Ghost60
]J'ai survécu à pas mal de colères, je les ai remplacées par de l'amour. La vie n'est qu'une longue guérison [Sean Penn] ]
La vie, cette longue route pentue que nous parcourons au fil des jours, truffée de petits chemins de traverse sans panneau qu'on prendrait volontiers pour ce décor, cet espace de verdure qui le borde à son entrée, ces arbres centenaires qui rappellent que nous ne sommes pas les premiers et que perpétuellement l'homme dans sa généralité prend plaisir à se promener. La vie serait bien trop ennuyeuse si l'être humain ne faisait que gravir cette pente dans une ligne droite continue, sans cette tentation que génère ces sentiers sur les cotés, un attrait souvent amplifiée par les créatures du sans nom, celles là même qui se dissimule parmi nos amis, nos connaissances.
Ces venelles, il l'est connaissait, lui même amoureux fou du moindre plaisir charnelle dans une jeunesse pas si lointaine, la ruelle ce faisait sombre et la bête continuait de l'attirer. Un rayon de lumière venu du ciel, un éclair de lucidité et le voici faisant demi tour. Une confession et un pardon lui permit de regagner l'artère principale. Mais ces horribles invocations ne cessaient de débaucher, le long de cette avenue, elles l'appelaient, le chemin une nouvelle fois franchi, son rayon intervient et lui fait reprendre le droit chemin. Un pardon une nouvelle fois donné et la vie ainsi repartait.
Mais son rayon avait disparu, dans ce sentier il était perdu et tout au fond dans la pénombre, le sans nom lui pris son âme. Il passait de tenté à tentateur, d'âme de dieu à âme du sans nom. Il était là à l'embranchement de la voie normal attirant les esprits les plus fragile. Offrant à son propriétaire spirituel une nouvelle victime. Les mois passèrent , les innocences perdues s'accumulèrent, le sans nom en riait, son âme en pleurait. La vue attristante de ces esprits torturés , évoquaient en lui la première once de volonté.
C'est une lame au dessus du cœur qui l'aidera, alors que son corps allongé immobile dans un lit, son âme puisait la force de se libérer de se joug infernal. L'esprit sortant du fond de l'abime revenait prendre sa place dans l'enveloppe terrestre qui lui appartenait quand elle pénétra dans ce corps, celui ci se réveilla en sortant en un cri le nom de son premier rayon*. L'homme devant le très haut promit de ne plus s'écarter de ce chemin qu'est la vie. Il se promit à lui même de devenir le rayon de celle qui a permit à son esprit de fuir son carcan.
Les jours passèrent les mois s'écoulèrent mais la promesse restait. Quelques mois déjà que son corps s'était réveillé, fiançailles de prévu avec celle pour qui il s'était promis d'être le rayon. La vie prenait son cours dans cette route toute droite, la mariage était annoncé, les esprits était en paix. L'union portait ses fruits quand la petite tête fit son apparition, le bonheur était à son comble mais.... Le sans nom ne renonce jamais et refuse la défaite, les tentatrices en nombre obstruaient l'artère, toutes ces créatures du mal venues reprendre cette âme. Mais l'homme n'abdiqua pas , réfutant une à une toutes ces complices.
Le déchu du paradis solaire ne comptait pas s'arrêter là, les multiples tentatives échouées, ce bonheur de cette âme dont il avait perdue le contrôle, faisait germer des plans bien plus démoniaques. L'homme ne se laissant plus prendre, le sans nom rappela sa créature au passé déjà bien rempli, cette bête masculine aux paroles affutées. Il faisait du mensonge ces tirades préférés, il aimait à faire croire que le sans nom possédait l'âme de son mari, tant de choses dont il imprégnait la tête de cette charmante duchesse, elle perdait son innocence en avançant dans le sentier.
Le paysage s'était assombri, tombé sous le flot mensonger de la créature du sans nom, elle lui disait partir vers ces fameux chemins de traverse. Les promesses même faite à soi même , se doivent d'être respecté, c'est alors qu'il éclaira son chemin, comme ce rayon qui dans son passé, lui avait fait reprendre le droit chemin. Le pardon bien que donné,ne suffisait pas, il lui fallait libéré son esprit, l'éloigner du sans nom et de ses créatures infestant nos campagnes et d'un coup d'épée organisé**, envoya son corps immobilisé dans un lit, espérant que son âme reprenne sa place.
Les heures semblaient éternelles à son chevet, l'attente interminable. Le corps meurtri pour sauver son âme, il avait pris le risque de perdre l'enveloppe terrestre de son épouse , mais l'amour c'est l'effet de deux esprits avant celle de deux corps et libéré celui de la jeune femme c'était libéré le sien. Le soleil pointait son nez et un cri se fit entendre, son nom, tout comme dans le passé quand lui même avait prononcer celui de la personne qui l'avait guider dans le droit chemin.
Son esprit était revenu, le sans nom avait perdu une nouvelle fois, la créature pouvait disparaître, la route pouvait être reprise.
* Quand le sang coule
** Quand le sang coule acte2
RP privé, les parties concernant Ana ont été mise en accord avec la joueuse
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