plus question de jouer les dures. Ici, elle n'est rien. Le requin de la petite Valence n'est qu'une innocente sardine dans ces rues.
Galaad hennit doucement, et s'arrête.


- Et bien ? lui dit Marvailh en lui flattant l'encolure. Qu'y a-t-il, mo caraid* ?

Devant eux, une ruelle sombre commence. Une forte odeur de brûlé les accueille. Avec un noeud au ventre, Marvailh talonne son cheval et avance doucement, d'un pas lent, aux aguets. Ce feu ne sent ni le mouton, ni le poisson, ni le boeuf, ni même un quelconque gibier. A moins qu'il n'y ait, ici, à la Cour des Miracles, un gibier que la croque-mort n'a pas l'habitude de chasser. Elle frissonne à cette pensée. Mais qui dit feu, dit gens autour, qui s'en occupent. Sûrement des gueux qui sauront la renseigner. La fille, Valentine, n'a donné aucune description d'elle. Mais Marvailh saura sûrement la reconnaître. En général, c'est facile de deviner quelle femme se prétend guerrière accomplie, vivant dans cet endroit si glauque. Il suffit de trouver une paire de seins coincée dans un bustier légèrement trop étroit, une épée, un arc ou une hache, selon l'origine de la fille, une sorte de pagne lui aussi trop court, comme si les tailleurs n'avaient jamais assez de tissu pour ce genre de clientes, des cheveux ébouriffés, et une flopée de jeunes mâles dégoulinant de désir à ses pieds. Oui, en général, c'est facile de trouver une telle personne. Il suffit de s'adresser à n'importe quel homme, et il indiquera où elle se trouve, un sourire lubrique aux lèvres.
Elle soupire. Pourvu que cette Valentine ne soit pas ce genre de filles !
Au détour d'une ruelle, elle découvre une petite placette au milieu de laquelle trône un grand feu. L'odeur y est encore plus insupportable, et Marvailh doit faire un effort pour continuer à respirer. Cherchant à tout prix à résister à sa nausée grandissante, elle se force à tout regarder, sauf le feu lui-même, de peur d'y reconnaître le combustible. Autour du feu, pourtant très haut, seulement deux hommes s'affairent. D'après les reflets dorés des flammes, elle devine que l'un d'eux est masqué. L'autre, tout de rouge vêtu, lui paraît plus abordable. Et bizarrement, plus... sûr de lui. Les gueux du coin ne doivent pas être sûrs d'eux. Ce type n'est donc pas l'un d'eux. Peu importe. C'est un mâle, il saura donc où est la personne qu'elle cherche. Elle fait avancer sa monture, toujours au pas, et ses sabots claquent sur les pavés.


- Excusez-moi, leur lance-t-elle. Je cherche une certaine Valentine. Vous savez où je peux la trouver ?



* Mo caraid : "mon ami".
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Rodrielle
[Quand une situation pourtant si simple tourne à la smala – Place n°2]

Reprenons depuis le début… Rodrielle était donc, avec Khiel, en train de s’occuper du prêtre jusqu’à ce que leur ami Eddard vienne les rejoindre, suivit de prêt par la future recrue de Valentine. Toujours les mains posées sur ses hanches, c’est en attendant les réponses du Chevalier de Lancaster qu’une nouvelle âme fit son apparition sur la scène : un archer qui s’apprêtait à tuer la brunette si aucune des personnes présentes ne posait son arme. Gardant toujours son sourire, la Tatouée se tourna vers celui-ci, lâchant quelques secondes son attention du Chevalier.

Qui a tué ? C’est nous… Pourquoi ? Un soucis ?

Seconde intervention inattendue : une seconde brune qui, d’une arbalète, menaçait le nouveau en vociférant des paroles pour le moins amusante ou en tout cas aussi comique que la situation du moment. Rodrielle commença alors à faire les cents pas, regardant tour à tour les différents protagonistes de la scène. C’est évidemment quand Valentine n’est pas là que tout dérape ! Elle pensera à lui demander une augmentation (ou au moins une « faveur ») pour cet évènement. Mais pour le moment, elle devait garder son calme et analyser la situation…

Bon, écoutez ! Tuer tout le monde ne servira à rien, pour l’inst…

Et de trois ! Un nouvel homme, du coté apparemment de Lancaster, fit son apparition derrière la seconde brunette. Cette fois-ci, c’en était trop !

