Cevanne
Il y avait Severin et il y avait l'attente.
Il y avait l'angoisse et il y avait le regret.
Davia ne lui aurait elle donc pas pardonné ? C'est ce qu'il pensa alors qu'il ne recevait plus les nouvelles à présent tant attendues.
Et il y avait cette lettre.
Ce n'est pas celle qu'il attendait, mais en la décachetant le renart était fébrile.
La lueur de ses yeux perdit en intensité alors qu'il découvrait l'écriture et la signature inconnue.
Dans un soupir il se laissa tomber dans un fauteuil pour enfin parcourir de son regard métallique la lettre et à mesure qu'il lisait son coeur se serrait.
Il buta sur les mots qui lui annoncaient la mort de sa soeur... Oderay... Kiss... Morts. Il avait échoué dans son rôle de frere, il l'avait abandonnée et n'était pas la alors qu'elle se faisait assasiner...
La machoire serrée, retenant le flot d'émotion qui le parcourait lui faisant serrer le poing, il rassembla ses forces pour lire le reste de la lettre.
Gabriel était en vie. Une part de sa soeur avait survécu, le renardeau s'en était sorti...
En se remémorant le visage de l'enfant qu'il avait laissé poupon, le renard eut un frisson violent abandonnant le vélin pour se lever brusquement.
Sa respiration se fit lourde saccadée alors que dans son esprit les mots hurlaient leur affreuse vérité.
Oderay était morte...
Il ne put retenir les larmes qui envahirent son visage émacié alors qu'il donnait un coup violent dans le bois du secretaire dont il venait de renverser les parchemins laissant l'encrier exploser en une tache noire sur la tapisserie de la chambre froide du chateau breton.
Maturin !
C'est d'une voix suppliante mais ferme qu'il appelait son valet.
Maturin !
Soudain l'air lui manqua, et s'elançant vers la fenetre de la chambre il defit le col de sa chemise qui lui sembla soudainement trop serré.
- Ode... Ode n'est plus, ma soeur est morte et je n'étais pas là... je n'ai jamais été là!
Si le renart s'etait retourné il aurait vu la detresse dans le regard du valet qui affectionnait particulierement la renarde.
Pourtant celui ci trouva la force dans sa douleur de s'occuper de son maitre, lui apportant un verre de liqueur avant de le faire s'asseoir.
Quand le renart eut retrouvé ses esprits, le coeur lacéré de chagrin, il dicta au valet les lettres qui devaient partir immédiatement.
Il y avait l'angoisse et il y avait le regret.
Davia ne lui aurait elle donc pas pardonné ? C'est ce qu'il pensa alors qu'il ne recevait plus les nouvelles à présent tant attendues.
Et il y avait cette lettre.
Ce n'est pas celle qu'il attendait, mais en la décachetant le renart était fébrile.
La lueur de ses yeux perdit en intensité alors qu'il découvrait l'écriture et la signature inconnue.
Dans un soupir il se laissa tomber dans un fauteuil pour enfin parcourir de son regard métallique la lettre et à mesure qu'il lisait son coeur se serrait.
Il buta sur les mots qui lui annoncaient la mort de sa soeur... Oderay... Kiss... Morts. Il avait échoué dans son rôle de frere, il l'avait abandonnée et n'était pas la alors qu'elle se faisait assasiner...
La machoire serrée, retenant le flot d'émotion qui le parcourait lui faisant serrer le poing, il rassembla ses forces pour lire le reste de la lettre.
Gabriel était en vie. Une part de sa soeur avait survécu, le renardeau s'en était sorti...
En se remémorant le visage de l'enfant qu'il avait laissé poupon, le renard eut un frisson violent abandonnant le vélin pour se lever brusquement.
Sa respiration se fit lourde saccadée alors que dans son esprit les mots hurlaient leur affreuse vérité.
Oderay était morte...
Il ne put retenir les larmes qui envahirent son visage émacié alors qu'il donnait un coup violent dans le bois du secretaire dont il venait de renverser les parchemins laissant l'encrier exploser en une tache noire sur la tapisserie de la chambre froide du chateau breton.
Maturin !
C'est d'une voix suppliante mais ferme qu'il appelait son valet.
Maturin !
Soudain l'air lui manqua, et s'elançant vers la fenetre de la chambre il defit le col de sa chemise qui lui sembla soudainement trop serré.
- Ode... Ode n'est plus, ma soeur est morte et je n'étais pas là... je n'ai jamais été là!
Si le renart s'etait retourné il aurait vu la detresse dans le regard du valet qui affectionnait particulierement la renarde.
Pourtant celui ci trouva la force dans sa douleur de s'occuper de son maitre, lui apportant un verre de liqueur avant de le faire s'asseoir.
