Nilas
Cela faisait plusieurs jours déjà que le Duc de Saint Malo était passé, le corps fracassé, devant les yeux médusés de son ami le Duc du Trégor.
Lâchement massacré par une armée Limousine pour une affaire à deux deniers, Albatrus de Guérande mettrait certainement des semaines à se remettre de ses blessures, à moins que lAnkou ne le rappelle à lui
Plusieurs jours donc que le Duc du Trégor et ses amis français et dailleurs avaient pris leur décision de le venger de labus de pouvoir dont il avait été victime.
Tapis dans lombre, ce petit groupe mené par le Chevalier Noir surveillait les défenses de la ville de Bourganeuf qui avait vu partir son ami Albatrus vers une mort quasi certaine
Une ville qui de ce fait devenait symboliquement, LA cible de Nilas et de ses compères
Une ville qui représentait à leurs yeux toute la fourberie des Autorités Limousines animées par un délirium tremens sécuritaire !
La nuit et le temps du repos venu, les habitants avaient laissé place aux quelques gardes qui devaient assurer la défense de la bourgade.
Cétait lheure !!! Les hommes vétus de noir sactivent
Nilas et ses hommes navaient nulle volonté de porter atteinte à lintégrité physique des habitants de la ville qui navaient pas particulièrement de rapport avec leur action, à quelques exceptions prêt. Des ordres avaient été donnés en ce sens En revanche, ils comptaient bien marquer le coup de manière substantielle pour que tout à chacun comprenne quune Comtesse, fusse-t-elle celle du Limousin, ne peut prendre la décision inique dagresser le tout venant de la sorte et sans raisons, qui plus est quand il sagit dun Duc Breton !
Un Duc Breton en cache souvent un autre
Le Chevalier noir de Pontekroaz donna ses dernières instructions à ses lieutenants, qui répercutèrent à leurs hommes Ses acolytes du Jargor en firent tout autant.
Des ombres noires fendaient la nuit, ne laissant pour seules traces que celles de leurs pas, et ne laissant séchapper dautres bruits que les gémissements des gardes sur qui elles fondaient pour les maitriser sans excès de violence.
De son coté, Nilas avança sobrement sur la place la mairie jusquau garde qui protégeait la porte dentrée de la mairie.
Lhomme mit visiblement longtemps à comprendre ce qui se passait puisquil ne donna pas lalerte.
Arrivé à sa hauteur, il vit lhomme dégainer son épée le regard apeuré
Hochant la tête de droite à gauche lair de lui dire de ne surtout pas le faire, le Chevalier Noir, esquiva de son bouclier la pénible et misérable attaque du garde, avant, le regard empli de pitié, de lui fouetter la tempe du coté non tranchant de son épée afin de lassommer et de ne surtout pas le tuer
Esquissant un regard vers le sol pour regarder sil ne lavait pas trop amoché, le Duc du Trégor constata quil nen était rien Le garde était tombé comme un bébé et ne poserait plus le moindre problème.
Au bout de quelques minutes, tout était fini
Les gardes étaient ligotés et conduits dans une remise bien gardée par une demi douzaine de costauds. Le reste du groupe, bélier en main faisait exploser la porte de la Mairie avant de sy engouffrer puis de se mettre en position pour sécuriser le périmètre.
Tout était calme, de nouveau Seul un mot inhabituel placardé sur la porte de la Mairie, dont copie avait été transmise par un coursier au Kastell Ducal de Limoges trahissait leur venue.
Lâchement massacré par une armée Limousine pour une affaire à deux deniers, Albatrus de Guérande mettrait certainement des semaines à se remettre de ses blessures, à moins que lAnkou ne le rappelle à lui
Plusieurs jours donc que le Duc du Trégor et ses amis français et dailleurs avaient pris leur décision de le venger de labus de pouvoir dont il avait été victime.
Tapis dans lombre, ce petit groupe mené par le Chevalier Noir surveillait les défenses de la ville de Bourganeuf qui avait vu partir son ami Albatrus vers une mort quasi certaine
Une ville qui de ce fait devenait symboliquement, LA cible de Nilas et de ses compères
Une ville qui représentait à leurs yeux toute la fourberie des Autorités Limousines animées par un délirium tremens sécuritaire !
La nuit et le temps du repos venu, les habitants avaient laissé place aux quelques gardes qui devaient assurer la défense de la bourgade.
Cétait lheure !!! Les hommes vétus de noir sactivent
Nilas et ses hommes navaient nulle volonté de porter atteinte à lintégrité physique des habitants de la ville qui navaient pas particulièrement de rapport avec leur action, à quelques exceptions prêt. Des ordres avaient été donnés en ce sens En revanche, ils comptaient bien marquer le coup de manière substantielle pour que tout à chacun comprenne quune Comtesse, fusse-t-elle celle du Limousin, ne peut prendre la décision inique dagresser le tout venant de la sorte et sans raisons, qui plus est quand il sagit dun Duc Breton !