Ma Non si può lavorare tranquillamente Qui ?! Questo comincia a m'irritare ! *

Et oui ! La Tatouée Corleone, quand elle est en colère, elle parle vite et italien. Et encore pire lorsqu’un quatrième groupement s’invita à la fête, bien plus nombreux et bien plus révolté. Tant pis, terminé la discussion, terminé les négociations ! Les pierres volaient vers eux, coupantes, assomantes ou simplement déstabilisantes... A présent, c’était chacun pour soi. Et lorsque Lancaster décida de foncer vers le prêtre, Rodrielle héla son unique réel collègue.

Khiel ! Pas de pitié !

La situation était allée trop vite pour que l’un des deux eut l’occasion de sortir l’arme plus tôt... Mais à présent la Corléone espérait que les talents au lancer du Sombreterre allait au moins toucher le chevalier et le prêtre... Au moins ! Alors elle-même sortit son sabre de cavalerie et sa dague pour tenter de se frayer un chemin vers un endroit plus sur... Sauver sa peau était la première des choses à faire, surtout lorsqu’une pierre vint à l’encontre de sa joue et que le sang se mit à couler... Elle fonça alors vers une demeure précédemment vidée et grimpa à l’étage pour sortir sur le balcon. Quitte à rameuter les gens...

PEUPLE ! Habitants de la Cour des Miracles ! Voyez-vous ces chevaliers tenter de prendre NOTRE Cour ? Voyez-vous ces NOBLES décimer la ville à feu et à sang pour NOUS retirer NOTRE ville ?

La Corleone tentait de se faire entendre par tous les moyens. Le peuple serait avec les Basilisk, elle en était persuadée. Après tout, ils n’étaient pas censés savoir que “tout” était de leur oeuvre...

Ils n’hésitent même plus à se déguiser en homme de Dieu pour nous duper ! Voyez comment ces chevaliers tuent nos frères et nos enfants ! Ils veulent NOTRE Cour... Alors réagissez ! Unissez-vous à nous et retrouvez ces hommes ! Faites-les déguerpir de NOTRE Cour ! Unissez-vous aux Basilisk pour retrouver la Cour des Miracles comme à son origine ! Unissez-vous à Valentine et ses mercenaires pour protéger la Cour des Miracles !

Oui... Bon... Tout n’était pas réellement vrai, certes. Mais si au moins ils pouvaient faire déguerpir De Lancaster et De Charnay de la Cour des Miracles avant de se soumettre aux Basilisk... Ce serait chouette, non ? Et une fois cela fait, la Tatouée redescendit, sabre à la main pour retrouver ces deux chevaliers et le prêtre... Surtout le prêtre... Elle devait s’en débarrasser, elle le ferait !




*mais on ne peut pas travailler tranquille ici ?! Ça commence à m'énerver !
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--Scopolie
Je crie, je braye, je m'égosille. Je veux qu'on me relâche. Je veux vivre. Je veux pisser. Aucune des personnes présentes ne semble vouloir abandonner, pire encore, un autre chevalier vient s'ajouter à la scène. Et dans ce perpétuel jeu de l'arroseur arrosé, je suis un simple spectateur serrant les fesses pour ne pas noyer son siège et qui écoute leurs interminables échanges là où il suffirait de trancher dans le tas. J'observe mes tortionnaires. Je mettrais ma main à couper qu'ils préfèrerait se faire tuer ici plutôt que de rentrer bredouille voir leur maitre qui les tuerait aussi. Au final, il n'y a que la mort pour libérer les hérétiques : c'est ce que certains se tuent de vieillesse à expliquer. Je ronge mon frein. C'est pas que je suis pressé de mourir, mais ce n'est pas agréable non plus de devoir attendre : cela m'étonnerait que les condamnés à mort profitent de la vie la veille de leur pendaison.

Mais le Très-Haut a d'autres projets pour moi. De la place plongée dans les ténèbres qui essayaient de m'engloutir tout entier, on entend les ruelles rugir leur mécontentement, et aussitôt, le peuple apporte avec lui les premières lueurs de l'aube. Tels des éclairs divins, les pierres et autres projectiles fendent les airs pour repousser les envahisseurs, mercenaires et chevaliers. Je souris largement, euphorique, de voir la Cour elle-même me sauver des griffes de ces engeances du Sans Nom. Un moment, j'en oublis mes liens, je me sens transporter sur un nuage, à l'abri de tout danger. Je me moque d'eux, pauvres mortels qui se protègent de la fureur de mes ouailles, et murmure pour moi-même, parce que j'ai toujours rêvé de le dire :


Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens...

