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Les Portes de Castillon - Arrivées et départs

pnj
Zarhroc sourit avant de se faire embrasser. Bon où est le plus proche ? La taverne ? Non... Trop de monde là-dedans... La Bibliothèque ? Euh... non... L'Eglise ? Fait froid là-bas !
Bon... Ben alors chez moi ? Chez elle ? Le plus proche ? Le plus acceptable ?


On va chez toi alors ? Pas loin du lac c'est ça ?
Solenn_wolback
Pumae lui sourit.

Chez elle? .... Pourquoi pas!

Elle avait comme toujours bourré la cheminée de bois pour qu'il fasse chaud en rentrant de la messe, et même si elle n'était pas rentré directement, le feu devait toujours brûler.

Elle hocha la tête se serra contre lui avant de se détacher de ses bras, frissonnant de plus belle.

Ils avancèrent lentement, la main dans la main, puis arrivant au terrain de soule, commencèrent à se presser un peu.

Ils traversèrent le pont, puis se hâtèrent vers la maison de Pumae


[suite au 74 quartier de l'amitié.]
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Meline_deschain
Vendredi 11 avril 1456 - Fin de soirée

Quelques cavaliers, armés, passèrent les portes de la ville, parmi eux, une femme un enfant serré contre elle.
Ils quittaient leur ville, leur nid et ne savaient quand ils reviendraient.

Méline avait bien attaché son fils contre elle, il dormait malgré les soubresauts que provoquaient les chaos du chemin.
Silencieuse, Elle chevauchait auprès de son mari et de ses amis, à la fois heureuse d'être près d'eux et triste à l'idée que demain elle devrait laisser son fils en garde.
Sa soeur s'en occuperait bien, elle n'en doutait pas, il allait terriblement lui manquer, mais il était de son devoir de partir.
pnj
[Toujours le 11 avril]

Parmis ces cavaliers, Zarhroc, écuyer de la Licorne, accompagnait ses amis avant de rejoindre son Ordre un peu plus tard. Le gascon avait un air des mauvais jour, on ne montait jamais vers la guerre avec plaisir, surtout en ce moment pour lui.

Durant tout le voyage il ne dit pas un mot, il pensait trop à elle, Pumae, qu'il devait quitter pour cette guerre. Son image resta gravée dans sa tête, il se demandait comment elle allait, ce qu'elle faisait. Il aurait encore voulu la serrer dans ses bras, au moins une fois, lui dire à quel point il l'aimait, la revoir lui sourire...

Sa jument suivait le groupe, lui ne la dirigeait presque pas tant sa tête était ailleurs. Il ne se préoccupait pas du tout de ce qui allait lui arrivé, il a bien assez de temps pour ça...
Il regardait les autres de temps en temps, certains discutaient, riaient même de temps à autre, la guerre n'effrayait pas encore, si proche de sa maison.

Jetant un dernier regard dans son dos, on ne voyait presque plus Castillon, Zar' murmura alors, yeux humides, prit d'émotion :


Adishatz, au revoir Castillon, à bientôt mon amour...
*silence*
[Le 2 mai]

Dans les brumes de l'aube, une petite charrette, chargée de sacs de farine, tirée par un âne et conduite pas un gros bonhomme rougeaud, s'immobilise un instant aux portes de la ville.

Allez gamine ! Saute donc de d' là ! Castillon ! T'es rendue !