Un Duc Breton en cache souvent un autre
Le Chevalier noir de Pontekroaz donna ses dernières instructions à ses lieutenants, qui répercutèrent à leurs hommes Ses acolytes du Jargor en firent tout autant.
Des ombres noires fendaient la nuit, ne laissant pour seules traces que celles de leurs pas, et ne laissant séchapper dautres bruits que les gémissements des gardes sur qui elles fondaient pour les maitriser sans excès de violence.
De son coté, Nilas avança sobrement sur la place la mairie jusquau garde qui protégeait la porte dentrée de la mairie.
Lhomme mit visiblement longtemps à comprendre ce qui se passait puisquil ne donna pas lalerte.
Arrivé à sa hauteur, il vit lhomme dégainer son épée le regard apeuré
Hochant la tête de droite à gauche lair de lui dire de ne surtout pas le faire, le Chevalier Noir, esquiva de son bouclier la pénible et misérable attaque du garde, avant, le regard empli de pitié, de lui fouetter la tempe du coté non tranchant de son épée afin de lassommer et de ne surtout pas le tuer
Esquissant un regard vers le sol pour regarder sil ne lavait pas trop amoché, le Duc du Trégor constata quil nen était rien Le garde était tombé comme un bébé et ne poserait plus le moindre problème.
Au bout de quelques minutes, tout était fini
Les gardes étaient ligotés et conduits dans une remise bien gardée par une demi douzaine de costauds. Le reste du groupe, bélier en main faisait exploser la porte de la Mairie avant de sy engouffrer puis de se mettre en position pour sécuriser le périmètre.
Tout était calme, de nouveau Seul un mot inhabituel placardé sur la porte de la Mairie, dont copie avait été transmise par un coursier au Kastell Ducal de Limoges trahissait leur venue.
Citation:
Au peuple du Limousin et de la Marche, à sa Comtesse et son Conseil,
Quil soit su de tous quune armée menée par un seul ne représente pas plus de danger quun groupe dhommes et femmes en colère !
En mesure de rétorsion au poutrage en règle dun homme sans défense, qui plus est Duc Breton, ne présentant aucun danger et nayant commis dautre crime que davoir osé foulé le sol du Limousin sans avoir respecté une malheureuse règle de demande de laisser passer, nous avons décidé de punir vos têtes dirigeantes par la chute de leurs institutions, ce en vue de leur faire perdre le gout de la disproportion qui est la leur.
Par ses décisions iniques et sans mesure, la Comtesse du Limousin a fait montre de toute sa « délicatesse » en ordonnant à sa Compagnie dOrdonnance dabattre un homme qui, certes entré en armes et sans laisser passer sur ses terres, avait finalement accepté de dissoudre son armée pour garantir un passage sans heurts aux abords du Château de Limoges.
Cet excès de zêle a conduit mon ami de toujours, le sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint-Malo à recevoir une bonne demi douzaine de coups dépées pour rien. Le mien et celui de mes acolytes vous conduira, Comtesse, à essuyer une bonne vague de critiques pour les six prochains mois à venir.
Que cet acte vous couvre de honte, autant que le notre nous couvre dhonneur !
Pour plus de clarté et de transparence, je vous informe par la présente que laction entreprise à votre encontre nest nullement commanditée, ni par la Bretagne, ni par le Ponant, qui jen gage, ne tarderons pas à condamner nos agissements par volonté de paix. Il sagit ni plus ni moins dun acte dhonneur, visant venger un homme lâchement pris à partie, et à garantir les faibles et démunis contre laction des puissants qui pensent pouvoir les diriger à leur guise dans larbitraire le plus total.
Notez par ailleurs quil ne sagit nullement dune action du Ponant à votre égard, mais dun coup de force organisé et mené conjointement par des ressortissants Français, et Ponantais, et somme toute majoritairement français dailleurs, lassés de voir que les régnants actuels du Limousin et dailleurs, sous couvert de sécurité, assassinent ou blessent des personnes qui nont pas réellement porté atteinte à lintégrité physique de leurs ressortissants (ce que seule une armée saurait faire).
Il doit y avoir une gradation et de la mesure dans vos actes de gouvernance, et de petits délits ne doivent plus donner lieu à ce genre de sanctions. La Justice des hommes étant justement faite pour ce genre de choses !
Nous déclarant prêts à renouveler ce genre davertissements, si ce message nétait entendu de vos oreilles, nous vous informons par ailleurs que le devenir des habitants ainsi que les ressources de Bourganeuf sont aujourdhui intimement liés :
1/ à la présentation dexcuses publiques à légard du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo pour lagression commise à son encontre ;
2/ à l'engagement pris par votre Comtesse, d'accepter de répondre des faits de "tentative de meurtre" sur la personne du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo, devant la Justice.