Dans la cohue générale, digne des plus grandes fêtes de la Cour des Miracles, un homme en armure se fraye un chemin vers moi, massacrant au passage certains de mes fidèles. Je l’accueille d'un mauvais œil, prêt à hurler à l'assassinat, attendant de voir ce qu'il va faire. Il finit par trancher mes liens et m'invite à le suivre. Instant d'hésitation. Il a peut-être raison, je ne suis pas hors de tout danger, je peux encore me faire poignarder dans la foule. Je commence à partir lorsque j'aperçois la tatouée qui s'est postée en hauteur pour mieux se faire entendre. Je fronce les sourcils.

Sorcière !

J'écoute son discours en serrant les dents. Si encore elle réclamait la tête des hommes qui portent l'armure, je ne m'en serais pas mêlé, ce serait leur problème ; mais qu'elle me fasse passer pour un traitre et qu'elle prêche sa cause, là, elle a initié une croisade à en faire pâlir les helvètes. Je la regarde redescendre de sa tribune, elle semble chercher quelqu'un. Son complice ? Moi ? Arg. Je me tourne vers les parisiens non loin de moi.

Mes fils ! Voyez l'ombre de la Créature au dessus de sa tête ! Elle essaie de corrompre vos âmes, elle essaie de vous réduire en servitude pour vous utiliser comme chair à canon ! Ces mercenaires sont des ambitieux sanguinaires qui veulent prendre le pouvoir ! Ceux qui les tueront verront leurs péchés expiés ! Je me tourne vers le chevalier à mes côtés. Tue les, mon fils, pour la gloire de Dieu.

En temps normal, je fais parti du décor, ceux qu'on croise sans les voir. Il m'est déjà arrivé d'user de mon charisme de clerc pour manipuler des gens sans importance, des ménagères ou des paysans, mais là, le Très-Haut me pousse à m'adresser à la foule, à ce bétail armé de cornes que je dirige du bout de ma crosse. Je rejette un coup d’œil aux alentours. Je ne vois plus la tatouée ni son complice. Le loup est dans la bergerie.

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L.valentine
ACTE II scène 2
Seul les forts règnent en maîtres...

Nettoyer, c’est tout se qu’ils faisaient nettoyer… bon après tout ils avaient causé tout ça. Par chance quelques hommes les aidèrent sinon cela leur aurait prit un bon moment. L’air se réchauffait, le vent frais diminueait peu à peu l’aube pointait le bout de sont nez. D’ailleurs elle n’était pas la seule à arriver une jeune femme à dos de cheval, s’avançait vers eux pas à pas. Valentine qui était de dos projetant un cadavre dans le feu fit volte face rapidement entre le crépitement du feu et le bruit des sabots sur les galets de la cour. Un vil sourire se manifestait sur ses lèvres, un regard et il avait repéré les armes principales que portait la demoiselle. Cette dernière leur adressait les paroles suivantes.

Excusez-moi, je cherche une certaine Valentine. vous savez ou je peux la trouver ?

C’était bien la première fois qu’on le prenait pour une femme, quoi qu’il est vrai que dans sa lettre il n’avait nullement fait allusion au fait qu’il était homme, chef de clan ... De plus il signait Valentine. Ce qui pouvait porté à confusion cependant il se voyait qu’elle n’était pas de la cour des miracles ici on le connaissait bien. Son attention se portait sur Maskarade quelque instants avant d’être prit d’un rire fou. Il reposa ses yeux sur celle-ci et d’une révérence féminine risible, il lui adressa les mots suivant légèrement plus viril.

Il se tient devant vous, je suis Valentine maître du clan Basilisk en chair et en os.
Je vous ai contacter afin que vous preniez part à notre belle famille mais vous êtes déjà au courant.
J’ai espionner chacun de vos faits et gestes quelques temps en quête des meilleures lames dans tous le royaume.
D’ailleurs si vous êtes ici je présume que votre décision est prise.


Valentine marque un temps d’arrêt laissant la jeune femme répliquer si réplique il y avait et reprit la parole.

Il y à tant à faire ici, tant d’opportunités à saisir.
Il ne suffit que de tendre la main.
Notre clan est présentement le plus fort et le plus nombreux des miracles.
Je tiens à ce que cela demeure ainsi.
Je vous souhaite la bienvenue par mis votre nouvelle famille…
Vos talents seront mis à profit j’espère que vous n’avez pas trop le cœur sensible.
Mais dites moi votre nom avant tout…


Le maître détaillait la jeune demoiselle sous toutes ses coutures … Son sourire devint mesquin et teinté de charme. Il la trouvait de son goût mais se retiendrait de tout commentaires. Dès qu’un silence s’installa entre les trois sombres silhouettes, Valentine ne pu s’empêcher de donner ses ordres…

