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[RP] Double révolte en Limousin : les raisins de la colère !

Leanice
Il était parti, enfin ILS étaient tous partis avec certainement leur virilité basse entre les jambes, c'était à mourir de rire si la cuivrée ne s'était pas retrouvée les fesses sur le fauteuil du Maire au petit matin alors qu'elle ne s'y attendait pas, ELLE pratiquement unie avec l'Armée depuis des années se retrouvait à acheter et vendre de la barbaque et des petits légumes au lieu de trancher de la chair fraiche, c'était décidément le monde à l'envers.

Enfin, elle allait prendre son mal en patience et s'occuper activement de cette Mairie le temps qu'il faudra pour le bien de son Village et de ses habitants en priant Aristote que la situation ne perdure pas trop et que l'ancien Maire puisse reprendre son siège qu'elle lui garderait au chaud.

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Alara
[Une petite virée en Limousin ça vous tente ?!]

A peine ces mots prononcés, la Sauvageonne avait déjà pris sa décision. Pas qu'un peu qu'elle acceptait une petite balade ! Après avoir pioché pendant des semaines dans les mines poitevines, c'est qu'elle commençait à broyer du noir. Un bon bol d'air lui ferait donc le plus grand bien.
Et puis, elle n'avait rien à perdre et tout à y gagner, son instinct lui faisait rarement défaut à ce sujet. C'est un avec un de ses rares sourires, qu'elle accepte l'offre du breton, le tintement des chopes qui s'entrechoquent en guise de scel.

La nuit déjà bien avancée, elle regagne ses pénates et prépare un maigre balluchon. Toujours voyager léger ... Toujours. On revient souvent les mais plus pleines qu'au départ ...
Fontes remplies du minimum vital, armes lustrées et aiguisées ... La perfection du fil de la lame est de mise. Une fois le tout préparé, elle s'endort pour quelques heures de repos avant le départ.
Au petit matin, le rétif est harnaché, son bruxisme habituel égayant la manœuvre. Mors en place, fontes posées sur les reins, la brune met le pied à l'étrier et enfourche souplement son fidèle compagnon.


Quelques temps plus tard à Bourganeuf ...

Et que fait une brune taciturne au milieu des soulards ? Elle s'ennuieeeeeee ! Mais plus pour longtemps, fort heureusement.

Un bruit court parmi ses camarades de voyage, une révolte est prévue le soir même.
Le motif ? Elle s'en moque, tout ce qui compte c'est l'action ! Enfin un truc drôle à faire, avec à la clef, l'espoir d'une petite récompense ...

Le soir venu, elle suivit, mais de loin, la viande saoule et braillarde - niveau discrétion on a connu mieux - à travers les rues de la ville, direction la mairie !

Combat de rue entre les faibles gardes et ceux bien décidés à investir les murs de la grande bâtisse.
La brune n'est pas en reste, évitant soigneusement les flaques de gerbes, mais n'hésitant pas à y jeter tout ceux qui lui barraient le chemin.
Finalement la porte céda et chacun pu y aller de sa petite visite.


P'tain y a pas à dire, c'moins classe qu'un château ...

Déçue ? Evidemment ! Si partage des maigres richesses il y avait, ce serait sans nul doute substantiel, mais mieux que rien.
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Nilas
[L'avant veille à Bourganeuf]


Chuchotant à ses gars alors que la seconde contre révolte battait son plein, le Duc du Trégor donnait ses consignes, pour que tout se passe au mieux...



Les gars !

Passez par la porte de derrière en vitesse avant qu'un de ces paysans ne vous fassent prisonniers.

Y a pas à dire : ce serait la honte !

Et prenez garde, il semblerait que quelques soldats de la COLM et quelques membres d'Ordres Royaux aient pris les devants de l'attaque.

Je ne me méfie guerre des pecnauds, mais méfiez vous des barbiers de la COLM et des représentants des Ordres Royaux, ils pourraient vous refaire la face en deux temps trois mouvements...




Il observait ses hommes dont il savait pertinement qu'ils s'en tireraient sans problèmes. Ils avaient l'habitude de ce genre de situations.

Il avait en revanche quelques doutes concernant certains de leurs acolytes qui avaient l'air fort avinés !




Bon sang ! Grouillez vous le derche ! ils arrivent, la porte ne tiendra pas longtemps...



Les gars le regardaient en se marrant, et ça l'inquiétait un peu...



Bon allez, on y va ! Repli stratégique sur Guérêt pour la seconde vague...



Ce que les soldats de la COLM et les Ordres Royaux ignoraient, c'est que le Duc du Trégor et ses amis avaient un plan, plan qui visait à les laisser se disperser pour reprendre Bourganeuf, alors qu'ils allaient pendant ce temps... attaquer et prendre la ville de la Comtesse du Limousin, où de nombreux renforts de troupes les attendaient !