La petite brune lève la tête et observe. Elle sourit, saute de la charrette, tire sur sa robe blanche pour la défroisser, s'époussette pour tenter de se débarrasser de la farine sur ses vêtements et ses cheveux. Puis elle fait le tour de la charrette et remercie le bonhomme, lui donnant quelques écus pour le remercier de l'avoir conduite jusque là.
Tandis que l'équipage reprend la route de Bergerac, elle entre dans sa ville encore endormie, lentement, rêveuse... Elle repasse des images de ses aventures à Margency, dans le château de son amie la Comtesse de Brantôsme, Wiatt Diane d'Azayes.
Elle revoit ce gros homme barbu, le théologien Odoacre ! Lui elle ne l'aime pas ! Mais alors pas du tout ! Et apparemment c'est réciproque ! Il faut dire qu'il avait trouvé le moyen de commencer par la traiter de toutes sortes de mots en "P", comme Païenne, Polygame, Pornographique... et d'autres encore ! Bien sûr, elle ne les avait pas tous compris, mais de la façon dont cela avait été asséné, cela ne laissait aucun doute sur la méchanceté des termes employés... Et ces inepties qu'il avait sorties à propos de la Lune, que c'était un astre maléfique avec plein de créatures mauvaises qui rampaient dessus ! Mais quelle sottise ! Il y était allé lui, sur la Lune, pour voir comment c'était en vrai ?
Oh mais ce coup-ci, elle ne s'était pas laissée faire ! Du haut des ses quinze ans, elle lui avait dit ses quatre vérités et claqué le bec, au gros vieux homme barbu ! Ca n'avait pas fait un pli ! Et lui, comme il avait mal digéré, il lui avait dit qu'il la trouverait... Eh bien qu'il y vienne le gros vieux homme barbu, pour dire ses bêtises ! Pis de toutes façons, elle saura le recevoir ! Ca se fait pas de s'inviter chez les gens sans demander, surtout pour être désagréable !
Elle revoit Siléo, ce garçon qui parle sans mots, ses yeux verts si beaux, ses traits si fins, si doux qu'elle avait cru une fille au début... Ils en avaient fait des courses folles dans les jardins du château ! Lui, elle voulait bien le revoir... Elle l'avait même invité à Castillon ! Mais elle savait bien qu'il y avait peu de chances qu'il vienne, comme il aimait rester au château, pour lire, pour écrire, pour apprendre...



Elle entre tranquillement dans les rues du village... Elle connait par coeur, comme les lignes de sa main, depuis trois ans qu'elle grandit ici ! Tout dort encore... Et Julia ? Elle aussi doit dormir encore ! Il vaut mieux la laisser profiter du sommeil et des rêves, elle la réveillera bien assez tôt !
Quoi faire ?
Aller à la Villa ? Pour peu que Médée y soit, vu son humeur au réveil, ce n'est peut-être pas judicieux...
Aller au lac ? C'est joli, mais quand on ne sait pas nager, ce n'est pas bien prudent...
Aller dans une taverne ? Ce serait bien en attendant, mais tout est fermé à cette heure matinale...

Elle va s'asseoir contre un arbre, elle sent son village qui s'éveille, les volets qui grincent, les premières conversations feutrées, l'odeur du pain chaud dans le four... Elle sort un courrier, relit en tremblant et verse quelques larmes... Puis s'essuie bien vite et sourit, tout à l'heure, elle ira trouver Julia !
pnj
[le même jour, mais à quelques temps et quelques pas de là]

Des portes, un frisson. Toujours le même. Serrer ses bras autour de soi, inspirer fort, puiser dans l'air encore frais de ce matin de printemps le courage d'entrer dans cette ville. Pourquoi celle-ci? Peut-être parce qu'elle est loin. Au sud. Sud forcement chaleureux. En tout cas, c'est ce qu'elle se dit pendant qu'elle trépigne sur place, tête haut levée devant ces portes qui ne lui disent rien.

Elle grommelle, s'adressant à elle même :


Bah, entre toujours, bécasse, tu verras bien. Cà ne peut pas être pire que le chemin que tu t'apprêtes à quitter.


Elle bouge encore un peu, faisant du sur place, avant de résolument rentrer les épaules et passer les portes. Un toit, il lui faut un toit. Puis un travail. Enfin, viendra la vie, qu'elle a hâte de se construire.

Pas vifs, silhouette menue qui semble pourtant énergique. Quelque chose dans sa tenue qui fleure la misère, peut-être un rapiècement de trop, ou la couleur, plus terreuse que joyeuse. Une main rougie frôle le jupon, elle se redresse. il ne sera pas dit qu'elle courbera l'échine, même si elle ne sait ni où aller, ni comment glaner le pain de ce soir.
*silence*
[Et comme souvent... deux routes qui se croisent...]

Elle se met enfin en route, les yeux et le coeur plein d'étoiles, sur le chemin qui mène à la chaumière de Julia. Toute à ses pensées, fredonnant un de ses petits airs préférées, elle heurte celle qui vient en face, qu'elle n'a pas vue venir, et qui lui ressemble tant, et se retrouve sur le derrière.
Elle reste un instant hébétée devant l'apparition : une petite vagabonde, brune, vive... Elle croit se voir entrer dans Castillon, il y a trois ans déjà... Quel choc ! Elle écarquille les yeux, se relève en se frottant les fesses, et s'empresse d'aider la jeune fille à se relever, lui prenant le bras et souriant en balbutiant.


Pardon... suis désolée... vraiment... désolée...
Euh... Moi Silence... euh... revient de voyage de Paris... euh... et rêvassais et pour ça pas fait attention de toi... euh... pardon...