Maskarade et Marvailh occupés vous des cadavres il en reste quelque uns mais ils demeurent toujours aussi gênant.
Ils traînent dans nos pattes.
Marvailh se quartier est maintenant l’endroit le plus sécurisé pour les Basilisks.
Nous nous y installerons et y bâtiront un empire du crime.
Nous n’avons pas fait le ménage pour rien.
Hahaha


Se rire aurait laisser n’importe quel être fait de chair et de sang glacé … Cependant il était entouré de l’élite des mercenaires, fous, sadiques ou tout simplement violents. Ils comprenaient son humour noir entourant la mort des 40 individus si ce n’est plus qui brûlaient dans se feu cadavérique. Sous ses cheveux d’un noir d’encre, brillait deux yeux envieux de voir la suite des événements une autre âme sur qui compter cela ne faisait pas de mal cependant elle devrait faire ses preuves comme les autres…
--Maskarade
Vivre dangereusement la folie d'un moment.



Tous deux nous retournons promptement, une cavalière s’avance lentement.
Qui peut bien être cette démente petite créature, pour oser s’aventurer tel un murmure.
Poussée par une pure folie, n’est elle pas impolie ?
Non elle est sœur de sang, elle va rejoindre les rangs.
Grandeur d’âme s’échappe de cette pécheresse, elle devra faire preuve d’adresse.
Le maître n’est pas femme, cela cause t-il dilemme ?
Surprise semble être à l’ordre, attention il pourrait vous mordre !

Le maître me regarde, je perçois un brin d’hilarité dans ses yeux lui ne perçois nullement mon expression cependant la situation ne me donne qu’une envie.
Je m’accorde un bon rire, tordant mes tripes à en avoir mal.

HAHAHAHA

Sous mon masque une larme coule le long de ma joue tellement la situation est désopilante.
Il faut bien rire après avoir tuer aussi froidement et gratuitement qu’en cette nuit.
Décompresser et faire le vide afin d’être frais et disponible pour d’autres périples.
Le sérieux reprend son court.
Le maître prend la parole mais je n’écoute qu’à moitié je suis perdu dans mes pensés.
Ma tête se penche sur le côté j’observe le feu crépitant, les flammes lèches les corps et montent vers le ciel. L’enfer se fraye un chemin jusqu’au paradis, nous instaurons une écharde dans le pied de la civilité.
Les bonnes gens du royaume nous détestes, ne les décevons pas en nous affaiblissant.
Une envie parcours chaque parcelle de ma peau, tuer quelques nobles.
Lorsque tous cela sera finit nos équipes seront assigner et enfin commencera l’intimidation et les tueries en tout genre.
ENFIN … l’impatience s’empare de moi j’en ai tellement envie.

Je pose mes yeux sur la nouvelle, elle semble parfaite pour le travail.
Peut-être à t-elle encore une once de bienveillance mais elle disparaîtrait tôt ou tard.
La folie s’emparerait de son jolie petit crâne, surtout si elle venait à être placé en ma compagnie.

Il y à tant à faire, tant d’opportunités à saisir.
Il ne suffit que de tendre la main.


En parlant de tendre la main aux opportunités, j’attrape le cadavre qui étendu de tout son long à mes pieds n’attend que l’instant de sa performance.
Je l’utilise tel un pantin et lui fait regarder la femme qui doit se sentir légèrement dans l’incompréhension de mon geste.
Simple normalité, rare sont ceux qui sont capable de saisir mon côté artistique.
En sommes, je suis une bête de scène.
Je pointe la jeune femme d’un doigt cadavérique à l’aide du corps.
Et m’adresse au cadavre l’amenant plus loin en direction du feu.

Pointer les gens est un manque de respect flagrant !
Tu voulais faire partit de la famille ?
Sache que seul les vivants on droit à un tel privilège.
Sache également que tu es mort mon ami paix à ton âme meurtrie.
Tu pense réellement que la vie coule à flot dans tes veines?
Regarde par là-bas ton sang gît sur le sol.
Regarde également dans quel état tu es… il te manque une partie de ton crâne.
Ils t’ont bien amoché dit donc…
Tu pense toujours être vivant ?
Personnellement, je pense que tu es tordu !
Cela te fait rire ?
Alors laisse moi rire ma vie à mon tour !


Le cadavre rôtit dans les flammes un autre…
J’adresse un sourire à Marvailh, qu’elle ne peut percevoir riant à tout rompre.

Hihihihi ! Il ne vous embêtera plus. HAHAHAHA !

Je reprend contrôle de mes émotions, lorsque le chef lance ses ordres, continuer à nettoyer les rues.
Par chance il n’en reste plus qu’une poignée, bien vite nous passerons à plus sérieux.
Le maître fait un trait d’humour, je ris de bon cœur également car la tragédie fait place à la comédie.
Même le maître ne peut s'en empêcher.

