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L'italien scruta le vélin de son élève. Il corrigea les réponses qui étaient toutes convenables. Il lui tendit alors l'avant dernier vélin, que tous surnommaient la brique.
- Vos réponses sont toutes adéquates, ainsi donc, nous passons à l'avant-dernier vélin. À votre plume!
Le Crédo Aristotélicien a écrit:
*autre nom spécifique aux théologiens aristotéliciens.
- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Dieu est tout puissant car sans lui rien ne peut exister. Dieu est la source de toute chose, de la matière comme du vide, si bien quavant la création du monde, il nexistait même pas de vide car même le vide est quelque chose. On appelait alors cet état sans existence « le Néant », où seul Dieu était.
Le temps, le mouvement, lexistence et le savoir sont issu de Dieu Lui-même. Il est la source de toutes choses. Il est omnipotent car il suffit à Dieu de penser pour que le monde se fit, Il est omniscient car Il est la source même du savoir et de lexistence, Il est omniprésent car tout est issu de Lui et tout est en Lui.
Enfin, le Très-Haut, par son statut de divin, de source de la Création, est infini et éternel.Par Lui tout sest fait, et rien de ce qui sest fait ne sest fait sans Lui. Il est l'Alpha et Omega, ce qui signifie « le premier et le dernier ».
- Créateur du Ciel et de la Terre,
Cette phrase est à la dimension de lhomme. Par cette réplique, lon tente denglober lensemble de la Création, car de notre condition, la terre et le ciel sont partout. En affirmant que le Très-Haut créa le ciel et la terre, où que nous position notre regard, de lOrient à lOccident, du Septentrion au Midi, nous ne faisons que contempler luvre de Dieu, et uniquement celle-ci.
Par le ciel et la terre, on réunit donc lensemble de la création visible par lhomme, car la réplique suivante définira ce qui lui est invisible. Cependant, le ciel et la terre ne se résument pas aux arbres, à lhumus, aux nuages ou à la pluie, ils sétendent aussi à lhomme, à lensemble des créatures vivantes, mais également aux sentiment, aux émotions, à tous ce que lhomme peut vivre ou ressentire et par qui ces sentiments existent.
- Des Enfers et du Paradis,
Comme tout est issu de Dieu, le Tout-Puissant est également à lorigine des Enfers et du Paradis. Cest le monde invisible, par opposition au monde visible quest la terre et le ciel, comme nous venons de le démontrer. Le Livre des Vertus est une source appréciable pour connaître ces lieux, notamment dans sa troisième partie qui à pour titre « lEclipse » et où un jeune homme fait un songe durant lequel il visitera à la fois les Enfers sélénites et le Paradis solaire.
Car bien que nous évoquions de temps à autre que nos morts aillent au ciel, cest en fait sur le Soleil quils se rendent, terre daccueil des enfants défunts du Très-Haut, terre de la Cité Céleste. Cest là, derrière limage que nous avons des grilles du Paradis quAristote et Christos, entourés des archanges et des danges, attendent ceux qui auront réussi à vivre une vie exemplaire, vertueuse, aristotélicienne A linverse, le sol lunaire attendra les hérétiques, les incroyants et les infidèles qui nauront pas cru en lexistence de lEternel.
Sur la lune règnent les sept démons qui caractérisent les sept péchés capitaux, par opposition aux sept archanges qui symbolisent les sept vertus fondamentales de laristotélisme et qui eux vivent auprès du Créateur.
- Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Le chapitre de lEclipse du Livre des Vertus est un texte important pour connaître se qui nous attend dans lau-delà. Sypous, personnage principal de cette partie, nous relate sa confrontation avec le Tout-Puissant durant son songe, ou il Lui dit : « Jai compris le sens du Salut. Lorsquun humain a vécu dans la vertu, sétant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit daccéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant découter Ta divine parole, quil sabandonne aux plaisirs terrestres, à légoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse tamène à lenvoyer en Enfer, sur la lune, pour y être puni pour léternité. Tu nous aimes, mais cest également à nous de Taimer. »
Ce passage résume les deux possibilités qui soffriront à nous lorsque nous serons face à Dieu le jour de notre mort. Nous nous soumettrons alors à son jugement. Cependant, le Très-Haut nous laisse une chance, un choix, une dernière possibilité de nous racheter, si nous venions à Le rejoindre plus vite que nous laurions pensé.
En effet, dans son infinie mansuétude, Dieu nous permet de revenir à la vie si arrivé devant Lui, nous ne nous estimions pas assez vertueux pour mériter le Paradis, quau vu de notre vie la sentence pourrait bien être la damnation éternelle à lenfer lunaire. Choisir de revenir à la vie, cest vouloir changer de mode dexistence et se tourner désormais vers laristotélisme et ses valeurs, car le deuxième jugement pourrait bien être sans appel
- Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Aristote le sage, serviteur du Très-Haut, à qui le Verbe divin a été révélé et qui annonça la venue du salut et de la lumière.
