Missanges
[ Une journée comme les autres]
Nous allions enfin partir !
Après un mois de mariage, nous allions enfin effectuer notre voyage de noce. Le cadran solaire activant les heures plus vite que lon ne le voudrait, celui-ci fut reculé une première fois par une invitation dans la ville de Vannes. Il fut encore repoussé une deuxième fois en raison de notre participation au tournoi de Soule réunissant deux équipes de Breizh. Ces deux camps devenus adversaires le temps dun match afin danimer ou de distraire tant bien que mal quatre pelés et un tondu !
Quoique non, le tondu cest larbitre ! On ne le compte donc pas dans les spectateurs !
Après avoir trôné et atteint son maximum de hauteur au-dessus de l'horizon cest- à -dire à son point de culmination. Le soleil effectuait sa descente. Il devait être à moitié de sa course lorsque je mis les pieds dans le bureau des archives de Kastell afin de combler quelques trous
Des petits couinements parvinrent à mes oreilles lorsque la porte souvrit. Trois souris se promenèrent sur la pile de vélins laissée ouverte par inadvertance. Une bouffée dodeur de moisie et de poussières sempressa de sortir de la pièce venant titiller mes narines et cest dans un grand Atttttttttttccccccccccchhhhhhhhooooooooouuuuuuummmm !
Que je fis mon entrée !
Nullement effrayées par ma présence, les locataires devenues savantes depuis le temps quelles squattaient dans ce bureau me regardèrent tranquillement.
Aucunement inquiète de ces rongeurs de vélins, métant habituée à leurs présences, javançai munie de ma torche dans la main. Celle-ci répandait une faible lueur et mon ombre projetée en avant dessinait ainsi de curieuses formes sur les murs et le plafond. Assise sur son séant, ses fines moustaches légèrement tremblantes, la première souris me regardait.
Mousse ! Je lavais appelé ainsi en raison dune légère écume à peine distincte séchappant de son museau.
Elle était là !
Me regardant venir, attendant que je sorte de ma poche, ma réserve de miettes de fromage.
Ce fut la seconde Spi-die qui fidèle à son habitude fut la plus rapide, sûrement dû à son nom de voile abrégé qui la faisait naviguer plus vite. La troisième, la plus craintive constante envers elle, regagna son domicile secret élu dans un trou de mur.
Eclairant dautres torches afin davoir encore plus de lumière, jouvris les actes de naissances. La plume plongea dans lencre simbibant graduellement et les deux dernières naissances Politaines se rajoutèrent au registre, Maeline et Tiernvael De kerdren.
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Nous allions enfin partir !
Après un mois de mariage, nous allions enfin effectuer notre voyage de noce. Le cadran solaire activant les heures plus vite que lon ne le voudrait, celui-ci fut reculé une première fois par une invitation dans la ville de Vannes. Il fut encore repoussé une deuxième fois en raison de notre participation au tournoi de Soule réunissant deux équipes de Breizh. Ces deux camps devenus adversaires le temps dun match afin danimer ou de distraire tant bien que mal quatre pelés et un tondu !
Quoique non, le tondu cest larbitre ! On ne le compte donc pas dans les spectateurs !
Après avoir trôné et atteint son maximum de hauteur au-dessus de l'horizon cest- à -dire à son point de culmination. Le soleil effectuait sa descente. Il devait être à moitié de sa course lorsque je mis les pieds dans le bureau des archives de Kastell afin de combler quelques trous
Des petits couinements parvinrent à mes oreilles lorsque la porte souvrit. Trois souris se promenèrent sur la pile de vélins laissée ouverte par inadvertance. Une bouffée dodeur de moisie et de poussières sempressa de sortir de la pièce venant titiller mes narines et cest dans un grand Atttttttttttccccccccccchhhhhhhhooooooooouuuuuuummmm !
Que je fis mon entrée !
Nullement effrayées par ma présence, les locataires devenues savantes depuis le temps quelles squattaient dans ce bureau me regardèrent tranquillement.
Aucunement inquiète de ces rongeurs de vélins, métant habituée à leurs présences, javançai munie de ma torche dans la main. Celle-ci répandait une faible lueur et mon ombre projetée en avant dessinait ainsi de curieuses formes sur les murs et le plafond. Assise sur son séant, ses fines moustaches légèrement tremblantes, la première souris me regardait.
Mousse ! Je lavais appelé ainsi en raison dune légère écume à peine distincte séchappant de son museau.
Elle était là !
Me regardant venir, attendant que je sorte de ma poche, ma réserve de miettes de fromage.
Ce fut la seconde Spi-die qui fidèle à son habitude fut la plus rapide, sûrement dû à son nom de voile abrégé qui la faisait naviguer plus vite. La troisième, la plus craintive constante envers elle, regagna son domicile secret élu dans un trou de mur.
Eclairant dautres torches afin davoir encore plus de lumière, jouvris les actes de naissances. La plume plongea dans lencre simbibant graduellement et les deux dernières naissances Politaines se rajoutèrent au registre, Maeline et Tiernvael De kerdren.
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