--Krystel_martin
La jeune fille entra donc chez les Clairambault, pas forcément le sourire aux lèvres mais plutôt contente de ne pas être la seule pucelle d'environ son âge. Elle salua tout le monde (pucelles et femmes accomplies), s'installa sur un siège et écouta ce qui se passait autour d'elle.
La leçon commença, mais les pucelles avaient des questions, notamment Astrid la Rouge. En effet, la fiancée du groupe avait des questions pratiques à poser, notamment sur... l'accouplement. En écoutant le récit de Blanche et les commentaires de Nenou, la Blanche (la Dame Blanche, dite la Pucelle Blanche, vous voyez le tableau ?) écarquilla les yeux, ouvrit la bouche, la referma, rougit. Des caresses, à un homme ? Beurk ! Et lui, vous caresser partout ! Mais c'est vraiment dégoûtant !
Krystel retint donc la leçon numéro 1 de la journée : "L'Amour, c'est pô prop'."
La pucelle tourna la tête vers Camille et capta son regard. Que lui arrivait-il, à la petite dorée ? La question que cette dernière posa lui fit comprendre ce qui se passait : et quid des mariages forcés ?
Ah ça... Krystel ne se faisait pas trop d'illusions : elle aurait, elle aussi, droit à un lot de qualité : un bon gros mari dans sa couche, cadeau de noces vanillé ! Car elle l'avait dit, et répété, la Dunkerquoise : seule, Sa Dame aurait le dernier mot sur l'époux paradisiaque. Car les sentiments, l'amour, tout ça, c'était bien connu : ça finissait par ronger le cur, avant de le refroidir et le durcir définitivement. Amour = acide + glace + pierre, soit le combo parfait pour le plus grand malheur de l'Humanité. Car c'était ça, l'amour vu par Krystel. L'exemple maternel étant le seul qu'elle avait pu décortiquer par le truchement des écrits de sa pauvre mère, la toute première leçon qu'elle avait eu sur l'amour, c'était que ça faisait mal.
La jeune fille n'entendit pas la réponse à la question de Camille. Dommage pour elle, car elle venait de rater une explication qui aurait pu l'aider. Mais qu'importait, car elle devait trouver, vite fait, quelque chose à dire de gentil, de doux. Vite, un cataplasme sur le tsunami intérieur !
Les bisous sur la bouche, c'est seulement quand on est amoureux, n'est-ce pas ? Parce qu'un garçon m'a fait un bisou une fois, en taverne. Je n'étais pas amoureuse du tout, et lui, il cherchait juste à jouer, je crois. Quand il a su mon âge à l'époque, il a fait la tête. Apparemment ça lui a pas trop plu d'embrasser une fille de treize ans.
Elle ajouta en rougissant :
Les Comtois embrassent bien, soit dit en passant. Mais je n'ai pas renouvelé l'expérience pour dire si les Flamands sont les rois du bécot ou non.
La leçon commença, mais les pucelles avaient des questions, notamment Astrid la Rouge. En effet, la fiancée du groupe avait des questions pratiques à poser, notamment sur... l'accouplement. En écoutant le récit de Blanche et les commentaires de Nenou, la Blanche (la Dame Blanche, dite la Pucelle Blanche, vous voyez le tableau ?) écarquilla les yeux, ouvrit la bouche, la referma, rougit. Des caresses, à un homme ? Beurk ! Et lui, vous caresser partout ! Mais c'est vraiment dégoûtant !
Krystel retint donc la leçon numéro 1 de la journée : "L'Amour, c'est pô prop'."
La pucelle tourna la tête vers Camille et capta son regard. Que lui arrivait-il, à la petite dorée ? La question que cette dernière posa lui fit comprendre ce qui se passait : et quid des mariages forcés ?
Ah ça... Krystel ne se faisait pas trop d'illusions : elle aurait, elle aussi, droit à un lot de qualité : un bon gros mari dans sa couche, cadeau de noces vanillé ! Car elle l'avait dit, et répété, la Dunkerquoise : seule, Sa Dame aurait le dernier mot sur l'époux paradisiaque. Car les sentiments, l'amour, tout ça, c'était bien connu : ça finissait par ronger le cur, avant de le refroidir et le durcir définitivement. Amour = acide + glace + pierre, soit le combo parfait pour le plus grand malheur de l'Humanité. Car c'était ça, l'amour vu par Krystel. L'exemple maternel étant le seul qu'elle avait pu décortiquer par le truchement des écrits de sa pauvre mère, la toute première leçon qu'elle avait eu sur l'amour, c'était que ça faisait mal.
La jeune fille n'entendit pas la réponse à la question de Camille. Dommage pour elle, car elle venait de rater une explication qui aurait pu l'aider. Mais qu'importait, car elle devait trouver, vite fait, quelque chose à dire de gentil, de doux. Vite, un cataplasme sur le tsunami intérieur !
Les bisous sur la bouche, c'est seulement quand on est amoureux, n'est-ce pas ? Parce qu'un garçon m'a fait un bisou une fois, en taverne. Je n'étais pas amoureuse du tout, et lui, il cherchait juste à jouer, je crois. Quand il a su mon âge à l'époque, il a fait la tête. Apparemment ça lui a pas trop plu d'embrasser une fille de treize ans.
Elle ajouta en rougissant :
Les Comtois embrassent bien, soit dit en passant. Mais je n'ai pas renouvelé l'expérience pour dire si les Flamands sont les rois du bécot ou non.