HIHIHI…
Marvailh
Valentine. C'est un homme. Ah, bon. Pour une fois, elle aurait dû laisser son esprit britannique prendre le dessus pour comprendre cette subtilité. Valentaïne... Pourvu qu'il ne soit pas Anglois ! Etre sous les ordres d'un sous-homme, Marvailh ne se le pardonnerait jamais !

- En effet, ma décision est prise, dit-elle en s'appuyant sur le pommeau de sa selle. Je voulais voir cette Cour dont on évite de parler en province. Et puis, je voulais aussi voir à quoi ressemblaient les gens qui y vivent. Je vous préviens, vos coutumes me sont encore inconnues. Il va me falloir un temps d'adaptation...

Un temps d'adaptation... Màthair Alba*, il lui faudra bien plus que cela ! Reniflant difficilement à cause du charnier, elle daigne poser les yeux sur le feu. Elle aperçoit un bras, une jambe, un visage crispé d'horreur, figé dans la mort. Jamais elle n'a vu de morts avec un tel faciès. Ceux qu'elles côtoient sont paisibles, comme endormis. Les éventuels rictus de douleur sont tout de suite masqués par le maquillage, et aucun n'est mort dans de telles souffrances, avec une telle terreur. Marvailh frissonne, pendant que Valentine lui souhaite la bienvenue. Lorsqu'il lui demande son nom, elle lève brusquement la tête, essayant de s'éclaircir l'esprit. Son nom, il le connaît, sinon, son courrier ne serait jamais arrivé jusqu'à elle. Est-ce une question piège ? Dans le doute, elle répond du mieux qu'elle peut.

- Je suis Marvailh Canmore, mercenaire à vos ordres et croque-mort de Valence. Mais je vois que vous vous débrouillez fort bien sans moi. Méthode rustique mais efficace. Ah, si seulement les gens prévenaient les épidémies aussi bien que vous, monsieur !

Elle sourit, du genre de sourire qui se veut ravi d'une bonne plaisanterie, mais qui cache une réelle inquiétude. A n'en pas douter, elle est tombée chez des fous. Entre détrousser des passants ou trancher des soldats armés par dizaines à coups de claymore, et se réjouir devant un charnier de civils, il y a une frontière que Marvailh n'est pas sûre d'être prête à franchir.
Par réflexe, elle pose la main sur le pommeau de Molendard. Devra-t-elle s'en servir ? Souvent ? Trop souvent ? Elle espère que non. Ou alors, contre des hommes armés. Ça, vraiment, c'est dans ses cordes. Des combats à la loyale, sans tricherie, où seul le plus fort gagne. Mais un paysan tiré du lit par une Ecossaise en colère, non, ça, ce n'est pas ce qu'elle appelle se battre. Elle soupire. Si elle refuse, qu'elle les envoie balader tous les deux, et qu'elle tourne les talons, nul doute qu'elle recevra une dague entre les omoplates et qu'elle ira elle aussi dormir sur le bûcher. Elle ne peut qu'accepter. Qui sait, peut-être que cette vie lui plaira, et qu'elle pourra un jour instiller un peu de savoir-vivre chez ces gens ?
Après un rire de Valentine qui la fait sursauter, elle met pied à terre promptement, et aide le masqué - Maskarade, au moins, ce n'est pas compliqué à retenir - à finir de nettoyer la rue. Ce type est complètement cinglé ! Il ne fait que rire, et son rire ressemble au cri d'un corbeau qu'on égorge. Elle hausse les épaules. Nul doute qu'un tel mode de vie doit rendre fou, au bout de quelques temps. Tout en déplaçant des corps, elle se demande combien de temps il lui faudra pour finir comme Maskarade. Le plus de temps possible, elle l'espère. Elle murmure un prière au Très-Haut pour qu'Il l'épargne encore quelques années, tandis qu'elle amène un cadavre près du feu. Traîner des corps, elle sait faire. Mais les envoyer au feu, ça... c'est déjà plus dur. Chaque fois qu'elle en attrape un par le bras, les cheveux ou la jambe, selon ce qui risque le moins de se détacher du corps, elle ne peut s'empêcher d'évaluer mentalement ses dimensions et celles de son futur cercueil. Mais pour eux, pas de repos éternel, juste des flammes ardentes et affamées.



