Blanca_corvinus
Blanca répondit d'abord à Tigre d'O.
Il y a deux choses différentes dans ce que vous dites.
Un maire ou un conseiller comtal, de par le pouvoir qu'ils ont - et je pense surtout au pouvoir économique - doit absolument rendre des comptes et communiquer sur sa gestion. Un certain nombre de lois existent là-dessus et il sera de notre devoir de nous assurer de leur application. Un maire ne doit pas agir sans en informer ses conseillers municipaux. A défaut d'obtenir leur consentement, il devrait les informer de ses moindre décisions.
Maintenant pour ce qui est des conseillers municipaux, on ne peut pas exiger d'eux ce qu'on exige d'un maire ou d'un conseiller comtal. Un conseiller municipal fait un travail ingrat, car il travaille le plus souvent dans l'ombre et n'a pratiquement aucun pouvoir de décision. Encore que cela varie d'une mairie à l'autre. Je ne pense pas qu'on puisse justifier d'exiger de lui une présence en permanence, sinon les Conseils seraient déserts.
De plus ce sont les habitants élisent le maire, charge à lui donc de faire en sorte de motiver son équipe, de leur déléguer certaines taches et susciter leur intérêt et leur motivation à faire vivre un village. Cela fait plus d'un an que je suis au Conseil municipal de St-Claude et je peux vous assurer qu'en cas de crise, les conseillers même les moins actifs sont bien présents et donnent un coup de main. On appelle ça la solidarité. Et la solidarité ne peut pas être exigée des gens, il faut la susciter et savoir l'encourager.
Créer un poste de conseiller chargé des relations avec les mairies? C'est une idée. Mais je ne le verrais pas comme un surveillant, car je sais à quel point on n'aime guère que le Conseil vienne mettre son nez dans les Conseils municipaux, en Franche-Comté. Je regrette cette méfiance d'ailleurs... Je verrais donc ce poste plutôt comme un communicateur entre le Comté et les Mairies. Pour prendre un exemple précis, lorsque St-Claude a été rendue ville franche par Osadus et son armée, nous étions avides de nouvelles en provenance de Dôle et n'en avions aucune. Une telle personne aurait pu remplir ce rôle lorsque Franc-Comtesse et Conseillers étaient tellement occupés à gérer la crise qu'ils n'avaient plus le temps de communiquer avec le Conseil municipal justement.
Puis se tournant vers Dwiral elle l'écouta et son coeur se mit à battre un peu plus vite car il lui posait des questions sur lesquelles elle était bien moins à l'aise que les sujets purement Comtois, mais elle tenta malgré tout d'y répondre.
Pour le Concordat avec l'Eglise, vous me posez une question bien délicate à laquelle j'ai peur de ne pouvoir réellement répondre. A ma connaissance le Concordat se doit d'être respecté par chacune des parties signataires, si l'une des deux parties ne tient pas ses engagement, alors l'autre partie peut également se défaire des siens. Je sais aussi que ce Concordat a pu voir le jour à la suite d'âpres négociations et qu'il n'interdit pas le culte de Sheptal, pour autant qu'il reste dans le domaine de la sphère privée. Il faudra donc un intérêt majeur pour que ce Concordat soit dénoncé par la Franche-Comté ou soit renégocié. La liberté de culte fait partie des fondements de la FC tant qu'elle respecte les clauses concordataires.
Pour la Bourgogne, je n'ai pas suffisamment d'éléments pour vous répondre. Mais à titre personnel je trouve que le gel des relations diplomatiques avec un allié de longue date est de très mauvais augure pour notre province. Seulement on ne nous a guère laissé le choix, puisque cette décision vient de la Bourgogne elle même.
Se relâchant enfin, elle répondit à sa dernière question:
Pour l'animation, je ne pense pas que nous nous leurrions en voulant remettre le Comité des Fêtes en première ligne. L'animation devrait être une priorité comtale au même titre que la sécurité, l'économie ou la diplomatie, puisqu'il s'agit du bien-être des Comtois. Nous allons donc tout mettre en oeuvre pour faire vivre le Comité, et pour faire enfin donner à notre culture la place qu'elle devrait occuper dans la politique comtoise.
