Alwenna
Boum boum, boum boum, boum boum.
Dans la tête de l'enfant, tout n'est que confusion. Qui sont ces femmes qui semblent vouloir du mal à son amie ? Et ces deux hommes ? Quelle est cette auberge ? Est-ce seulement une mauvaise blague ? Alwenna a mal à la tête, commence à trembler, une goutte de sueur perle sur le front glacé. Alors qu'elle observe autours d'elle, ne voulant perdre une miette de ce décor, imprimant chaque action dans sa tête, la femme allongée sur le lit semble bouger. Par réflexe, la petite se dirige vers Akheane. La petite main cherche à l'aveuglette un réconfort, et s'agrippe à un bout de tissus recouvrant la blonde. À peine le temps d'adresser un petit sourire à la jeune femme que celle qui était allongée sur le lit rugit un mot inconnu de la petite. Grand sursaut de la gamine, plus qu'effrayée, elle se réfugie contre le corps, ce corps qu'elle connait par coeur, l'odeur, la chaleur, cette sureté, elle se maudit de l'avoir quitté un jour. Et alors que la confiance revient, la folle est redressée, se lève, sur ses deux pieds, elle est grande, plus grande que la brunette, c'est sur, et ça l'impressionne. Pour combler le tout, elle attrape un poignard, ses yeux sont pleins de fureur, de haine, ceux de la bretonne sont fuyants, brouillés par les larmes.
Et le déclic.
Alwenna entend la menace, elle pense que c'est une menace, une menace de mort, envers sa presque soeur. Les petits poings sont serrés, dans la main libre, les ongles s'enfoncent, dans la peau, une sensation douloureuse dans la paume, le sang tâche les doigts, fureur, quand tu nous tiens. Le tissus est lâché, les muscles se détendent, et elle avance. Un pas. Deux pas. Trois pas. Elle n'est plus très loin. Quatre pas. Et un petit cinquième. La voilà à un bras bambin de la tueuse. Elle ne sait plus. Ne veut plus. Ne peut plus. Mais le choix, elle ne l'a plus. Alors la bouche s'entrouvre, et elle bondit. Lys se jette contre la femme, la mâchoire se referme sur le bras, maigre action, insouciance, c'est la plus forte elle pense, elle peut sauver tous ceux qui sont en danger ici. Le corps ne se contrôle plus, elle bouge, gesticule, se débat dans tous les sens, en espérant pouvoir faire mal.
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Le nouvel atelier qui en jette ? DTC !
Dans la tête de l'enfant, tout n'est que confusion. Qui sont ces femmes qui semblent vouloir du mal à son amie ? Et ces deux hommes ? Quelle est cette auberge ? Est-ce seulement une mauvaise blague ? Alwenna a mal à la tête, commence à trembler, une goutte de sueur perle sur le front glacé. Alors qu'elle observe autours d'elle, ne voulant perdre une miette de ce décor, imprimant chaque action dans sa tête, la femme allongée sur le lit semble bouger. Par réflexe, la petite se dirige vers Akheane. La petite main cherche à l'aveuglette un réconfort, et s'agrippe à un bout de tissus recouvrant la blonde. À peine le temps d'adresser un petit sourire à la jeune femme que celle qui était allongée sur le lit rugit un mot inconnu de la petite. Grand sursaut de la gamine, plus qu'effrayée, elle se réfugie contre le corps, ce corps qu'elle connait par coeur, l'odeur, la chaleur, cette sureté, elle se maudit de l'avoir quitté un jour. Et alors que la confiance revient, la folle est redressée, se lève, sur ses deux pieds, elle est grande, plus grande que la brunette, c'est sur, et ça l'impressionne. Pour combler le tout, elle attrape un poignard, ses yeux sont pleins de fureur, de haine, ceux de la bretonne sont fuyants, brouillés par les larmes.
Et le déclic.
Alwenna entend la menace, elle pense que c'est une menace, une menace de mort, envers sa presque soeur. Les petits poings sont serrés, dans la main libre, les ongles s'enfoncent, dans la peau, une sensation douloureuse dans la paume, le sang tâche les doigts, fureur, quand tu nous tiens. Le tissus est lâché, les muscles se détendent, et elle avance. Un pas. Deux pas. Trois pas. Elle n'est plus très loin. Quatre pas. Et un petit cinquième. La voilà à un bras bambin de la tueuse. Elle ne sait plus. Ne veut plus. Ne peut plus. Mais le choix, elle ne l'a plus. Alors la bouche s'entrouvre, et elle bondit. Lys se jette contre la femme, la mâchoire se referme sur le bras, maigre action, insouciance, c'est la plus forte elle pense, elle peut sauver tous ceux qui sont en danger ici. Le corps ne se contrôle plus, elle bouge, gesticule, se débat dans tous les sens, en espérant pouvoir faire mal.
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