Quand le renart eut retrouvé ses esprits, le coeur lacéré de chagrin, il dicta au valet les lettres qui devaient partir immédiatement.
Citation:
A soeur Thérèse
Orphelinat sainte Lucille
normandie
Ma soeur,
C'est le cur accablé de tristesse que je vous répond.
Je vous remercie des efforts que vous avez fait afin de me mettre au courant du décès de ma sur ainsi que de mon beau frère.
Si je pleure cette perte terrible qui me touche, je loue le très haut d'avoir accordé miséricorde a mon neveu.
Je n'ose imaginer le traumatisme du pauvre enfant, et ce serait fuir ma responsabilité que de l'abandonner a vos soins quand bien même je sais qu'il ne manque de rien entre vos mains.
Je n'ai pas su être le meilleur des frères pour ma défunte sur, je peux encore être un oncle a la hauteur.
Je prendrais route au plus tôt pour la Normandie.
Recevez toute ma gratitude.
Severin de Volvent
A soeur Thérèse
Orphelinat sainte Lucille
normandie
Ma soeur,
C'est le cur accablé de tristesse que je vous répond.
Je vous remercie des efforts que vous avez fait afin de me mettre au courant du décès de ma sur ainsi que de mon beau frère.
Si je pleure cette perte terrible qui me touche, je loue le très haut d'avoir accordé miséricorde a mon neveu.
Je n'ose imaginer le traumatisme du pauvre enfant, et ce serait fuir ma responsabilité que de l'abandonner a vos soins quand bien même je sais qu'il ne manque de rien entre vos mains.
Je n'ai pas su être le meilleur des frères pour ma défunte sur, je peux encore être un oncle a la hauteur.
Je prendrais route au plus tôt pour la Normandie.
Recevez toute ma gratitude.
Severin de Volvent
Une fois la lettre signée il enchaina sur une lettre du seul membre de sa famille qui avait une place aussi importante que celle d'Ode.
Citation:
A Della D'Amahir Euphor De la Mirandole
A ma cousine,
Ma chère Della,
J'espere ma chere cousine que vous ne m'en voulez pas de si peu vous donner de nouvelles.
Comme vous le savez je suis actuellement en Bretagne ou j'ai pris fonction de precepteur au service de la Duchesse Lallie Ap Maelweg.
Mais chère cousine, l'objet de ma lettre n'est pas celui la.
J'ai la lourde charge de vous informer du décès de ma soeur Oderay de Volvent ainsi que de son époux Oromis Eldunaris dit Kiss tous deux assasinés par des brigands de grand chemins.
Le tres haut dans sa miséricorde a épargné le jeune Gabriel que je m'en vais chercher a l'orphelinat Sainte Lucille dans lequel il a trouvé refuge.
Il m'est difficile ma chère Della de réaliser que ma soeur nous ait quitté.
Si je n'ai pas pu etre présent pour elle, je souhaite l'etre pour Gabriel.
Pardonnez moi de vous accabler a nouvau, j'ai oui les nouvelles du décès de la reine de France que je sais votre bonne amie, recevez mes condoléances et ma compassion.
Je vous donnerai des nouvelles des mon arrivée en Normandie. Je commanderai un office funéraire pour Ode et Kiss, puissent ils reposer en paix.
Qu'Aristore vous garde.
Severin de Volvent.
A ma cousine,
Ma chère Della,
J'espere ma chere cousine que vous ne m'en voulez pas de si peu vous donner de nouvelles.
Comme vous le savez je suis actuellement en Bretagne ou j'ai pris fonction de precepteur au service de la Duchesse Lallie Ap Maelweg.
Mais chère cousine, l'objet de ma lettre n'est pas celui la.
J'ai la lourde charge de vous informer du décès de ma soeur Oderay de Volvent ainsi que de son époux Oromis Eldunaris dit Kiss tous deux assasinés par des brigands de grand chemins.
Le tres haut dans sa miséricorde a épargné le jeune Gabriel que je m'en vais chercher a l'orphelinat Sainte Lucille dans lequel il a trouvé refuge.
Il m'est difficile ma chère Della de réaliser que ma soeur nous ait quitté.
Si je n'ai pas pu etre présent pour elle, je souhaite l'etre pour Gabriel.
Pardonnez moi de vous accabler a nouvau, j'ai oui les nouvelles du décès de la reine de France que je sais votre bonne amie, recevez mes condoléances et ma compassion.
Je vous donnerai des nouvelles des mon arrivée en Normandie. Je commanderai un office funéraire pour Ode et Kiss, puissent ils reposer en paix.
Qu'Aristore vous garde.
Severin de Volvent.
Les lettres envoyées, le renart demandera audience aupres de sa duchesse pour prendre une permission. Celle de se rendre immediatement en Normandie.
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