Depuis Oane, premier être humain à comprendre Dieu et à conduire la communauté originelle du Tout-Puissant, les hommes sétaient peu à peu détourner de Dieu pour finalement oublier jusquà Son existence. Cest alors quIl décida de poser la première pierre dun édifice qui allait devenir sans doute la deuxième plus belle uvre de Sa création : lEglise.
Aristote fut éclairé par la lumière divine, sa raison et ses enseignements allaient ouvrir le monde sur une nouvelle ère, celle du retour de la communauté des hommes dans le sillage de lAmour infini du Très-Haut. Il était la première partie du binôme fondateur de lInstitution de Dieu et il annonçait déjà celui qui le compléterait : Christos.
- Envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Trois logions, symboles du message de Christos qui sont certaines de ses paroles révélatrices mises par écrit, servirons à nous expliquer, ou en tous cas nous aiderons comprendre ce passage du credo.
Dans le logion III, Christos disait : « Mes amis, l'âme est composée de deux parties: la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader. » Cette phrase, peut-être compliquée, doit être associée à deux autres logions afin dêtre éclairée. Il sagit du logion IV et V dans lesquels Christos affirme : « La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison » et « La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme »
Nous sommes donc face à plusieurs éléments de nous même, de notre âme et de notre esprit : la foi, la raison, la compréhension, le savoir et le mysticisme. Aristote touche plus particulièrement notre esprit, car Dieu se révèle tout d'abord dans sa doctrine lumineuse et ses enseignements, doctrine qui annonçait de manière prophétique l'enseignement de la Lumière dune façon tout autre mais non moins complémentaire par le prophète Christos.
Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité, comme lexprime le logion que nous venons de citer : « La foi apporte la vérité, mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison »... Une même réalité qui forme un ensemble éclairé par les prophéties divines transmises aux hommes par lintermédiaire dAristote et Christos. La vérité de la Raison et la compréhension furent luvre du philosophe grec ; elles furent le premier élément de cet universel sentiment que lhomme a retrouvé depuis la chute du paganisme : la Foi et la conscience de lexistence dun seul et unique dieu : le Très-Haut.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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- Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Christos est messie, guide et miroir de la divinité.
Devant le spectacle impie quoffrait lhumanité, Dieu décida, dans son infinie bonté et sagesse, quil était temps pour les hommes de voir arriver celui qui fut annoncé par Aristote, pour apporter le divin enseignement, incarnant par la même lamitié vertueuse et le philanthropisme.
Christos aura la volonté daller enseigner à toutes les nations, de compléter louvrage entamé par son illustre prédécesseur dans loptique de létablissement dune Institution forte, morale et vertueuse, au service du Créateur duquel Il avait reçu la vérité divine.
Il affrontera sans relâche les tentatives perverses de la bête sans nom, il luttera par la foi, la sagesse et la non-violence contre ceux qui lempêcheront de délivrer son message. Il finira enfin par soffrir à lhumanité afin de monter à Dieu que lhomme peut atteindre lamitié parfaite vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.
- Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Christos est, comme nous lavons expliqué précédemment, le message complémentaire du Très-Haut et indispensable à la compréhension de la foi aristotélicienne. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété. L'équilibre prophétique divin trouve là son fondement.
L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscients que de la beauté et de la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu. Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.
Voilà pourquoi Christos nous indique le chemin du Paradis. Par sa doctrine, sa foi et son message, il compète sont prédécesseur dans une indispensable explication du mysticisme et de la foi. Il faut trouver le juste milieu entre les vertus et les péchés, entre les vertus elles-mêmes et entre la foi car il ne suffit pas dêtre vertueux pour être aristotélicien, il faut aussi croire, il faut avoir la foi, il faut être persuadé par le message de Christos. Cest en cela que sa vie exemplaire est essentielle et cest par ce quelle est exemplaire que celle-ci nous mène tout droit au Paradis solaire.
- C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
« Lui, aimant jusqu'a la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu. »
Christos fut condamné à la croix, comme plus tard beaucoup des premiers aristotéliciens. Mais ce quil y a dadmirable dans ce fait, cest que Christos cest offert lui-même à lhumanité pour réparer les fautes quelle avait commises au cour des siècles, fautes qui lavait amenée à renier lexistence de Dieu. Par son sacrifice, Christos apporte le salut et prouve à Dieu que lon peut offrir, jusquà son propre corps, sa propre vie, sans rien attendre en retour et pour le bénéfice des autres.