* Màthair Alba : "Mère Ecosse".
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Khiel_de_sombreterre
Comme un arrière gout de sang

Khiel, comme à son habitude avait écouté toutes les tirades sans moufter...à quoi bon? La situation avait évoluée à grande vitesse...combien de rebondissement allaient encore intervenir? Entre l'archer qui avait du les confondre avec des lapins de garenne, la jeune femme en arbalète et le sieur derrière elle, Khiel se demanda ce qui allait encore pouvoir survenir...un dragon? Une licorne? Une bête des enfers? Non, rien de tout cela, juste une foule énervée qui se mit à leur lancer des pierres

-Ben, il ne manquait plus que cela!

Il fallait réagir, ils n'allaient pas rester là à se faire lapider par ces rebuts en haillons!

Khiel! Pas de pitié!

Voilà le genre d'ordre que Khiel adorait recevoir...pas de pitié...quelle douce musique à ses oreilles.

L'ex assassin des Âmes Sombres s'engouffra dans la porte juste à ses cotés, il se précipita à la fenêtre pour voir la grande gueule en armure libérer le prêtre. Il ne croyait tout de même pas s'en tirer ainsi! Le premier couteau partit en direction du cou de l'homme d'église...la visée était bonne, mais un gueux coupa la trajectoire et s'arrêta net, sa pierre dans sa main toujours levé. Le couteau s'était planté dans la tempe du vieux décrépit. Pas le temps de s'apitoyer sur son sort, ni se réjouir du spectacle toujours émerveillant de la vie quittant un corps...

Le deuxième couteau fendait déjà l'air, et celui ci atteint son but...mais un poil trop bas...l'épaule du prêtre absorba la lame effilée pour une bonne moitié. Pas le temps non plus d'en voir plus, un groupe d'hommes essayaient d'entrer dans la pièce, Khiel dégaina Erzebeth et commença un nouveau massacre...un bras tomba à terre suivit d'un hurlement, puis se fut une jambe qui se retrouva sans propriétaire, et pour finir, une tête roula sur le sol...le dernier assaillant ressortit de la maison pour rejoindre le reste de la foule.

Khiel en profita pour lui aussi ressortir...juste à temps pour entendre Rodrielle haranguer la foule, afin que celle ci se joigne à eux.


Citation:
Ils n’hésitent même plus à se déguiser en homme de Dieu pour nous duper ! Voyez comment ces chevaliers tuent nos frères et nos enfants ! Ils veulent NOTRE Cour... Alors réagissez ! Unissez-vous à nous et retrouvez ces hommes ! Faites-les déguerpir de NOTRE Cour ! Unissez-vous aux Basilisk pour retrouver la Cour des Miracles comme à son origine ! Unissez-vous à Valentine et ses mercenaires pour protéger la Cour des Miracles !


Mais le curé ne l'entendait pas de cette oreille, et pour une fois Khiel laissa résonner sa voix de stentor.

-Peuple de la Cour des Miracles! Regardez avec qui ce faux prêtre fricotte, vous avez vu qui est venu le sauver...des chevaliers...des nobles!! Ne l'écoutez point, exterminez cette vermine en armure qui ne souhaite que prendre votre quartier! Montrez leur que l'on a point besoin d'eux ici!! Tuez les!
Que cela serve d'exemple à leurs compagnons qui attendent tout près d'ici! Amenez leurs têtes au bout de piques!! Montrez leur qui commande icelieu!
Vous êtes les maîtres de la Cour des Miracles!! VOUS ETES LES MAITRES!!!!! TUEZ LES!!!!


Khiel espérait que son discours serait suivi d'effet...pour une fois qu'il l'ouvrait! En tout cas cela, au minimum jetterait la confusion au milieu de la foule...suffisamment pour que Rodrielle et lui reprennent en main la situation...

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--Geoffroy_de_charnay
La pointe de son épée frôlait la nuque de la jeune femme. Son avertissement avait été lancé mais il n’obtint aucune réponse.
Du moins aucune réponse de la jeune femme car il en reçut une autre et qui ne lui plut pas vraiment.
Le tumulte retentissant de la foule en délire se rapprochait et bientôt ils furent tous encerclés par cette meute enragée.
Sans succès, Geoffroy s’évertua à essayer de les raisonner.

- Gardez votre calme peuple de la Cour Une pierre venait de filer en sa direction mais elle manqua sa cible de beaucoup. Je suis au service de nostre bienveillante Reine Béatriz ! Cette fois-ci la pierre fut arrêtée de justesse par sa main. Je ne vous veux aucun mal, bien au contraire ! C’est lorsque sa joue fut entaillée par une pierre qu’il comprit qu’il ne servirait à rien de tenter de les raisonner.
Il ôta sa lame de la nuque de la demoiselle et battit en retraite afin d’éviter les projectiles et les coupe-jarrets qui s’élançaient à sa poursuite pour lui faire la peau.
Au loin, il aperçut Eddard qui se précipitait vers le clerc, taillant dans la foule pour se frayer un passage.
Il entendit deux membres du clan Basilisks haranguer la foule et tenter de la tromper.
Le prêtre répondit, faisant preuve d’un fanatisme légèrement déroutant.
Il ne servirait à rien de riposter verbalement car la Foule n’était plus en état d’écouter quiconque.
Elle ne se serait pas calmée tant qu’elle n’aurait pas eu la mort de tous les protagonistes ou tant qu’elle n’aurait pas vu mourir la plupart des siens.
Et Geoffroy de Charnay se refusait à faire acte de boucherie envers ces innocents.

