Alea...
Après une soirée plus quarrosée, Aléa, avec encore quelques grammes dalcool dans chaque bras, se leva avant le soleil lui-même. Grand exploit pour la marmotte quelle était. Elle quitta la couche conjugale où Thalie dormait encore puis shabilla, prenant soin de ne pas réveiller sa compagne. Et une fois prête à partir, la tête encore dans le brouillard, elle baisa tendrement le front de celle dont elle était amoureuse et quitta la chambre.
Et quallait faire notre blondinette préférée alors quil ne faisait encore pas tout à fait jour au dehors ? Hé bien flash back.
La veille, Blondie, fidèle à elle-même, était partie rejoindre son nouvel endroit favori : la taverne « le Renard et ses Belettes » où on lui avait donné le poste de tavernière. Et donc, affairée à servir et à satisfaire ses clients - Et pas dans le sens où vous le pensez hein ! - elle rencontra une brunette Gasconne de passage dans le Poitou. Elle écouta avec grand intérêt sa conversation avec un autre brun pas drôle qui se prenait beaucoup trop au sérieux et qui agaçait Aléa au plus haut point.
Bref, la dame et le sieur parlaient « art ». Un sujet qui intéressait Blondie même si ce nétait pas une artiste dans lâme. Puis ils en vinrent à parler de chevaux, décuries, dapprentissage, doccupation, etc. Et lorsque Shaomye fit au brun dont je ne me rappelle plus le nom, quelle apprenait à soccuper des écuries et des chevaux à qui voulait, ça ne tomba pas dans loreille dune sourde ! Alors là, notre Aléa demanda si elle pouvait lui apprendre à monter, à chevaucher et quelques petits rudiments histoire de pouvoir prendre soin de son Alezan elle-même et darrêter de shumilier à chaque fois quelle partait au galop. Parce que ouais, fallait dire la vérité : Aléa, au pas, ça allait au galop, cétait le drame ! Elle sagrippait à sa selle, se raidissait, se crispait et avait le visage déformé par une grimace mêlée à de la peur et de la douleur. Ben ouais, se taper le fessier sur la selle pendant quelques minutes, ben mine de rien, ça faisait mal.
Bon Revenons à ce jour (le lendemain de ce qui sétait passé la veille donc) où Aléa, pour la première fois de sa vie avait été plus que matinale.
Après un petit tour aux écuries où son Alezan était déjà prêt -tant quà le confier et à payer un inconnu pour quil soccupe de lui, autant quelle soit exigeante, notre Aléa- elle le prit par les rennes fermement et se dirigea vers la sortie de la ville, se demandant si elle devait aller à louest ou à lest. Tellement fatiguée, plus très fraîche et encore sous leffet de lalcool, Blondie avait malheureusement oublié le petit détail qui faisait tout : la direction à suivre !
Aux portes de la ville, Aléa regarda vers lest, puis vers louest, se rongeant les ongles. Cest que cet oubli allait la foutre sacrément en retard si elle se trompait. Quelques minutes plus tard, Blondie partit vers lest tout ça parce que « le soleil se levait à lest et elle était originaire de russie, alors forcément, cétait la bonne route. » Vous navez pas compris cette logique ? Ben moi non plus figurez-vous. Mais nous lui pardonnerons parce quelle est blonde et que ses élans brunesques se faisaient rares.
La blondinette fut la première au lieu de rendez-vous. Sauf quelle était toujours en retard. La ponctualité nétait pas lune de ses qualités. Dailleurs, elle ne connaissait même pas ce mot. Et cest pour cela quelle pensa que sa logique à la con, ben elle lui avait fait faire nawak et que si ça se trouve, elle allait devoir faire demi-tour.
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Et quallait faire notre blondinette préférée alors quil ne faisait encore pas tout à fait jour au dehors ? Hé bien flash back.
La veille, Blondie, fidèle à elle-même, était partie rejoindre son nouvel endroit favori : la taverne « le Renard et ses Belettes » où on lui avait donné le poste de tavernière. Et donc, affairée à servir et à satisfaire ses clients - Et pas dans le sens où vous le pensez hein ! - elle rencontra une brunette Gasconne de passage dans le Poitou. Elle écouta avec grand intérêt sa conversation avec un autre brun pas drôle qui se prenait beaucoup trop au sérieux et qui agaçait Aléa au plus haut point.
Bref, la dame et le sieur parlaient « art ». Un sujet qui intéressait Blondie même si ce nétait pas une artiste dans lâme. Puis ils en vinrent à parler de chevaux, décuries, dapprentissage, doccupation, etc. Et lorsque Shaomye fit au brun dont je ne me rappelle plus le nom, quelle apprenait à soccuper des écuries et des chevaux à qui voulait, ça ne tomba pas dans loreille dune sourde ! Alors là, notre Aléa demanda si elle pouvait lui apprendre à monter, à chevaucher et quelques petits rudiments histoire de pouvoir prendre soin de son Alezan elle-même et darrêter de shumilier à chaque fois quelle partait au galop. Parce que ouais, fallait dire la vérité : Aléa, au pas, ça allait au galop, cétait le drame ! Elle sagrippait à sa selle, se raidissait, se crispait et avait le visage déformé par une grimace mêlée à de la peur et de la douleur. Ben ouais, se taper le fessier sur la selle pendant quelques minutes, ben mine de rien, ça faisait mal.
Bon Revenons à ce jour (le lendemain de ce qui sétait passé la veille donc) où Aléa, pour la première fois de sa vie avait été plus que matinale.
Après un petit tour aux écuries où son Alezan était déjà prêt -tant quà le confier et à payer un inconnu pour quil soccupe de lui, autant quelle soit exigeante, notre Aléa- elle le prit par les rennes fermement et se dirigea vers la sortie de la ville, se demandant si elle devait aller à louest ou à lest. Tellement fatiguée, plus très fraîche et encore sous leffet de lalcool, Blondie avait malheureusement oublié le petit détail qui faisait tout : la direction à suivre !
Aux portes de la ville, Aléa regarda vers lest, puis vers louest, se rongeant les ongles. Cest que cet oubli allait la foutre sacrément en retard si elle se trompait. Quelques minutes plus tard, Blondie partit vers lest tout ça parce que « le soleil se levait à lest et elle était originaire de russie, alors forcément, cétait la bonne route. » Vous navez pas compris cette logique ? Ben moi non plus figurez-vous. Mais nous lui pardonnerons parce quelle est blonde et que ses élans brunesques se faisaient rares.
La blondinette fut la première au lieu de rendez-vous. Sauf quelle était toujours en retard. La ponctualité nétait pas lune de ses qualités. Dailleurs, elle ne connaissait même pas ce mot. Et cest pour cela quelle pensa que sa logique à la con, ben elle lui avait fait faire nawak et que si ça se trouve, elle allait devoir faire demi-tour.
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