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Il y a deux choses différentes dans ce que vous dites.
Un maire ou un conseiller comtal, de par le pouvoir qu'ils ont - et je pense surtout au pouvoir économique - doit absolument rendre des comptes et communiquer sur sa gestion. Un certain nombre de lois existent là-dessus et il sera de notre devoir de nous assurer de leur application. Un maire ne doit pas agir sans en informer ses conseillers municipaux. A défaut d'obtenir leur consentement, il devrait les informer de ses moindre décisions.
Maintenant pour ce qui est des conseillers municipaux, on ne peut pas exiger d'eux ce qu'on exige d'un maire ou d'un conseiller comtal. Un conseiller municipal fait un travail ingrat, car il travaille le plus souvent dans l'ombre et n'a pratiquement aucun pouvoir de décision. Encore que cela varie d'une mairie à l'autre. Je ne pense pas qu'on puisse justifier d'exiger de lui une présence en permanence, sinon les Conseils seraient déserts.
De plus ce sont les habitants élisent le maire, charge à lui donc de faire en sorte de motiver son équipe, de leur déléguer certaines taches et susciter leur intérêt et leur motivation à faire vivre un village. Cela fait plus d'un an que je suis au Conseil municipal de St-Claude et je peux vous assurer qu'en cas de crise, les conseillers même les moins actifs sont bien présents et donnent un coup de main. On appelle ça la solidarité. Et la solidarité ne peut pas être exigée des gens, il faut la susciter et savoir l'encourager.
Créer un poste de conseiller chargé des relations avec les mairies? C'est une idée. Mais je ne le verrais pas comme un surveillant, car je sais à quel point on n'aime guère que le Conseil vienne mettre son nez dans les Conseils municipaux, en Franche-Comté. Je regrette cette méfiance d'ailleurs... Je verrais donc ce poste plutôt comme un communicateur entre le Comté et les Mairies. Pour prendre un exemple précis, lorsque St-Claude a été rendue ville franche par Osadus et son armée, nous étions avides de nouvelles en provenance de Dôle et n'en avions aucune. Une telle personne aurait pu remplir ce rôle lorsque Franc-Comtesse et Conseillers étaient tellement occupés à gérer la crise qu'ils n'avaient plus le temps de communiquer avec le Conseil municipal justement.
Puis se tournant vers Dwiral elle l'écouta et son coeur se mit à battre un peu plus vite car il lui posait des questions sur lesquelles elle était bien moins à l'aise que les sujets purement Comtois, mais elle tenta malgré tout d'y répondre.
Pour le Concordat avec l'Eglise, vous me posez une question bien délicate à laquelle j'ai peur de ne pouvoir réellement répondre. A ma connaissance le Concordat se doit d'être respecté par chacune des parties signataires, si l'une des deux parties ne tient pas ses engagement, alors l'autre partie peut également se défaire des siens. Je sais aussi que ce Concordat a pu voir le jour à la suite d'âpres négociations et qu'il n'interdit pas le culte de Sheptal, pour autant qu'il reste dans le domaine de la sphère privée. Il faudra donc un intérêt majeur pour que ce Concordat soit dénoncé par la Franche-Comté ou soit renégocié. La liberté de culte fait partie des fondements de la FC tant qu'elle respecte les clauses concordataires.
Pour la Bourgogne, je n'ai pas suffisamment d'éléments pour vous répondre. Mais à titre personnel je trouve que le gel des relations diplomatiques avec un allié de longue date est de très mauvais augure pour notre province. Seulement on ne nous a guère laissé le choix, puisque cette décision vient de la Bourgogne elle même.
Se relâchant enfin, elle répondit à sa dernière question:
Pour l'animation, je ne pense pas que nous nous leurrions en voulant remettre le Comité des Fêtes en première ligne. L'animation devrait être une priorité comtale au même titre que la sécurité, l'économie ou la diplomatie, puisqu'il s'agit du bien-être des Comtois. Nous allons donc tout mettre en oeuvre pour faire vivre le Comité, et pour faire enfin donner à notre culture la place qu'elle devrait occuper dans la politique comtoise.
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