Il réussit à se faufiler jusqu’à Eddard, il se préparait à prendre la parole lorsqu’il surprit le léger sifflement d’une dague et le bruit sec qu’elle produit en pénétrant la chair.
Une grimace de douleur tordit les traits du clerc tandis que la stupeur envahissait les siens.
Il fallait mettre un terme au plus tôt à ce massacre avant qu’il ne soit impossible de fuir.

Le prêtre, comme possédé, enjoignit Eddard de tous les tuer.
Il se servait de lui comme d’un vulgaire instrument alors que de Lancaster avait risqué sa vie pour lui venir en aide.
Cet ingrat ne pouvait pas être réellement un serviteur du Très Haut.

- Laisse ce fou jouir de sa sensation de toute puissance et partons avant qu’il ne soit trop tard.
Je ne donne pas cher de notre peau si nous nous attardons et il semblerait que le Guet n’ait pas accédé à ma demande …
Prends…
Crachat de sang.
Un mécréant venait à l’instant de lui enfoncer son couteau dans un défaut de l’armure et la lame atteignit les côtes.
Il répliqua par un coup de tête en arrière et se dégagea de sa prise, le fixant, l’air hagard.
--Populace.des.miracles
Victoire amère du peuple.



Pas le temps de regarder si on en touchait un ou plusieurs, les cailloux filait parfois lentement d’autres fois très rapidement. A vrai dire on s’en foutait, au nombre qu’on était, il était certain qu’on en lapidait au moins un. Les troubles faits sont dans la mêlée, ils s’en prennent plein la gueule également. Pas très efficace quoi, quoique déjà on voit les ombres fuir les lieux pris de panique. Normal d’un sens, ils ont un tas de gens enragés sur le dos. On a assommé la moitié des nôtres mais bon on se décourage pas pour autant. Le bruit est effroyablement fort, il y a même des gens qui essaient de nous gueuler dessus. Mais c’est quoi leurs problèmes on nous diras pas quoi faire… déjà qu’on les entends à moitié. Le sang coule dans notre troupe, nos frères tombent les uns après l’autres c’est pas bon signe.

On a réussis à faire quelque chose de bien mais à quel prix ? Une jeune femme essais également de s’adresser à nous suivit de près par le curé. C’est que sa devient compliqué toute cette histoire, on a pas une grande éducation mais on sait une chose enfin nous les gentils on touchera pas un poil du crâne du curé. Cependant les troubles faits eux on à aucun contrôle sur eux … on arrête de lancer des roches faut pas qu’ils touchent au curé ses enfants de putain, ils les suivent de près. On attaque nos ‘’amis’’ en fait on les connaît pas vraiment ils se sont juste mêler aux festivités. La populace s’abat sur eux tel le marteau sur l’enclume, par surprise et de dos pas moyen d’être plus traître que ça. Ils toucheront pas à l’envoyé de dieu.

On suis également chaque personne individuellement, ils ont la foule au cul. Les miracles en colère c’est pas beau à voir. Récapitulatif, on se fait massacrer dans la maison du sombre personnage Khiel il nous inspire pas vraiment confiance mais faut bien se risquer … Nous tombons comme des chiffes molles faut pas trop insister… on bat en retraite c’est qu’il à la rage se chien. Rodrielle est prise d’assault par quelques hommes armés légèrement. On a pas réussis à stopper tout les fous et brigands cherchant à tuer le curé et le chevalier. Les deux jeunes femmes sont portées disparues pour l’instant peut-être mortes en plein milieu d’une mêler quelconque. Le chevalier errant est rechercher au plus haut point car il est chevalier tout simplement… tiens trouvé. Un des fous lui à enfoncé avec hargne sa lame au travers de son armure et s’amuse à faire tourné le couteau. Coup de tête et paf le vide il fait tout noir … d’autres s’en viennent de toute façon…