[A Guérêt, la nuit précédente...]




Le Duc du Trégor avec son armée noire, et ses amis du Jargor, rejoints par les Chimères et Korigans avaient depuis deux nuits dressé leur campement dans un coin discret, aux portes de la ville de Guérêt.

Là, ils fomentaient les derniers détails de leur plan, alors que le principal des forces du Limousin avaient tenté, puis fini par reprendre la Mairie de Bourganeuf.

Une première attaque de diversion, visant à jauger leurs défenses avait eu lieu, et s’était, comme prévu soldée par un échec…

L’ennemi se sentant maintenant en position de force, ils décidèrent de passer à l’action… Avec cette fois bon nombre de renforts spécialement arrivés pour l’occasion !

En effet, Guérêt était depuis le début la pierre angulaire de leur plan machiavélique puisque c’était LA ville de la Comtesse Sindanarie dont ils avaient depuis le début entendu dénoncer la politique sécuritaire et dépourvue du moindre goût de la mesure…

Bourganeuf était une prise symbolique car il s’agissait de la dernière ville qu’Albatrus avait croisé en pleine santé, avant de se faire lâchement attaquer lors de son passage aux portes de Limoges sur ordre de la Licorneuse Comtesse, et, Guérêt était une prise d’autant plus symbolique, puisque tous savaient que la Comtesse en était une habitante…

Là, tout le monde était d’accord, l’infâme allait se sentir concernée… Directement concernée !




L’assaut final allait avoir lieu, et la présence des Ordres Royaux de la Licorne et du Saint Sépulcre n’y changeraient rien. La présence de la cousine de la Reyne de France non plus…

Le groupe d’assaillant allait sacrément leur botter le cul, c’était maintenant clair.

Les défenses avaient été passé au crible, et le nombre des assaillants serait amplement suffisant pour leur faire essuyer une cuisante défaite.




En silence, le Duc du Trégor se tourne vers ses hommes, sans piper mot, il lève la main droite qu’il fait tourner, index en l’air… puis désigne du doigt des cibles.

Un groupe de quatre maréchaux…

Un groupe de trois gardes du Saint Sépulcre…

Un groupe armé de Licorneux dont le nombre restait à définir…

La cousine de la Reyne de France et son escorte…

La porte de la Mairie gardée par quatre miliciens !

Seul les bruits cinglants des claquements de sa manche auraient pu trahir leur présence... Mais il n'en fut rien !




Les hommes vétus de noir fondent dans la nuit, sans chercher la discrétion contrairement à l’attaque de Bourganeuf.

Armes au poing, ils déferlent dans des cris de rage à donner des suées et frémissements pour des nuits et des nuits à tous ceux qui les entendirent…

Cette nuit allait être celle de la honte pour leurs ennemis. La nuit de la défroquée ! La nuit où attendus et annoncés, ils allaient défaire le Limousin de telle manière que nul ne l’oublirait !

Ils se fichaient bien de trouver les coffres vides, ils n’étaient venus pour ça… Ils allaient donner une défaite militaire à des soldats et Ordres Royaux… Les trainer dans la boue, et leur montrer qui est le patron !

Ils finiraient par comprendre qu’on utilise pas les armées pour autre chose que pour la guerre, et pour affronter d’autres armées, de gré ou de force !




Dans la mêlée, le Chevalier Noir de Pontekroaz s’en donnait à cœur joie, tranchant dans le vif, non pour tuer, car l’ennemi n’était pas de taille, mais pour immobiliser… Nilas était un Duc animé par la passion du combat, mais il répondait à un code d’honneur bien particulier.

Tachant toujours de défendre de nobles causes ; enfin nobles à ses yeux bien entendu… Il se sentait bien à sa place en cette terre du Limousin, qui bafouait sans le moindre doute, les droits individuels les plus évidents et reconnus…

L’amitié qu’il avait pour Alba et ce que la Comtesse du Limousin avait ordonné qu’on lui fasse avait animé son envie de faire payer le Limousin, mais pour autant il n’aurait su tolérer tuer de si faibles adversaires… Il se contentait donc d’esquiver leurs attaques, usant de parades et d’esquives que seuls les Chevaliers Bretons connaissaient, fouettant avec vigueur le crâne de ses adversaires du dos de sa Bastarde…

Avançant à rythme soutenu vers la porte de la Mairie, il continuait à guerroyer avec puissance, demandant à sa garde rapprochée de serrer les rangs.




Soldatssss ! à moi …

Restez en position ! Ne lâchez rien ils cèdent du terrain !