Tout en continuant à bavarder, elle se met à épousseter les pauvres habits de la brunette, avec empressement, comme s'il s'agissait de riches vêtements.

Ca va aller là... euh... pas trop de mal... euh... t'ai jamais vue avant à Castillon... euh... pourtant connais bien du monde tu sais...
Le nom de toi.. euh... si ça embête pas... euh... c'est comment ?
---fromFRSileo
Une arrivée ... somme toute un peu comme les autres

C'est vrai, après tout, qu'est ce qui distinguait une arrivée d'une autre ... par une nuit sans trop de lune ... Pas grand chose ? Hum, et bien si peut être la personne ... La personne qui arrivait ici présentement n'était pas si banale que ça ... enfin, il aimait a le croire et puis ... pour le reste c'était aux autres de voir. Quoi qu'il en soit un jeune garçon, jeune homme arrivait doucement dans le village sur un cheval presque un peu trop petit pour lui. Ses longues jambes auraient pu racler le sols si la monture avait été de quelques dizaine de de centimètres en moins ...

Mais bon, il ne pouvait pas se plaindre ... il avait obtenu malicieusement ce cheval en échange d'un âne au cours d'un échange embrouillé et plutôt douter. Il fallait juste que l'acquéreur découvre que sa monture se fut mystérieusement transformée en un âne ... un peu comme dans un conte de fée mais a l'envers. Bah, ça ne pouvait pas faire de mal il n'en avait pas si besoin que ça, et puis comme ça Sileo en avait profiter pour travailler son équitation... qui, il fallait l'avouer, était plutôt débutante voire quasi-inexistante comme en pouvait témoigner les quelques chutes du début. Mais doté de cette capacité d'adoption assez étrange, il avait réussit a comprendre l'essence de l'équation qui reposait , il fallait le dire ... sur le centre de l'équilibre que l'on arrivait a créer et sur la direction qu'il faut faire prendre a la monture.

Enfin, bref ... voilà donc Sileo à la porte de Castillon, jeune homme au regard d'émeraude, une lueur brillante de malice au fond des yeux, silhouette plutôt gracile sur un cheval trop petit ... drôle de duo, certainement ... Mais le jeune homme avait été invité ici, et il comptait bien trouver ou se trouve celle qui l'avait invité ici. Léger sourire amusé alors qu'il repense à cette invitation ... à son avis, elle se doutait peut être que le jeune homme puisse venir ici ... Mais il aimait prendre quelques décisions ainsi et puis ... il avait eu envie de découvrir un peu d'autre endroit que Paris et ses environs ... Mais ...

Enfin bref ... Bon ... par ou se diriger ... la ville était plutôt réduite, très petite ... en fait, aussi petite et espacée que le jeune homme en était perdu .. habitué au rue de Paris, il se sentant un peu étrange, mais ce n'était pas si désagréable. Il allait juste besoin d'un peu plus de temps pour s'orienter parfaitement dans ce genre d'endroit ... Une prise de repère rapide. Par ou se diriger ? Il met pied à terre d'un geste plutôt leste ... réussissant le tour de force de ne pas dégringoler alors qu'il manque réellement d'habitude pour ce genre de chose. Ce n'est pas l'occasion d'avoir un cheval qui est répandu a Paris ... on peut dire ça comme ça.

Allez. .. une direction aux hasard, il verrait bien. Air amusé et malicieux, comme toujours ... en route vers un itinéraire encore inconnu ...

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pnj
Nom de moi? Remise debout aussi vite qu'elle s'etait retrouvée sur les fesses, elle parait hebetée, tendance poisson qui pense.

Déroutée, palpée, elle s'ecarte pour eviter les gestes empressés qui semblent pourtant amicaux. Elle n'aime ni être bousculée, ni qu'on la touche ainsi. Vague malaise, qui trouble ses yeux, elle baisse la tête. Machinalement, elle s' epoussète aussi, puis se redresse, et tente quelques paroles coherentes.

Heu.. Calanthae. Pas de mal non. Je viens de ....

Elle designe les portes, d'un geste vague. Trop compliqué à exliquer, et puis elle n'est même pas sûre qu'on lui ait demandé. Un cavalier les frôle, qui met pied à terre d'un air décidé. Lui doit savoir où aller.... Elle soupire, et du coup, se concentre vraiment sur la femme qui l'a renversé. Evaluation rapide, faite d'un coup d'oeil habitué à juger de la dangeurosité possible des inconnus croisés. Celle ci n'a l'air ni venimeuse, ni roublarde, ni folle. Un bon début. Elle pourrait peut-être? Mordillement des lèvres, sourire qui apparait, hésitant.