Nos silhouettes se font nombreuses , nous cherchons, nous trouvons… nous tuons… enfin on essais. Les saoulons partent de la scène en riant après cette belle baston, quelques hommes fuient devant la férocité des adversaires et d’autres plus courageux défendent leurs intérêts propres. La populace des miracles, c’est la vie en d’autres mots on pourrait pas s’en passer.
--Scopolie
Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche. Ça fait bizarre d'être l'initiateur d'une cohue pareille. Ça donne l'impression d'avoir du pouvoir sur les gens, et j'aime ça. J'entends les cailloux siffler au dessus de ma tête, j'observe les quelques corps qui jonchent le sol et prie en silence pour leur âme. Ce sont des braves gars, morts en martyr pour sauver leur curé ou pour avoir participer à une rixe de trop. Ce qui compte, au fond, c'est que je sois toujours en vie. Tout aurait été si parfait si les têtes de mes tortionnaires étaient au bout de pics, et si l'un des chevaliers n'était pas venu essayer de résonner son camarade. Dans le brouhaha ambiant, j'arrive à saisir une partie de ses paroles : limite s'il ne me traite pas de fanatique alors que je me contente d'exagérer parfois mes propos parce qu'ils trouvent écho dans les sentiments des gens. Tous ces gens qui se battent n'écouteront pas de message de paix, mais ils sont prêt à se rallier sous un cri de guerre. Un prêcheur doit savoir sur quelle corde jouer et à quel moment, c'est pour cela que je ne suis pas si mauvais dans mon rôle.

Le chevalier n'eut pas le temps de finir sa phrase, un gueux lui planta une lame entre deux plaques de l'armure. Je recule d'un pas, puis de deux, par réflexe et pour éviter qu'il ne me crache son sang dessus tandis qu'il regardait une dernière fois son ami dans un adieu silencieux. La dernière image qu'il aura de ce monde avant de se faire juger par le Très-Haut sera le visage de son frère d'arme et par dessus son épaule, moi et mon sourire goguenard. Il faut croire que les fanatiques sont protégés et que leurs détracteurs tombent les uns après les autres. J'attends qu'il rende l'âme pour de bon avant de m'adresser à l'homme d'arme restant.


Ils vont revenir nous chercher, fuyons tant que le peuple leur barre la route...

Je pose une main faussement amicale sur son armure. Je suis prêt à partir sans lui, et je l'aurais fais si je n'avais pas vu un homme s'écrouler non loin de moi, un couteau planté en travers du crâne. J'observe ce corps inerte, étendu sur le sol, piétiné, qui aurait pu être moi. J'aurais pu mourir il y a maintenant quelques secondes. L'idée me donne des frissons désagréables. Je lève les yeux vers les combats qui n'en finissent plus, puis un éclair blanc m'aveugle. Mon esprit explose en mille morceaux qui reviennent aussitôt ensemble pour que je me rende compte avec horreur qu'un couteau est planté dans on bras. Je n'ai jamais supporté la douleur et là, ils me transpercent le corps. Deux grosses larmes se forment au coin de mes yeux serrés tandis que mes doigts se crispent de douleur sur le manche de l'arme. Je n'ose même pas essayer de bouger mon bras de peur de me rendre compte qu'il ne répond pas. Je ne veux pas retirer la lame, j'ai trop mal. Je sens la manche de ma chemise devenir humide, je me rends compte que je me vide de mon sang comme un porc qu'on saignerait à blanc.

C'était il y a quelques années, à l'époque où j'étais un vagabond qui parcourait les routes du Royaume à la recherche d'une nouvelle vie sans la trouver. Un homme s'est approché de moi, courbé, gémissant, se tenant le ventre. J'ai d'abord pensé qu'il avait mangé des baies indigestes, mais plus il s'approchait, plus il me semblait mal en point. Ce n'est que lorsqu'il se précipita vers moi que j'aperçus sa main ensanglantée. Dans un balbutiement entrecoupé d'une toux ensanglantée, il m'expliqua du mieux qu'il put qu'il venait d'être attaqué par des brigands, et qu'ils arrivaient. J'aurais pu l'aider à marcher et nous nous serions caché dans la forêt environnante où leurs montures n'auraient pas pu nous rattraper mais au lieu de ça, je l'ai abandonné à son funeste sort et j'ai couru aussi vite que possible dans le bois en ne pensant qu'à sauver ma peau sans m'encombrer d'un poids qui n'aurait fait que me retarder. Et maintenant que c'est moi qui suis blessé, je comprends mieux ce qu'a pu ressentir cet inconnu, et le désespoir dans son regard lorsqu'il me regarda partir tandis qu'il entendait le galop de la mort qui approchait à vive allure. Je regarde autour la bataille qui se déroule et je me demande qui va m'aider, moi, ou m'achever.


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