Il entendait que tout le monde reste en place pour que nul ne se fasse tailler en pièce… En meneur d’homme, il n’avait pas envie que le plus inexpérimenté, si tant est qu’il y en eut un parmi les siens ne se prenne un mauvais coup.

Continuant à combattre, il vit que Laura et son escouade de Korigans était en train d’en finir avec les miliciens.

D’un air entendu adressé à son amie, il fit signe à ses hommes d’aller aider ceux du Jargor, qui avec les Chimères s’étaient saisit du bélier…

Quelques instants plus tard, les défenses de la Mairie expédiées, les portes de la mairie étaient fracturées…


Citation:
30-05-2011 04:04 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre important de gardes.



Dans la mêlée, Lauralyne fut la première à crocheter la porte du bureau du maire, dans lequel Nilas entra quelques instants plus tard, alors que ceux qui avaient mené l’attaque victorieuse tenaient les portes de la ville.

Ligotés dans l’arrière salle de la mairie, maréchaux, miliciens, militaires de la COLM et membres des Ordres Royaux se cotoyaient… laissés pour morts, bien qu’ils ne le fussent avec les rats, et quelques gardes pour les surveiller !

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--Argahil
La porte fracturée et les soldats ennemis mis en sécurité, bien ligotés, dans une remise bien gardée, Nilas m'avait chargé de coordonner les défenses de la ville.

Sympa mon Duc du Trégor, il me laissait me taper tout le boulot ! Mais après tout c'était un gage de confiance à mon égard, une preuve qu'il avait de la considération pour mon aptitude à mener à bien cette tâche.

Il allait maintenant falloir ériger les barricades, puisqu'avec le nombre de soldats que nous avions en ville, il était clair que seule une armée pourrait nous déloger.

Une révolte simple ne permettrait jamais aux hommes du Limousin de reprendre la Mairie. C'était sur et certain.

Il fallait donc falloir oeuvrer pour empêcher la cavalerie des Ordres Royaux et de la Compagnie d'Ordonnance du Limousin de tenter le diable.

M'agitant dans tous les sens, je tachais, sans trop brailler, de donner des consignes aux soldats...

Je ne voulais froisser personne, de peur que le Chevalier de Pontekroaz ne me tire les oreilles !



Bon les gars, va falloir s'activer.

L'armée du Limousin va certainement pas trainer pour essayer de nous reprendre la ville.

Tâchons d'ériger une belle barricade.

Trouvez moi des poutres, des charettes et autant de pierres que vous pourrez !



Désignant un des gars du doigt, je continue à donner les consignes.


Toi là... Viens donc avec moi, on va tâcher d'aller voir si on peut mettre la main sur quelques amphores d'huile qu'on leur prépare un petit peu de feu grégeois. Ca devrait bien calmer leurs ardeurs !


Et braillant par dessus mon épaule.



Et si quelqu'un pouvait aller me trouver la sorcière, qu'elle nous prépare quelques sortilèges dont elle a le secret.

Nul doute que ça les f'ra bien chier dans leurs frocs !



D'un pas déterminé, je me dirige avec le requis vers ce qui semble être une remise à vivres...
Nilas
Tranquillement assis dans le bureau du Maire à coté de quelques uns de ses acolytes, le Duc du Trégor s'était mis à rédiger une missive à destination de la Comtesse Sindanarie de Carensac.

Visiblement, cette dernière, visiblement mal conseillée n'avait pas pris leur précédent avertissement avec le sérieux qui s'imposait, et ils avaient en conséquence du prendre des mesures drastiques !

Après Bourganeuf, c'était maintenant Guérêt qui faisait les frais de la Gouvernance désastreuse de la Licorneuse !

Plume en main, le Chevalier Noir faisait de nouveau parler l'encre, après avoir fait une nouvelle fois parler le fer...

La pauvre femme avait visiblement du mal, ou à tout le moins trop d'orgueil pour accepter ses torts et comprendre les mots si simples qu'il utilisait à son égard, mais peut être finirait elle par comprendre... à force de se les faire marteler aux yeux et aux oreilles !

La missive scellée et signée, Nilas fit libérer l'un des licorneux fait prisonnier la nuit précédente pour qu'il aille délivrer le message à la Comtesse, ce que l'homme, bien heureux de recouvrer sa liberté, fit sans broncher...



