[RP]Une hydre en vacances ou comment recevoir des fessées.

[La veille]

De retour de retour, fallait pas la pousser trop dans les orties. La Franche Comté non merci. Envie de soleil et de vacances. Point final.

Aussi avait elle oublié de monter dans le Krakken. Et elle devisait paisiblement avec son nouvel acolyte, un âne. Tarpot , une vraie tête de Pioche. Elle avait remplacé Faran, qui devait s’éclater quelque part au Portugal.

Donc je te disais… Oh bonjour monsieur.Gwen Kermaëdic pour votre service. Que puis je? Ma bourse ??? Que nenni …

Surprise surprise !

Poêle à frire les morues 1- épée de beau gosse 0.

L’bonjour de Mamzelle Kermaëdic de l’Hydre m’sieur, au plaisir .
J'vous prends rien hein, j'admire les hommes qui ont le courage d'attaquer les pauvres petits bouts de femmes qui voyagent seules sur les chemins.


Elle le salua gaiement alors qu'il geignait à terre et s'en retourna sur le chemin.

Dis voir mon Tarpo, je t’ai raconté le jour où Labaronne a tué un Capitaine avec une pelle ???

…


[ Dans la nuit, le lendemain]

Elle s’était assoupie alors qu’elle cherchait à brigander. Chuttt faut pas dire à Galo…Bien fait pour sa tronche, ils étaient trois…Et paf la bretonne qui fut délestée des quelques écus qui lui restaient d’Italie. Sur l’carreau, frappée à la tête et inconsciente.

Elle se réveilla au matin, le cerveau douloureux. L’âne a ses cotés, la regardant avec les yeux mouillés d’une sollicitude inquiète. Elle se massa le crâne et esquissa un piteux sourire.

T’inquiètes donc pas ma Tête de Pioche…ça fait longtemps que je n’ai plus de fierté va.Le goût du sang dans la bouche, ça part contre je m’y fais pas…

Elle se releva et se blottit contre la tête de l’animal bienveillant.

Bon c’est pas tout ça, mais faut trouver une ville pour se refaire une santé. On va dire que c’est la première étape des vacances ça te dit ?

Remettant de l’ordre dans sa tenue, elle monta sur l’âne qui protesta à peine.

J’t’ai raconté pourquoi j’ai une poêle à frire les morues ?
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[Loches, en pleine crise familiale]

Le balafré avait reçu des nouvelles de son amie et vieille camarade de souffrance. La blondasse semblait être en pleine crise existentielle en ce moment. Tout du moins c'est ce qui semblait être. Il lui avait proposé de venir quelques jours se mettre au vert et se retaper un peu en Touraine. A son grand désespoirs elle avait accepté. Une fois la nouvelle de sa future venue connue, il ne tarda pas à demander aux larbins du domaine de Villandry de planquer toutes les bouteilles qui ressemblaient de près ou de loin à de l'alcool. Même le parfum il avait fait cacher. Quitte à faire murer les entrées des caves. Heureusement qu'elle n'était pas trop bibelots, enfin du moins dans ses souvenirs elle n'était pas attirée par la porcelaine de Bohème. Mais alors tout ce qui portait le vague nom de spiritueux elle ne s'en laissait pas compter.

Pour le moment lui à Loches se débattait en pleine crise familiale. Leur gamine qui n'avait pas donné de signe de vie concret depuis plus d'une semaine. Un soeur qui avait pété une durite se lançait à la conquête de la mairie Lochoise. C'est vrai que la Nemesis avait craqué pour le coup. Habitante de Loches et éparpillée par l'armée noble du Duché, il y avait de quoi piquer une colère de tous les diables. Mais quelle lubie encore que de vouloir conquérir la mairie par les urnes. Ce serait bien la première fois qu'elle prendrait une mairie de la sorte. Et l'épouse du balafré qui pour contrer la belle-soeur se porte candidate. Et le Hans pour contrer les deux qui fait de même. Autant dire que les repas de famille tournée aux règlements de compte.

Il prit sa plume et écrivit à la Gwen.


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[Uzès]

Bon…On va en taverne …j’vais en taverne, toi tu attends dehors !!

Navrant…Uzès c’est navrant…On lui avait dit pourtant…UZES !!! On est de là bas !!! Ben d’un coup d’un seul la bretonne avait compris pourquoi les collègues en avaient décarré au plus vite…En même le Languedoc…Le Languedoc. Nausées…Si si nausées.

Bon alors…Mais non mademoiselle, je mange personne pour m’amuser…même pas au petit déjeuner…Mais non j’suis pas venu pour la mairie…BORDEL DE DIEU mais regardez moi j’suis une loque, j’suis toute seule, j’ai pas un radis sur moi !!! J’ai été brigandé !!!

Elle rit.

Portez plainte ??? Contre un brigand ??? A moins qu’il ne soit Comte , ça non alors…Faut pas déconner !

Elle commençait à regretter la conversation de son âne. Soudain…

Fernand, de quoi quoi quoi ???Un messire Fernand vous écrit ??? Cette vieille branche ? Ici, mais mon dieu quel hasard. Soyez urbaine avec lui hein…il s’fait vieux le pauvre…Pis l’est fier…Proposez lui du pain trempé dans du lait pour ses chicots il vous en sera très reconnaissant. Et avec un peu de chance, il vous pète les vôtres…

La dernière phrase évidemment étant gardée pour elle et son cerveau tordu. Elle se remit à rire soudain en imaginant la tête du chef devant une telle prévenance et un bol de bouillie. Puis elle s’en retourna à son âne. Qui la vit arriver avec une reconnaissance dégoulinante.

Nan mais Tarpot ! T’es chou mais me regarde pas avec des yeux de poisson mort d’amour. Purée, pas un homme m’a jamais regardé comme ça…Faut que ce soit un âne…Y a pas à dire, les fées s’sont penchées sur mon berceau à moi. Bon mon pépère…On est invité là , là et j’ai envie d’aller là.

Elle tapotait la carte qu’elle avait installé sur ses genoux. Evitant soigneusement de regarder plus au sud des Pyrénées.

On fait quoi ?

L’âne commençait à lui mordiller sa chemise.

Tu m’aides pas toi, t’es comme les autres. Tu sais quoi, pour une fois qu’on a envie d’me voir, ben je vais en profiter. On va commencer par aller là. On va faire du bateau stop ! Si il veut bien nous prendre, on l’accompagne là et il nous y arrête. Comme ça il avance plus vite et nous on est peinard. Après on va prendre cette route là et après par là et après…

Un pigeon!!!

Elle décacheta le volatile (mais si rho,ça s'fait) et gémit.

Tarpot on est aussi invité en Touraine.Pour la lune de miel de Konrad.Il veut me présenter sa femme et Némésis...Fin bref...Bon ben tu sais quoi? On va mettre un pas devant l'autre et on avisera où on arrive.

Je t’ai raconté la fois où j’ai foutu le bocson en salle d'audience du Limousin?


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