3/ à labandon de toutes poursuites à son endroit ainsi quau notre ;
4/ à lengagement pris sur lhonneur par ce dernier, que votre gouvernement cessera, pour de pseudos motifs sécuritaires de poutrer à tout va des passants, quils soient ou non des criminels, sans avoir pris au préalable la peine de chercher à mettre en procès. Ce genre de traitement devant être réservé aux armées ennemies.
Nous appelons en dernier ressort tous les ressortissants du Comté du Limousin et de la Marche, ainsi que tous les voyageurs empruntant les routes dudit Duché à rappeler et opposer ces trois injonctions à qui de droit.
Fait à Bourganeuf, d'ar Gwener 27 a viz Mae 1459,
Nilas dArtignac, Duc du Trégor,
Chevalier de Pontekroaz.
Quil soit su de tous quune armée menée par un seul ne représente pas plus de danger quun groupe dhommes et femmes en colère !
En mesure de rétorsion au poutrage en règle dun homme sans défense, qui plus est Duc Breton, ne présentant aucun danger et nayant commis dautre crime que davoir osé foulé le sol du Limousin sans avoir respecté une malheureuse règle de demande de laisser passer, nous avons décidé de punir vos têtes dirigeantes par la chute de leurs institutions, ce en vue de leur faire perdre le gout de la disproportion qui est la leur.
Par ses décisions iniques et sans mesure, la Comtesse du Limousin a fait montre de toute sa « délicatesse » en ordonnant à sa Compagnie dOrdonnance dabattre un homme qui, certes entré en armes et sans laisser passer sur ses terres, avait finalement accepté de dissoudre son armée pour garantir un passage sans heurts aux abords du Château de Limoges.
Cet excès de zêle a conduit mon ami de toujours, le sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint-Malo à recevoir une bonne demi douzaine de coups dépées pour rien. Le mien et celui de mes acolytes vous conduira, Comtesse, à essuyer une bonne vague de critiques pour les six prochains mois à venir.
Que cet acte vous couvre de honte, autant que le notre nous couvre dhonneur !
Pour plus de clarté et de transparence, je vous informe par la présente que laction entreprise à votre encontre nest nullement commanditée, ni par la Bretagne, ni par le Ponant, qui jen gage, ne tarderons pas à condamner nos agissements par volonté de paix. Il sagit ni plus ni moins dun acte dhonneur, visant venger un homme lâchement pris à partie, et à garantir les faibles et démunis contre laction des puissants qui pensent pouvoir les diriger à leur guise dans larbitraire le plus total.
Notez par ailleurs quil ne sagit nullement dune action du Ponant à votre égard, mais dun coup de force organisé et mené conjointement par des ressortissants Français, et Ponantais, et somme toute majoritairement français dailleurs, lassés de voir que les régnants actuels du Limousin et dailleurs, sous couvert de sécurité, assassinent ou blessent des personnes qui nont pas réellement porté atteinte à lintégrité physique de leurs ressortissants (ce que seule une armée saurait faire).
Il doit y avoir une gradation et de la mesure dans vos actes de gouvernance, et de petits délits ne doivent plus donner lieu à ce genre de sanctions. La Justice des hommes étant justement faite pour ce genre de choses !
Nous déclarant prêts à renouveler ce genre davertissements, si ce message nétait entendu de vos oreilles, nous vous informons par ailleurs que le devenir des habitants ainsi que les ressources de Bourganeuf sont aujourdhui intimement liés :
1/ à la présentation dexcuses publiques à légard du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo pour lagression commise à son encontre ;
2/ à l'engagement pris par votre Comtesse, d'accepter de répondre des faits de "tentative de meurtre" sur la personne du Sieur Albatrus de Guérande, Duc de Saint Malo, devant la Justice.
3/ à labandon de toutes poursuites à son endroit ainsi quau notre ;
4/ à lengagement pris sur lhonneur par ce dernier, que votre gouvernement cessera, pour de pseudos motifs sécuritaires de poutrer à tout va des passants, quils soient ou non des criminels, sans avoir pris au préalable la peine de chercher à mettre en procès. Ce genre de traitement devant être réservé aux armées ennemies.
Nous appelons en dernier ressort tous les ressortissants du Comté du Limousin et de la Marche, ainsi que tous les voyageurs empruntant les routes dudit Duché à rappeler et opposer ces trois injonctions à qui de droit.
Fait à Bourganeuf, d'ar Gwener 27 a viz Mae 1459,
Nilas dArtignac, Duc du Trégor,
Chevalier de Pontekroaz.