Citation:
A sa Grâce la Comtesse du Limousin et son Conseil,


Constatant le peu d’égard que vous avez accordé à nos précédentes actions en Bourganeuf,

Constatant le peu d’égard que vous avez accordé précédentes sollicitations, et le traitement réservé vis à vos de nos exigences, notamment de par ma mise en accusation pour révolte illégitime, là où il nous parait clair que légitime cette dernière était, compte tenu de l’argumentaire soutenu dans notre précédente missive,

Constatant que confondue dans votre volonté manifeste d’assassiner un Duc Breton, vous vous êtes enfermée dans un mutisme insultant si bien à l’égard de nous même, qu’ à l’égard de vos concitoyens face à qui vous aurez à répondre de vos actes, si bien sur le plan politique que juridictionnel,

Considérant le peu d’égard que vous portez à votre peuple, à ce point que n’aillez la volonté de prendre les décisions que nous vous suggérons et qui seraient de nature à le prémunir d’actions menées contre ses propres villes, et ses propres biens,

Nous avons décidé de vous toucher au cœur, pour que ce dernier dicte à votre petit cerveau, les décisions que la situation commande,

Nous avons décidé de nous rappeler à vos bons souvenirs en renversant la mairie de Guérêt par la force ; ville de Guérêt qui est la vôtre, ce qui j’en gage, devrait vous permettre de comprendre la détermination qui est la nôtre à vous faire comprendre, à vous et à vôtre conseil, une bonne fois pour toute, que l’utilisation des armées ne peut et ne saurait se faire en dehors des guerres, et le cas échéant, pour affronter des armées.

Avons décidé de tenir ladite ville de Guérêt jusqu’à ce que la raison vous revienne, et à ce que vous répondiez favorablement à nos exigences.

Avons décidé de mourir pour la cause, si besoin est, pour que vous fléchissiez, là où seul l’orgueilleux ne le ferait,

Sachez en revanche qu'en pareil cas nous vous frapperons jusqu'à ce que vous en redemandiez, et que vous nous assuriez aimer cela.

Kentoc'h Mervel Eget Bezañ Saotret !


Fait à Guérêt en ce jour victorieux, d'al Lun 30 a viz Mae 1459


Nilas d’Artignac, Duc du Trégor,
Chevalier de Pontekroaz,



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Argawaen


Ils étaient arrivés trop tard, au petit matin la mairie de Guéret était entre les mains des Bretons. Dehuit s'était absenté et s'était planté devant les murs de la ville avec ses gardes et observait la moindre agitation. Main posée sur le pommeau de son arme et penchant légèrement sa tête sur le côté il se demandait quel genre d'homme pouvait être le Duc Nilas. Un noble ayant son honneur perdu suite à l'attaque de l'armée Limousine contre lui, surement...

Dehuit n'était qu'un simple Seigneur, une petite stature face au Duc, mais son passé de mercenaire et de tueur lui aillant valu son surnom il espérait avoir un adversaire à sa taille... Bien qu'il rêvait de voir ce Duc au bout d'une corde ou en train de s'empaler lentement sur sa lame il avait envie de connaître son ennemi.
Argawaen ordonna à ses hommes de rentrer au campement puis s'approcha d'un pas lent aux portes de la ville.

L'homme se demandait si cela allait être des hommes du Duc ou alors des maréchaux de la ville, aucune importance, il était une proie facile de toute façon... Argawaen leva le nez et interpela un garde en faction. Il s'agissait d'un Breton...


Hé toi ! Ouais toi ! Le chapeau rond ! J'aimerais voir ton maître, va m'le chercher ! Et si il râle dis lui qu'un de ses ennemis souhaite le rencontrer !

D'un coup de coude il fit en sorte que sa cape dissimule au maximum son épée et la dague accrochée à son ceinturon. Cependant il avait toujours une dague planquée dans sa botte, ainsi il pouvait réagir en cas de problème.
Le Malemort fixait la grande porte, il se demandait si les gardes viendraient le chercher par force ou si le Duc sortirait de sa cachette.

Le Seigneur de Lugan fermait les yeux et ne pensait à rien, il écoutait le moindre bruit, se laissait bercer par cette douce brise, il avait une dent contre le Limousin, il n'avait jamais aimé ce Comté, et pourtant il était là, il était venu avec ses frères afin de venir prêter main forte à ce dernier.
Des Bretons... Son défunt père, Jeremdehuit avait versé son sang lors de la seconde levée du BAN par l'ex Roi Levan, Argawaen voulait à son tour les combattre, les chasser, ils n'avaient rien à faire ici...

La Comtesse pouvait être ce qu'elle voulait, en attendant elle avait été choisie par l'ensemble du Conseil, ayant été Capitaine de ce Comté il savait que ce poste était quelque chose de difficile, d'énorme, qu'une chose mal faite pouvait provoquer une fin prématurée de pactes, d'alliances, qu'il fallait protéger son Comté et ses habitants au mieux, et ça ce n'était pas chose facile.