Je viens d'arriver, et à vrai dire sourire qui s'elargit Je ne sais pas du tout où aller.

Peut-être que le hasard l'aura encore une fois bien servie?
*silence*
Voyant le pas de côté de la brunette et comme elle baisse les yeux, Silence s'empresse de ranger ses mains dans son dos et adopte la même attitude, tête baissée, pour ne causer plus de gêne. La fille a l'air d'avoir supporté la collision, c'est l'essentiel ! Elle écoute sagement, puis relêve la tête en souriant.

Calanthae... Très joli le nom... très joli... Ca fait penser comme un nom de fleur... un peu...

Bizarre ça qu'elle mord ses lèvres... rien dit de mal là ! Ah nan ! Ca va ! Elle sourit... Croyais encore dire une bêtise moi ! Ah bah viiiii ! C'est bien ça que me disais moi ! Elle vient de ailleurs... Ah ! Où aller elle sait pas... Ben alors peux lui indiquer moi... Facile ! L'aurais même accompagnée ! Le problème c'est toujours ma Tite Soeur ! Elle a écrit tu prépares la fête à la prairie... Alors comment on peut faire là ? Ah viiii ! Bon alors... Peut aller à la Villa en attendant, y aura bien ma Tite Soeur ! Enfin faut espérer qu'elle sera un peu mieux polite que d'habitude, passe que souvent... ou alors sinan peut aller à la chaumière, Julia elle sera contente voir une nouvelle tête... ou alors... ou alors... me rejoindre dans la prairie... Bah voilà ! On sait où elle va passer ! C'était facile ça !

Silence répond à son sourire, commence à se gratter la tête, fronce les sourcils en levant les yeux au ciel, tire un petit bout de langue : La machine se met en route, lentement, comme toujours, mais ça a l'air de circuler là-dedans ! Il est hors de question de la laisser comme ça, sans savoir où aller... Ca gratte, ça fronce, ça lève, ça tire, ça soupire... et soudain, ça y est ! Elle est là l'idée ! La voilàààààààà ! Silence reprend la pose initiale avec un sourire jusqu'aux oreilles et des yeux pétillants ! Elle est pas peu fière d'avoir trouvé ça toute seule !

Les bonnes idées de moi ! Tu vas voir ! Suis trop forte des fois !
Alors premier endroit où passer, Villa Eleusiana. Avant habitais là... mais déménagée... des histoires compliquées... tout ça tout ça... Enfin, là tu peux aller ! Tu dis tu viens de la part de Silence et tu seras reçue comme princesse ! La Villa c'est grand... plein de chambres... un jardin... des thermes... C'est très luxuriant ! La personne qui t'accueillera c'est sûrement Médée, ma Tite Soeur, tu pourras saluer pour moi... Euh... Pour rentrer dans la Villa tu toques pas passe que y a plus de porte là et crois pas c'est réparé... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...

Regarde ! C'est la grande grande maison avec des murs un peu jaunes et le toit plat avec les tuiles rouges, tout en haut de la colline.


Elle lui désigne de la main, afin qu'elle ne se perde pas, la Villa.

Sinan tu vois la tite maison avec les murs roses un peu et le toit bleu, tout à côté de la Villa ? Tu peux aller là aussi ! C'est la chaumière de Julia ! Julia c'est l'amie de moi : Elle est adorable et belle et polite et gentille et... et... enfin tu verras si tu vas là ! La chaumière c'est pas grande mais très jolie très confort et on peut faire de la place facile. Julia suis certaine elle sera heureuse te connaitre. Tu dis tu viens de la part de Silence et tu l'embr...euuuuuuh... Tu donnes le bonjour de Silence et que moi arrive bientôt...
Là y a une porte où tu peux toquer... enfin a bien failli jamais avoir... ni de murs... ni de toit... ni de chaumière d'ailleurs... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...
Si jamais on ouvre pas, c'est que Julia est pas là... Elle travaille au champ maintenant passe que des gens racontaient des trucs... enfin... faut pas tout écouter... C'est à cause des invasions barbares... T'expliquerais plus tard...
Donc pour être sûre, si c'est là tu veux aller tu dis et moi te donne ma clef, comme ça tu peux t'installer tranquille en attendant que Julia ou moi on rentre... Plus simple comme ça !