La volonté de Christos en se donnant aux hommes est que ceux-ci adhèrent à lEglise de Dieu, croient et fondent leurs existences sur les principes aristotéliciens, la foi, les enseignements prophétiques de la raison et du mysticisme, et enfin, quils imitent sa propre vie pour le salut de leurs âmes et la plus grande gloire du Royaume de Dieu.
Pour que jamais nous noublions, Christos institua le sacrement de lamitié que nous répétons à chaque office. Le pain et le vin, symbole du prophète offert à lhumanité, sont ainsi partagés à chaque célébration pour symboliser le partage et les liens qui lient ainsi les fidèles de lEglise, ce en sa propre mémoire et en celle du Très-Haut qui lavait envoyé.
- Je crois en l'Action Divine;
LAction Divine se manifeste quotidiennement par la foi des fidèles aristotéliciens. La seule survivance de la Sainte Eglise à travers les premiers siècles de notre ère et jusquà nos jours en est la preuve la plus fondamentale. Persécutés, crucifiés, martyrisés, les premiers aristotéliciens nen sont pourtant pas resté à une simple communauté numériquement faible. A travers lespace et le temps, grâce à la Foi, vivifié par lAction Divine, laristotélisme sest développé malgré les contraintes et les vilenies que lautorité en place infligeait aux premiers fidèles.
LAction Divine, cest lespoir et la Foi, insufflée par Dieu aux hommes à travers lEglise qui canalise et centralise celle-ci pour la redistribuer à lensemble des fidèles, animant et inspirant cette volonté de se rapprocher toujours plus du divin à travers les sacrements donnés par la Sainte Institution de Dieu sur Terre elle-même.
LAction divine, cest la sève de larbre qui permet à celui-ci de grandir sans cesse, de porter feuilles et fruits
- En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
La Sainte Eglise Aristotélicienne trouve ses racines à la fois en Terre Hellénique et en Terre Sainte. Cest lunion entre les deux enseignements des prophètes Aristote et Christos qui donna naissance à la Sainte Institution. Ils sont le fondement même de la parole divine et sans lesquels lEglise nexisterait pas.
Cependant, cest à Christos que lon doit la création institutionnelle de lEglise de Dieu. En effet, lors dun repas il interpella Titus, lun des ses apôtres préférés, et le chargea de laider à construire lEglise pour la plus grande gloire des Cieux. A ses autres disciples, il confia la lourde tâche de porter la bonne parole à travers lempire romain qui pourchassait à cette époque tous ceux qui se revendiquaient de la philosophie aristotélicienne.
Aujourdhui, les évêques sont les successeurs des apôtres de Christos, et le premier dentre eux est le successeur de Titus, lévêque de la Ville Eternelle, voilà pourquoi on la nomme « Romaine », c'est également pour cela qu'elle est apostolique.
En outre, Elle est « Sainte » car Institution de Dieu. Elle est « Une » car les fidèles ne forment quune seule et même famille dont le père est le Créateur Lui-même. Elle est donc « Indivisible » car « Une ». Dieu étant Un, la foi étant basée sur lAmitié Unitive, tout schisme est donc considéré comme un reniement de lEglise primaire fondée par Christos, et un reniement dune partie de la famille à laquelle on appartient, sinon de lautorité ou de la légitime succession du premier représentant de Dieu sur terre.
Enfin, par son statut dinstitution de Dieu par laquelle Il fait entendre sa voix, la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. Elle veillera ainsi en bon pasteur, comme le fut Christos, au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et de la concorde entre les croyants.
- En la communion des Saints;
Cette réplique est dune importance majeure car elle symbolise lunion universelle de lEglise à travers le temps, lunivers visible et invisible. On nomme aussi « Communion des Saints » lAmitié Aristotélicienne.
Lorsque lon devient fidèle de la Sainte Eglise Aristotélicienne par le baptême, nous sommes invités à tendre vers le divin. Or, tendre vers le divin, cest tendre vers létat de sainteté, état que tout fidèle est invité à atteindre Pour notre Sainte Mère lEglise, le fidèle est saint quand il a atteint le paradis solaire, gage dune vie qui fut vertueuse, du moins, suffisamment pour que le Très-Haut ait accordé Sa confiance et le droit de vivre éternellement dans la Cité Céleste.
A côté des fidèles, devenu saints par leur accession au Paradis solaire, nous trouvons les Saints placer sur un piédestal par la Sainte Eglise. Ceux-ci sont ceux qui ont eut une vie plus vertueuse encore que la normale. Ils sont distingués car lEglise est certaine quils ont atteint le Soleil sans entraves ni difficultés. Ils sont élevés en modèle de sanctification et intercèdent auprès du Tout-Puissant lorsque les fidèles dici bas leur adressent des prières.