Le Duc Nilas n'abdiquerait pas, il était prêt à mourir afin que la Comtesse fléchisse, mais Argawaen savait que pour qu'un homme ou une femme fléchisse ainsi il fallait vraiment insister...
Le Breton était déterminé, maintenant tout allait se jouer en jours... Eux, ou nous...

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Luaine
[Sur Bourganeuf]

La mairie avait été reprise sans aucune blessure. A vrai dire comment se faire mal quand en face il n'y a personne? A moins de se démettre une épaule en défonçant la porte....
Les soldats et les civils, fourche en main, avait investit les lieux. Quelques recherches commencèrent avec l'aide du bourgmestre pour savoir ce qui avait été volé.
Blaise était un peu abasourdi par l'assaut de la veille et Léanice prit sa place dans le fauteuil de maire. Luaine aida comme elle put pour faire les comptes. La petite bourgade n'était pas très riche et mettrait surement quelques temps à s'en remettre.
La brune donna congés aux villageois en les remerciant pour leur précieuse aide et jusqu'au matin resta cloitrée dans la mairie avec Blaise et Léanice.

Dans la journée, elle regagna ses pénates en trainant des pieds et en envoyant valdinguer tous les cailloux à porté de pieds.
La brune était harassée, vidée....Comme si on avait sucer sa moelle vitale, comme si le marionnettiste avait soudain coupé les fils qui la reliait à la vie, la laissant comme inanimée. Elle rejoint sa couche et tomba toute habillée, en jetant ses bottes et son ceinturon au sol sans ménagement.

Ouverture de noeunoeil droit, ouverture de noeunoeil gauche. Un étau était positionné entre chacune de ses tempes mais qui était donc l'abruti qui serrait si fort?
Elle devait trouver dans sa petite officine de barbière de quoi calmer ce mal.
Mais il y avait des jours sans et....des jours sans....Et c'était comme par hasard un jour sans.
Quand un planton de base entra pour lui meugler qu'elle avait une missive, la brune ferma les yeux en portant ses mains aux oreilles et eut envie de lui envoyer son genou dans son service trois pièces. Elle n'avait pas bu mais une migraine carabinée qui lui mangeait la tête.
L'estafette repartit comme il était arrivé. Le pli fut ouvert et deux gros yeux verts furent ouverts d'un coup d'un seul.

Nilas avait pris la mairie de Guéret.

Mais c'était Attila ce type!!!!
Il voulait annexer le Limousin en principauté bretonne?
Elle était bretonne il la foutrait princesse.....PUfff mais son état de fatigue faisait qu'elle était en pleine crise de délirium aigüe.

Son ceinturon et son épée furent remis ainsi que sa paire de bottes. La brune avait les cheveux hirsutes, le visage encore marqué des stigmates du sommeil alors que ses yeux et son cerveau venaient d'être réveillé brutalement.

p'tain de bordel de meeeeerde........
Fait chier!!!!


Nilas semblait les provoquer, les promener et anticiper bien mieux qu'eux même. Pour la brune ce n'était pas tolérable. Si elle avait eu un sac à grains, elle l'aurait surement martelé de coups avec ses petits poings.

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Zelie.
Comme l'avait surnommée Exquiz, Zélie ressemblait plus à la belle au bois dormant qu'à la brigande qu'elle était auparavant..

Pis à chaque fois qu'elle se réveillait les festivités étaient finies..
Réveillée à chaque fois par des coups de becs de pigeons..

Premier pigeon.. Le chef..

La suite des événements.. mais euh j'ai même pas commencé.

J'ai vu que tu etais restée a Bourga au lieu d'aller a Gueret. Pas bien.


Blondie réfléchit et.. AAAhhh!!! Sûrement pour ça qu'elle a loupé la fête.

Elle n'était pas très pressée de le recroiser.. elle allait sûrement se prendre la soufflante de sa vie.

Deuxième pigeon.. Le maire de Thiers


Il semble que vous ayez omis de payer certains de vos impôts et accumuliez des pénalités... bla.. bla.. bla..

ça valait bien l'coup d'me réveiller..

Elle se lève grognon et manque de se faire assommer par la troisième missive.. Elle titube.. et ouvre de grands yeux illuminés en entendant toutes ces pièces sonnantes et trébuchantes..

Elle ouvre le courrier..

Noz vat Zélie..

Machin, m'a chargé de te.. bla.. bla..

Blondie trépigne d'excitation.. Quand tu veux l'inconnu breton.. Quand tu veux..

Bon c'était moins que la dernière fois, mais d'un côté elle avait rien foutu.