Ou sinan autre idée ! Moi dois passer prendre mon tit âne au pré pour porter les tentes à la prairie. C'est une idée de ma Tite Soeur que trouvais bien l'idée avant savoir que moi dois tout installer... Bon... pas grave... Toujours c'est comme ça, ma Tite Soeur... Bon... pas grave... L'idée c'est un grand piquenique de tout le village avec la musique et tout ça... Alors me suis dit si y a la pluie ! Eh ouiiiiiii ! Moi des fois pense dans ma tête ! Ben si y a la pluie pas grave ! Silence elle fait des tentes comme ça la fête elle est pas ratée ! Nan passe que des fois ça pleut bien ici... Pis alors l'hiver, te dis pas... C'est froid... froid... comme... comme... euh... comme un truc froid quoi !


Elle lui désigne en bas, à l'opposé de la Villa et de la chaumière, le lac aux eaux argentées, et juste à côté, une grande étendue verte : la prairie de Castillon.

Enfin elle s'interrompt, reprend son souffle, encore toute excitée de la perspective d'avoir une nouvelle amie, sans même avoir conscience d'avoir pu la noyer dans ce flot ininterrompu de paroles. Elle croise ses mains devant ses genoux, les tortille, se tortille, avec un grand sourire et des yeux étincelants.


Alors ? Sont pas belles les idées de Silence ? Alors ? Tu voudrais où toi ? La Villa ? La chaumière ? La prairie ? Choisis... comme tu veux...
---fromFROMBRE***
Il revient mettre les pieds dans la trace de ses pas et s'avance à couvert, s'appuyant sur son bâton de marche...
Il laisse derrière lui des ombres dont il ne dira rien.
Il garde en lui une ombre qu'il taira.
Est-ce qu'il fuit ?
Est-ce qu'il traque ?
Le sait-il seulement lui-même ?
Ce qu'il sait, c'est qu'il trouvera ou qu'on le trouvera...
Il dépasse deux demoiselles en train de bavarder et marche d'un pas lent mais sûr vers une destination connue de lui seul...

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---fromFR*P'ti Lou*
L'gamin guettait les arrivées. Pt'être qu'il trouverait son bonheur parmis les passants.
Quand il vit un bonhomme tout couvert avec sa cape, l'gamin approcha discrétement, enfin si on veut, en croquant sa pomme tranquille, essuyant le jus qui coulait avec sa manche.
Quand le gosse fut assez prêt de celui qui essayait de passer inaperçu, il chercha à voir où était la bourse du sieur. D'vait bien êt' quequ'part quand même!
---fromFROMBRE***
Il eut tôt fait de repérer le gamin qui rôdait. Lui aussi avait débuté comme ça dans cette vie : essayer de chaparder à ceux qui possédait un peu de bien... Observant le manège du gosse, il s'assit et l'appela.

Viens là garçon ! Je ne te veux pas de mal ! Tu veux des pièces et je t'en donnerai... des pièces honnêtement gagnées... si tu effectues pour moi un petit travail... ça te dis ?
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---fromFR*P'ti Lou*
Erf, repéré... Effectuation d'un demi-tour discret, bah wé, pas envie de se faire choper hein...Dire qu'y en a qu'y voit jamais rien... Pas d'bol d'êt' tombé sur un malin. Mais p'ti Lou se stoppe en entendant le sire lui proposer des pièces contre un boulot. Beh pourquoi pas...
Le gamin fait donc marche arrière, se stoppant face au sieur qui s'était assit, et l'regarde en r'niflant avant de prendre la parole.


Des pièces pour un boulot? Wé pourquoi pas.... Faut qu'j'aille faire quoa?
---fromFROMBRE***
Sous la capuche, deux petits yeux gris se mettent à luire intensément... Tout en parlant, l'ombre se souvient...
Le petit garçon qu'il a laissé derrière lui, sera-t-il lui aussi jeté au ruisseau, comme ce gamin ?
Et le garçon qu'il fut lui-même... qu'en reste-t-il à présent ?
Ne pas s'apitoyer, ni sur lui ni sur soi... Rester dans le dialogue...
L'ombre reprend paisiblement, appuyée sur son bâton.


Voilà garçon ! Peut-être pourras-tu me renseigner ?
Tu es sans doute plus au fait des allées et venues dans ce village que n'importe qui ici... et je cherche quelqu'un : Une demoiselle imprudente... une demoiselle qui a pour nom Sorianne... Saurais-tu si elle est encore ici ? Si je peux la trouver quelque part ?

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