Enfin, comme nous le spécifions au début de ce paragraphe, la communion des Saints ne se limite pas aux défunts, elle englobe ce que lon nomme lEglise Militante et lEglise Triomphante. La première étant lEglise dici bas, la seconde étant lEglise des Cieux, toutes deux rassemblées en une seule et même Eglise pour la plus grande gloire de Dieu.
La Communion des Saints doit être, avant tout, une Communion de toutes les âmes en Celui qui est la vie, la Lumière et l'Amour.
- En la rémission des péchés.
Un théologue* du Saint-Office, la congrégation qui à pour charge la conservation et lanalyse des écritures et des dogmes, faisait remarquer que les érudits des temps anciens et de nos jours affirmaient par calcul que la Lune était beaucoup plus petite que le Soleil, lui-même immensément plus grand que la Terre. Or, comme nous le savons, le Soleil est la terre daccueil du Très-Haut pour les âmes des défunts.
Ainsi, nous pouvons donc en déduire, que Dieu, dans son infini sagesse et sa pleine omniscience savait que lhomme ne serait pas foncièrement mauvais, mais justement quil chercherait à se faire pardonner des fautes commises, puisquIl a prévu un lieu infiniment plus grand pour les âmes sauvées que pour les âmes damnées.
Avec lAmour, le Pardon est sans doute le plus beau cadeau que le Seigneur peut nous donner après le don de la vie elle-même. Dieu, dans son infinie mansuétude, pardonne aux hommes leurs fautes, leurs péchés. Cependant, lhomme doit croire en cette rémission, en ce cadeau. Il doit entreprendre cette démarche dans loptique sincère de se voir lavé du mal commis.
Et cest par la confession que Dieu nous accorde son pardon. Lorsque lon partage ses peines et ses regrets avec quelquun, un prêtre, on entreprend la démarche de se soulager dun sentiment, dun souvenir de culpabilité. « Le commencement des bonnes uvres, cest la confession des uvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière. »
Parfois, se sera dans la souffrance que lon lavera ses péchés, mais ce nest pas pour autant quil faut la rechercher, car Dieu ne le veut pas ainsi. Si elle se présente, si on la subit, il faut la prendre comme une épreuve à surmonter grâce à la foi retrouvée en la rémission du péché, pour la rendre plus forte encore quavant. Cest la le but de la pénitence, renforcer la Foi à travers un sacrifice du corps et de lesprit et recouvrer pleinement Dieu et la communion des Saints.
Croire en la rémission des péchés, cest donc croire en linfinie bonté du Très-Haut, en son amour infini, en son pardon gracieux et gratuit. La seule rétribution quil demande en retour, cest de laimer !
- En la Vie Eternelle.
La vie éternelle sera laffaire de tout homme. Qui soit bon ou mauvais, après sa mort il sera confronté au jugement divin qui décidera si lhomme est condamné à lenfer lunaire ou au paradis solaire pour léternité. Le premier est bien entendu un monde de souffrance et de malheurs que se partage les sept ange-démons symbolisant chacun un des grands péchés. Chaque homme jugé indigne du paradis solaire sera affecté à lun deux selon le vice vers lequel il aura le plus tendu.
Le second est le monde de Dieu, le lieu de la Cité Céleste où sont rassemblé lensemble des fidèles de la Sainte Eglise qui ont mené une vie exemplaire, empreinte de vertu. On y retrouve Aristote, Christos, Oane, le premier dentre les humains à avoir compris Dieu, les sept archanges et les myriades danges, les saints, nos frères et nos surs en lEglise
Ceux qui sont dans la gloire du Ciel, auprès du Père universel et créateur, vive pour léternité à ses côtés dans la pleine béatitude et lamour infini du Tout-Puissant. La vie éternelle au sein de lEglise Triomphante de la Cité Céleste est le point daboutissement de la Foi du fidèle aristotélicien.
Le Crédo, commenté par son Eminence Aaron de Nagan, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
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*autre nom spécifique aux théologiens aristotéliciens.
En ce sixième vélin, nous abordons le Crédo de notre religion. Il s'agit, fondamentalement, des articles de foy que vous devez comprendre et accepter. Ceci est le fondement même de notre Église et de notre religion, l'articulation de ce en quoi nous croyons conjointement, nous, aristotéliciens. Puisque la lecture de ce vélin est longue, une simple question vous sera demandée.
I. Pouvez-vous choisir une portion du Crédo qui fait écho à votre coeur et motiver votre choix?
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