Euh mais euh.. j'fais quoi moi maintenant..
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Theognis
La nouvelle des incursions du Duc du Trégor dans le Limousin lui arracha un sourire. Enfin, son désœuvrement allait prendre fin. Et ce sourire se transforma en rire quand il s'exclama:

Nilas? Il est aussi breton que moi! Nous sommes nés dans la même ville, à Chalon! Parbleu, Nilas est bourguignon!

Dans ses yeux, une pointe de fierté.
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Les Terres d'Arquian
--Vieux_cul
Dans l'assemblée, un vieux bouseux divaguait lorsqu'il entendit le Bourguignon fanfaronner à propos de sa Bourgogne.

Ah bon? l'est Bourguignon l'Breton?

Se gratte le crane...

On m'aurait menti?

Moi qui m'était laissé entendre dire qu'il avait justement pillé la ville de Tonnerre, puis le Chateau d'Dijon... pis sa mairie !

Que l'breton c'était déguisé en Bourguignon pour tromper son monde justement...

Par Aristote, vous d'vez vous gourer !


Se gratte la tête de plus belle...

C'est qu'ça doit être une sacrée raclure, c'type ! Bougrement intelligent ! Ou alors que les Bourguignons sont vraiment de sacrés nullités pour se laisser blouser à ce point par un gredin de cette espèce...

J'me d'mande bien qui pourrait être assez sot pour y avoir fait confiance et lui avoir donné sa chance en Bourgogne !

Sont pas malins ces Bourguignons...

Pas plus que not' Comtesse visiblement !


Fusille un peu le Bourguignon du regard l'air de lui dire de pas en rajouter, sachant très bien à qui il s'adresse.
Valeryane
[Bourganeuf]

Bourganeuf, Gueret, Gueret Bourganeuf, hooooooo! p'tin fallait avoir léquilibre, on tournait en bourrique dans ce duché, elle avait pas l'habitude, elle était trés organisé, et la avait l'impression qu'on se moquait d'elle, surtout ses fouttu bretonnant, buveur de chuchene ?chochene?,Chechone? chachene?, chouchene?Bref buveur d'un truc
infecte à boire.

Elle avait recu ordre de ne pas laisser partir Arga seule, elle vous dira pas qui a donné l'ordre, nameho! Donc la guerriere cheveux au vent, hache tendue, cris de guerre! Stooooooooooop! Non. Donc elle était aussi là présente, ses yeux sondaient chaque individu inconnu pour elle, sauf 2 qu'elle avait déjà croisé maintee fois, tien tien .

Droite sur son destrier, cheveux long au vent telle une statut bien centré sur la place principale d'un village, droite et fiere, l'ancienne bourguignonne reconnue de suite Theo, lui par contre aurait bien du mal à la reconnaître, peu importe se bougre chalonnais était donc présent ici, pourquoi elle ne fut pas étonné de la chose ? Sacré Theo.

Revenons sur notre principale cause Argawaen son tendre et futur époux, son ours, donc elle resta à distance protocolaire, enfin pas vraiment trois mètres derrière. Val observait chaque mouvement, elle n'était plus la douce et brave femme du passé, elle était devenue à force d'entrainement un vrai soldat, ici elle n'était pas la mère et épouse douce et tendre comme le miel, non elle était le volcan et la guerriere, fini le passé de douceur ça elle avait donné et profusion, aujourd'hui c'est Val le volcan attention si ça explose et si cela gicle pas ma faute à moi.

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De ma douceur coule le miel, de ma rage coule le sang..
Sindanarie
Rien ne doit m'arrêter.

Le murmure s'échappe des lèvres d'une Comtesse alors que les larmes roulent sur ses joues. Elle chevauche, la Carsenac. Elle chevauche, pour aller défendre une ville, avec deux compagnons, et sera bientôt rejointe par deux autres. Malgré la dernière lettre du Breton. La toucher, oui, il a réussi à le faire, dès la prise de Bourganeuf. Mais la jeune femme s'est trouvée "percée jusque au fond du coeur d'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle" lorsque Guéret, à son tour, est tombée. Et elle saigne de l'intérieur, depuis des jours, de voir la situation empirer. Les trois révoltes matées à Guéret avant la prise finale. La chute et la reprise de Bourganeuf.

Elle a mal. Si mal qu'au point du jour, elle arrête le trot de sa jument pour jeter la solution qui s'est imposée à elle pendant la nuit sur un feuillet de parchemin, tiré de sa besace. Le contentieux ne regarde qu'eux... Ils seront les seuls à le régler. Après tout... Ces affronts-là ne se lavent jamais véritablement que dans le sang. L'un de leurs deux sangs. Celui du Duc, celui de la Comtesse. Et les mots se succèdent, formant les phrases qui esquissent la possibilité de la fin de cet affrontement.


