[RP] Du changement de notre justice

Le Comte Debenja se rendit sur la place publique pour faire part de son étonnement! En effet, vesoul était tombé dernièrement et aucune action judiciaire n'avait été entamée contre les malfaiteurs ! Cela en devenait désolant ... mais ou était donc la justice !

Il trouva une petite table, monta dessus et commença à crier à la foule.

Franc Comtois, Franc Comtoise !

Si je sors de ma petite retraite c'est pour vous faire part de mon étonnement et de mon mécontentement ! Ou est donc la justice ! Que se passe-t-il? Une fois de plus nos lois trop compliquées et trop nombreuses ont-elle encore frappée?

La ville de Vesoul est tombée ce dimanche et je remarque qu'il n'y a encore aucune action judiciaire à l'encontre des malfaiteurs qui ont pris cette mairie ! Hors nous en connaissons un ! Oui celui qui a honteusement pris la place de notre maire ! Ce mécréant qui se fait passer pour le maire de Vesoul peut encore circuler librement sur notre territoire !

C'est HONTEUX ! Mais que fait la justice ! Que c'est-il encore passé? Pourquoi est-ce que le prévot et le procureur n'ont pas lancé de procédure ? Pourquoi est-ce que la Franc-Comtesse n'a rien fait, n'a rien demandé ! Et si cela a été fait, pourquoi est-ce qu'on ne nous dit rien !

Le parlement serait-il derrière tout cela? Car aucune communication !?!

Sommes nous revenu à l'ancien temps où l'on cachait tout au peuple !

Ce qui se passe aujourd'hui est la preuve qu'il faut brûler ce qui nous sert de loi et de codex ! D'écrire le stricte minimum ! Et de se baser sur le coutumier ! Car ce qui se passe aujourd'hui c'est déjà produit ! En son temps les gens soupçonnés d'avoir fait cet acte de pillage auraient tous été mis en procès ! Et ils auraient du prouver leur innocence ! Ca c'est la justice pour les pilleurs !

Franc-Comtoise, Franc-Comtois ! Il est temps de faire entendre à ceux qui nous dirige qu'il faut réagir ... nous avons dormis trop longtemps !
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La voix du Comte portait à travers la place point de doute là-dessus. Alors que ses petits camarades de Plouf distribuaient des tracts quelques mètres plus loin, Debenja semblait d'humeur beaucoup moins joyeuse et pour cause...

Blanca abandonna un instant les autres Ploufards et vint tenir compagnie au Comte. Car telle était la devise de Plouf, se soutenir publiquement coûte que coûte.

Bonjour Deb, qu'est-ce qui se passe? Quoi?? Ce mécréant n'a pas encore été mis sous les verrous? On se demande vraiment ce qu'ils fabriquent à la prévôté. Tu sais que j'ai déposé plainte contre Osadus il y a de cela une semaine et que ma plainte est restée sans réponse?
Moi je ne m'étonne plus que l'Eldorado et l'Hydre viennent creuser des trous dans nos ruelles et nos caisses municipales quand on voit avec quelle nonchalance on met les pilleurs en procès par ici.
Et quand on pose la question aux personnes responsables, on nous répond "secret défense" ou "nous avons un problème d'effectif". Bref, on noie le poisson...

L'absence totale de communication avec le peuple, voilà effectivement un problème qui revenait encore et encore pendant ce mandat comtal. Le petit peuple était constamment tenu à l'écart des décisions, des plans stratégiques, des négociations au motif qu'il pourrait tout faire capoter. Ben oui c'était connu que le petit peuple ne savait pas réfléchir ni se comporter de façon adéquate en situation de crise.

Moralité: la Franche-Comté était devenue un état où quelques-uns s'amusaient pendant que les autres croupissaient dans leurs problèmes.
Mais bon, il était temps d'être constructif. On avait assez reproché à Blanca d'avoir la critique facile et le verbe plein de reproches. Elle enchaîna donc:

Bon Deb, moi je pense qu'il ne sert à rien de t'égosiller ici. Viens donc distribuer des chopines et des tracts avec nos amis de Plouf et une fois que le peuple sera au pouvoir, on sera obligés de construire en essayant de mettre en application tous ces principes pourtant essentiels qui manquent cruellement en ce moment. Communication, efficacité et solidarité entre tous les Comtois!

Elle regarda Debenja avec un petit sourire en coin et retourna distribuer ses tracts un peu plus loin.

Approchez, approchez! Venez jeter des pavés dans la mare avec PLOUF, le parti qui éclabousse!
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Se grattant la tête, il remarque qu'il vient de parler dans le vide.

Eh bah, c'est déprimant de voir comment le Comtois s'intéresse encore beaucoup à son avenir et au reste ...

Se tournant vers Debenja

Bon, mon cher Comte, je ne vais point m'attarder plus longtemps, parait que les conversations comtoises n'intéressent plus le Comtois ... Ce fût le débat le plus cours auquel j'aurais participé ... Pourtant la question et les remarques ne sont point idiotes ...
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Andora se contenta de dire :

Si on avait moins de lois inutiles, ce serait peut-être plus facile de mettre les gens derrière les barreaux.

Mon cher Krane, ce débat continue au parlement ! Je n'abandonnerai pas !
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Et là, un soupire, un grand soupire

Donc je peux rentrer chez moi, ici je parle aux murs si je comprends bien? Et pourquoi pas un parlementaire ne s'est-il déplacé ici pour en parler avec le grand public? Et pourquoi pas un parlementaire n'est venu plus tôt couper court à la conversation pour la reprendre en privé? Ou en public? Oui, rassurez-moi, le débat se fait en séances publiques, quand même?

Toussotant, levant les yeux au ciel

Vrai quoi, d'habitude ils ferment les débats entre parlementaires pour en discuter avec nous, puis ils proposent de mettre fin à la conversation pour faire les propositions au parlement ... Là, plus rien, c'est déconcertant ...
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