Eusaias
(comme d'hab si aucune raison d'être là, ben on ne poste pas. Si on a une raison, un mp, une réponse et c'est réglé.)
Digoine un matin comme les autres.
Le Balbuzard sur son cheval, patientait dans la cour du château devant la herse levée. A côté de lui Hector donnait les dernières consignes à trois doppelsöldner équipés de flamberge et a deux archers bourguignons. Le Balbuzard, lui, avait le nez tourné vers le sommet du donjon et hélait les jumeaux en poste au sommet.
Adalbert ne vois tu rien venir ?
«Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et lherbe qui verdoie.»
Je vais ten poudroyer une, moi, si tu me réponds encore des conneries !
« Ben non je vois rien ! »
Adalbert nutilise pas ce ton avec moi, sinon je monte et je te pousse !
« Pardon monsieur le baron. Je ne vois rien du tout Ah Si je vois une caravane ! Yeaaaaaaaaaaah ! »
Le mot caravane eu leffet dune mise à feu chez lhomme au faciès doiseau de proie. Victoria fut mise au clair et les flancs du destrier promptement talonnés. Hector suivi des hommes emboîtèrent le pas et dévalèrent le coteau de Palinges en direction des marchands qui venaient de saventurer dans la pleine. Lorsque les premières flèches bourguignonnes vinrent se loger soigneusement dans le premier chariot, hommes, femmes et enfants prirent jambes à leur cou afin de se sauver, abandonner les chariots aux pillards.
« Rappelez-vous que cest une juste taxe de passage ! » leur tonna Eusaias, un sourire fendant son visage. Il fit faire demi tour à sa monture et rejoignit les hommes déjà entrain de prendre possessions des attelages.
Quy a-t-il de beau mon brave Hector ?
«Des voiles, des cordages, des bois duvre, de la poix Nos amis allaient sans doute alimenter les armateurs languedociens."
Boarf . Porte tout ça à la « camelote » quil nous fasse un bon prix. Dis lui quen Hollande il en tira un bon prix.
"Vous ne venez pas avec nous ?"
Ha non ! Jai organisé un rendez-vous entre ma suzeraine et Agnès, vaudrait mieux pour ma pomme que je sois près en temps voulu. Dailleurs je vais aller me décrotter et passer une tunique plus saillante. Ma comtesse callipyge va encore me dire que je sens le crottin sinon. Faites vite !
Ce fut sur ces mots que le Baron de Digoine rejoignit le château familial afin de se rendre présentable. Alors que larmure quittait son corps pour rejoindre son support, le bourguignon donna des consignes strictes. Les deux dames devaient être reçues au mieux et lattendre dans le petit salon.
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Digoine un matin comme les autres.
Le Balbuzard sur son cheval, patientait dans la cour du château devant la herse levée. A côté de lui Hector donnait les dernières consignes à trois doppelsöldner équipés de flamberge et a deux archers bourguignons. Le Balbuzard, lui, avait le nez tourné vers le sommet du donjon et hélait les jumeaux en poste au sommet.
Adalbert ne vois tu rien venir ?
«Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et lherbe qui verdoie.»
Je vais ten poudroyer une, moi, si tu me réponds encore des conneries !
« Ben non je vois rien ! »
Adalbert nutilise pas ce ton avec moi, sinon je monte et je te pousse !
« Pardon monsieur le baron. Je ne vois rien du tout Ah Si je vois une caravane ! Yeaaaaaaaaaaah ! »
Le mot caravane eu leffet dune mise à feu chez lhomme au faciès doiseau de proie. Victoria fut mise au clair et les flancs du destrier promptement talonnés. Hector suivi des hommes emboîtèrent le pas et dévalèrent le coteau de Palinges en direction des marchands qui venaient de saventurer dans la pleine. Lorsque les premières flèches bourguignonnes vinrent se loger soigneusement dans le premier chariot, hommes, femmes et enfants prirent jambes à leur cou afin de se sauver, abandonner les chariots aux pillards.
« Rappelez-vous que cest une juste taxe de passage ! » leur tonna Eusaias, un sourire fendant son visage. Il fit faire demi tour à sa monture et rejoignit les hommes déjà entrain de prendre possessions des attelages.
Quy a-t-il de beau mon brave Hector ?
«Des voiles, des cordages, des bois duvre, de la poix Nos amis allaient sans doute alimenter les armateurs languedociens."
Boarf . Porte tout ça à la « camelote » quil nous fasse un bon prix. Dis lui quen Hollande il en tira un bon prix.
"Vous ne venez pas avec nous ?"
Ha non ! Jai organisé un rendez-vous entre ma suzeraine et Agnès, vaudrait mieux pour ma pomme que je sois près en temps voulu. Dailleurs je vais aller me décrotter et passer une tunique plus saillante. Ma comtesse callipyge va encore me dire que je sens le crottin sinon. Faites vite !
Ce fut sur ces mots que le Baron de Digoine rejoignit le château familial afin de se rendre présentable. Alors que larmure quittait son corps pour rejoindre son support, le bourguignon donna des consignes strictes. Les deux dames devaient être reçues au mieux et lattendre dans le petit salon.
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