Citation:
A Nilas d'Artignac, Duc du Trégor, Chevalier de Pontekroaz,

    Oui, vous avez raison, la prise de Guéret, ville qui m'a accueillie il y a déjà des années, m'a touchée. Comme celle de Bourganeuf avant elle, mais avec la dimension que vous évoquiez. Quant à mépriser l'étendue de vos actions, c'est loin d'être le cas, de même que je ne me sens en rien confondue dans la volonté que vous m'attribuez. A ce sujet, je vous invite d'ailleurs à saisir toute instance compétente pour en juger.

    La présente n'a d'autre objet qu'une manière de régler le conflit qui nous oppose, et j'en garde copie par devers moi pour des motifs que vous comprendrez aisément.

    Puisque c'est d'honneur qu'il s'agit, je vous suggère que nous la réglions entre nous et de belle manière, entre représentants de la noblesse et de nos convictions. Les habitants du Limousin et de la Marche n'ont pas à payer pour mes décisions ou à subir les conséquences des vôtres, n'est-ce pas ?

    Puisque le sang versé par votre vassal est le motif de votre courroux, puisque j'ai donné l'ordre de détruire son armée, je vous propose de vous donner l'occasion d'exercer votre vengeance sur la seule personne qui aurait dû la sentir : moi. En duel loyal, vous et moi seulement, votre lame contre la mienne. Au premier sang ou à la première blessure sévère, à votre choix. Un homme à vous et un homme à moi, tous deux non armés, pour témoins du duel.

    Le champ dans lequel tomba votre vassal me parait un lieu approprié pour nous donner l'occasion de régler cette affaire, une bonne fois pour toutes. J'y viendrai accompagnée seulement de mon intendant, pour témoin donc.

    L'enjeu, à présent. Si la victoire vous revient sur moi, votre honneur et celui de votre vassal auront été lavés : Guéret sera donc rendue à ses habitants. Si je l'emporte, il me semblerait logique que vous vous repliiez en Berry, vous, vos suivants et ceux qui obéissent à vos ordres. Personnellement, je vous déconseille le Bourbonnais-Auvergne comme destination, vous n'y seriez probablement pas accueilli à bras ouverts.

    Dans les deux cas, je pense que nous pourrons, vous et moi, nous estimer satisfaits. Vous, parce que vous aurez pu tirer mon sang contre celui du Duc Albatrus de Guérande ou parce que vous m'avez, de toute façon, déjà humiliée en enfonçant les défenses de Bourganeuf et de Guéret. Moi, parce que vous quitterez le sol des Comtés qui m'ont été confiés.

    Quelle sera votre date ?

Sur les chemins, le 31 mai 1459.
S.C.


Elle ne peut pas sceller la missive, puisque, en selle, elle n'a ni cire, ni bougie, ni matrice du sceau comtal sous la main, mais elle a confiance que sa manière saura la faire reconnaître, même si l'écriture est hachée, moins régulière qu'à l'ordinaire. D'une main tremblante, elle copie la missive, comme elle l'a écrit, et enroule cette copie autour de son avant-bras gauche, autour d'une lame qui dort.

Et, au hameau suivant, la jeune Comtesse glisse quelques écus à un gamin qui passe, l'envoyant au Breton à Guéret. Il y a fort à parier que le petiot, trop heureux de l'aventure, se hâtera en chemin.

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Dame de Viam et du Freyssinet, Cavalière de l'Ordre royal de la Licorne, Académicienne royale de France...
Exquiz
"Poil de renard et corne de rat, patte de pissenlit, et pipi d'chat... "


*BOUM BOUM BOUM*

Et l'petit pot d'lait d'ragondin qui vole dans les airs, terminant sa majestueuse chute sur le coussin en velours, et non dans la marmite. Dommage.


"C'QUOI C'BORDEL! QUI EST LA ?!!"



Et à la porte de s'ouvrir en tremblotant légèrement, comme si la tempête qui avait sonné s'était transformé en brise ridicule qui s'acharne à faire bouger une brindille. Le messager entre dans la grotte, aux embruns piquants et exotiques, balbutiant en quelques mots qu'le chef de troupe aimerait la voir.


"l'Chef Argahil...*trituraille de chapeau, ça va de mise* demande... heu.. aimerait vous voir... m'dame la sorcière..."

Il tremble et il a raison. Voila que l'coup du lait sur l'coussin à énervé la blondie, voilà qu'elle vient de râter sa potion d'veracité et qu'en plus, c'était son dernier pot. Ses yeux remplie de flammes s'adressent au garde chevrotant, et le menacent.


"J'vais yallé! Et toi tu vas aller m'trouver une femelle ragondin engrossé d'puis 111 jours et t'vas m'traire deux flacons d'lait si tu veux pas que j'te transforme en gargouille!! Nan d'un radis qui pique!"

Et c'est en gromellant qu'elle attrapa sa cape, ne laissant pas le choix au pauvr' messager effrayé, lui fichant les deux flacons dans les mains en claquant la porte a son tour, pour rejoindre le dit Argahil...


"vous désiriez m'voir ?"

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Gloire à Vénus, Gare au Carnage!
Theognis
Pendant que la naïve comtesse tente de recoudre le Limousin avec du fil et une épée, le Déchu bourguignon est pris à partie par un bougre cacochyme et légèrement anachronique dans sa manière de le fusiller du regard. Passons....Plantant les poings sur ses hanches, furibard il lui rétorque:

Pour évidence qu'il est bourguignon ce breton, adolescents nous courions déjà la gueuse que tu forniquais avec tes moutons dans ta bergerie!

Laisse passer un instant le roulement du tonnerre, puis d''une voix plus douce, teintée de mélancolie, ajoute:

Simplement la Bourgogne n'avait rien à lui offrir, aussi il a préféré la prendre, ou plutôt la violenter....Parfois, je me dis que la putain du Roy ne méritait que cela...Et je parle au passé, mais les Croisés se réunissent à Dijon pour lancer leurs attaques à l'Est, s'apprêtant à répandre l'infamie de leurs massacres sur les terres de la Grande Bourgogne, sous les yeux indifférents de la capitale bourguignonne....

S'aperçevant que le désert, encore une fois, s'étend autour de lui, il se reprend:

Oui bon, ces histoires n'intéressent personne...Mais sachez, messire, qu'on ne peut naître sur une terre en se revendiquant d'une autre...Au moins on se proclame des deux....Nilas est donc breton et bourguignon, foi de Théognis d'Arquian!
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Les Terres d'Arquian
Luaine
[Bourganeuf direction Guéret]

Les cheveux en broussailles, les yeux encore crottés de la nuit, que déjà Luaine reçu l'ordre de partir sur le champs sur Guéret.
Elle ne prit même pas le temps de se changer ou de se laver, le temps pressait. De toute façon elle n'allait pas à un bal des débutantes mais déloger le fondement de Nilas & Co qui se trouvait apparemment très bien dans un fauteuil de bourgmestre.

Le duc brigand, en faisait voir de toutes les couleurs aux limousins. C'était presque comme l'arrivée d'un arc-en-ciel après l'orage sauf que le micro-climat tempétueux semblait taper l'inscrust' au dessus du comté.

Sans se poser de questions, Luaine chevaucha son frison noir jusqu'à la garnison de Guéret. Elle eut le loisir de lire les nouvelles frasques du groupuscule.
Si Luaine ne critiquait pas le fond de l'histoire, elle critiquait la forme. Ca il n'y avait pas à dire, le Nilas savait ménager ses entrées en matières et savait aussi braquer toutes les chandelles sur sa personne.
Elle l'avait bêtement imaginé à faire des demandes d'explications au conseil et à la comtesse comme tout un chacun, dans une bafouille véhémente mais ce n'était surement pas pour lui de faire des chose dans la droite ligne. Pourtant il aurait surement eu une oreille attentive, le respect de tous y compris des limousins eux même et surement une réponse nettement plus favorable à une possible entente avec la Comtesse, même si Albatrus avait cherché à se suicider.
Au lieu de cela Nilas ramenait sa fraise pour faire de la compotée limousine.

D'un côté Luaine se dit que le Duc était un peu comme un sergent instructeur, faisant l'apprentissage des soldats en mode grandeur nature avec l'humiliation en prime.

Les ordres pour la nuit tombèrent comme un couperet et sans grande surprise. Il fallait reprendre la mairie. Si le groupe bretonnant avait décidé de squatter la mairie, il serait fort moins facile de leur reprendre ce lieu qu'à Bourganeuf.

La nuit tomba et tous les soldats et les villageois étaient postés en sorte de prendre à l'assaut l'hôtel de ville. L'échauffourée se solda par un échec cuisant.
Personne n'arriva à franchir les portes renforcées de la mairie de Guéret. La brune ignorait combien de brigands étaient postés à l'intérieur. Surement un grand nombre pour voir les portes leur résister. Malgré la fatigue, Luaine ne baissa pas les bras, elle tenait encore debout galvanisée par l'énervement. Une vague impression de marcher dans les pas du duc brigand, sauf qu'il avait une large longueur d'avance.

Il fallait qu'elle aille prier Aristote dès qu'elle le pourrait pour qu'il les aide à sortir de ce marasme.

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